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 Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro

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Melody MacKenzie
Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro Hum-ind
Melody MacKenzie
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MessageSujet: Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro   Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro Icon_minitimeMer 20 Nov - 6:10

Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro 1611985010RP_Koshiro
Pas de problème, c'est quand vous voulez. Bonne fin de soirée !

Guitare sur l'épaule, l'adolescente s'étira, épuisée, dès que la porte se fut refermée derrière elle et qu'elle se fut adossée au mur de la ruelle où elle venait de débarquer pour évaluer son butin de la soirée. En comptant un à un les billets, Melody ressentit une pointe de culpabilité. Percevoir la recette alors qu'un tel arrangement lui profitait autant si ce n'est plus qu'au patron du bar dont elle sortait à l'instant la dérangeait. Elle n'avait cédé que parce qu'il avait lourdement insisté, se sentant déjà suffisamment confus lui-même à l'idée d'employer une mineure. Oh bien sûr, il n'avait aucune idée de qui elle était en vérité, ni même du fait que la copieuse somme qu'elle tenait entre ses doigts ne représentait pour elle qu'un salaire de misère. Jamais il ne saurait qu'il avait abrité une vraie célébrité entre ses murs, et c'était tant mieux.

Ce n'était pas qu'elle voulait être aimée, c'était qu'elle travaillait mieux sous la pression. Et elle n'en connaissait pas de meilleure que celle que l'on éprouve quand tous les yeux sont braqués pour vous et que l'on éprouve le profond désir de ne pas décevoir son public. Le risque était moindre, en particulier aussi longtemps qu'ils ignoraient qui elle était, mais c'était néanmoins bien assez pour reproduire les conditions dans lesquelles sa créativité était à son paroxysme. Il fallait avouer qu'avoir appris ce dont elle était capable avait fait naître chez elle un bien étrange sentiment de sécurité qu'elle ne saurait s'expliquer. Pour la première fois de sa vie, elle n'était plus une faible femme sans défense, conformément aux clichés dont elle avait bien trop souvent entendu parler – même si elle n'était vraiment pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Alors ça, jamais.

Et puis, elle ne pouvait pas rester indéfiniment en arrêt maladie – ou quelle que soit l'excuse que sa maison de production ait été inventer pour justifier qu'elle se soit volatilisée du jour au lendemain. Ils devaient s'en douter quand ils l'avaient envoyé ici, loin de tout ce qu'elle pouvait aimer et connaître, pour qu'elle s'y fasse oublier. Oui, ils devaient bien savoir que ça finirait par la démanger, qu'elle aurait tôt ou tard un besoin pressant de se remettre à jouer. Si satisfaite qu'elle s'estime de ses congés, ça n'en restait pas moins une passion tout ce qu'il y a de plus assumée, et ne pouvoir s'y adonner à son gré aurait fini par la ronger si elle n'avait pas trouvé cette solution à mi-chemin. En plus de ne l'avoir jamais vue de près, les braves gens de la ville de Karakura n'étaient, elle l'avait compris, guère prompts à se poser des questions.

Qu'elle savait se servir d'une guitare et chanter, c'était tout ce qu'ils retiendraient d'elle – et encore, si ce n'était pas trop en demander. Ils seraient bien incapables d'établir un parallèle. Et puis, même si c'était le cas, la demoiselle n'était déjà plus celle qu'elle était en arrivant. Elle ne se laisserait plus malmener aussi facilement. Ainsi, même si ce n'était pas aussi glorieux que ce à quoi elle avait été habituée ces dernières années, elle avait pu se remettre à jouer. D'une certaine manière, la précarité de cet emploi négocié à la hâte n'était pas sans lui rappeler ses débuts dans le métier, et la nostalgie dont cela l'imprégnait la faisait paradoxalement fourmiller de nouvelles idées. Elle ne serait pas étonnée d'apprendre que c'eut été là l'un des buts recherchés en l'envoyant se perdre dans une petite ville paumée. Seul l'écho de ses propres pas parvenait à ses oreilles, ce qui n'était pas pour lui déplaire après tout ce bruit - celui qu'elle avait elle-même causé.

La nuit était déjà bien avancée quand la lourde porte métallique à demi rouillée s'était refermée derrière elle alors qu'elle sortait par derrière, un grincement douloureux saluant sa prestation avec presque autant de conviction que l'avaient fait les applaudissements quelques dizaines de minutes auparavant. Les installations étaient vétustes – y compris la qualité sonore qui, même si elle avait connu pire, était plutôt déplorable – mais cela rajoutait à l'établissement un petit charme authentique qui lui manquait depuis cette période de sa vie. Celle-ci ne lui manquait pas – ne jamais savoir si on aurait de quoi se payer de la nourriture le soir-même, non merci ! - mais tout était allé si vite depuis... Perdue dans ses pensées, elle mit une bonne seconde à réaliser qu'elle n'était plus seule dans cette venelle par laquelle elle entendait quitter les lieux, pourtant bien dissimulée.

Qu'on puisse s'y aventurer par hasard lui paraissait peu probable. La lanière de cuir retenant son étui glissa de son épaule de sorte à ce qu'elle puisse aisément s'emparer de sa guitare en cas de besoin. Depuis quelques temps – depuis qu'elle en avait eu la révélation – elle l'envisageait aussi comme une arme et plus seulement comme un instrument. Il ne lui fallait rien d'autre pour dissuader un éventuel agresseur, elle pouvait se permettre de l'affirmer. Aux aguets, elle entreprit d'en faire sauter les verrous de sécurité, prête à dégainer. Sans qu'elle le sache, son aura n'attendit pas pour s'amplifier alors que la tension commençait à monter. Si elle appréhendait un peu mieux ses pouvoirs, le temps n'était pas encore venu de lui demander de les contrôler. Ainsi n'avait-elle pas idée des problèmes que cela pouvait engendrer... Son regard s'attarda parmi les ombres à la recherche d'une forme, d'une silhouette, si vague soit-elle, pour tenter de discerner ce qui l'y attendait. Sur son visage pouvait se lire une méfiance à peine voilée. Sur la défensive, elle l'était à n'en point douter.

Qu'est-ce que vous me voulez ?
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Liz Neville
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MessageSujet: Re: Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro   Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro Icon_minitimeMer 1 Jan - 10:57

    Elle !
    T'es sure de ton coup la volaille ?
    Aucun doute. C'est bien elle. Même toi, tu devrais être capable de le ressentir.
L'incendiaire renifla avant de lancer un regard mauvais à sa partenaire. Depuis quand une esclave pouvait-elle se permettre de parler ainsi à son maître ? Bien sûr, la relation entre Paloma et Koshiro n'en était depuis longtemps plus à ce simple stade, mais le Fullbringer comptait bien toujours garder pour acquis le fait qu'il était celui qui dirigeait, celui à respecter. Et par là même méritait la déférence de son Arrancar de compagnie. Pour autant, il ne la rabroua pas. Pour l'instant. La corneille avait raison. Même lui – dont les capacités sensorielles n'avaient jamais rien eu d'exceptionnelles – était capable de ressentir l'énergie pulsant de cette petite blondinette. Ce frétillement en ses tripes, il le connaissait assez bien que pour ne pas pouvoir le reconnaître.

Un nouveau reniflement, suivi d'un crachat dédaigneux, s'écrasant quelques mètres plus bas. Du toit qui leur servait de point d'observation, Koshiro fixa à nouveau son regard sur la jeune humaine. Accroupi en bordure, il lâcha tout de même une remarque acerbe à la femme présente dans son dos, drapée de ses longues ailes sombres.
    T'perds rien pour attendre ! J'vais t'rapp'ler comment qu'on m'cause à moi la greluche ! T'as bien d'la chance qu'on aie mieux à faire pour l'instant.
Et sans autre détail il sauta, se réceptionnant sans la moindre égratignure là où n'importe quel humain lambda en serait mort. L'Arrancar ne le rejoignit pas immédiatement, restant en retrait, à l’affût, comme elle le faisait toujours. Le Jimushi s'approcha alors de sa cible, les mains vissées dans les poches. Bien sûr qu'elle le repéra, s'inquiétant immédiatement de ses intentions. Pas sûr pourtant que les paroles du baroudeur allaient pouvoir la rassurer alors qu'il se trouvait plutôt d'humeur à lancer une petite provocation.
    Héhé ! Qu'est-ce qu'un grand baraqué pourrait vouloir à une gamine esseulée dans une p'tite rue sombre, hein ?
Le ricanement qui s'ensuivit n'était pas non plus pour inspirer confiance. Ses pas s'arrêtèrent, et il se munit d'un cigare qu'il cala entre ses dents, l'allumant de son briquet à essence sorti pour l'occasion. Pendant que sa dextre alla ranger son feu dans sa poche, sa main gauche resta au niveau de son torse, ce dernier pointé du pouce.
    Moi, c'est Koshiro. Et va falloir qu'on cause toi et moi !
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Melody MacKenzie
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MessageSujet: Re: Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro   Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro Icon_minitimeMer 8 Jan - 2:19

V'là autre chose. J'me disais aussi que c'était trop beau, pour une fois...

Inquiétant, le triste sire l'était, sans l'ombre d'un doute. Si ses traits étaient assez typiquement japonais, sa dégaine suffisait à le faire penser tout droit sorti d'un de ces films de mafieux dont elle raffolait étant enfant. Ce parallèle aurait sans doute pu la faire sourire si elle n'avait déjà été en train de le faire en considérant la situation du même angle que lui. Tu parles d'un cliché ! Il fallait dire qu'elle l'avait un peu cherché, mais de là à penser que ce serait le cas dès qu'elle mettrait les pieds dans ce genre d'endroit... Sans se laisser intimider, elle changea son pied d'appui, une pensée frivole lui faisant se demander si son épais manteau était volé ou payé d'argent qui lui l'était.

Désolée, mais ma mère m'a dit de ne jamais parler aux inconnus.

Si elle ne l'avait pas remarquée de prime abord, son regard tomba bien vite sur la demoiselle qui, en retrait, paraissait observer la scène. Si la musicienne songea dans un premier temps à faire appel à elle, l'impression qu'elle le faisait en parfaite connaissance de cause l'en dissuada. Elle était avec lui, cela ne faisait aucun doute. Quant à se demander ce par quoi ils pouvaient être liés, aucune idée, mais ce qui était sûr c'est qu'il ne fallait pas compter sur elle pour venir l'aider. Comme si c'était mon genre d'appeler à l'aide ! railla-t-elle intérieurement, non sans se le reprocher. Combien de fois cela ne lui avait-il pas valu plus d'ennuis qu'elle aurait pu l'imaginer ?

C'est quoi le plan ? Laisse-moi deviner, tu vas me faire une offre que je ne pourrai pas refuser ?

Comprendrait-il l'allusion ? Cela n'avait pas réellement d'importance. Pour avoir pris la mauvaise manie de trainer dans les quartiers mal famés des grandes villes qu'il lui arrivait de visiter, ce n'était pas la première fois que Melody était confrontée à ce genre de gars. Même si, il fallait bien l'avouer, celui-ci était d'un autre calibre que les petits dealers de banlieue et autres vauriens de bas étage. Pourtant, si l'idée – stéréotypée – qu'elle s'en faisait était plus ou moins correcte, les grands pontes ne se souciaient guère des petites gens, et elle n'avait pas souvenir d'avoir éraflé une voiture de luxe avec son étui à guitare.

Toujours était-il que si les choses devaient prendre une mauvaise tournure, il serait bien reçu.

Cela, elle pouvait le lui jurer. Si elle n'avait pas gagné suffisamment de confiance en elle pour se croire à l'épreuve des balles, la musicienne savait dorénavant son instrument doté du vrai pouvoir de la musique – le seul, l'unique. Et que celui-ci secouait bien au-delà de tout ce qu'elle aurait pu espérer. Ce n'était sans doute pas juste de s'en prendre à un simple humain avec « ça », mais elle ne le ferait qu'en dernier recours. Tant pis pour lui s'il la cherchait ! Son sourire s'étira légèrement, un rien nerveux, tandis qu'elle esquissait un pas de recul, l'exhortant à garder une distance de sécurité, libérant d'instinct une bouffée d'énergie dont son « arme » semblait déjà prête à se gorger.

Devait-elle frapper en premier ?
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Liz Neville
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MessageSujet: Re: Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro   Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro Icon_minitimeVen 17 Jan - 16:01

Un nouveau ricanement alors qu'il s'entourait d'une fumée âcre et épaisse tandis qu'il dragonnait quelques bouffées notables sur son cigare. La petite essayait de faire de l'esprit, c'était plutôt mignon. Bien sûr, Koshiro avait une réplique toute trouvée à cela.
    Et ta mère, elle t'a jamais appris qu'on cause pas des absents ? M'semble pas qu'elle soit dans l'coin en c'moment, alors qu'est-ce qu'on peut bien en avoir à foutre de son avis, hein ?
Il n'y avait en effet qu'elle, lui, ainsi que Paloma toujours présente sur le rebord du toit d'un bâtiment, attendant de voir si elle pouvait se rendre utile. L'incendiaire n'avait de toute manière pas une excellente image de l'autorité maternelle, la sienne n'étant qu'une putain qui avait fini dans un magnifique brasier. Que pouvait bien valoir à ses yeux les conseils d'une mère ? Pas plus que quelques feuilles de PQ : juste bons à se les foutre au cul !

La réplique suivante l'amusa tout autant. Typique des films de série B dont il raffolait quand il en avait le temps – peu de réflexion nécessaire, c'est bien son truc ça – il s'imaginait déjà le Malin face à une cupide créature, lui proposant un contrat seulement validé par une signature écarlate de sang humain.
    Oh si, t'as le choix... Pas besoin de t'percer l'bout du doigt, pas d'cornes qui vont m'sortir du front. Quoi qu'si tu veux, j'peux quand même te mettre dans l'ambiance, j'manque pas d'accessoires à c'niveau !
Le Jimushi relâcha alors sa pression spirituelle, la chaleur s'élevant très rapidement, chassant la fraîcheur de la nuit qui avait pris ses aises jusqu'alors.
    J'suppose que là, j'ai vraiment toute ta putain d'attention !
    J'vais faire simple. J'sais pas si t'es au courant, mais c'te foutue ville est plutôt du genre agitée. Y a pas mal de gens qu'aiment s'y croire comme chez eux. Pas n'importe qui... d'ceux qui sont du genre à pouvoir raser un quartier en un claqu'ment d'doigt, tu vois l'truc ? Le problème, c'est que ça a tendance à décimer mon fond d'commerce...
    Tu vois, y s'trouve que c'te ville est à moi, et qu'j'aime pas trop qu'on s'pointe chez moi pour foutre les pieds sur la table en s'grattant les couilles. Alors... j'ai ma p'tite bande de gars qui eux aussi sont capables d'envoyer toute une armée ad patres. Et crois-moi, vaut mieux s'faire des potes fiables dans l'genre de merdier qu'on voit ici.
    Alors, voilà ton putain d'choix : soit tu marches avec nous, avec quelques avantages à la clé... soit t'attends d'te faire dézinguer par d'autres types... Cela dit, mieux vaut faire profil bas, parce que bien sûr si tu roules pas avec moi et qu'tu causes le moindre souci à mes affaires, j'serai obligé d'transformer ta p'tite tête en décoration d'intérieur.
    Alors la mioche, des questions ?
« La mioche », elle n'aimerait peut-être pas, certes... mais bon, si elle ne voulait pas qu'on lui donne de ce genre de surnom, elle n'avait qu'à se présenter d'elle-même, tout comme le Jimushi l'avait fait. Quoi qu'il en soit, les dés sont jetés, en attente de la suite de la discussion qui elle était inévitable.

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Melody MacKenzie
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MessageSujet: Re: Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro   Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro Icon_minitimeLun 20 Jan - 9:06

Melody eut un rire jaune bien vite étouffé. L'heure n'y était guère, mais la réflexion n'avait pas manqué de l'amuser. Ce n'était pas comme si la distance avait jamais empêché sa génitrice de lui passer un savon quand il le fallait, quand bien même un océan les séparait...

Oh, je ne dirais pas ça si j'étais toi. Crois-moi, tu la connaîtrais, tu t'en méfierais autant que moi, et ce où qu'elle soit. Mais tu marques un point, et rien que pour ça, j'accepte de t'écouter. 'me remercie pas, je me sens d'humeur généreuse.

Ou pas, mais je vois pas trente-six moyens de me barrer. De toute évidence, son « admirateur » ne manquait pas de répondant. C'était heureux, car son joli costume n'aurait été ni d'aucune valeur, ni d'aucun secours sans cela. On ne pouvait hélas pas dire que cela détendait l'atmosphère, même si c'aurait été beaucoup en demander. Melody n'esquissa pas le moindre geste, guettant les pans de son manteau comme si elle s'attendait à en voir sortir le canon d'un revolver. Pour peu qu'elle soit assez rapide pour se réfugier derrière son étui devrait pouvoir la protéger des tirs, mais doutait fort qu'il y résiste longtemps selon la nature de l'armement. Le bandit présumé se fit un plaisir de la prendre au dépourvu lorsqu'un rideau de flammes vint les éclairer de sa lumière orangée. Il fallut à la jeune demoiselle toute sa maîtrise d'elle-même pour ne pas bondir en arrière et courir se mettre à l'abri. Elle déglutit. Il ne me fera rien. Pas s'il a besoin de moi. Enfin, je crois...

Joli feu de camp ! Ça tombe bien, je me disais justement qu'il faisait froid pour la saison. Dommage, j'ai pas pensé à amener mon matériel de camping, on aurait pu faire griller des marshmallows.

Ouais, enfin si je lui donne des idées aussi... Bien qu'il n'ait pas l'air d'avoir amené de branche sur laquelle la piquer pour la suspendre au-dessus du brasier, il y avait matière à douter que cela l'arrêterait. Ses mains allèrent d'un seul et même élan trouver refuge dans les poches de sa veste pour cacher leurs tremblement. Les sentir si moites et si peu fiables ne la rassurait guère sur sa capacité à déclencher son pouvoir en cas de besoin, surtout maintenant qu'elle savait qu'il en possédait également un. Quant à savoir si elle pourrait rivaliser, autant ne pas même l'envisager. Ça, ou les effets spéciaux ont fait beaucoup de progrès pendant que j'avais le dos tourné. Même si elle s'obstinait à ne pas vouloir se démonter – gracieuseté d'une fierté déplacée – elle n'en menait pas large et déployait tous ses efforts pour n'en rien montrer. Si je le laisse sentir ma peur, je suis grillée, et pas qu'un peu pour le coup. songea-t-elle sans parvenir à apprécier sa propre ironie.

Et il parla. Beaucoup.

Elle aurait aimé pouvoir le prendre pour un fou, mais hélas ses paroles trouvaient un écho pas si vieux que ça dans sa mémoire. Car à voir la façon dont il venait de se donner en spectacle, comment pouvait-il parler d'autre chose ? L'individu n'avait pas l'air très recommandable, pas du tout même, mais était sans conteste plus au courant qu'elle au sujet de ce qui se tramait derrière toutes ces histoires. Sans doute pourrait-il donner à son puzzle les pièces manquantes pour qu'elle comprenne enfin quel rapport tout cela pouvait avoir avec elle. Rien que cela lui donnait envie d'accepter sa proposition, mais cela ne pouvait se faire sans avoir longuement posé le pour et le contre. À en juger par la première impression, la guitariste doutait fort qu'il apprécie qu'elle revienne sur sa décision une fois qu'elle aurait obtenu ce qu'elle voulait...

Mais qu'avait-elle à perdre, à bien y penser ?

Si peu engageant soit l'homme, pour peu que ses propos contenaient la plus petite goutte d'honnêteté, le suivre bien sagement la mettrait plus en sécurité qu'elle ne l'avait jamais été et non pas en danger. Car on ne lui ferait pas changer d'idée ; aussi longtemps qu'elle était seule, elle représentait une proie isolée. Même si tous les Shinigamis n'étaient pas aussi cinglés que ceux qu'elle avait rencontré, elle avait bien compris qu'il ne serait pas rare qu'ils manifestent à son égard une franche hostilité. Même si elle n'avait pas choisi d'être ce qu'elle était, beaucoup tendaient apparemment à considérer un tel statut comme une erreur de la nature – et qu'une erreur doit être corrigée. Et même si elle savait se montrer persuasive quand il le fallait, ce n'était pas manquer de confiance en elle que de dire que les raisonner tous était probablement au-dessus de ses moyens. Et puis au pire, même si je dois finir au bûcher, je réussirai bien à lui péter une ou deux dents avant de rejoindre Jeanne d'Arc.

J'ai déjà eu un aperçu. commença-t-elle en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. Et si peu rassurante que soit la situation, je dois dire que ça me soulage d'enfin trouver quelqu'un qui sait ce que ça fait. Je commençais à me sentir seule.

La guitariste eut un demi-sourire. Elle s'abstint néanmoins de préciser que si les Shinigamis avec lesquels elle avait fait connaissance sur le tas avaient certes fait quelques dégâts, la seule à avoir rasé un quartier, c'était elle et elle seule. Si elle avait longtemps eu du mal à accepter cette idée, la nature même de son pouvoir et son absence de limites apparente faisait que cela lui était possible – ce qui n'avait pas été sans l'effrayer quelque peu sur le moment, même s'il allait lui falloir s'y habituer. Mais que pouvait-elle y faire, sinon se promettre d'être à l'avenir aussi prudente que faire se peut quand elle y aurait recours ? D'autant plus que c'était là une magnifique promesse en l'air. Elle n'avait encore qu'un contrôle imparfait sur son pouvoir. Cette oeuvre de destruction avait été réalisée par accident. Et des accidents, il y en aurait d'autres... L'air pensif, elle croisa les bras avant de continuer en s'efforçant d'ignorer la chaleur étouffante qui l'environnait.

C'est pas que tu ne me sois pas sympathique, mais j'ai quelques questions à te poser avant de signer quoi que ce soit – sang, stylo, comme tu voudras. Pour commencer, je peux savoir qui tu es exactement ? C'est bien beau de sortir de nulle part avec tes gros sabots pour raconter que le moindre grain de poussière à dix kilomètres à la ronde est à toi, mais en attendant t'es surtout un type qui fait peur. Même si ça peut aider, j'en conviens, je dois dire que savoir à quoi m'attendre, ce serait pas du luxe. C'est pas que j'ai pas l'habitude de traîner avec des gens bizarres, mais si je pouvais avoir un peu plus qu'un nom... D'ailleurs, tant que j'y suis : moi c'est Melody. Et accessoirement, pourquoi moi et comment tu as fait pour me trouver ?
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MessageSujet: Re: Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro   Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro Icon_minitimeMar 28 Jan - 23:54

Elle ne sembla pas être contre l'idée, ce qui était déjà une bonne chose. À croire que son petit show avait fonctionné. Il avait en effet eu droit à toute son attention – même si elle avait tenté de détendre l'atmosphère comme elle pouvait – et avait eu droit à une réponse rapide. La jeune fille se sentait manifestement seule. Voilà qui tombait bien. Les Sons of Inferno sont une famille. Une famille étrange et plutôt atypique, il est vrai, mais ont vocation à former un groupe soudé visant à se protéger les uns les autres en plus des intérêts de leur leader. À moins qu'elle ne fasse référence au fait d'être seule dans son cas ? Dans ce cas, l'incendiaire se devait de la détromper sur-le-champ.
    'fectiv'ment, t'es plus seule. Et j'peux même te dire que toi et moi, on n'est pas si uniques que ça. Depuis que j'crèche dans l'coin, j'en ai croisé pas mal des surhommes. Y nous appellent des Fullbringers. J'trouve ça débile comme nom, mais j'ai pas pu foutre la main sur celui qu'avait choisi pour le lui expliquer. T'en croisera d'autres. Aucun qu'a mon putain d'charisme, ça c'est sûr, mais hé ! Ça s'saurait si c'était à la portée d'tout l'monde une classe pareille.
En tout cas, elle avait semblé se détendre un peu en voyant que le Jimushi au fond ne lui voulait pas de mal. Il laissa alors retomber son Reiatsu maintenant qu'il avait fait son petit effet et se rapprocha encore d'elle. Restant à un petit mètre, il prit quelques nouvelles bouffées sur son cigare avant de répondre à son petit flot de questions.
    Des gens bizarres ?
Ses hanches pivotèrent alors de même que ses épaules, s'adressant à une petite femme toujours présente sur son perchoir.
    T'entends ça la volaille ? Paraît que j'suis un gars bizarre maint'nant ! Elle est pas bonne celle-là ?
Le déséquilibré notoire renifla alors que Paloma descendit le rejoindre, toujours drapée de ses longues ailes noires. Il en revint alors à l'adolescente.
    Quant au « qui j'suis », c'est bien simple, tu trouveras pas plus balèzes que moi dans l'coin. Une preuve ? J'arrête pas d'clamer haut et fort qu'ici c'est chez moi, et personne a jamais osé m'faire fermer ma gueule. Comme tu l'dis, j'fais peur, et c'est pas pour rien ! On peut aussi m'voir comme un commerçant se torchant pas mal des lois et de l'honnêteté, mais après tout ça remplit bien ma cave ! J'suis aussi l'représentant des humains selon mes « potes les Dieux d'la Mort ».
Sa manière de prononcer ces derniers mots voulait tout dire sur ce qu'il pensait réellement d'eux. En guise de preuve, il sortit le Zanpakutô caché jusque là sous sa lourde veste.
    M'ont filé ça pour l'prouver, et aussi une putain d'jolie veste mais qu'est au lavage là... Et pour c'qui est de t'trouver, c'est à ma nana que j'dois ça !
Koshiro pointa Paloma du pouce, cette dernière rougissant subitement. Première fois qu'il en parlait comme « sa nana », ce qui changeait de « volaille », « goumiche », « grognasse » ou autre dont il l'affublait fréquemment.
    Elle peut r'ssentir les gars comme nous d'assez loin. Jamais pigé comment elle pouvait bien y arriver, moi ça m'fait juste des guilis dans c'coin là quand j'en approche un.
Dit-il en se tapant la main gauche sur l'estomac avant d'ajouter dans un sourire :
    Comme maint'nant !
    Enfin bon, c'est pas l'tout. On va pas s'geler les couilles dans c'te ruelle pourrie toute la nuit, si ? Soit c'est oui, soit c'est non, c'quand même pas si compliqué. Alors ?
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MessageSujet: Re: Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro   Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro Icon_minitimeVen 31 Jan - 16:32

Seule, elle l'avait toujours été, à dire vrai, mais plus encore depuis qu'elle s'était découvert ce talent peu commun. Déjà privée de ses parents, certes de son propre fait mais ceux-ci n'ayant de toute façon jamais été très présent, voilà en plus qu'elle devait se demander si elle était toujours humaine en dépit de ce qui lui arrivait. Aussi, même si elle n'en prenait pas toute la mesure, rencontrer quelqu'un comme elle – enfin, à peu près – était un intense soulagement, et ce simple fait lui inspirait l'envie de placer un minimum de foi en lui. Koshiro en savait trop long, s'y connaissait trop bien pour que ce soit anodin.

Et même si elle n'était guère partisane des idées préconçues de type « qui se ressemble s'assemble », et bien... Le fait était que dans l'immédiat, elle se sentirait mieux auprès de personnes se trouvant dans la même galère. Faut se serrer les coudes entre monstres, pas vrai ? La musicienne ne savait pas véritablement où cela allait la mener, où cela pouvait la mener, mais cela ne l'empêchait pas d'avoir envie de tenter le coup et de s'y risquer. Elle ne pouvait décemment pas rester seule indéfiniment, sans jamais comprendre ce qui lui arrivait.

Fullbringer, hein ? Effectivement, c'est pas terrible, mais je suppose qu'on a pas trop d'autre choix que de faire avec. Quoique mutants, ça pourrait le faire, si on exclut les accusations de plagiat. Mouais, non, je devrais pouvoir m'en contenter. Et... Ouais, je doute que beaucoup se baladent avec une tête à jouer dans un remake du parrain, et sans vouloir te vexer, c'est pas plus mal.

Elle lui décrocha un sourire ironique. Tout ce qu'elle pouvait souhaiter était qu'il s'habitue très vite à son humour, n'ayant guère envie de passer au grill parce qu'elle aurait eu un mot de trop. En tout cas, pour l'heure, elle pouvait espérer dans l'immédiat que le flot de questions sous lequel elle l'avait noyé l'occuperait assez pour ne pas y penser. Raison lui fut donnée, et le sourire qu'elle portait s'étira légèrement en l'entendant se gargariser de ses exploits. Si la peur de porter toute sa vie les traces d'un affrontement avait été moins présente, peut-être même aurait-elle écouté son esprit de compétition pour voir ce qu'il valait à côté d'elle.

Bien que n'appréciant guère les vantards d'ordinaire, elle le trouvait amusant et la manière qu'il avait de présenter les choses la dissuadait de limiter à cela le portrait qu'elle se ferait de lui. Et puis son attention, si elle ne perdit pas une miette des explications, était quelque peu monopolisée par la jeune fille ailée qui venait de la rejoindre comme si de rien n'était. Si elle aurait été prompte à penser qu'il s'agissait là d'un déguisement, les ailes en carton ou autre bricolage improvisé ne permettent généralement pas de voler... Ce n'était peut-être pas grand chose à côté de ce à quoi elle avait pu assister, mais...

C'est des vraies ? demanda-t-elle en les pointant du doigt. Lequel des deux lui répondrait, elle l'ignorait encore, mais la question méritait d'être posée. Les Dieux de la Mort... Tu veux dire les Shinigamis, c'est ça ? Juste une question, c'est moi qui ai tiré le gros lot ou ils sont tous siphonnés ? Je te préviens, j'y connais rien, alors j'espère que t'aimes les questions parce que t'as pas fini d'en baver !

Ce disant, elle se permit d'approcher pour examiner le sabre de plus près, lui reconnaissant en effet une facture semblable à ceux avec lesquels on avait essayé de la dépecer, heureusement sans grand succès. Ma peau délicate mérite quand même mieux que de finir débitée en tranches par un mec qui se promène en pyjama... Pour ce qui est de la veste, en revanche, elle n'avait aucune idée de ce dont il pouvait bien vouloir parler, mais l'information ne trouva pas grand intérêt à ses yeux – au moins pour le moment. Son regard retourna cependant à la demoiselle ailée dès que son nouvel ami pyromane lui eut signifié que c'était elle qui lui avait permis de lui mettre la main dessus.

Était-ce sa capacité propre, en plus de la possibilité de voler ? Ou est-ce que tout le monde était censé pouvoir y arriver ? À l'instar de Koshiro, il lui était déjà arrivé de ressentir de très vagues signaux, mais rien de très probant. Si de toute évidence il ne faisait pas grand cas d'y arriver tant que « l'ange » était avec lui, elle y était pour sa part intéressée dans la mesure où cela lui permettrait d'éviter les ennuis au lieu d'y foncer tête baissée. S'abstenant de demander pour le moment, elle adressa néanmoins un vague signe de la main à la compagne de Koshiro, ne sachant trop en quels termes s'adresser à elle au vu de son mutisme. Melody avait de toute façon assez fort à faire avec son « collègue » Fullbringer – Dieu que c'est moche, je vais jamais m'y faire... – que pour la laisser tranquille pour le moment. Vint alors le moment fatidique de se décider. Un sourire ourla ses lèvres.

Oh, de ce côté-là je suis pas pressée, j'ai pas grand chose à geler... Et elle non plus, sauf secret bien gardé. Et bien... Je suis d'humeur magnanime, aussi devrais-je pouvoir tolérer votre présence à mes côtés en qualité de garde du corps, mon brave ! En revanche, je vous prierais de bien vouloir calmer votre passion pour les allumettes, ou c'est votre salaire qui partira en fumée. fit-elle, croisant les bras et relevant le menton d'un air altier. Puis, reprenant tout son naturel : J'accepte ! Cette petite a bien besoin d'un peu de compagnie féminine.

Adressant un clin d'oeil complice à l'Arrancar – sans même savoir que c'en était une, ni même se douter de ce que c'était – elle se demanda si Koshiro était homme à exiger une poignée de main pour sceller un contrat ou quoi que ce soit de ce genre. Faute de réponse, elle ne fit rien du tout, si ce n'est ajouter une petite précision :

Par contre, dernier détail... Tu ne sais pas qui je suis, pas vrai ? Pas que ça me dérange, ça me change de d'habitude, mais pour certaines raisons j'aimerais éviter de trop me faire remarquer, alors si c'était possible de pas trop me taper l'affiche, ça m'arrangerait. Sauf si bien sûr tu tiens à passer à la télé parce qu'on te prendra pour mon kidnappeur, ou quelque chose dans ce goût-là...

Entortillant une de ses mèches blondes autour de son doigt, elle lui laissait ainsi une meilleure vue sur son visage. Ne la connaissait-il vraiment pas ou n'avait-il juste pas prêté suffisamment attention pour voir à travers son déguisement ? Un sourire espiègle étira ses lèvres tandis qu'elle attirait à elle son étui à guitare. Il lui avait fait voir ce dont il était capable, ce ne serait que pure politesse de lui rendre la pareille...

Et au fait... Tu ne me demandes pas ce que je sais faire ?
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MessageSujet: Re: Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro   Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro Icon_minitimeJeu 13 Fév - 14:56

À la question destinée à Paloma, cette dernière hocha juste de la tête. Bien sûr que ses ailes étaient vraies ! Par contre, Koshiro n'ayant pas eu connaissance de la réponse silencieuse venue de son dos se prit un plaisir à répondre à sa place, non sans avoir parfaitement bien compris la question...
    Bien sûr qu'c'est des vrais ! Bien ronds et bien fermes, ça s'imite pas un truc pareil ! T'es jalouse hein ? C'est sûr, vu comment t'es gaulée...
    Les ailes...
    Quoi ?!
    Elle parlait des ailes...
    Oh, ça... Ouais ouais, des vraies... Mais bon, c'franch'ment moins intéressant s'tu veux mon avis !
Par contre, outre cela, il demeurait tout de même un souci. Cette gamine parlait trop, beaucoup trop. Un putain de moulin ! Ça se sentait qu'elle essayait d'être drôle mais sans jamais y parvenir. Et des questions, encore et encore. Pire même, elle tentait de placer des conditions. Avait-elle vraiment pigé qui commandait dans l'histoire ? C'est sûr, il allait falloir remettre quelques pendules à l'heure. Et sérieusement s'interroger sur son avenir chez les Sons si elle devait s'avérer n'être qu'une source d'emmerdements. Enfin, il est encore un peu tôt pour en juger, et après tout si Paloma lui a dit que cette morveuse était balèze, c'est qu'il devait bien lui accorder une chance. Vu la fréquence du bordel dans cette foutue ville, avec un peu de chance, elle y passerait en se rendant utile...
    Blablabla et blablabla ! Tu t'arrêtes jamais hein ? Arrête de faire du vent avec ta bouche, t'es pas faite pour les blagues gamine ! J'vais t'présenter Fuan, ah ça lui c'est un marrant, tu vas voir ça !
Bon, certes, Fuan c'était plus malgré lui qu'autre chose. Ce que Koshiro comptait comme de l'humour n'était juste que l'expression d'une personnalité niaise et décalée. Quoi qu'il en soit, lui au moins, il essayait pas d'imposer ses conditions et de se la péter sévère.
    Une dernière chose que t'as pas l'air d'avoir enregistré. C'est moi qui gère. C'est moi qui décide. C'est moi qui commande ! T'avises pas d'oublier, ça pourrait t'apporter des bricoles.

    'fin bon, j'ai aucune envie d'continuer à m'emmerder dans c'te ruelle à la con. J'termin'rai juste en t'disant qu'ouais, j'sais qui t'es. Melody, tu m'l'as déjà dit, t'as d'jà oublié ? Pas b'soin d'en savoir plus, tant qu'tu fais l'taff. Et pour c'que tu sais faire, j'fais confiance à la corneille. Disons qu'ton premier test, c'sera d'nous suivre !
Un dernier sourire, dans une dernière bouffée prise sur son cigare. Et hop, Bringer Light et Sonido d'éloigner Koshiro et Paloma. Si la petite avait réellement du potentiel, elle devrait être capable de les suivre, sinon... et bien, elle ne pourrait que rester seule dans cette jungle qu'est Karakura Town...

Citation :
Fin du RP de mon côté. Désolé pour la qualité du RP, mais j'étais vraiment pas inspiré pour le coup.
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MessageSujet: Re: Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro   Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro Icon_minitime

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Le Crevard et la Belette Ϟ PV Koshiro

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