AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

CreativeJuiz

OuvrirFermer






Le forum est fermé. Vous pourrez nous retrouver sur notre nouveau projet ICI
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 Tokishi Sada - Terminé

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Tokishi Sada
Tokishi Sada - Terminé Shi-vic
Tokishi Sada
Rang : Vice-capitaine de la 7ème Division

Messages : 56
MessageSujet: Tokishi Sada - Terminé   Tokishi Sada - Terminé Icon_minitimeVen 27 Déc - 23:09

Avatar : Œuvre originale de Shio (Zerochan)
Parrain : Nop.
Comment avez-vous découvert le forum ? Grâce aux Tops-sites ~

Tokishi Sada

Âge : Environ 207 ans, pour seulement 27 d'apparence.
Race : Shinigami
Siège demandé : Vice-capitaine de la 7ème Division, si possible bien sûr.

Description de votre personnage : (10 lignes au minimum)

Tokishi Sada - Terminé 170282SHIOPixiv2866938full1109617

Hey, bien le bonjour à toi. Si tu es ici c'est que tu souhaites en savoir plus sur moi, merveilleux non ? Avant tout laisse-moi me présenter : Tokishi Sada, né à Okinawa et mort à 28 ans en 1838, ce qui veut dire que j'existe depuis 207 ans, je deviendrais presque un fossile hein ? Quant à ma morphologie et bien je suis assez grand pour un simple japonais, 1m89 c'est pas mal je trouve, pour simplement 70 kilos, pas besoin de régime. Je ne vais pas non plus me plaindre de ma petite musculature qui se dessine facilement sur mon abdomen, gonflant légèrement mon torse tandis que mes bras restaient assez épais de ce côté-là, je n'étais pas une brute épaisse mais je savais me démarquer. A travers mon regard vous ne verrez bien entendu que ces deux jolies pupilles d'un bleu encore plus beau que la mer sous un soleil ardent, dont les rayons traversent le miroir limpide de l'eau salé pour laisser une vue sur des dunes de sable inondées par les océans... Poétique n'est-ce pas ? Ajoutez à cela un regard perçant de nature, ne manquant pas de remarquer, d'observer et d'analyser le moindre détail. J'ai sur le sommet de mon crane des cheveux aussi sombres que le marbre d'ébène, assez longs pour qu'ils atteignent ma nuque. Plusieurs mèches tombent sur la partie supérieure de mon visage, se laissant la plupart du temps portés par le souffle du vent...

Bon, c'est bien beau tout cela mais il serait peut-être temps de m'habiller, vous ne pensez pas ? Je ne suis pas si différent des autres Shinigamis, puisque je suis forcé de porter leur uniforme traditionnel, un Shihakusho. Vous savez, le kimono noir que l'on porte en permanence, serrer grâce à une ceinture blanche autour de la taille. A ceci n'oubliez pas ces simples sandales montantes avec des chaussettes blanches. Simple non ? Même si je vous avoue le côté pro de mon ancien costume sur Terre me manque un peu, de temps en temps j'aimerais bien le remettre pendant une ou deux heures. Mais bon, après ça ne me dérange pas de m'habiller ainsi, surtout que ça ne dérange pas réellement pour le combat, au contraire on se sent assez léger et libre de nos mouvements là-dedans. Il n'est pas rare de me voir avec des lunettes sur le bout du nez, pour la simple et unique raison que j'adore lire les romans, je les utilise des fois pour remplir rapidement certains rapports, plus j'arrive à lire vite mieux je peux faire mon travail. Ah oui, et juste une précision : ne me demandez jamais pourquoi j'ai une sorte de tâche de naissance autour de mon annulaire gauche, dessinant un anneau. Je ne sais pas réellement pourquoi j'ai une telle marque... Peut-être en souvenir pour la femme que j'ai aimée toute une vie, et que même dans la mort je n'ai cessé de souhaiter son bien-être, même si un beau jour le désespoir de la voir mourir de la main d'un de mes partenaires ne fit que me rattraper...

Je pense qu'il est temps d'attaquer ma psychologie, le fond de mes pensées ainsi que mon caractère. Je suis avant tout quelqu'un de loyal envers son devoir et qui respecte les préceptes du Gotei 13, lorsqu'on m'envoie en mission je ferais toujours en sorte de l'accomplir sans chercher à décevoir le commanditaire et donc ne pas ternir l'image de ma Division. Pacifique en premier lieu, je ne suis jamais le premier à sortir les armes, sauf quand la situation le demande bien entendu. Je ne vais pas non plus chercher à discuter avec un Hollow, cela va de soi. Cependant, il peut m'arriver de vouloir provoquer l'adversaire juste pour avoir le plaisir de le voir perdre son sang-froid, vous seriez surpris de voir à quel point les gens peuvent être du genre sanguin dans le coin. Même que si c'est moi qu'on provoque, alors là je n'hésite pas à relever n'importe quel défi, si bien entendu je juge cela nécessaire et intéressant. La place du plus fort ne m'intéresse pas, ce qui compte, c'est d'avoir la force de protéger ce qu'on souhaite protéger. Je ne saurais dire si je suis courageux ou simplement stupide quand il le faut, mais quand le danger est proche, je n'hésite pas à venir à sa rencontre. Que ce soit un Hollow, un Arrancar ou même un traître... Je porte la trahison en horreur, j'ai été victime de ce sentiment il y a longtemps, je ne pense toujours pas avoir réussi à pardonner mon ex-partenaire en qui j'avais confiance. Donc, peu importe les raisons, un Shinigami ne devrait jamais se retourner contre la Soul Society, pour la simple et unique raison que personne ne mérite de subir ce que moi j'ai enduré en mourant, et au-delà.

Enfin bref, je ne sais pas si ce petit descriptif saura satisfaire votre curiosité, mais le meilleur moyen de me connaître, ce n'est pas de venir me parler directement ?

Description de votre Shikai (et bankai le cas échéant):

Tokishi Sada - Terminé 881273SHIOPixiv2866938full769725

Zanpakuto - Forme scellée : Mon Zanpakuto n'est pas si différent des sabres que l'on peut voir un peu partout à la ceinture des Shinigamis. Une lame d'environ 1m50, affûté comme un rasoir. Ce qui pourrait cependant retenir l'attention des personnes qui l'apercevront, les poussant à se soucier du détail, c'est que la poignée du sabre est recouverte par un tissu sombre qui découle du pommeau de l'arme. Sinon, mis à part ce détail, mon Zanpakuto reste banal.

Kurai Kyozō - Shikai : « Montre toi, Kurai Kyozō ! » (Sombre Colosse) - Après avoir dégainé mon sabre, je le mets horizontalement face à moi, tandis que la phrase à pour but de le réveiller de son songe. La lame devient progressivement noire en quelques fractions de secondes, tandis que je poussais le bout de la lame contre la paume de ma main gauche. La lame disparaît de plus en plus jusqu'à ce que la garde se heurte à ma paume, faisant totalement disparaître le Zanpakuto. Sauf que, en réalité, mes avant-bras deviennent subitement noir, aussi sombres que l'était la lame du Zanpakuto. C'est la forme simple de mon Shikai : des avant-bras noirs. Ils ont pour but de renforcer la résistance de mes bras afin de bloquer les lames de mes adversaires et d'augmenter ma force physique grâce à mon Reiatsu. Cependant, le Shikai n'a pas comme objectif de juste renforcer mes membres supérieurs, mais il a la capacité de matérialiser mon Reiatsu afin de pouvoir le modeler sous forme de « ténèbres », la matière noire de mon Zanpakuto. Cela me permettra à l'avenir d'étendre l'éventail de mes techniques, me permettant une polyvalence flagrante en plein combat.

Kyozō mumei no yami - Bankai : « Bankai, Kyozō mumei no yami ! » (L'obscure Colosse des ténèbres) - Afin de libérer toute la puissance de mon Zanpakuto, je dois le passer sous sa forme Bankai. Pour cela il me faut prononcer la phrase à voix haute en écartant mes bras, libérant mon Reiatsu qui se matérialise en cette matière noire, s'amassant autour de moi avant de m'enfermer dans une sorte de tornade noire. Après quelques secondes, la tornade disparaît pour ne laisser que moi derrière elle, vêtu d'un costume noir dont j'avais l'habitude de porter à l'époque. Costard, cravate et gants noir, mon Bankai était enfin là. Bien que les changements peuvent paraître inexistant, il n'en est rien. Avec mon Shikai je devais matérialiser mon Reiatsu autour de moi afin de pouvoir utiliser la matière noire, à présent mon corps était recouvert de cette matière, non... Plus exactement, j'étais devenu le réceptacle de cette matière noire, ne faisant presque qu'un avec elle, même si en réalité cela ne reste qu'un costume. De ce fait, le moindre de mes coups est accompagné d'une puissance semblable à celle du Colosse dont j'ai l'habitude de matérialiser avec mon Reiatsu, sans oublier le fait que j'étais capable de modifier la composition de mon costume afin d'utiliser au maximum la matière noire. (Exemple : une lame faite de la matière noire peut sortir d'un de mes manches afin de trancher mon adversaire au corps-à-corps)

A noter que l'utilisation prolongée de cette forme peut s'avérer risquer pour moi, étant donné que tout mon Reiatsu est utilisé pour le combat. Donc à éviter de l'utiliser au début d'une série de combat...

Histoire : (25 lignes au minimum)

Tokishi Sada - Terminé 577375SHIOPixiv2866938full1113379

Mon histoire ? Je ne vois pas en quoi elle pourrait être intéressante... Après tout si je suis ici c'est que j'ai été humain et que je suis mort sur Terre, tout comme vous non ? Enfin, si vous êtes un shinigami bien entendu. Enfin bon, si vous y tenez tant... Je suis né au début du 19ème siècle, dans la région d'Okinawa. Je n'ai pas vécu une enfance ni une adolescence plus étrange que les autres à cette époque, puisque je ne faisais que suivre le chemin que mes parents ont pris la peine de tracer, pour que je puisse un jour réussir en grandissant. Les conditions étaient simples : étudier rigoureusement afin d'obtenir une des bourses qui me permit plus tard d'accéder aux études de la médecine, difficiles et impitoyables. Pourquoi impitoyables ? Car si on ne tient pas le rythme on finit par vite se retrouver dos au mur, et on finit par claquer la porte à toutes ces blouses blanches à qui l'argent souriait déjà. Cela a été mon cas, même si ce qui me dérangeait le plus était la politique des hôpitaux que je fréquentais, qui gardaient pour principale priorité l'argent qu'à la santé des malades, de quoi me rendre fou. J'avais à peine 22 ans à l'époque, avec juste mon diplôme de lycéen je n'allais pas trouver le meilleur boulot qui puisse exister, même si je vous avoue qu'être serveur dans un bar branché, à l'ambiance amicale - voir familiale - était une expérience riche en rires et autres amusements.

Ce n'est qu'un an après que j'ai décidé de m'engager dans les forces de la police, même si je me demande encore pourquoi je me suis mis à mettre l'uniforme et à faire respecter la loi. Peut-être à cause de la mort de mes parents, qui avant de se faire tuer ont été cambriolés un soir... Est-ce parce qu'ils ont essayé de se défendre lors du cambriolage, ou alors le criminel n'était qu'un fou sanguinaire souhaitant tâché ses mains du sang des innocents ? La Justice ne m'a jamais répondu, archivant ce cambriolage car ils ne retrouvèrent jamais le meurtrier. Je n'ai pas rejoins la police pour espérer retrouver ce tueur, je n'étais pas aussi stupide que ça à l'époque, mais l'idée de faire en sorte que cela n'arrive à personne d'autres, c'était suffisant pour porter l'uniforme. D'ailleurs, je montais rapidement en grade grâce à certaines affaires, que ce soit stopper un serial-pyroman brûleur de maison en action ou bien empêcher une tentative de meurtre. A 25 ans je portais déjà le costume, devenu enquêteur. Je n'étais peut-être pas le plus performant, mais j'étais tenace et rigoureux, ne laissant pas les détails m'échapper, ce qui aboutissait à l'arrestation de nombreux criminels. Bon... Je vais venir à ce qui vous intéresse le plus, et également à la dernière affaire que je pris en charge.

C'était en 1838, en Printemps. Une sorte de serial-killer venait de se faire un nom dans la ville, ne s'attaquant qu'à des jeunes femmes âgées entre 16 et 25 ans. Le problème avec lui c'était qu'il savait effacé les traces de son passage, ne laissant dans son sillage que les cadavres des pauvres demoiselles. Je me souviens aussi que nos psychologues avaient du mal à prévoir les actions du criminel, étant donné que pour chacune de ses victimes il changeait de méthode, de lieu et d'arme. Même si en réalité, de nombreuses choses ressortaient des lieux du crime, à commencer par la manière dont il exécutait ses victimes. Il n'en était pas à sa première série de meurtres, cela crevait les yeux. Cependant, après de nombreuses recherches, d'interrogatoires, d'arrestations, j'avais fini par trouver qui était le tueur. Est-ce que j'ai réussis à l'arrêter ? A lui mettre les menottes pour qu'il croupisse derrière les barreaux ? Non. Mes derniers souvenirs à propos de cette enquête s'arrêtent sur moi, en train de sauver sa dernière victime. Il l'avait enfermé dans une pièce remplie de serpents tous aussi différents que vénéneux, après l'avoir drogué afin d'être sûr qu'elle crierait d'horreur en apercevant les reptiles. J'avais réussi à la faire sortir, tout en la protégeant des morsures de la part des serpents, les encaissant à sa place. Bien sûr que j'étais mal après, très mal, empoisonné jusqu'au cou. Alors que je remettais la victime à mon collègue qui m'avait affirmé avoir prévenu les secours, je posais mes fesses sur le sol.

S'il y a bien une chose dont je suis sûr, c'est de ne pas être mort à cause du poison. Non, ce qui mit fin à ma vie, c'était la balle d'un revolver, appartenant à mon coéquipier qui était en réalité le complice du tueur. Pas d'happy end pour moi, qui pensais mourir avec des cheveux blancs, et de profiter de la vie. Même si, sans le savoir, ma mort n'était qu'en faite le premier pas vers cette nouvelle vie...

________________

Un fantôme, voilà ce que j'ai été pendant plusieurs mois, ou peut-être quelques années. Le goût de la trahison se faisait sentir, même si j'avais perdu la notion de mes 5 sens dans cet état. Ce sentiment était la seule chose qui m'animait, à combattre contre la corruption de cette chaîne maudite accrochée à ma poitrine. Rongée par le temps, rouillée par l'ennui, elle me démangeait alors que la faim pouvait se faire sentir, plus que ma tristesse vis-à-vis de cette fin qui avait été la mienne. J'étais mort pour rien, sans avoir réussis à sauver cette pauvre fille. Je pensais fermer les yeux une bonne fois pour toute afin de ne plus jamais les rouvrir, jusqu'à ce que quelque chose me pousse, comme pour me réveiller. J'ouvrais les yeux, la sensation d'être touché me troublant avant tout, alors que je regardais cette personne en kimono, sabre à la ceinture, papillon noir virevoltant à ses côtés. « Âme en peine » qu'il m'avait appelé, alors que je le fixais d'un regard neutre et vide. Il posait le pommeau de son sabre sur mon front, alors qu'une vive lumière semblait me transporter. Oui, j'étais en train de partir pour Là-haut, pas le paradis, pas le Seireitei, mais le Rukongai...

Pas besoin de vous faire un petit descriptif du Rukongai, n'est-ce pas ? Après tout, ma vie là-bas n'était pas si différente que celles des habitants, je me contentais d'être mis dans une nouvelle famille, travailler dans les champs etc. Un paysan lambda en quelque sorte. Cependant, un creux se formait dans ma poitrine à l'idée de ne rien pouvoir faire d'autre, j'entendais les jeunes enfants désirer devenir des shinigamis plus tard, afin de devenir fort et de combattre les Hollows, esprits maléfiques. C'est à cette époque que je finis par les rencontrer, ces monstres répugnants avec leurs masques blancs. Dirigé par sa soif de sang, un Hollow avait attaqué mon village alors que nous venions à peine de rentrer du travail. Heureusement que les dieux de la mort étaient intervenus assez rapidement, sinon cela aurait un vrai massacre. Même si, en réalité... Je maudissais la lenteur de l'intervention de ces shinigamis, alors que dans les bras de ma famille adoptive se trouvait le plus jeune d'entre nous tous, un enfant dont la moitié du corps fut dévorée d'une seule morsure, suffisant à le tuer... Une fois de plus, le besoin de remettre l'uniforme de la justice me démangeait, tellement que je pris par le col l'un des shinigamis en le regardant froidement, lui ordonnant presque de me montrer comme porter ce kimono d'un noir aussi ténébreux que mes cheveux. C'est ainsi que je me suis retrouvé à l'Académie...

Je rentrais de nouveau dans la peau du bleu de service, devant répéter des centaines de fois ce que nous enseignaient nos maîtres, même si je vous avoue n'avoir jamais aimé maîtriser le sabre... Tenir une arme blanche, je détestais cela. Ils disaient que le sabre était la vocation du bon dieu de la mort, qu'il était le prolongement de notre bras et qu'il ne devait faire qu'un avec nous. Je n'ai jamais cherché à contredire ces préceptes, puisque c'est avec ces derniers que l'Académie fonctionnait, même si j'ai rapidement découvert une passion pour les arts martiaux, privilégiant le combat à mains nues sans pour autant trop négliger mon sabre. Quant au Kido... Je préfère ne pas en parler, vu que cela constitue au plus sombre épisode de ma vie à l'Académie, au début. Explosions et cris d'énervement étaient communs. Cependant, au fil des années, alors que je sortais tout juste de l'Académie après 6 ans d'études intensives, j'en ressortais... Plus fort, même si le sentiment de ne pas en avoir fait assez continuer de me hanter. A cause de mon caractère un peu virulent lors de certains entraînements au combat, on me plaça dans la 11ème Division, celle qui était réputée pour être la force principale de tout le Gotei 13, même si on disait plutôt que là-bas était réuni un ramassis de brutes et d'idiots qui ne pensaient qu'à taper. Cela ne me dérangeait pas, même si des fois je passais le plus clair de mon temps à casser les dents de ceux qui venaient à ma rencontre pour s'embrouiller. Je n'ai jamais été du genre à me laisser faire. S'il fallait montrer sa force pour se faire respecter, alors c'était ce que j'allais faire. Même si au bout de quelques années je fus muté à une toute nouvelle division, la 3ème.

La chasse aux Hollows... Une activité qui, ironiquement, me parlait un peu plus, me rappelant sans détour mon travail en tant qu'enquêteur lorsque j'étais vivant. J'appris là-bas à mieux me servir de mon Reiatsu, non pas pour la détection mais pour augmenter ma puissance en général. D'autres plus compétents en détection faisait en sorte de tracer les cibles, tandis que moi et d'autres on s'en débarrassait. C'est à cette époque que je me suis doucement rapproché de mon Zanpakuto, qui jusqu'à maintenant ne me disait rien. J'entendais les échos de mes collègues qui parlaient de leur propre sabre, le désignant par son nom comme si c'était naturel, alors que pour moi le nom n'avait pas changé : mon Zanpakuto... Peut-être avait-il compris que je n'aimais pas particulièrement me battre avec une arme blanche, même si pour sauver l'âme impure d'un Hollow il fallait l'achever avec sa lame, ce que je faisais rarement. Comme je l'ai dit, j'étais plus à l'aise avec mon corps pour combattre. Je me disais qu'au final, je n'aurais jamais accès au Shikai, qui est la base d'une relation forte entre le shinigami et le Zanpakuto. Jusqu'à ce qu'un jour, on nous ordonne de nous envoyer sur Terre pour chasser un Hollow plutôt dangereux, qui avait déjà dévoré de nombreux shinigamis en patrouille.

La nostalgie m'envahit alors que je parcourais les rues de ma ville natale, à Okinawa. Des dizaines d'années suite à mon départ... La ville semblait ne pas avoir changé, même style de vêtements, d'ambiance aussi calme et douce, la nuit en tout cas. Je me demande si mon « partenaire » était toujours en vie, après m'avoir fait un joli trou dans la tête lors de notre dernière rencontre. J'aurais bien voulu vérifier mais mon nouveau travail ne me le permettait pas, la chasse au Hollow avant tout. De ce qu'on savait, la cible semblait être un Hollow femelle qui a commencé à se nourrir d'âmes en peines avant de s'en prendre aux shinigamis chargés de la tuer. Mais, lorsque nous la trouvâmes, le combat fut vite expédié. Ce n'était que le travail après tout...

« S... Sada... »

La voix du Hollow me glaçait le sang, un écho se faisant entendre au fond de mes souvenirs, alors qu'en regardant cette bête souffrir en n'attendant que le coup de grâce, je voyais en elle une personne avec qui je m'étais unis pour la vie, lorsque j'étais vivant... Tsuki, ma femme, devenue veuve à ma mort. Je ne pensais pas qu'elle serait devenue l'une de ces choses, et que ce serait à moi de l'éliminer, non, je ne m'y attendais pas... Mais pour mes collègues, elle n'était qu'une cible à abattre en plus. L'un d'eux achever ses souffrances en disant qu'aujourd'hui c'était un monstre, qu'il fallait l'éliminer et... En faite, je ne sais plus ce qu'il a dit ensuite, car j'étais tellement furieux que je brisais sa mâchoire avec mon poing, avant de me faire maîtriser puis assommé par les autres. Il venait de tuer celle que j'aimais du plus profond de mon coeur, que je n'avais pu oublier après plus de 50 ans, même dans l'Au-delà. Elle était peut-être devenue mon ennemi naturel, jamais je n'aurais pu en rester là... Au final, je me suis réveillé dans l'une de ces geôles, où l'on y enfermait ceux qui avaient besoin de se rappeler où ils étaient, et que les accidents créant un conflit entre deux shinigamis en pleine mission étaient à proscrire. Je n'étais pas choqué, car en réalité je savais que j'avais fait une erreur, que je n'aurais pas dû m'en prendre à ce pauvre garçon qui, en faite, n'avait fait qu'abréger les souffrances de Tsuki... Il va falloir que je lui présente mes excuses une fois sortie d'ici, bien que les jours passés, se transformant petit à petit en semaines...

Mais je ne laissais pas le poids de la solitude le prendre sur moi-même, car non loin de moi se trouver mon Zanpakuto, qui petit à petit attirer ma conscience dans un nouveau monde, qui m'était inconnu, un monde où l'obscurité dominée. De ce lieu ne ressortait qu'un chat, me rappelant énormément mon petit Hiro que j'avais adopté avec ma femme Tsuki.

« Nous voilà enfin face à face, Sada. J'attendais ce moment depuis longtemps... »

« Qui es-tu ? Hiro ? »

« Non, ici je peux prendre toutes les formes que je souhaite, bien que j'ai préféré prendre celle-ci pour mieux t'approcher. Mon nom est... »

________________

Le temps passa, de nombreuses années s'écoulèrent alors que j'étais à cheval entre les entraînements et les missions. Mon Zanpakuto et moi nous étions rapprochés, devenant plus que des amis, plus que des frères d'armes. J'avais passé plus d'un siècle au sein de la 3ème division, jusqu'à ce que le Gotei 13 soit confronté à la menace d'Aizen, puis celle des Quincy... Aujourd'hui qu'est-ce que je fais ? Je viens d'être muté à la 7ème division du Gotei 13, bien qu'on ne m'ait toujours pas précisé quelle serait ma place là-bas. J'ai surmonté la peine qui se créait dans mon coeur lorsque je suis mort en tant qu'homme, j'ai appris à être un dieu de la mort à l'académie avant de devenir plus fort au fil des années dans les divisions. J'ai survécu lors de ces guerres contre les ennemis de la Soul Society. Lorsque je regarde le Seireitei depuis un haut bâtiment, je ne peux m'empêcher de sourire et de visualiser mon Zanpakuto sous la forme de mon chat Hiro se poser sur mon épaule, contemplant l'horizon à mes côtés.

« Allons-y, Kurai Kyozō. »

« Oui Sada. »

Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1870-tokishi-sada
Chikusa Heiji
Tokishi Sada - Terminé Shi-cap
Chikusa Heiji
Rang : Nana Bantai Taisho

Messages : 557
MessageSujet: Re: Tokishi Sada - Terminé   Tokishi Sada - Terminé Icon_minitimeSam 28 Déc - 22:50

    Yosh Toki !

    Tu es validé au niveau 3 en tant que vice-capitaine de la 7ème division. Tu bénéficies de 20 PC pour réaliser ta fiche technique.

    Bon jeu sur BBS ! (:
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1639-chikusa-heiji#12702
 

Tokishi Sada - Terminé

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Tokishi Sada
» Salvador. [Terminé]
» Vezze Ban [terminé]
» Frey [Terminé]
» Soma Kei [Terminé]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bleach - Before the Shadows :: Archives :: Archives-