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 La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo!

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Hel
La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo! Arr-esp
Hel
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MessageSujet: La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo!   La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo! Icon_minitimeMar 14 Jan - 0:02



Saturday Night Fever...

fever by Peggy Lee on Grooveshark



New York. Broadway. Janvier 2005.
On relevait le col des manteaux d'une poigne ferme, on s'affublait de bonnets et d'écharpes au risque d'abimer sa coiffure, on s'armait d'épaisseur comme jamais auparavant.
Plusieurs maugréaient d’insatisfaction à l’endroit de ce vent hivernal qui se faufilait avec trop d’aise à travers les linges. Pourtant, tous étaient prêts à affronter la saison pour jouir des mondanités, surtout en ce samedi soir, jour le plus important, car dédié de coutume aux sorties. Cinémas, restaurants, bars, un large éventail de divertissements s’offrait à ce peuple que l’ennui ne savait posséder. Il y en avait pour tous les goûts!

Parmi les citoyens de la Grande Pomme se trouvait une intruse : Hel, qui foulait silencieusement le pavé, perdue au cœur de cet univers de béton. D’une démarche pleine de condescendance, ses âtres d’ébène s’étaient vissés sur un être, dont l’allure et l’essence lui avaient inspiré la méfiance. L’ayant repéré aux limites du quartier, elle l’avait suivi jusqu’à ce qu’il pénètre dans un bar populaire, dont l’ambiance soignée des années 30 arrivait à attirer une foule de gens cossus. Elle en fit de même, flairant chez cet esprit de pernicieuses intentions qui pourraient lui porter personnellement préjudice, si tant est que ses accusations soient fondées.

Peut-être Hel était en proie à la paranoïa pour ainsi pister un intrus qui n'avait posé aucune action de nature à soulever des soupçons. Cette vigilance à outrance était due au fait qu’elle avait accumulé des ennemis durant la précédente année, à un point tel qu’elle ne passait pas une semaine sans aléa, et qu’il était dorénavant plus prudent pour elle de ne point fermer les yeux sur un hasard, en l’occurrence celui de croiser un Arrancar à New York.

Munie volontairement d'une démarche aguicheuse, elle déambula lentement parmi la foule, sans jamais le perdre de vue. Ses pas la menèrent au comptoir contre lequel elle s’accota, ne demandant au final qu’à être abordé par cette créature atypique aux allures dandy. Ce qui n'allait pas tarder, pour autant qu'il soit doté d'un minimum de curiosité. Aussi sa main, placée en toute galanterie sur la garde de son arme, était prête à l’extirper du fourreau à la première occasion, dès lors si la conversation à laquelle elle l’invitait lui révélait de mauvaises ambitions.

La lumière tamisée des lieux, les fauteuils de cuir, le disque jazz qui enchainait des chants d’une autre époque; tout avait été soigneusement pensé pour faire voyager les clients dans un autre âge. Le résultat avait un franc succès, autant auprès des clients nombreux, que d’Hel en personne, qui avait toujours eu un goût raffiné pour ces décors glamour dans lesquelles elle n’était plus qu’un poisson dans l’eau.
Comme si elle était issue de cette époque où seules les plus belles et talentueuses femmes accédaient au titre de déesse. Comme si elle avait fait partie de ces divas à l'égard duquel rien ne leur résistait...
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Vilmar
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Vilmar
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MessageSujet: Re: La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo!   La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo! Icon_minitimeDim 19 Jan - 21:06



« Goûtez encore, dis-je d’un ton ferme. Ce cru-là, oui. Alors ?

Jack leva son verre avant d’avaler goulûment l’or rouge et liquide qu’il contenait. L’homme avait beau être rasé de près, comme je lui avais ordonné, coiffé avec soin, comme je l’avais exigé, et habillé d’une tenue des plus chics, comme je l’avais voulu, il continuait de ressembler à ce brave Jack, l’éternel routard au parler franc et aux manières lourdaudes. On avait beau empaqueter un sac à patates des vêtements les plus raffinés, il demeurait pour toujours un sac à patates. En l'occurrence, un sac à patates déjà bien avancé sur la voie de l’ivresse, rendu moins avenant encore par sa mine bouffie, et ce sous l’injonction de mon bon vouloir. Ou de son propre penchant pour l'alcool, aussi, peut-être. Depuis une bonne heure déjà, Jack enchaînait boisson sur boisson, tandis qu’assis à coté, je lui demandais ses impressions, le goût que tout ceci avait, et que je ne pouvais m’imaginer qu’au travers ses témoignages. Hélas, le bougre avait perdu au fil de ses descentes tout sens de la lucidité, pour finalement me répondre que par vagues grognements. Dès le début, les autres humains tout autour avaient fui cet énergumène qui braillait tout seul, et davantage à présent qu’il s’affalait sur un sofa en ronflotant à moitié, les yeux chiasseux, la morve au nez.

- Oh, allez, Jack, vous plaisantez ? Vous m’avez dit « Que je boirai qu’encore que toutes les réserves d’alcool de c’te bled seraient d’ja vides », et quelques verres plus tard, vous en êtes là ? Ce n’est pas sérieux. Encore, buvez, vous dis-je, commandez en un autre, j’ai vu une jeune fille toute à l’heure avec un de ces cocktails luisants dans le noir. Je tiens à connaître le parfum d’un tel spiritueux !

Il ne me répondit que par un rot tonitruant qui m’arracha une grimace de dégoût. À peine commençai-je à le sermonner que deux vigiles massifs vinrent le saisir par les bras pour l’entraîner à l’extérieur. Il se débattit à peine, trop saoul pour se souvenir de la tangibilité de son environnement. Dans ses rêves éthyliques, le monde n’était que couleurs nauséeuses, sons vertigineux, senteurs insensées et odeurs bigarrées.

- Au revoir, Jack, lançai-je cordialement tout en sachant qu’il ne m’écouterait pas, ne dormez pas sous un pont cette fois, ce costume mérite un sort plus enviable.

Je quittai mon siège d’un mouvement paresseux, languide, plein de grâce royale, d’où se dessinait cette force propre à ceux qui dirigent sans souffrir nulle contestation. J’étais maître ici-bas, et toutes ces vies autour de moi les brebis de mon troupeau.
Je me dirigeai avec l’assurance du seigneur en son domaine vers le bar, vers mon nouveau motif de distraction face à l’ennui qui guettait. Je me postai aux cotés de la femme aux cheveux de nacre dans un geste théâtral d’ardente cordialité :

- Vous savez, il y a un vestiaire pour ce genre d’outils, je désignai le katana à son flanc, vous craignez une agression d’une de ces fourmis mortelles ? »

Mes yeux pétillèrent de malice, lucidité et amusement mélangés en un seul éclat.

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Hel
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Hel
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MessageSujet: Re: La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo!   La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo! Icon_minitimeMer 22 Jan - 20:30

La proie mordait si aisément à l’hameçon, abordant la prédatrice sans une once de méfiance, alors que cette dernière n’avait de cesse de jouer de ses attraits pour diminuer jusqu’à néant la vigilance du mâle costumé. Ses lèvres s’ourlèrent en un discret sourire pour exprimer sa satisfaction à la vue de cette proximité nouvelle qui se créait entre eux deux. L’homme entama la discussion d’une seule question, optant pour une introduction moins commune à celle qui exigeait que l’on s’introduise avant tout. Hel apprécia; cette chic témérité donnait un beau rendu chez cet être qui ne perdait ni en courtoisie ni en prestance.

« On n’est jamais trop prudent, répondit-elle d’une voix neutre, le visage insondable.
Son vis-à-vis pouvait sentir désormais l’examen qu’elle lui intimait du regard. Avec un dédain prononcé, elle évaluait sans gêne l’apparence fastueuse de l’Arrancar comme on jaugeait de la qualité d’une viande, pour finalement en venir à la conclusion qu’il était d’un tout autre niveau que les bêtes qu’elle n’avait eues de cesse de croiser dans ses vicissitudes. Détournant la tête avec une langueur naturelle, la voix suave s’exprima derechef, alors qu’un intérêt nouveau pointait lentement au creux de son regard :
— Charmant, affable et d’une éloquence élégante. J’en suis à remettre en doute vos origines, monsieur…?
Une invitation à se partager leurs identités. Une opportunité pour cet Arrancar de démontrer sa bonne foi. En cas contraire, les doutes ne seront que plus présents au risque que sonne le glas de son indulgence.
— Un Arrancar en costume, j’appelle ça un clown.
Le commentaire aurait de quoi froisser le quidam, du moins s’il n’était pas suivi par ces quelques mots :
— Mais sur vous, je daigne vous féliciter pour un tel choix vestimentaire. Vous le portez comme un gant. »

Sans aucune jovialité dans ce compliment, mieux valait se sentir flatté par l’admiration qu’elle lui avouait en filigrane pour son originalité et sa distinction parmi les pairs de leur espèce. Trouvant confort sur un tabouret près du comptoir, elle croisa langoureusement les jambes, s’installant avec une sensualité raffinée afin que dure dans de meilleures conditions cet échange qu’elle commençait à apprécier. Elle déplaça ses cheveux opalescents derrière son oreille, permettant involontairement une vue sur son décolleté sulfureux offert par cette longue robe blanche dans laquelle elle resplendissait. Puis, d’un air naïf afin de ne soulever aucun soupçon, mena son enquête sur les desseins de ce mystérieux personnage.

« Je dois vous avouer être surprise de croiser la route d’un Arrancar à New York en de pareils lieux. Seriez-vous un amoureux du jazz, vous aussi ? »
Elle dut s’admettre que cette rencontre inopinée avait de quoi juguler l’ennui dont elle était prisonnière en tout temps. Pour la peine, Hel lui servit un sourire voluptueux qui corroborait le franc plaisir qu’elle ressentait à l’instant.
Puis s’estompait graduellement toute la prudence dans laquelle elle s’était murée à la vue de cet homme, en qui elle voyait plus de divertissement que de dangers.
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MessageSujet: Re: La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo!   La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo! Icon_minitimeLun 10 Fév - 19:17



Et elle me servit le numéro de la femme splendide, languide, onctueuse, avec le talent inné d’une sublime vipère. Le moindre de ses gestes respirait l’intelligence froide de ces femmes savantes de leur beauté, et qui n’ignorant pas la puissance de leurs charmes, soumettaient à leur volonté les faibles esprits d’une simple ondulation de leur étouffante volupté. Hélas pour elle, j’étais bien trop vieux pour ce genre de conneries ; sans pour autant dévaluer l’extrême sensualité de la demoiselle, je ne me sentis guère concerné par ses effets de séduction.
Toutefois, il y avait dans cet échange une ébauche de plaisir, se dessinant à chaque prise de parole. Tout en demeurant méfiant, j’espérais trouver en cette femme une partenaire de badinage, exercice auquel je ne m’étais pas adonné depuis un long moment.

J’accueillis sans broncher ses premiers propos : dans ce genre de jeux, insulte et compliment passaient souvent en un même terme, et s’il fallait avoir sa fierté, s’embraser à la moindre pique était signe de gaucherie. L’humiliation de ne pas avoir compris un trait d’esprit à double-sens pesait souvent plus lourd qu’une simple offense. Dans le cas présent, j’avais le choix entre être un clown portant son costume comme un gant, ou bien de posséder une telle élégance qu’elle abattait les préjugés.

« Monseigneur Tiesce, ronronnai-je cordialement. Je suis bien aise que cela vous plaise, ma dame. Je puis donc prétendre me sentir merveilleusement assorti à votre beauté sans pareille.

Je lui fis grâce d’un sourire aimable. La balle venait d’être renvoyée à l’expéditrice, et c’était à elle de décider qui du rôle du clown ou de l’élégante lui convenait le mieux d’endosser. Elle posta son séant sur l’un des tabourets tout en jouant jusqu’au bout la carte de la suavité sensuelle, et m’interrogea sur ma raison en ces lieux. La question eût été plus pertinente à l’envers : il apparaissait beaucoup plus curieux de trouver un autre Arrancar ici que moi-même. Etait-ce une pure rencontre ou tout autre dessein l’avait conduite jusqu’ici ?

- Le jazz est charmant, en effet, mais ce n’est pas tellement ce qui m’amène ici, non.

Je n’aimais pas le jazz. Un style musical d’une espèce de grossièreté joyeuse, simpliste, sans grâce en comparaison aux merveilles de la Vieille Europe. Je me gardai d’énoncer mon véritable avis, incertain quant aux goûts de la jeune femme. Si elle avait utilisé le terme « aussi », je savais que l’intention pouvait se distinguer du propos.

- New York est la ville où tout se passe. La Grosse Pomme, comme disent les mortels, dans laquelle je m’empresse de croquer, avide d’en découvrir toutes les curiosités et les délices. Surtout les délices, conclus-je en la gratifiant d’un baise main du plus pur protocole mondain. »

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MessageSujet: Re: La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo!   La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo! Icon_minitimeSam 15 Fév - 3:15

Les rideaux de chair s’abaissèrent légèrement sur les amandes d’azur d’Hel rivées au jeu du bellâtre, lequel gagnait en intérêt à chaque mot finement prononcé. Ses lèvres s’étaient étirées en un sourire complice en faisant état du parler de ce monseigneur Tiesce. Il n’avait de cesse d’impressionner Hel, détruisant un à un les préjugés qu’elle portait à tous ses comparses. Elle n’avait pas fait fausse route en flairant chez lui une prestance qui n’était pas coutumière aux Arrancars. Il faisait office du parfait partenaire digne de porter compagnie à la Vasto Lorde esseulée, dont la méfiance, responsable de ce tête-à-tête atypique, s’était altérée au profit d’une plaisance irrépressible.

« Monseigneur Tiesce.
Sa voix suave coula jusqu’à lui pour sonner en mélodie à ses tympans comme il apposait sur le dessus de sa main un baiser, en bon gentleman qu’il était.
— Il vous faudra bien plus qu’un simple discours réitéré à toutes vos conquêtes pour vous accaparer du plus ambrosiaque délice de cette place. »
Elle se libéra de cette charmante emprise d’un mouvement langoureux. Une dame de sa caste devait se montrer difficile si elle ne voulait pas être la muse des plus bêtes poètes, surtout si elle n’était plus qu’une élue parmi tant d’autres. Quoique flattée par de si belles paroles, séduite par ce comportement, elle devait faire montre de résistance. En somme, elle n’était pas une proie facile.

D'autant plus qu'elle avait bien du mal à croire les dires du Don Juan. Elle s’étira un peu pour jeter son regard de glace sur la salle entière, faisant mine de chercher ce fameux Jack.
« N’aviez-vous pas un ami de beuverie que vous devriez rejoindre avant qu’il ne lui arrive plus regrettable péripétie que celle de s’être fait jeter dehors par votre faute ?
Puis gratifiant son vis-à-vis de toute son attention.
— Est-ce que je risque le même destin en me tenant auprès de vous ? »

Encore une fois, le pli de connivence retrouva refuge à la commissure de ses lèvres. L’Arrancar avait été trop vague quant aux raisons de sa présence au sein de la Grosse Pomme. Tout portait à croire qu’il ne voulait s’étendre plus en précision sur ses desseins qu’elle devinait bien plus intéressants que la simple avidité de croquer à pleine dents dans les plaisirs qu’offrait la ville.

Téméraire, elle tenta une approche particulière en vue de le faire avouer. Ses doigts oblongs saisirent la cravate du personnage avec une parfaite délicatesse, non pour en froisser son accoutrement, mais pour replacer le tissu, a fortiori tâter ce torse bien saillant qu’elle sentait se tapir sous les voiles de la pudeur.
« Dites-moi tout, monseigneur Tiesce. Je ne puis croire que le hasard soit le seul responsable de ce face-à-face entre Arrancars… »
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MessageSujet: Re: La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo!   La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo! Icon_minitimeLun 17 Mar - 0:38



Elle roucoulait, gazouillante, frétillante, portée d’un désir plus ou moins sincère, et minauda sans conséquence sur des sujets sans intérêt, tel que Jack, pour exemple. Lui n’existait plus à mes yeux ; il pouvait bien passer la nuit dans une ruelle à se vider du contenu de son estomac, dormir dans un carton, se réveiller avec les poubelles, que cela n’était pas mon souci. Sauf le costume. Il méritait mieux que de nager dans le vomi :

« Bien ma foi, chère « ambrosiaque délice », puisque nous ne pouvons consommer les présentes boissons, beuverie il n’y aura pas, je crains. »

Je crus bon de ne pas lui rappeler par ailleurs que personne ici ne nous voyait, alors pour ce qui était de nous mettre à la porte, bon… Quoiqu’il en soit, l’exquise poussa la séduction à un niveau supérieur, fit fi des convenances, et entreprit de tripoter aguicheusement ma cravate. Elle n’avait pas froid aux yeux, si bien que son audace me fut du plus chaleureux effet.

« Pourtant, le hasard est une chose splendide. Il unit et désunit les choses, les événements ou les êtres dans son tourbillon, de telle sorte que rien ne paraît prêter à conséquence. Le hasard est du plus pur amusement. Tout y est de présent. »

Un sourire velouté s’accorda à mes lèvres en réponse au sien. Baragouinais-je quelque discours incompréhensible, sans doute, cependant, puisque je lui donnais des allures savantes, l’apparence était sauf, de fait l’essentiel.

« Le passé est fané, l’avenir non encore éclot, aussi seul le moment actuel m’importe. Je me sens à des folies singulières en l’instant, dis-je de mon air le plus mystique. »

Je bondis sur le bar d’un bon leste, renversant dans mon élan verres et bouteilles, qui chutèrent en un tonitruant fracas.

« Le calme n’ennuie présentement, accordez-moi cette faveur, soyez en cette nuit ma reine. Dansons au milieu des bris et des bruits, de la fureur et des cris. Si l’alcool ne peut être notre ivresse, alors le chaos le sera ! »

D’un geste charmant, je lui tendis ma main pour l’inviter à me rejoindre sur ma corniche. Si elle acceptait, d’ici peu, cet endroit se résumerait à un fulgurant éclat de sublime démesure.

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MessageSujet: Re: La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo!   La Passione dei due Esserie più Sexy Dell'Universo! Icon_minitimeLun 17 Mar - 1:56

« Cessez de palabrer, sir Tiesce. »

Il s’agit plus d’un ordre que d’un conseil. Inutile d’impressionner davantage la belle d’une verve dénuée de sens. Les roucoulements de l’Arrancar en costard ont perdu tous leurs effets. Les mots n’ont plus aucune utilité au sein de cette flamboyante rencontre, maintenant qu’il est gratifié de toute son attention.
L’une de ses phrases n’échappe pas à Hel. C’est la dernière, porteuse d’intentions communes, élément déclencheur d’événements prédictibles, signal de départ d’une valse enfiévrée. L’aveu lui étire la ligne des lèvres comme le cavalier bondit sur le comptoir, en proie à une excitation nouvelle. Il est soudainement débordant d’énergie. Il suinte la confiance lorsqu’il lui tend une main en guise d’invitation à le rejoindre, alors que sa logorrhée trouve enfin terme sur une promesse on ne peut plus claire. Sa témérité n’a d’égale que sa soif de lubricité qu’il cherche à étancher au creux de la Vasto Lorde, laquelle ne semble pas contre l’idée de servir de véhicule à toutes ses passions. Elle accepte volontiers, s’empare de la main tendue, et sa gestuelle corrobore de la plus flagrante manière son assentiment à toutes les folies proposées.
Aidée de son cavalier, elle ne met pas longtemps à le retrouver sur son trône, surplombant tous ces mortels niais de ce qui se trame présentement. L’Arrancar se sent soudainement Reine, flanquée du plus preux des chevaliers vers lequel elle s’approche, non sans lui offrir un déhanchement rythmé par la musique jazz qui tourne en boucle, et qui instaure en ces lieux une bien sale atmosphère. Hel pêche dans cette délicieuse mélodie toute l’inspiration nécessaire pour exécuter les mouvements salaces auxquels elle s’échine, cela jusqu’à ce que les tissus se mêlent entre eux sans distance pour les séparer de nouveau. À ce moment, elle lui fait cadeau d’un doux larcin à la joue en même temps qu’elle lui dépose un message au creux de l’oreille :

« Alors que notre danse s’entame sur les plus belles notes qui soit. »

Elle guide à ce moment les mains de son vis-à-vis au niveau des courbes, l’invitant tacitement à tâter le terrain comme bon lui semble. Et après, nul doute que sa cravate devient de nouveau sa propriété. Elle s’en saisit, cette fois avec l’intention évidente de la dénouer, et ainsi s’offrir plus de jeu afin de déboutonner lentement les boutons apparents de sa chemise, sans que son veston ne lui soit dérobé. Ceci étant fait, ses lèvres retrouvent le derme du bellâtre pour embrasser le torse, avant de relever le minois pour replonger le regard dans le sien :

« Qu’elle trouve son rythme dans le stupre qui nous unit. »

Ses doigts pianotent sur la peau mise à nu, caressent un instant les muscles apparents, avant de s’emparer de cette fameuse cravate pour l’employer telle une laisse. Elle tire dessus d’un geste sec, totalement contraire à tous ces préliminaires qu’elle lui prodigue avec grâce et délicatesse. Leurs visages ne sont plus qu’à un cheveu de se rencontrer. Elle sent buter la respiration de Tiesce tant ils sont à proximité. Avant que leurs lèvres ne se rencontrent pour un baiser langoureux, une dernière phrase trouve chemin jusqu’à son tympan :

« Et que l’ivresse nous emporte. Et que le chaos soit. »
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