Trois ans. Trois ans que Mitsuko Aono était le lieutenant de la neuvième division. Elle avait été honoré de ce poste et avait durement travaillé pour ne pas décevoir ceux qui l'avaient accueillis comme l'une des leurs. Depuis, elle avait noué des liens d'amitié, de simple collègue et certains d'un respect sans borne. Elle se voyait comme l'ombre de son capitaine, devait être prêt à tout pour le soutenir dans tous ses besoins. Ce faisant, elle avait bien vite pris la mesure de l'animosité qui régnait entre lui et le capitaine Kiryu. Un colosse impressionnant colosse pour le moins.

Mais un rustre sans aucune éducation. Sur ce point, Aono et Tenzen ne différait pas et elle avait bien vite rejoint son capitaine dans l’animosité à l'égard du capitaine de la onzième division. Par simple loyauté d'abord puis par conviction profonde ensuite. Aucun sens de l’étiquette ou de la hiérarchie. Il menait un cirque de monstre, favorisant la grande gueule et le plus malpoli selon elle. Elle devait pourtant avouer n'avoir que peu rencontré en personne le géant au zanpakuto de deux mètre. Un autre détail de son manque d’intelligence. Il ne savait même pas garder mesure de son épée comme de son tempérament. Pour la jeune lieutenant, c'était un singe dans un haori de capitaine.

De part son grade, la Kyuubantai Fukutaisho avait bien plus de contact avec son homologue de la onzième : Kyuusei Noboru. Un autre bourrin dans l'âme, comme beaucoup de cette division. Au moins pouvait-elle comprendre une telle attitude quand l'on avait l'autre macaque en supérieur direct. Au moins lui trouvait-elle des qualités.

La jeune femme jeta un coup d’œil à l'homme à la chevelure d'argent. La réunion entre lieutenant d’aujourd’hui était d'un ennui mortel. Diverses rapports sur les réprimandes envers tel ou tel division, les prix de certaines réparation, une réunion comme cent autres auparavant. Le lieutenant Nanao menait celle-ci d'une main de fer et ce d'autant plus fortement que le capitaine commandant avait une nette tendance au laxisme. Même pour quelqu'un de sérieux et appliqué qu'Aono, la situation traînait trop en longueur pour un intérêt particulièrement faible. Alors elle se pencha légèrement vers l'homme assis non loin.

-Il paraît que mon capitaine a ridiculisé le votre ?

Un petit sourire pour agrémenter la moquerie d'un enrobage amicale. Nanao Fukutaisho commençait à élever la voix sur le lieutenant Omaeda qui comme souvent, était en train de manger. La Mitsuko ne jeta qu'un coup d’œil à peine curieux à la situation avant de reporter son attention sur son homologue de la onzième. La rumeur avait vite fait le tour des treize divisions, une échauffourée entre leurs deux capitaines. Dans une autre division que la leurs qui plus est. Petit scandale s'il n'en était pas.

La réunion était à la hauteur de ses espérance. A savoir qu'elle la gavait sec. Il avait eu droit à un énième laïus concernant l'affrontement qui avait causé tant de dégâts au niveau des locaux de la Dixième Division, et dont l'un des responsables se trouvait être cet empaffé de Shinjirô. Bien sûr, comme il l'avait fait valoir plus tôt, il avait pu surprendre son monde en présentant les documents attestant de la rénovation en cours des locaux, prouvant ainsi qu'il allait à l'encontre des préjugés généraux sur sa Division. Sa rudesse apparente ne changeait pas le fait qu'il était un renard rusé, cherchant à avoir plusieurs coups d'avance sur ses ennemis, qu'ils soient à l'extérieur des murs du Seireitei, ou à l'intérieur. Et puis, il en tirait une certaine satisfaction, de voir qu'il prenait à contrepied les autres. Enfin, ça, c'est ce qu'il aimait se dire. La vérité, c'était qu'il avait brillé cette seule fois, juste pour la mettre à la Division du Lotus Blanc. Le reste du temps, il préférait rester tranquille.

Mais du reste, passé ce moment de gloire, il s'ennuyait sec.

La conversation avait fait le tour des autres divisions, passé l'événement médiatique reliant la neuvième, la dixième et la onzième. Le reste avait été assez plat, les Fukutaisho restant égaux à eux même, c'est à dire une belle brochette de zazous, tous aussi fêlés les uns que les autres. Laissant son esprit partir vers de bien plus exquises contrées, le Kyuusei fut donc surpris lorsque l'on s'adressa à lui, le sortant de sa torpeur. Sa réaction se s'en fit pas sentir, piqué au vif par la remarque acerbe de la Lieutenante de la Neuvième Division.

- Et bien, et bien. Aono, tes oreilles sont aussi sales que tu es bête. Une chance que tu aies des gros nichons, on pourrait te trouver une certaine utilité...en fait, ce qu'il s'est vraiment passé, je vais te le dire. Il n'y a pas eu d'avantage certain. Shinjirô a juste détruit quelques mur, ton Capitaine a fait quelques tours de passe passe, et chacun est reparti dans ses pénates quand le petit esquimau s'est amusé à geler leurs ardeurs.

Il avait fait un compte rendu honnête de la situation. Nul besoin de fanfaronner en grimant la vérité. Les faits étaient les faits, et le mensonge n'apporterait rien à l'affaire. Mais le meilleur, lui, restait à venir.

- Par contre, si tu veux un tuyau, je tiens de source sûre que ton Capitaine va bientôt se faire botter l'arrière train dans un coin tranquille, où personne ne viendra chouiner sur la casse, et où chacun pourra se battre à la pleine mesure de son potentiel. Et je sais aussi de sourc sûre que des paris sont déjà tenus sur cette rencontre, et que des grosses mises ont été faites.

Par contre, il ne dirait pas qu'il était l’instigateur de ces paris. C'était son petit jardin secret, qu'il cultivait jalousement avec ses pairs de la Onzième, du moins ceux en qui il avait suffisamment confiance - ou qui avaient suffisamment peur de lui.

Le petit sourire d'Aono disparut immédiatement à l'entente des paroles de son homologue. Son regard se fit beaucoup plus froid et ses dents se serrent en deux rangés outragés alors que Noboru continuait. Clairement, elle avait touché une corde sensible chez l’homme de la onzième division. Ce dernier avait logiquement fait de même en elle. Alors la lieutenante, s'avança de quelques centimètres vers lui, calant sa main sur le revers de sa main gauche. Elle affichait un sourire poli mais son regard transmettait une bien différente information. La menace.

-Réfléchissez avant de parler Kyussei Fukutaisho ou vous pourriez finir dans ma collection de statues.

La Mitsuko ne faisait aucune menace vaine. Si elle était polie et respectueuse, elle n’appréciait que peu qu'on manque de respect à sa division, encore moins quand cela touchait elle ou son capitaine en particulier. Surtout venant de l'un de la division de singe.

-Aussi fort Shinjiro-Taisho peut-être, il ne reste qu'un barbare tout bon à faire joujou avec sa « grosse épée ». il n'aurait pas un « petit » complexe à tout hasard .

Le shinigami s'était reculé après ses mots, croisant ses jambes pour observer le lieutenant dans son ensemble. Si elle ne l’appréciait pas particulièrement auparavant, l'animosité croissante entre leurs deux divisions venait de tirer un ravin entre eux deux. Il fallait faire des choix et au diable la sociabilité qu'elle avait affichée jusqu'à maintenant. Elle était au courant de ce combat et des sommes parié. La rumeur n'avait pas tardé à parcourir le sereitei. Ne restait qu'à savoir où et quand qui était probablement gardé secret entre les deux combattants. Il n'en restait que beaucoup allaient tomber de haut lorsque la force brute ne saurât surpasser l’intelligence.

Tenzen n'était pas du genre à se confier, ni à particulièrement socialiser avec ses subordonnés. Ça n’empêchait pas ses derniers d'être loyal. Aono, elle, croyaient en la force de son supérieur. Elle avait entraperçu sa sagesse comme sa maîtrise à plusieurs reprises et ne doutait pas qu'un rustre qui ne savait même pas ramener son zanpakuto sous une forme scellé n'aille pas loin ainsi. Le capitaine lui parlerait de l'affrontement quand il le jugerait bon, s'il faisait el un jour. Cela ne la dérangeait pas. Elle n'était pas impatiente et ce n'était pas son rôle de questionner son supérieur. Surtout qu'à la vue de la cause, elle était plus favorable à l'encourager qu'à rappeler ses responsabilités.

-Voyons, voyons Fukutaisho, un singe, aussi grand et poilu soit-il, ne pourra jamais menacer un dragon. Le sereitei n'a besoin d'aucun singe comme votre division autre que pour de la chair a pâté.

Un dernier sourire, joueur, mutin. Il était des notions qui surpasseraient toujours toutes les autres : Honneur, Justice. Des lourdauds dans leurs genres ne pouvaient pas comprendre la suprématie que cela impliquait.

Semblant apprécier la tournure de la discussion, la femelle eut une poussée d'hormones, allant jusqu'à poser nonchalamment sa main sur celle du Kyuusei. Parallèlement, sa menace sans ambiguïté déclencha une rapide répartie dans l'esprit du Fukutaisho, remarque lumineuse qu'il s'empressa de faire partager à son homologue en chaleur de la Neuvième.

- Voyons, voyons, mais je serais très flatté de pouvoir participer à un moulage...mais peut être qu'on devrait en parler après la réunion, hmmm?

Sachant pertinemment que l'autre relèverait tout de suite le sous entendu salace, Noboru se rejeta confortablement en arrière, calant son dos tout en croisant les bras. Et puisque apparemment la donzelle voulait jouer et bien, soit, ils allaient donc être deux sur le terrain. Comme tout le reste, le Vif-Argent appréciait les joutes verbales, qui étaient pour lui un moyen de tester son ascendance sur ses interlocuteurs. On pouvait dire qu'il avait de l'expérience dans ce petit jeu, ayant eu tout le loisir de s'entrainer pendant deux centaines d'année avec sa tête de mule de Capitaine.

- Nan, Aono, tu peux faire mieux que ça. Ta comparaison sur la taille du katana? Elle n'est pas digne d'une Vice-Capitaine...Allez, un effort, je suis sûr qu'avec un peu d'entrainement, tu vas pouvoir tenir une conversation de plus de deux minutes sans me la jouer 4e siège...

Je commençais vraiment à en souper, de cette attention croissante autour de Shinjirô. Non pas que je sois jaloux, ça non...mais les sous fifres avaient tendance à se focaliser sur lui lorsqu'ils s'adressaient à moi et du coup à oublier qui ils avaient en face. Le temps approchait où je devrais remettre les pendules à l'heure. Après tout, si j'avais décidé de rester à mon poste, c'était parce que les responsabilités me faisaient vraiment chier. Et puis, qu'au fond - mais ça, c'était un secret - j'aimais bien ce vieil ours à la tête vide. Mais ce n'était pas pour me faire marcher dessus, ni pour faire le relai des insultes. Il fallait qu'on se souvienne que Shinjirô n'était pas venu seul au Seireitei, et surtout qu'il avait acquis sa force auprès de quelqu'un. Et ce quelqu'un, c'était moi.

- Et bien je te propose quelque chose. Une fois que nos gentils Capitaines se seront mis gentiment dans la courge, pourquoi ne pas venir visiter nos locaux? Histoire de voir qu'il n'y a pas de paille, ni de bananes. Bref, on pourrait alors sceller l'amitié entre nos deux division par un pacte de sang? Emmènes donc quelqu'un avec toi, Aono, fais moi plaisir. Ne viens pas seule.

Il souriait mais ses yeux promettaient la mort. Son rictus était semblable à celui d'une hyène, attendant qu'on lui laisse une ouverture pour aller terminer sa proie. Bref, il foutait les chocottes. La pauvre Aono, elle devait maintenant montrer qu'elle en avait dans le pantalon. Elle partait avec un malus, mais bon.

Aono allait répondre vivement, touché dans son orgueil mais le lieutenant Nanao l'interrompit en déclarant la fin de la réunion. La subalterne de Tenzen ferma alors les paupières un moment, reprenant son calme tandis que ses mains ramenaient ses dossiers en une pile compact. Elle se leva en les tapotant sur sa table, ajustant les feuilles rebelles avant d'attendre quelques instants que ses nombreux collègues la devancent vers la sortie. Une fois qu'elle eut plusieurs mètres d’écarts entre eux et les deux interlocuteurs, elle se tourna enfin vers Noboru.

-Vous vous sentez bien sûrs de vous lieutenant. Ce n'est pas parce que vous avez de gros muscles...

Son doigt effectua une rapide arabesque sur le pectoral protégeant le cœur de l'homme aux cheveux blancs dans une attitude fausse de séduction. Il la savait tous les deux fausse, il aurait fallu qu'Aono soit schizophrène pour passer de la menace de mort à la promesse silencieuse d'une nuit érotique à quelques secondes d'écarts.

-Qu'il faut vous croire intouchable. Sans maîtrise, la puissance n'est rien. Et jusqu'à maintenant, vous ne m'avez pas semblé démontrer une incroyable maîtrise sous cette masse de cheveux.

La fukutaisho fit quelques pas, comme si elle considérait cette discussion terminée. Arrivée à la porte, elle se retourna, ses bras enserrant les nombreux dossiers. La douce lumière de l'après-midi tombait à l’extérieur de la petite pièce, plongeant celle-ci dans une étrange pénombre, comme un moment à part du monde. Le lieu parfait pour une discussion où s'échangeaient insulte et menace de membres d'une même armée.

-Rangez vos sentiments supérieurs, si affrontement il y a, ce sera un duel. Je ne m'abaisserais pas à votre... à tout ce que vous pouvez considérer comme « honorable ». Cessez de jouer au gros bras, personne ici n'est dupe. Je n'ai pas sous-estimé votre puissance mais votre intellect.

Ce même sourire prédateur vint faire son retour sur les lèvres de du shinigami. Elle pouvait gagner ou perdre cette joute verbale. Elle pouvait gagner ou perdre cet hypothétique combat. Elle avait la justice, le droit et l'honneur de son côté. Jamais elle ne serait la lie de la société du Sereitei. En ceci, elle se sentait puissante, sûre d'elle, d'où le retour de son sourire confiant, presque séducteur dans les faits.

-Ne vous inquiétez pas. Je vous rappellerais votre place.

La jeune femme s’en fut, le pas lent, comme si elle ne craignait rien de la part du lieutenant de la onzième division. En réalité, toute son attention était portée sur l'homme. C'est l’inconvénient des êtres d’instinct comme elle l'avait catégorisé. On ne pouvait jamais se baser sur les codes moraux pour en déduire leurs comportements. Même ici, dans la Soul Society, elle n'était pas sûre qu'il ne frapperait pas. Elle en doutait, surtout vu ses paroles, laissant penser qu'elle n'était pas de face contre lui. Donc qu'il n'avait pas besoin de cette opportunité pour imposer son point de vue. Mais rien n'était certains. C'était l’ennui de voir sa vie dictée par les codes. Il était difficile de réagir quand d'autres ne jouaient pas avec les mêmes règles.

Enfin, alors qu'elle était presque hors de portée de voix normale. Juste avant les quelques pas qui l'auraient obligé à crier, elle s'adressa à Noboru.

-Ho, une dernière chose. Quitte à se faire dévorer, il vaut mieux être la proie du lion que du loup.

Si combat il devait avoir, elle préférerait hautement croiser le fer avec le capitaine de la division de brute, le challenge s'en relevant bien plus intéressant tout comme la désillusion moindre si jamais elle devait venir à perdre. Mais surtout, elle montrait ainsi que le lieutenant n'était qu'un grain de sable par rapport à son supérieur. Il en perdait tout de suite attrait et puissance en comparaison. Aono se retourna pour adresser un dernier sourire de façade et se détourna définitivement de l'individu aux cheveux crayeux.

Il avait écouté le monologue de la donzelle sans sortir une seule répartie. En fait, à voir sa mine ahurie, on pouvait nettement comprendre l'étonnement qui l'assaillait peu à peu, à mesure que la Fukutaisho aux gros arguments se jouait de lui, prenant apparemment un plaisir manifeste à se croire issue d'un plan supérieur sur le plan de la réflexion, mais aussi sur celui des boutades. Une pensée lumineuse frappa son esprit alors, s'imposant à lui comme si les trompettes célestes lui avaient porté une missive gravée au fer rouge dans la caboche: les gens chiants comme la pluie, ils avaient clairement tendance à penser que ça les rendait plus apte à prendre des décisions et à réfléchir. Ça les rendait juste plus chiant, point. D'ailleurs, fallait peut être le signaler à Aono, avant qu'elle fasse une bêtise. Être Lieutenant impliquait un certain sens des responsabilités, et à chier sur les bottes du Kyuusei comme elle le faisait maintenant, nul doute qu'elle perdait tout sens de la prudence.

Fort heureusement pour elle, il n'était pas Shinjirô.

- Ola, femme!

Ça , c'était pour attirer son attention, avant qu'elle ne se barre.

- Je vais donc te mettre ta peignée en quatre point, si tu me laisse le temps d'en placer une dans tout ton babillage. Premièrement, le discours. Si vraiment tu cherchais à me menacer, tu ne m'dirais pas tout ça juste avant de quitter la pièce. Y a une certaine lâcheté, je dirais, à agir de la sorte, non? Enfin, restons sur des suppositions.

C'est vrai quoi, normalement on balance ces genres de trucs en restant bien droit et fier, pas en fuyant comme une carpette!

- Second point, la maitrise. Mais heureusement pour toi que je me maitrise, ma petite Aono! Encore un peu et je me voyais forcé de t'encastrer dans la table de réunion, pour te montrer que d'une part, je ne suis pas Shinjirô, mais que de deux, je suis pas non plus Jo le Rigolo! Y en a marre à la fin de croire qu'il y a lui, et les autres! Je me le suis farci pendant deux cents ans, moi deux cents ans! J'ai eu une palme? Un coupon cadeaux? Non. Et si ton Capitaine survit, on lui file une entrée gratos au sauna? Mais laisse moi rire!

Bah ouais, y avait pas de mérite à survivre à Shinjirô, selon lui. Enfin, peut être un certain respect, une entrée dans la famille des survivants, quoi!

- Troisième point donc, et il s'enchaine bien celui-là. Je suis ton homme pour un duel! Comme ça j'aurais plus à l'ouvrir pour me plaindre que tout le monde vient me pisser sur les chausses en pensant que je suis le larbin du Kenpachi! L'est temps que je vous fasse comprendre à tous que je me mouche pas du coude, bordel. Du coup, je te laisse le choix dans la date, et dans le lieux. Je reste correct, quand même.

Ça, c'est sûr qu'il l'avait mauvaise. Employé modèle, méticuleux et tout, maçon à ses heures, et même rédacteur de rapport. Et qu'est ce qu'on retenait? Ses muscles. Mais il brisait tout le monde sur tous les domaines, sacrebleu!

- Et pour finir, quatrième point. Y a pas plus d'honneur à se faire bouloter par un lion qu'un loup ou une hyène. Seul les vainqueur écrivent l'histoire ma petite, et quand on se fait bouffer on a pas des masses l'occasion de se faire une épitaphe. Évite d'avoir des pensées morbides comme ça, ça pourrait jouer en ta défaveur. Et maintenant, va, va chercher la lumière ailleurs!

Ça y est, il était en rogne. Ça allait ruer dans les brancards à sa division! Mais au moins, il aurait l'occaz de pouvoir se marrer ensuite. Parce que là, il l'attendait, son duel!