Âge : 220 ans.
Race : Shinigami.
Rôle au sein de Karakura demandé : Général du Seiryu.


Description de votre personnage :


Kaa apparaît comme un jeune homme d'une vingtaine d'années. Sa tête blonde et ses vêtements, identiques à ceux qu'il porte en tant qu'esprit en lieu et place du Shiakusho semblent concorder avec cette idée. Néanmoins, ses yeux, jaunes, peuvent la contredire. La sévérité qui y règne peut être d'une profondeur effrayante. La froideur qu'il voue à beaucoup ne lui apporte pas d'amitié de la part de ses pairs. Elle n'est cependant pas la totalité de sa personnalité. Son comportement change pendant la chasse, qu'il affectionne particulièrement, et qu'il pratique principalement de nuit, en un lieu précis. Sourires, excitation, colère parfois, et lassitude une fois la chasse achevée. Ses yeux, particulièrement expressifs, semblent parfois briller au plus fort de ces émotions.

Son attitude envers ses pairs est détachée. Le peu de réunions, et de rencontres hasardeuses, ainsi que la faible espérance de vie des Humains à pouvoir et des Quincys ne lui a que peu donné l'occasion de s'y intéresser. Par ailleurs, ces derniers semblent soigneusement l'éviter, en raison de ses méthodes de chasse, qui lui valent chez certains le surnom de « monstre ».
Il n'en est pas de même pour les Shinigamis de la Soul Society. Ces derniers l'ayant renié en raison de ses méthodes, et ce malgré leur efficacité, il les considère avec le mépris qu'ils méritent. S'il est un Monde qui mérite sa colère, c'est bien celui-ci, et ses habitants.
Car les Hollows et Arrancars, eux, ne représentent à ses yeux que des proies. Tout au plus lui font-elles cracher un juron en parvenant à le blesser. Mais ce miracle est relativement rare, car peu d'Arrancars foulent le sol de la Terre depuis quelques années.

Kaa ne chasse pas les Hollows à la manière de ses pairs. Au risque de heurter la sensibilité de ces derniers, il ne rechigne pas à utiliser les Âmes Errantes qu'il rencontre. En les attachant à son Zampakutô ou à la ceinture de son Gigaï par leurs chaînes, il les traîne en tout temps dans son sillage, de façon à ce que les Hollows affamés soient naturellement attirés par sa position. Nombreux sont ceux qui désapprouvent l'utilisation des Âmes, mais ceux qui le font le plus énergiquement risquent rapidement d'être passées par le fil de l'épée. Or, Kaa ne tire pas son titre de Général du Seiryu de son imagination en terme de chasse.


Description de votre pouvoir :


Zampakutô : Hakkyou. Sa forme scellée est classique. Sa garde est cependant indescriptible, forgée sans la moindre logique, dans une géométrie hasardeuse et dépourvue de symétrie. Ses lignes sont brisées, courbes, nettes, sans but. Il semble qu'elles changent lentement et diffèrent chaque jour de celles du précédent.

Shikaï : La première libération d'Hakkyou, fait son apparition lorsque Kaa lui ordonne de hurler. Une boucle incrustée dans la garde fait alors son apparition. La lame n'est plus tranchante, et son métal semble plus lourd, de manière à rendre un coup contondant plus puissant. Cependant, son fourreau devient aussi aiguisé qu'un rasoir, et se fixe solidement à la lame selon la volonté du porteur.

Bankaï : La libération totale du Sabre de Kaa change du tout au tout, dès l'instant où ce dernier lui ordonne de se déchaîner. Le sabre et son fourreau disparaissent pour laisser place à sept Harpons de deux mètres de long attachés à des cordes d'énergie. Il est certes possible de s'en servir comme des lances, mais leur usage principal est d'être lancé. Leur pointe est formée de manière à ne pouvoir être détachée du lieu dans lequel elles se plantent. Pas sans en détruire une large portion, dans tous les cas.


Histoire :


Quand Keigo tendit sa main à Satsuki pour l'aider à franchir le portail de leur école, cette dernière la repoussa et escalada d'elle-même l'obstacle. Ils étaient cinq, étouffant leurs rires et leurs pas, pour ne pas se faire repérer. La nuit était tombée depuis longtemps, et ils n'étaient pas censés être là. L'idée venait de Keigo. Tous étaient en première année à l'Université, et tous avaient entendu parler, dès le premier jour, de la Malédiction. La rumeur se répandait tous les ans comme une traînée de poudre. Au Japon, toutes les écoles avaient leurs mystères, leurs malédictions, leurs hantises. Mais – comme pour toutes – les étudiants de l'Université de Karakura clamaient que celle-ci était la plus véritable et la plus dangereuse de toutes. La Malédiction était la suivante : quiconque franchirait les portes de l'Université une fois la nuit tombée disparaîtrait, corps et âme. Keigo, un jeune homme plein d'humour et d'entrain, se faisait un plaisir, à chaque changement d'établissement, d'encourir les « dangers » qu'on lui vantait, et cette fois ne faisait pas exception. Satsuki, quant à elle, n'avait juste pas supporté les moqueries de Keigo quand elle avait refusé sa première invitation. Les autres n'étaient venus que pour avoir peur. Et à peine cinq minutes après l'effraction, ils en avaient pour leur argent.

L'Université, de nuit, était sinistre. Pas un son ne provenait des bâtiments. Pas de lumière, non plus, et personne n'avait pris la peine de se parer d'une lampe-torche. Il était onze heure. La visite commençait. Elle dura longtemps. Ils s'étaient frayé un chemin jusqu'à l'intérieur des bâtiments, quand la première secousse les fit s'immobiliser. Un tremblement de terre ? Possible. Ils le pensèrent jusqu'à ce qu'un instant plus tard, la terre tremble une deuxième fois. Puis une troisième. Keigo s'amusait de la détresse sur le visage de ses camarades. Satsuki, quant à elle, s'était approchée d'une fenêtre, là d'où selon elle, provenaient les secousses. Elle recula prestement en apercevant une vive lumière bleutée courir verticalement, et disparaître dans les nuages. Un éclair provenant du sol et frappant le ciel. Elle alerta ses camarades qui la rejoignirent devant la fenêtre. La lumière apparut à nouveau, oblique, et disparut. Mais personne ne l'avait vue. La jeune femme s'époumona, tendit le doigt aussi vite qu'elle le pouvait quand l'éclair bleuté reparaissait, encore et encore, sur des trajectoires aléatoires, mais personne d'autre ne la voyait. Soudain, Keigo pointa quelque chose du doigt, à son tour. Mais cette fois, tout le monde pouvait le voir... Un corps, étendu sur le sol, appuyé contre un arbre, raide mort. Mon corps.



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Quand j'ai vu ces cinq gamins approcher en courant de mon Gigaï pour s'enquérir vainement de sa santé, un sourire amusé a éclairé mon visage. Il y a encore des imprudents pour outrepasser la peur de la Malédiction. Tant pis pour eux. Tant mieux pour moi. Pourtant, mon regard accroche la jeune femme parmi le groupe. Elle est particulière. Elle ne regarde pas le Gigaï. Ses yeux, incrédules, sont tournés vers moi, et vers lui. Par lui, j'entends le scorpion ailé blanc et osseux sur lequel je suis assis, mon sabre calé sur mon épaule, la pointe vénéneuse de sa queue solidement ancrée entre ses propres vertèbres, et maintenue là par ma main gauche. Mes yeux se plissent. Je ne fais plus attention aux secousses de la bête qui cherche à se libérer, ni même à ses cris d'agonie. Il est rare de croiser un humain capable de voir le monde des esprits. Je me désintéresse tant et si bien de ma proie que je saute de son dos pour atterrir en face d'elle, si près que son mouvement de recul ne laisse aucun doute quant à sa capacité à me voir. Je souris d'avantage, et fais un signe de la main à son attention.

« C'est rare. Très rare, de rencontrer quelqu'un qui puisse me voir. »

Derrière moi, la créature s'agite, libérée de mon emprise. Je n'ai qu'une poignée de secondes avant qu'elle ne m'attaque à nouveau. Mais peu m'importe, à présent. J'ai perdu toute envie de jouer. En revanche, l'apparition de cette jeune femme n'est pas pour me déplaire. Je la veux. Son regard court toujours entre la bête et moi, sans se départir de son incrédulité tandis que ses camarades secouent le corps inhabité. Eux peuvent disparaître, je n'en ai cure. Un rugissement plus virulent que les précédents se fait entendre, et le monstre s'élance dans notre direction.

« Un instant, je te prie. »



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Il n'a effectivement fallu qu'une poignée de secondes pour que le silence se fasse. Le scorpion exhale son dernier souffle, sa propre queue le traversant de part en part, avant d'exploser sans laisser de trace de son passage. Dans mon œuvre, je l'ai hélas laissé s'agiter de manière à ôter la vie des trois, jeunes humains. La fille, je l'ai protégée, juste assez pour qu'elle ne meurt pas sur le coup. Elle a une belle entaille sur le flanc et se vide de son sang en sanglotant, mais mon intérêt est intact : je vais pouvoir lui parler.

« Je l'avais pourtant dit : quiconque pénètre dans l'école la nuit tombée disparaîtra. Et par là, j'entends bien sûr qu'elle mourra. Tu peux parler ?
-Qui êtes-vous ? »

Elle peut parler. Excellent. Sa voix est faible, et hésitante, mais elle parle. Je m'approche, et pose un genoux à terre pour me mettre à son niveau. L'arbre qui la soutient se tâche de son sang, et je réprime une grimace en pensant au « ménage » qui m'attend.

« Je suis un Shinigami. Un Dieu de la Mort. Ne fais pas cette tête-là, en ce qui nous concerne, vous, humains, avez tout faux. Mais moins vous en savez, mieux c'est.
-Vous allez me tuer ?
-Seulement si tu le demandes. Pour l'instant, ton adrénaline régule la douleur, mais d'ici quelques minutes, en admettant que tu tiennes jusque là, ça va faire un mal de chien. »

Je lui souris, et elle fait de même. Bien sûr, son sourire n'a aucun rapport avec le mien. J'imagine que s'entendre dire à voix haute qu'elle est sur le point d'y passer ne doit pas la transporter de joie. C'est un sourire triste, d'abandon.

« Ne te torture pas avec la mort. Quand tu passeras de l'autre côté, tu vivras beaucoup plus longtemps, en restant jeune des centaines d'années. Et si tu ne passes pas de toi-même de l'autre côté, c'est le rôle d'un Shinigami de t'y aider. Tu oublieras même sans doute ta vie Terrienne, et tous tes regrets présents du même coup. Crois-moi, je suis passé par là.
-Vous avez été humain ?
-Il y a longtemps. Une centaine d'années ou deux, j'ai perdu le compte.
-Parlez-moi du paradis... S'il-vous-plaît.
-Premièrement, ça s'appelle Soul Society. Toutes les âmes s'y retrouvent et y vivent, plus ou moins paisiblement. Parmi ces âmes, les plus puissantes deviennent elles-même Shinigami. Et vu ta capacité à me voir, et à voir le Hollow de tout à l'heure, je dirais que tu as des prédispositions. Mais je n'ai pas l'impression que tu sois capable de voir les Plus, je me trompe ?
-Les Plus ?
-Les Âmes Humaines. Celles qui errent dans ce monde. Non ? Je m'en doutais. »

Ses capacités, quoique inhabituelles, ne sont pas totales. Elle peut vraisemblablement voir les entités dotées d'une grande force Spirituelle. Je me redresse, et jette un regard là où quelques minutes auparavant se trouvait la créature.

« Ce que tu as vu là était un Hollow. Mon principal boulot est de les éradiquer, afin de protéger la ville et les âmes qui y vivent. Et je m'arrange pour m'occuper d'elles là où personne ne vient de nuit pour me déranger. »

Un faible rire me fait tourner la tête. Elle n'est pas idiote, elle a compris ce que j'entendais par là.

« C'est vous qui êtes à l'origine de la Malédiction...
-Exactement. Vous, humains, me facilitez grandement la tâche en prêtant à toutes les écoles des mystères paranormaux. Mais vous avez une fâcheuse tendance à braver les interdits. »

Un soupire las s'échappe d'entre mes lèvres, et mon regard se tourne vers un point invisible au-dessus de mon épaule. Quand il revient à elle, c'est avec un air amusé en totale inadéquation avec sa situation, et les mots qui franchissent mes lèvres.

« Alors, veux-tu mourir vite, ou continuer à parler ?
-Je vous reverrai ?
-Pas si tu passes de l'autre côté. Je ne suis plus le bienvenu, là-bas, et ce serait trop long à expliquer. Mais si tu ne réussis pas à passer, oui.
-Ce sera douloureux ? »

Je m'agenouille à nouveau, et me prépare à répondre, quand d'un mouvement vif, j'enfonce mon sabre jusqu'à la garde dans sa poitrine, au niveau de son cœur. Son corps se tend, et son front tombe sur mon épaule. Sachant qu'elle ne m'entendra pas, je lui murmure à l'oreille :

« Pas si tu ne vois rien venir. »

Je me redresse, et range mon arme au fourreau, sans en ôter le sang. Mon Zampakutô n'est pas du genre maniaque de la propreté, et accueille le sang avec beaucoup de plaisir. Par ailleurs, ma lame ne reste jamais assez longtemps au fourreau pour qu'il sèche et l'empêche de coulisser. Je reste quelques secondes face au corps mort de la jeune fille, dans l'attente, dans le silence. Mais rien n'arrive. Je grimace, et ma main vient secouer mes cheveux, dans un geste excédé. Je voulais que son âme demeure sur Terre, mais je n'ai vraisemblablement pas de chance. Qu'à cela ne tienne, il faut que je nettoie et que je fasse disparaître les corps. M'apitoyer ne sert à rien.



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Cela fait à peine cinq minutes que j'ai terminé d'effacer les traces de mon passage de ce soir, quand j'entends une voix courroucée m'apostropher. A côté de mon Gigaï, adossé à un arbre, mes yeux se détachent du ciel pour tomber sur la copie conforme du corps de la jeune femme. Son âme. Je lui souris tandis qu'elle m'arrose de sa colère.

« Vous êtes complètement fou ! Je ne vous ai pas dit de m'achever !
-Crois-moi, cela vaut mieux ainsi. Par surprise. »

Elle semble sur le point de répondre, mais sa condition la rattrape et l'inquiète plus que sa mort. Elle regarde ses mains, se touche le visage, constate la présence d'une chaîne ancrée dans sa poitrine, pose ses yeux sur moi.

« Je suis morte... Je n'ai pas réussi à passer ?
-Non. Quelque chose te retient ici. La chaîne représente ton attache. A compter de ce jour, tu n'as que deux possibilités pour quitter la Terre. Trouver un Shinigami qui t'enverra à la Soul Society pour la manière douce. Pour la manière forte, disons que quand ta chaîne se corrodera, tu te transformera en Hollow, la créature que je viens de détruire, et subiras un sort identique au sien. Par ma lame, sans doute. »

Son visage se fige à cette idée. Mais elle se calme bien vite en se souvenant de ma qualité de Dieu de la Mort.

« Heureusement que je suis tombée sur vous.
-Oui. Heureusement. Maintenant que nous avons un peu plus de temps devant nous, laisse-moi te raconter pourquoi je ne suis plus le bienvenu à la Soul Society. »

Je me redresse, et m'approche. Mon Gigaï est identique à ma forme spirituelle. Ses vêtements aussi, car contrairement aux Shinigamis, je ne porte pas le Shiakusho, mais bel et bien des habits humains. Je souris, comme toujours, de ce sourire malicieux qui parfois fait trembler les Hollows qui croisent mon chemin. A quelques centimètres d'elle, je me mets à parler.

« Un Shinigami a le devoir de protéger la Terre. Mais il a aussi celui de protéger la Soul Society. Ainsi que d'escorter les Âmes jusqu'à la Soul Society. Bien sûr, tout le monde ne peut pas tout faire. Aussi, les Shinigamis sont attribués à des Divisions dont les rôles sont définis. J'ai été assigné à la Treizième, qui est la Division de Surveillance de la Terre. Mon devoir est donc avant toute chose d'en éradiquer toute menace, ainsi que d'y protéger toutes les Âmes.
-Autrement dit, vous sauvez le m... Ce monde.
-C'est simplement résumé, mais oui, c'est ce que je fais. Et j'ai d'excellents résultats dans ce que je fais. Ce soir, quatre humains sont morts, toi comprise. Ce sont les quatre premiers depuis plus de dix mois dans mon secteur.
-Comment faites-vous ? Pourquoi n'êtes-vous plus le bienvenu parmi vos semblables ? »

Ses yeux rencontrent les miens, à la recherche d'une réponse. Et son regard se fige de terreur. Mon visage s'est transformé. La malice de mon sourire a laissé place à une folie dangereuse. Mes yeux jaunes brillent d'une flamme qu'on ne saurait nommer. Arrivé à un tel point de mon histoire, je peux la laisser entrevoir la réalité derrière le masque. La raison de mon exil, celle de mes résultats. D'une voix emprunte de joie furieuse, je lâche ces mots si dérisoires et pourtant si pleins de sens :

« Je triche. »

A la vitesse de l'éclair, ma main s'élance et se referme autour de la chaîne qui l'entrave. Et d'un mouvement nerveux, celui d'un enfant qui déchire un paquet cadeau, je passe ladite chaîne dans la boucle caractéristique du Shikaï de mon Zampakutô, et l'y attache. Ses yeux s'écarquillent de surprise et d'incompréhension durant ce laps de temps. Un instant plus tard, ils s'écarquillent d'horreur. Sous ses yeux ébahis apparaissent alors d'autres chaînes passées dans la boucle. Et au bout de chacune de ces six chaînes, une Âme flotte. Ce n'est qu'alors que je m'explique.

« J'influence les humains pour avoir un terrain de chasse vierge de vie. Mais quel Hollow serait suffisamment stupide pour venir, de tous les lieux possibles, s'empaler sur celui où l'attend le sabre d'un Shinigami ? A moins bien sûr qu'une grande concentration d'Âmes s'y trouve. Des appâts. »

La jeune fille tourne vers moi un regard colérique. Elle a parfaitement compris ce qu'il se passe. Je n'ai fait que gagner son attention et sa confiance, depuis notre rencontre. Ses capacités en font une Âme de choix pour les Hollows. Elle comprend en un instant que dès l'instant où nos regards se sont croisés, le scorpion n'était plus ma proie de la nuit.

« Vous êtes un monstre !
-C'est exactement ce qu'ils m'ont dit. Mais la fin justifie les moyens. Mes Âmes ne meurent pas. Les humains ne meurent pas. Les Hollows disparaissent avant d'avoir le temps de faire la moindre victime.
-Vous m'avez promis de m'aider à passer de l'autre côté !
-Oh ? J'ai peut-être laissé entendre que tel était le rôle d'un Shinigami, mais jamais je n'ai fait une telle promesse. Mais ne t'inquiète pas. Si tu te comportes bien le temps que durera la corrosion de ta chaîne, je t'aiderai à passer avant que tu ne te transformes. Pour certains, cela prend des mois, pour d'autres, des années. Mais peu importe, après tout, tu as l'éternité devant toi, à présent. Alors fais-moi plaisir, et cesse de me vouvoyer, appelle-moi Kaa. Nous allons passer pas mal de temps ensemble. »



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Elle ne cesse de grogner et de faire la forte tête depuis sa capture. Mais je sais par expérience que cela ne durera pas. Cela ne dure jamais. Il arrive que mes Âmes finissent par s'entendre avec moi. Il arrive que d'autres s'enferment dans le silence. J'en vois passer une vingtaine tous les ans depuis deux-cent ans. Au sein du Kanshu, on me prend aussi pour un monstre. Mais au moins, on ne me conteste pas ma place de Général. Les Soldats sous mon commandement ne marchent pas sur mes plates-bandes, par respect ou par peur, et c'est tout ce qui m'importe. Mais il arrive de plus en plus que les êtres des deux autres Mondes le fassent. Mon instinct me dicte que bientôt, les frontières prudemment fixées pour permettre la Reconstruction s'effaceront. A cette simple pensée, mon sourire malicieux fait son apparition, et je m'élance d'un bond sur le toit de l'Université. Le Reiatsu de mes Âmes, entraînées à toute vitesse dans mon sillage, forme un éclair bleuté. L'éclair qui souvent annonce mon passage à mes pairs.

Bonjour et bienvenue.

Je te valide au niveau 4 en tant que Général du Seiryu, ce qui te confère 25 points de compétence à répartir comme bon te semble pour concevoir ta Fiche Technique (en espérant qu'elle viendra plus vite que ta présentation).

Bon jeu sur BBS !