Avatar : Sharrkan - MAGI: The Labyrinth of Magic
Parrain : ---
Comment avez-vous découvert le forum ? Bleach: Before the shadows m'est premièrement apparu sur un topsite, puis, après cinq minutes à lire le règlement, j'ai décidé qu'il FALLAIT que je m'y inscrive!

Âge : Les années d'un Hollow se comptent bien mal, mais sa transformation remonte à plus de deux cents ans!
Race : Arrancar
Rang demandé : Numeros (Ou Fraccion)

Description de votre personnage : Physique: On te regarde et on sourit. Que ça soit parce qu'on te trouve plutôt charmant, ou parce qu'on te voit comme l'individu grotesque que tu es. Certains lorgnent tes cheveux pâles, -gris? Blanc? Argentés? Si un mot les décrit, c'est surtout indescriptible!- et éclatent de rire, et d'autres envient leur longueur. Pour ta part, tu ne donnes à ton physique que négligeable attention, optant pour le côté pratique des choses sans même un regard en direction du côté esthétique. Ne laissant réellement pousser que l'arrière -on peu même y faire une tresse!-, c'est surtout en bataille que tu coiffes cette tignasse à la couleur étonnante. Oh, étonnante!

Ce contraste avec ta peau bazanée,
Ce contraste avec tes yeux verts!

Tu aurais été humain, personne n'aurait même pu savoir à quelle nationalité tu appartiens. Des yeux d'un émeraude anormal, presque malsain, brillent à travers les quelques mèches qui osent encore, malgré les années passées à les repousser d'une grande main aux ongles longs, barrer leur éclat. Des yeux prétendant voir à travers vous à moitié plus qu'ils ne le font réellement. Des yeux de serpent pour un visage aux traits fins, presque angéliques, sans barbe ni cernes, sans moustache ni ride. Tu as l'air incroyablement jeune, presque trop! Tu aurais été humain, on t'aurais donné maximum dix huit ans. Tu aurais été humain, tu aurais grandit dans un désert qui ne t'aurait nullement dépaysé du Hueco Mundo. Il n'y à qu'à regarder cette teinte cuivrée, ces quelques taches de rousseurs ça et là sur ta peau, pour constater que...

Que tu es réellement, incontestablement d'un grotesque presque attractif.

Et ce ramassis d'absurdité, d'incohérence physiques mesure un bon mètre quatre-vingt. Vous l'auriez deviné, en voyant une photo? Probablement pas. Ta carrure n'est descriptible qu'avec un «maigrichon» plutôt généreux, n'étant aidée que par les nombreux entraînements -vains, intensifs- dont elle est la cible. Tu n'aimes pas peser 70 kilos mouillé et, à Las Noches, ça n'est secret pour personne que tu envies la carrure imposante de tes confrères Arrancars. Comme quoi, même si tu prétends ne donner aucun intérêt à ton physique, la masse musculaire, elle, semble déjà occuper une place prédominante dans ta tête pâle.

Quoi dire d'autre sur toi? Mentionner les cicatrices diverses qui parsèment ton corps n'est pas l'idée du siècle... On en aurait pour longtemps! La majorité ont une source antérieure à tes souvenirs, mais certaines sont beaucoup plus fraîches. Beaucoup plus grosses. Notamment celle qui orne ton torse, la seule que tu ne caches à la vue de personne -car il faut l'avouer, tu aimes bien détacher les boutons de ta chemise blanche et exhiber le «fruit» de tes entraînements-.

Oh, le masque.

La vérité, c'est que ton masque, tu ne le portes que très rarement. Vous pourriez l'apparenter à ce que les docteurs du moyen âge portaient pour soigner les patients : un bec, long, pointu. Lisse. À travers ses trous ronds s'entraperçoivent parfois les reflets émeraudes de tes yeux.

Psychologique: « Z'ont qu'à bien s'tenir, oué.»

On t'entend et, parfois, certain ne retiennent même pas leur rire. C'est ainsi que tu parles, sans tenir réellement compte de la prononciation des mots ni même, parfois, de leur ordre. T'exprimer n'est certes pas ton fort, c'est un fait. Parfois, tu dis des choses que tu regrettes, et parfois -même souvent- exprimer du positif envers quelqu'un est beaucoup plus difficile que du négatif. Les insultes, les railleries et les sarcasmes sont beaucoup plus naturels dans tes paroles que les compliments et les flatteries. Mais, aussi longtemps que tu te souvienne, cet accent plutôt rigolo et cette attitude de bourrin -malgré ton poids plume et ta taille atteignant difficilement le mètre quatre-vingt- t'ont toujours suivi de manière fidèle. Tu sautes partout, ne tient en place qu'au moment ou les choses deviennent sérieuses, c'est à dire... Rarement. Barragan te l'a déjà dis plusieurs fois, d'ailleurs : À force de te croire invincible, tu t'attirerais les foudres de plus fort que toi. Eh bien... c'est déjà arrivé plusieurs fois, et tu ne dois ta vie qu'à cette volonté d'acier à vaincre, tuer. Ça ou le fait qu'on t'ait maintes fois forcé à battre en retraite.

Forcé, c'est bien le mot.

La fuite n'est à t'es yeux même pas une option, qu'elle soit un ordre d'un supérieur ou autre. Arrogant, c'est bien le mot. Sinon, orgueilleux. Avoir tort, tu n'apprécie pas. Tu n'apprécie pas du tout, et c'est en te ridiculisant qu'on attise le plus ardent des feux en toi. Si ce n'est ton inaptitude à tenir en place qui causera ta perte, c'est très certainement celle à ne pas répondre aux provocations de tes adversaires. Heureusement, tu as à ton avantage deux ou trois qualité que certains auront la chance de constater. Tu es loyal et honnête, méprisant le mensonge et la manipulation, qu'elle soit faite à ton avantage ou non et, bien que parfois tu puisse être têtu, la vie de ceux ayant une réelle importance à tes yeux t'es chère. Tu mourras pour ton roi, pour l'espada qui te prendra sous ton aile ou pour un camarade fraccion dans le pétrin. C'est ainsi que tu es, que tu seras toujours.

Oh, et le plus drôle, c'est sûrement cette peur de l'eau presque maladive. Personne ne sait réellement d'ou elle vient, toi-même, tu n'en es pas sûr.

Description de votre pouvoir : Resureccion:

Kika suru [気化する], Griffin - Vaporise, Griffin

C'est une phrase qu'on ne t'a, pour le moment, jamais même entendu dire. C'est ta resureccion. Depuis maintenant fort longtemps as-tu oublié même l'idée d'y avoir un jour accès, jamais ces mots se sont-ils offerts à toi. Mais le jour ou ceux-ci le feront, le jour ou ceux-ci franchiront tes lèvres, voilà ce qui arrivera.

Entre tes dents tu placera ta lame, et d'un mouvement rapide, tu la feras glisser entre celle-ci de tout son long en un long grincement sinistre. Au gré de ce bruit agressant pourra être perçu la couleur verdâtre, comme tes yeux, de l'énergie qui s'en dégage. Puis à la seconde ou celle-ci aura quitté ta bouche, à la seconde ou tu en auras terminé avec ce sinistres spectacle, la resureccion commencera réellement.

On verra ton masque s'allonger, s'agrandir et le bec qu'il représente devenir crochu, déformé presque dentelé. Autour de ton cou se tissera une écharpe de plumes blanches, immaculées, qui rappelleront la crinière d'un lion alors que sur tes épaules naîtront des épaulettes recouvertes des mêmes composantes. En cette forme, tes pieds ne seront plus pieds mais bien pattes, immenses, puissantes, similaires à celles d'un lion.

Et dans tes mains, ce qui fut un jour une mince lame deviendra une arme lourde, puissante, endormie.

Au moins la même longueur que ton propre corps, cette lame dentelée aura en fait plus les aspects d'une tronçonneuse, demandant cependant quantité considérable d'énergie pour la faire tourner ne serait-ce que l'espace d'un post. Une fois en marche, elle est, cependant, destructrice et menaçante pour le plus solide des zanpakuto qui aurait l'audace de se mettre en travers de son chemin, mais l'activer de manière constante prendrait beaucoup trop d'énergie. Tu auras donc l'habitude de t'en servir comme d'une grande lame dentelée, solide, plutôt que comme le réel outil qu'elle est.


Histoire : Noir.

Tu ne sais plus ce que tu étais, tu ne te souviens plus de ce que tu fus un jour. Synonyme d'un même malheur, mais la véritable question que tu te poses c'est... Comment en es-tu arrivé là? À errer à travers un monde vide, monochrome, sans la moitié des brises froides qui hantent encore aujourd'hui tes sinistres souvenirs? Comment peux-tu envier les résidus d'un monde qui depuis longtemps n'est plus le tien? Qui, depuis un toujours que tu ne saurais même décrire, était devenu ce terrain de chasse tant apprécié? Tu étais, tu fus et sera toujours un hollow, sanguinaire, malveillant. Un masque au visage, des plumes sur le corps et une envie irrépréssible de dévorer. Dévorer. Sentir ton bec déformé par la faim se refermer sur une âme fraîche, entendre leur cris. Un simple adjuchas de plus dans le hueco mundo, mais un adjuchas reconnu pour son sadisme et sa fourberie. Tes ennemis jurés? Non, pas les Shinigamis. Les Quincys, qui avaient d'ailleurs pris l'habitude de te prendre en chasse et te pousser jusqu'à tes limites, te forçant à maintes reprises à revenir au Hueco Mundo les serres vides et la bouche pleine de poussière.

Jamais aurais-tu aspiré à plus. Si l'ombre d'une qualité naissait dans ta cervelle d'oiseau, c'était très probablement la modestie. Tu n'avais aucune envie d'être vasto lorde. Tu ne voulais qu'une seule et unique chose, te repaître de plus d'âmes. Plus. Toujours plus. Plus de menos, plus de hollow. Simplement, irrémédiablement les âmes qui avaient la malheur de se retrouver sous la fraîcheur de l'ombre de tes ailes. Au nom de qui?

Ton roi, bien sûr. Barragan.

C'était en des temps illustres ou les hollows combattaient, dévoraient, terrorisaient, unis sous la bannière d'un roi qui était lui-même hollow. Pas un usurpateur Shinigami. Le jour ou tu vis Sosuke Aizen poser les pieds dans las noches -Le vrai Las Noches! Pas ce ridicule château, plein de mûrs, plein de plafonds!-, tu compris. Tu compris que cette ère ou la race et le masque faisaient de vous des alliés était révolu, et tu compris qu'il te fallait partir, abandonner ton roi qui pliait genoux devant un être de chair et... de suffisance dégoûtante. Toi et quelques « loyalistes » disparurent dans les confins du Hueco Mundo, cependant rapidement menacés par l'influence que prenait l'Espada et les arrancars du nouvel ordre.

La terre était devenu votre seul échappatoire, le dernier endroit ou vous pourriez vous cacher. Profitant de la guerre qui faisait rage entre le hueco mundo et la soul society, toi et une poignée d'Adjuchas vous y rendirent, animés par la faim mais surtout la peur. La peur de redevenir un simple Gillian, la peur de perdre cette conscience que tu chérissais tant. Cette conscience.

Rouge.

Leur sang était parfois rouge, parfois noir, mais jamais ne variait autrement en terme de couleur. Une coïncidence que tu trouva plutôt amusante entre deux bouchées. Tous, l'un après l'autre, succombèrent à ton bec difforme, à tes griffes acérées. À tes rugissements. Tu ne voulais pas! Ils étaient tes amis! Vous étiez liés par la faim, par le besoin de vous repaître des vôtres pour vivre, vous étiez lié dans l'aspect le plus dégoûtant des hollows mais... Mais vous étiez liés! Vous étiez tous liés et au bout du compte...

C'est cette faim qui vous unissait qui t'avait poussé à le faire. Cette faim et cette peur. Poignante, saillante. Cette crainte de devenir un être noir masqué, grand, vide. Porté grâce à ton titre, à ta race...

Hollow.

Et seul tu erra, te nourrissant des quelques âmes perdues que les Shinigamis n'avaient plus le temps de récupérer, certain de rencontrer cette fin qui t'avait poussé à dévorer tes propres camarades. Mais le destin en voulu autrement. Le destin voulu que Sousuke Aizen fusse vaincu et que le Hueco Mundo ne redevienne vacant. La vérité, c'est que sans cette faim tenaillante te forçant à retourner au monde des Hollows, tu serais resté là-bas. Tu t'aurais peut-être arraché ce masque, ou peut-être aurais-tu finalement laissé une flèche des Quincy percer un nouveau trou dans ton cœur. Un vrai trou, un de ceux qui retirent des vies comme toi tu le faisais.

Mais... c'est drôle, n'est-ce pas? De quoi inspirer en ton cœur de guerrier sans crainte un cynisme effrayant. Cette faim t'avait poussé à les tuer, et cette faim te poussait à survivre. Survivre. C'est donc ce qui hantait ta tête alors qu'après plusieurs années d'absence, tu retournais dans un Hueco Mundo ravagé, sans roi ni maître. Et là-bas, le festin commença.

Barragan mort et la quasi intégrité de cet ordre Espada réduit en cendre après la capture de l'usurpateur, qui pourrait bien aspirer au trône de Las Noches? Le premier Vasto Lorde venu? Bien sûr que non. S'élèverait ce « quasi » qui t'avait échappé, qui avait probablement échappé à tout. Grimmjow, le seul survivant.

Oui, c'est bel et bien à bout de force, endurci et pourtant aigri par des mois passés dans une constante impression d'être traqué, que tu vins ramper vers lui. Demandant aide. Demandant puissance.

Et tout ce que tu eu à faire fût d'arracher ton propre masque.

Te révéler.

Souffrir.

T'arrancariser.

Bienvenue ! Bon RP à toi.