Avatar : Création originale de yuumei
Parrain : /
Comment avez-vous découvert le forum ? Changement de personnage, j’étais Vi avant !

Âge : 19 ans.

Race : Fullbringer.

Votre précédent rôle : Lycéenne à l’Ecole Chinoise de Koala Lumpur.

Description de votre personnage :

*Kû Fei ? Je l’ai fréquentée à Kuala Lumpur, on étudiait tous les deux au même lycée, et on se croisait de temps en temps aux soirées en ambassade. Plutôt mignonne, toute fluette et haute comme trois pommes. Un visage agréable à regarder, des lèvres faites pour embrasser, une longue chevelure teintée turquoise … Ouais, ça vous surprend aussi ? Une fille de son statut se permettant ce genre de fantaisies ? Ca a fait pas mal jaser dans le milieu, mais elle s’en moquait bien. Elle avait l’air de se moquer de pas mal de choses, à vrai dire. Elle vous adressait toujours un regard las, comme si vous parler était un effort qu’elle avait bien du mal à fournir. Pourtant, elle restait très polie. Assez cynique, mais néanmoins polie et aimable. Mais on le remarquait. On voyait qu’elle ne tenait pas à tisser de liens avec nous. En pause, elle s’éloignait de tout, installait son casque audio neko-mimi sur ses oreilles, et se plongeait dans un quelconque jeu de sa console 3DS.
Ah. Aussi. Un truc que j’ai failli oublier. Elle a les yeux turquoise, à peine plus clairs que la teinte de ses boucles. Et quand je lui ai demandé si c’était des lentilles de contact, elle a répliqué que non, que c’était naturel. Si bien que je lui ai demandé si elle était métisse. Et là. Là. J’ai cru qu’elle allait me sauter à la gorge. Je n’aurai jamais cru pouvoir voir autant d’animosité dans une si petite personne. Mais elle s’est contentée de répliquer qu’elle était une chinoise de pure souche, et que la prochaine fois que j’aurai des questions stupides, que je lui fasse le plaisir de les garder pour moi-même.*


Amid Abad Abawi, camarade de Kû Fei pendant son instance en Malaisie.

*Vous savez, agréables lecteurs, la vérité est que notre société et nos mœurs font l’objet d’une grave répression. On nous oblige à penser d’une telle façon, on fait du politiquement correct la doctrine dominante, alors que là n’est qu’une tentative à peine voilée de la part de l’Occident de nous manipuler. […] Il se croit tout permis, vient en notre terre en grand conquérant, s’adresse à nous comme il le ferait avec ses chiens. Mais se souvient-il que nous l’avons dominé des siècles et des siècles durant ? Se souvient-il que nous sommes, et resterons, pour l’éternité et plus encore, l’Empire du Milieu, celui envers lequel on ne peut que s’agenouiller ? […] S’il y a une chose que je dois avouer, c’est que je suis fière d’être chinoise. Fière d’appartenir à un peuple supérieur. Car notre supériorité, notre histoire la prouve. Oh certes. Nous avons eu des dérives. Mais ce qui est brisé est appelé à redevenir un. […] Nous sommes la plus grande nation que ce monde a connue et connaîtra. Débarrassons-nous des fers, et accomplissons notre destinée. Chassons le laowai, purifions notre engeance. Prenons exemple du méprisable Nippon, qui par sa volonté a imposé son éphémère hégémonie. Rétablissons la Sphère de Co-Prospérité d’Asie Pacifique. Mais notre œuvre sera éternelle, car contrairement à cette nation sale qu’est le Japon, nous travaillons pour un plus grand bien. […]*


*La réalité sur la Chine*, billet posté sur le blog anonyme de Kû Fei.

Description de votre pouvoir :

Puppet Master :

Fille de diplomate, Fei est restée rarement longtemps dans un pays, et n’a tissée que de courtes amitiés durant. C’est ainsi qu’elle s’est réfugiée dans les jeux vidéo, et a fini par s’attacher plus que nécessaire à sa console portable 3DS. Un lien intime s’est forgé entre l’objet et la demoiselle, lien qui a donné vie à son Fullbring *Puppet Master*.

Puppet Master est l’expression du caractère retord et manipulateur de la demoiselle. Il consiste à planter des stylets 3DS dans une personne au Reiatsu inférieur au sien, afin de prendre totalement contrôle de sa personne. Elle dirigera ensuite le pantin grâce à sa console, et l’écran servira de moniteur de surveillance. Elle peut insuffler son Reiatsu à travers le stylet afin de faire exécuter des frappes meurtrières à sa poupée, mais le corps n’étant pas habitué à de telles énergies finira par se consumer. Elle peut par ailleurs contrôler plusieurs personnes à la fois.



Spoiler:


Histoire :

*3 octobre 1997, Manille.

Attentat à l’ambassade chinoise : Les séparatistes redoublent de confidence

Une explosion a démoli le second étage de l’ambassade chinoise dans le quartier de Fort Bonifacio. Aucune perte n’est à déplorer, malgré la présence de la compagne de l’ambassadeur chinois aux Philippines, Katarina Svalizva. Bien qu’enceinte, il a été dit que la mère et l’enfant étaient en sécurité, et ne risquaient rien. Néanmoins, la blessure au dos de cette femme nous intrigue : C’est une brûlure, prenant la forme bien trop familière d’une griffure. Comme si une bête géante l’avait mutilée, ce qui est impossible. Une enquête est en cours, mais tout porte à croire à un attentat des séparatistes musulmans du Mindanao, cherchant à attirer l’attention internationale sur leurs revendications.*


Quotidien de Manille, première page.

*Mon cher Heng,

Tout d’abord, je tiens à te dire que je suis navrée. Navrée de partir aussi lâchement. Navrée de t’abandonner toi, et notre enfant. Mais j’ai peur. J’ai l’impression de devenir folle. Je vois des ombres se faufiler, des silhouettes bien trop humaines déambuler. J’entends des voix, des murmures, des plaintes et des suppliques. Je crois que je deviens folle. Je crois que la vie que nous menons me stresse trop.

Ma thérapeute m’a conseillée de m’éloigner de tout ça. M’a dit de retourner en ma Pologne, où j’aurai à nouveau mes repères.

Ce n’est pas de ta faute. Je ne savais juste pas à quoi je m’engageais, quand nous avons eu notre relation. Je regrette, mais je ne peux que dire désolée. Je ne peux que souhaiter que tu me pardonneras, et que tu prendras soin de notre fille, Halina.

Bie liao.*


Lettre d’adieu de Katarina Svalizva à Kû Heng.


*Je m’inquiète pour ma petite Halina,

C’est une jeune fille adorable, mais j’ai l’impression qu’elle ne s’adapte pas. Elle n’a pas beaucoup d’amis, reste toute seule le plus clair de son temps. J’ai l’impression qu’elle a dû mal à accepter sa condition de métisse, le regard des autres. Qu’elle est en manque d’amour maternel. Peut-être que si nous nous installions définitivement en un pays, elle pourrait avoir une vie normale. Mais mon travail me l’empêche. Le Grand Parti compte sur moi pour servir ses intérêts à l’étranger. Mais je m’inquiète. Parfois, je la vois parler toute seule. Parfois, elle me dit qu’elle voit des bêtes de cauchemar, en dehors des cauchemars. Et ça me rappelle la lettre de Katarina. Et je m’inquiète. Encore plus.*


Confidence de Kû Heng à Wang Zhou, ami proche.

*Monsieur Seng est très gentil. Mais je suis la seule à le voir.

Je lui ai demandé si c’était mon ami imaginaire, et il m’a dit que non. Qu’il n’était pas dans ma tête. Et qu’il était juste mort. J’ai demandé ce que ça faisait d’être mort. Il m’a dit qu’on ne sentait rien. On a continué à discuter de tout et de rien. Je lui ai présenté Ponpon, mon doudou, et il a été très heureux de le rencontrer. J’étais contente d’avoir un ami, même si personne ne le voyait. Mais un jour, un monsieur bizarre est arrivé. Il était tout en noir, et il avait une longue épée, comme dans mes contes de fées. Il m’est passé devant comme si je n’existais pas, et il est allé voir monsieur Seng. Il a dit des trucs compliqués, puis pouf. Il a posé son pommeau contre le front de monsieur Seng, et monsieur Seng a disparu. Et le monsieur bizarre, après, il est parti. J’ai demandé ce qu’il avait fait à monsieur Seng, mais il a pas répondu. Il m’a regardé par-dessus l’épaule, et il s’est éloigné comme si de rien n’était. Depuis, monsieur Seng ne vient plus me parler.

Est-ce qu’il est parti rejoindre sa famille ?*


Extrait du journal intime de Kû Fei.

*Père a toujours été pro-occidental. C’est un néolibéral pro-libertaire, pensant que nous devons nous inspirer de l’Europe afin de faire avancer notre pays dans la bonne direction. Moi, j’appelle ça de la trahison. De la trahison envers la Mère Patrie. […] Le congrès m’a fait ouvrir les yeux sur la réalité de ce monde. J’avais eu des doutes, de nombreux doutes. Mais voilà que les confirmations, appuyées de faits factuels et de chiffres que l’on ne pourrait manipuler sont apportés. Et je me sens honteuse. Honteuse de voir que tant de frères et sœurs s’offrent, tels des catins, au prédateur étranger, […] celui qui vole nos ressources et exploite notre bas-peuple. […] Moi, Kû Halina, rejette mon ascendance européenne. Je me considérerai, dès à présent, jusqu’à la toute fin, chinoise et uniquement chinoise. Mon héritage, je le renie. Halina est un prénom que je conspue. […] Mais soyez en sûrs, j’ai trouvé la voie vers laquelle je dois guider ma patrie. Une voie plus radieuse, où nous prévaudrons, purs et grands chinois. […] Car après tout, nous sommes le berceau de la civilisation, et en tant que tel, en sommes destinés à être son crépuscule.*


Article posté sur le blog anonyme de Kû Fei suite au XIV congrès des Nationalistes Chinois déroulé sur le web.

*Est-ce que je deviens … folle ?

Les lubies de mon enfance me poursuivent. Des silhouettes spectrales se déplaçant entre les bâtiments et les voitures, les traversant comme si de rien n’était. Elles viennent parfois me parler, quand elles se rendent compte que je les fixe. Je fais mine de les ignorer. Aucune envie de retomber dans ces travers. Aucune envie de revoir ces psychologues, me répétant que je devais me socialiser pour que mes visions s’envolent. Heureusement, je peux compter sur ma 3DS. Cette console que je me suis offerte à sa sortie est devenue un compagnon indispensable dans ma vie de tous les jours. Elle me permet de me soustraire au stress, d’ignorer ces visions du passé. Je ne sais pas si je pourrai m’en passer …*


Extrait du journal intime de Kû Fei.

*Est-ce que la folie peut m’affecter physiquement ?

J’ai croisé une abomination d’os, blanche et noire. Elle survolait les cieux paresseusement, l’air de rien. Elle était énorme … Je me suis arrêtée en pleine rue, pour la contempler avec de grands yeux écarquillés. Ce n’était pas la première fois que j’en voyais. Même, je les ignorais le plus clair de mon temps. Mais celle-ci était particulièrement grosse, même selon mes critères. Et elle m’a remarquée. Normalement, ils ne me remarquent pas. Elle a dardé ses yeux globuleux sur ma personne, et a passé sa langue entre ses mâchoires. Elle m’a foncée dessus, et je n’y ai pas cru. Quand je me suis réveillée, aux urgences, je comprenais que c’était bien réel. J’avais eu de la chance, on m’a dit. Juste un bras et quelques cotes de cassés. Ma 3DS aurait servi de protection. Et encore plus étonnant, elle serait toujours intacte. On m’a dit que ça avait été un attentat, et qu’il y avait eu plusieurs morts.

Je savais que c’était faux. Je savais que c’était cette créature la fautive. Mais personne ne me croirait. Qu’est-ce qui est en train de se passer … ?*


Extrait du journal intime de Kû Fei.

*Tout cela est bien réel.

Les cauchemars de mon enfance n’étaient rien de plus que la sordide réalité. Les bêtes aux masques blancs. Les esprits vagabonds. Les drôles d’individus aux habits noirs et aux longs sabres. Tout cela faisait partie d’une guerre souterraine. Une guerre opposant des forces aux puissances incommensurables. Et nous, humains ? Nous nous trouvions au milieu de tout cela, témoins impuissants. Ou en tout cas, c’est avec ce fatalisme que Tenzo envisage les choses. Stupide. Je n’éprouve qu’un sain mépris à son égard. Cela n’est en rien la fin. L’humanité telle que nous la connaissons ? Elle peut se défendre. Tenzo en est la preuve vivante. J’en suis la preuve vivante. Nous avons les armes, les moyens de notre ambition. Hihi. Mais nous, je veux dire, JE, dois en faire sorte que ces armes soient entre de bonnes mains. Seuls les élus, un peuple supérieur, le grand et honorable peuple chinois, se doit d’avoir ses outils en main.

Ainsi, voilà que mes priorités sont mises à jour avec les nouveaux challenges qui se présentent. Tout d’abord, faire en sorte qu’il ne reste en ce monde qu’une seule engeance, l’engeance humaine. Shinigamis ? Quincys ? Hollow et Arrancars ? Ils doivent être purgés. Ils doivent être les premiers à être purgés. Ce monde est le notre, n’a jamais été le leur. Qu’ils retournent à leurs plans de ténèbres, dégoutants, et où seul le désarroi règne, issu de leurs tristes personnes.

Et ensuite ? Faire en sorte que ces armes, les Fullbring, soit entre de bonnes mains. Trouver le moyen, un procédé, pour en créer davantage. Et finalement ? Pacifier les Fullbringers d’origine étrangère, et leur confisquer leur pouvoir. Après tout, ils ne sauraient pas quoi en faire. Alors que moi, si.

Il y a eu une catastrophe. Des millions de morts inexpliquées, au Japon. Tenzo m’a dit que c'était juste des dégâts collatéraux de cette guerre. Que si je voulais en savoir plus, il me faudrait aller là bas.*


Extrait du journal intime de Kû Fei, peu avant l’obtention de son diplôme de premier cycle.

Spoiler:

Désolée du retard, je n'avais pas vu que c'était terminé. Pour ton pouvoir, nous verrons donc cela plus en détails au stade de la Fiche Technique. Tu es donc validée en tant que Fullbringer indépendante, bon RP avec ce nouveau personnage !