Avatar : Robin Soloviev
Parrain : /
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Âge : L'âge de votre personnage.
Race : Arrancar
Rang demandé : Adjuchas ou Vasto Lorde, selon les limites du possible !
Description de votre personnage : À quoi ressemble votre personnage ?

Description de votre pouvoir : Il s'agit ici de décrire rapidement votre pouvoir afin que nous puissions déjà statuer dessus. 

Histoire :

Citation :

Il n'y a jamais eu de « ils », jamais eu de « vous ».
Il n'y avait que toi et moi.

Pas de parents, juste un frère en guise de compagnie. Un orphelinat poussiéreux mais dont l'odeur ne dégoûte pas, même, reste ancrée dans les souvenirs comme un parasite. De rouille et de sève, les murs grincent tout autant que les sol. Cette chambre de bois, ce monde, était désormais le votre, vous, deux gamins lésés et perdus.

La vie est une chienne qui ne t'a permis aucun répit. Il fallait sans cesse voir plus loin, prévoir, anticiper. A l’adolescence, tu étais pleine de rêves, pleine de projets, pour toi comme pour lui. Vous seriez explorateurs de l'extrême, gardiens de la paix, couverts de médailles et de reconnaissance. Tout était possible, tout était à portée de main. Tout, tu avais tout envisagé, sauf cet orage, ce tintamarre, et ce fer encore du camion qui avait décidé qu'il était le seul sur terre.

Bien sur, un camion c'est solide, c'est puissant, bruyant. Mais un gamin, sur son vélo, c'est quoi à côté ? Une flaque, un pot au feu de chair et d'os. Une odeur de rouille et d'essence.
Bien sur, un camionneur a toujours une excuse. Surtout face à une orpheline désormais seule sur terre. Il a l'argent que tu n'as pas, l'avocat que tu aurais du avoir, une sentence loin au deçà de tes espérances.

Inconsolable, abandonnée pour la deuxième fois. Tu n'avais déjà plus aucun rêve à 17 ans.
La suite, c'est un bouillon noir. Une marmelade d'infini. Des tranches de vies qui s’effacent petit à petit.

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Il paraît que quand c'est arrivé, ton âme s'est divisée en 9, ou quelque chose comme ça. Ton cœur te faisait mal, de part son absence. Ton corps fantomatique n'étonnait personne, n'attristait personne. Une petite tombe et l'histoire est bouclée. Deux gosses qui n'auraient jamais du venir au monde qui disparaissent aussi tôt ; Même la gérante de l'orphelinat avait un brin de soulagement dans son regard.

Et ça te torturait, bon dieu ce que ça te torturait. Scrutant la moitié de ton temps ce chauffard qui profite de sa vie sans même savoir que ta colère pour lui grandissait, tandis que ton âme elle, dépérissait.

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Comme des griffes qui t'arrachent la peau morceau par morceau. Comme un rire sournois qui te prouve que la chair est à son goût. Comme une brûlure qui n'en finira jamais. Ton torse s'ouvre, c'est le vide, le néant. Une torsion accompagnée d'un nuage blanc commence alors à en sortir. Ta rage combat pour toi, ton corps ne disparaît pas tout de suite. Mais tu es jeune, incomprise, fragile. Tout se détruit, se fissure : même ton âme.

La douleur cesse.
Ton regard vire au carmin. Un radar dont la cible se trouve juste sous ton nez.


◊ ◊ ◊

Au début c'était juste que ça t'occupait, de dévorer des hommes comme ça. Ton passé, comme ton avenir, plus rien n'avait d'importance ni de reste. Le temps était devenu ta prison gelée, combattant chaque seconde comme si celle-ci serait la dernière. Puis, petit à petit, c'est devenu une frénésie. C'en devenait presque amusant de les voir paniquer, de ne pas comprendre pourquoi leur monde n'avait plus de raison.

Mais qui dit frénésie dit questionnement. Une ville en perpétuelle guerre invisible, c'est une ville qui se demande. Une ville qui lance un appel à l'aide ; une aide qui ne tarda pas à se pointer.
Les shinigami, des êtres naturellement dotés de pouvoir pour mieux vous combattre. Ta première rencontre avec l'un d'entre eux fut douloureuse, pour ne pas dire, quasiment fatale.

Pour la première fois, tu rebroussais chemin, l'estomac aussi vide que l'esprit.
Il te chassa jusqu'aux portes de l'extrême : les portes du hueco mondo.

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Las Noches était un endroit complètement différent. Il y en avait des tas d'autres comme toi, vagabondant sans but ni ambitions. Tu pensais ces terres moins hostiles, jusqu'à ce que l'un des tiens te bondisse dessus avec la ferme intention de te dévorer.

Toi, faible Hollow de ton état, devait faire face à une bande d'Adjuchas dont les yeux ne brillaient plus que de famine. Leurs crocs, leurs griffes, tout semblait plus acéré que du fer, plus tranchant que du verre.

Leur assaut aurait dû être fatal. Mais.
Il y a toujours un mais.

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