天啓柱団。- TENKEI HASHIRADAN.

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• 権化 - AVATAR : 神咒神威神楽。- Kajiri Kamui Kagura.
• 年齢 - ÂGE : 二千五百歳くらい。- Environ 2500 ans.
• 品種 - RACE : 死神。- Shinigami.
• 大役 - RÔLE PRÉCÉDENT : 三番隊隊長。- Capitaine de la troisième division d'il y a plus de trois cents ans.

人相書 - DESCRIPTION DU PERSONNAGE.

À quoi ressemble votre personnage ? (10 lignes au minimum)

力相書 - DESCRIPTION DU POUVOIR.

•始解。- SHIKAI : 黄泉に万象を貪り食え、逆天地創王。- Yomi ni banshou wo musaborikue, Gyakutenchisou-Ô.

•卍解。- BANKAI : 高天地王の謳道。- Takatenchi-Ô No Oudo.

時代劇 - HISTOIRE.

Sans véritable velléité particulière et pour satisfaire votre appétence, voilà, de manière assez syncrétique, un petit exposé propédeutique afin de dévoiler le mystère se cachant derrière ce Tenkei mêlant histoire personnelle et Histoire. L'Histoire ? Qu'est ce que l'Histoire me direz-vous ?

Certains nous diraient que l'Histoire est une suite de mensonges sur lesquels on s'accorde, d'autres encore qu'elle est le résultat d'une évolution lente et pragmatique des consciences et des idées avec ses conflits et ses grands moments, et d'autres agiteront en fer de lance l'Histoire comme justification du présent, telle une conséquence déterministe afin de déguiser leur propre culpabilité. L'Histoire est intemporelle, elle n'a pas vécu, ne vivra pas, mais vit, plus encore, elle se vit. Des actes gravés dans les mémoires, transcendant les âges, dépassant ce stade de réalité passée pour se mystifier et se cristalliser en une vérité à demi mythique. Voilà ce qu'est l'Histoire : une succession d'événements qui par les vices et les vertus de ceux qui les ont perpétré ont conduit, inexorablement, en une modification de la racine même de l'Humanité : l'âme. L'âme se construit par-devers l'Histoire, elle est le témoin de sa grandeur mais aussi de sa plus grande décadence et ainsi, une âme, pourra être d'une noirceur insondable ou bien d'un éclat aveuglant lorsqu'elle se penchera aux abords du grand puits la contenant et contemplera le reflet que lui renvoie l'espace et le temps. Voilà ce que nous sommes, voilà de quoi nous sommes fait : des reflets de l'Histoire à travers l'espace et le temps.

Son histoire, pour peu qu'elle diffère de celles racontées, vécues ou à venir, n'a été que l'aboutissement d'un long cheminement, des étapes passées à la croisée des chemins. De son enfance il ne garde peu ou prou aucun souvenir notable sinon celui d'une antienne qu'on lui répétait le promettant à de grandes choses et tout un tas d'autres idioties auxquelles on promet les enfants bien-nés, et qu'on répétait également à qui voulait l'entendre. Lui, n'y avait jamais cru, ne voulait pas y croire et pourtant il ne pouvait échapper à la cage qu'on lui avait réservée, fabriquée sur mesure, pièce après pièce, ni même s'écarter de la route qu'il arpentait malgré lui. Qu'importe ses inclinations ou bien même ses tentatives pour déjouer les rouages de ce qui semblait être sa destiné, il finissait toujours par retrouver les sentiers conduisant aux boulevards des expectations. Fils d'une noble lignée dont le nom s'est perdu au fil des siècles et à une époque ou le Gotei 13 n'était pas encore au stade embryonnaire, il grandissait entouré de maîtres et autres Sensei lui enseignant tour à tour les rudiments des armes et tout son champ. Mêlant philosophie, calligraphie et tout un arsenal de matières visant à faire de lui un meneur éclairé et érudit tout aussi bien qu'un combattant respectable, le jeune Hashiradan ne connu rien d'autre durant les premières décennies de sa vie que l'enceinte du domaine de son clan. Au-delà du Seireitei s'étendait le Rukongai et ses âmes bâtardes issues d'un monde qu'il n'appréhendait même pas. On lui enseignait le mépris inhérent aux enfants bien nés lorsque ceux-ci viennent à parler de ces créatures miséreuses. Une sorte d'arrogance teintée d'une suffisance agaçante mais qu'on aime détester. Hashiradan était, en de termes simples, un enfant pourrit gâté et particulièrement à l'aise dans le milieu dans lequel il évoluait bien que cette vie, rythmée et orchestrée par ceux qui se voulaient ses précepteurs et parentés, l'ennuyait. Avait-il seulement un autre choix ?

Afin de mieux comprendre son histoire, il serait de bon ton de préciser dès à présent que Hashiradan n'est pas une âme venue du monde Humain, mais une fabriquée directement à la Soul Society ou qu'importe le nom qu'on lui donnait alors, de fait il n'a jamais fondamentalement compris la misère de ces individus errant dans ces ruelles anonymes, eux-mêmes ayant oublié pour la plupart leur nom. Des ombres marchant dans l'ombre au sein d'une dimension qui, si elle leur est prédestinée n'en demeure pas moins étrangère et transitoire. Il éprouvait pour ces minables existences une sorte de pitié cathartique quant au monde Humain qu'il ne découvrit que bien des décennies plus tard encore, il serait inutile d'en décrire le profond dégoût que lui inspiraient ces êtres dénués de tout intérêt, insipides et démunis envers et contre tout.

« La mort ne me concerne pas puisque, tant que je vis, la mort n'est pas et que, quand la mort est, je ne suis plus. » Epictète.

La vie en ces temps anciens était ponctuée de guerres intestines visant à asseoir l'autorité d'un clan sur un autre et toute l'organisation militaire se faisait de manière privée. Il y avait moins de soldats, mais étaient tous de bien meilleure qualité qu'à l'heure actuelle. Leur dévotion envers leur maître était impeccable, mourir plutôt que faillir semblait être le mot d'ordre et entre ces querelles puériles se dégageaient quelques escarmouches à l'encontre de ces choses informes et désœuvrées qu'étaient les Hollows. Le Seireitei revêtait un aspect bien détonant de ce à quoi il ressemble aujourd'hui, tout était d'une architecture bien plus ancienne, aux racines mêmes de la Soul Society et de son formalisme rigoureux et entêté, les mentalités également, bien plus rigides, inflexbles, mais les Shinigami, en leur essence, n'ont pourtant pas bien changé depuis ces heures sombres, leur fonction première ayant toujours été de guider les âmes vers la Soul Society, ce qui différait était l'organisation de celle-ci ô combien disparate, mais laissons au passé ce qui appartient au passé et concentrons-nous sur ce qui nous intéresse.

Hashiradan devenu adulte commençait à envisager de relever de ses fonctions son père comme il l'avait fait avant lui de son aïeul quant à la tête du clan et ainsi prendre les rênes de toute une institution. Il possédait depuis longtemps son propre Zanpakutô et au terme de longs entraînements pouvait se targuer d'être le quatrième membre du clan à avoir achever le Bankai. En cette époque une sorte de stabilité imposée régnait entre les clans et l'heure était à l'unité. On parlait d'une force armée régulière et indépendante de l'autorité des grandes familles, cette idée ne plaisait pas à notre protagoniste qui y voyait une forme d'ingérence et une confiscation entendue des prérogatives nobiliaires, il militait contre ce-dit Gotei 13 et ne portait pas en son cœur cet homme présomptueux qu'était Yamamoto. L'Histoire étant ce qu'elle est et sans avoir besoin de rabâcher comme un vieux professeur faisant la leçon nous ne nous attarderons pas sur les événements que tous connaissent aujourd'hui. L'académie des Shinigami était fondée, le Gotei 13 avec elle et un véritablement chamboulement des institutions et des codes était à prévoir et bienheureux fut celui qui l'avait prédit. Les années passèrent, des années qui devinrent des siècles et bientôt un millénaire. La forme actuelle du Gotei 13 se dessinait déjà à l'époque et bien qu'ayant montré quelques réticences aux prémices de cet ordre militaire Hashirandan ainsi que de nombreux autres membres de la noblesse finirent par l'intégrer avec plus ou moins de bonne volonté. Le choix restait cependant simpliste : la bureaucratie ou bien les armes et pour beaucoup ce fut les armes. Pour celui qui prit le nom de Tenkei et ce malgré les enseignements qu'on lui avait prodigué, il ne demeurait rien de plus enrichissant que le combat, cette exaltation, cet abandon dans la lutte que la bureaucratie ne permet qu'en rêve. Il faut avouer que se battre avec un Katana est bien plus excitant qu'avec un crayon aussi bien taillé soit-il.

Les capitaines de cette époque étaient des guerriers plus que des soldats et ceux qui les accompagnaient n'en étaient pas moins sanguinaires et faméliques. La rigidité de cette nouvelle institution ne permettait guère plus que d'aspirer à des combats toujours plus éprouvants et de ces luttes ne ressortait qu'une vague impression de discipline, le tout néanmoins savamment ordonné et surveillé par ce Yamamoto Shigekuni. Quelques rivalités naissaient au sein des divisions et à qui mieux mieux faisait étalage de sa force, une espèce de compétition dans la sauvagerie qui savait ravir ceux qui recherchaient l'affrontement. Ce chahut perdura mille ans jusqu'à la grande guerre contre ces Quincy venu du monde des vivants et dès lors tout bascula. Au bord de la destruction, la Soul Society dû se réformer pour déboucher en un monolithe bien plus structuré et encadré, du reste, les archives seront plus claires que mon récit. C'est aussi à ce moment que Hashiradan devint capitaine, après la défection de Kôgami Kazunaga, ou plutôt de son incapacité à assumer ses fonctions de Capitaine de la troisième division. Durant près de sept siècles il demeura en place, aucun n'ayant réussi à le surpasser et de cette gloire personnelle il en tira bien des éloges, mais aussi un ego grossissant à mesure qu'il vieillissait. Le confort de la position lui apporta une certaine morgue et il affichait cette arrogance, plein de vanité et d'orgueil, satisfait d'avoir enfin un poste à la hauteur de sa condition. Durant setp cents ans il demeura celui qu'on appelait : Taichô jusqu'au jour où...

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