Avatar : Domino (Marvel).
Parrain : Je dirais un mec trop dark, ou un clochard céleste. En fait j'ai grave le choix!
Comment avez-vous découvert le forum ? J'en suis l'une des briques!

Âge : Une cinquantaine et des brouettes, peut être une trentaine. On t'as jamais dit qu'on demande pas son âge à une dame?.
Race : Reaper.
Votre rôle : Général. Il parait.

Description de votre personnage : Féline, lascive, la jeune femme ne passe pas inaperçue lorsqu'elle arrive quelque part. Peut être est-ce par l'hypersexualisation de ses postures, ou simplement par les attributs généreux que lui a confié Dame Nature, toujours est-il qu'elle le sait, et qu'elle en joue. A mort. Véritable panthère, capable d'attiser la flamme dans les slips de n'importe quel mâle, elle rompt pourtant le charme lorsqu'elle se met à parler. Car si cette jeune femme aux allures de Joan Jett promet un voyage parsemé de passion et de jeux sur le thème "attache moi au radiateur", elle a autant de bagout qu'un docker de Boston. Ce qui doit sûrement venir de sa moitié irlandaise, celle qui éclate d'abord, pour ensuite vérifier des dégâts causés par ses colères. En tout cas, ce n'est pas ses origines amérindiennes qui ont pu aider à la stabiliser...la seule personne capable de la canaliser n'étant pas encore née, ou encore assez puissante, à moins que ce ne soit la vie elle même qui tente de lui enseigner quelque chose au travers des divers embûches et déboires qu'elle met sur son chemin. Non content de la forger comme un métal que l'on tambourine à répétition, cela a aussi le mérite d'entretenir l'ironie grinçante de la belle, qui ne s'en départie d'aucune manière et en aucune circonstance.

Nous disions donc qu'on avait affaire à une sorte de femme fatale, mélange entre une lolita un peu gothique sur les bords et une poissonnière au cœur grenadine. Car c'est bien là le point faible de ce petit bout de femme: son inéluctable, inarrêtable, incompréhensible attrait pour les partenaires de tous genres. Car il n'est pas question ici de biologie mais purement et simplement de consommable, de tentative de saisir et de cristalliser l'instant présent sous la forme d'une étreinte fougueuse et cataclysmique, afin de retrouver le même état de conscience de la vie que celui procuré au cours de la bataille...oui, gourmande, la jeune femme marche à l'adrénaline, elle recherche désespérément à renouer avec ce qui se rapproche de ses anciens battements de cœur, même après la mort, et c'est en cela que son statut de Faucheuse lui convient à merveille. Quoi de mieux que de se retrouver dans des batailles épiques ou la véritable mort peu survenir, afin de retrouver la quintessence de la vie?

Pour le reste, et ben elle profite de tous les avantages de sa fonction: cuir, ceintures, décolleté et tout le toutim. car pourquoi ne pas se montrer si l'on en a le pouvoir? Et à ceux qui douteraient de la fonction de son apparat, la Nikita leur répond invariablement "et t'as déjà vu du kevlar arrêter un cero, toi?".

Description de votre pouvoir : Imagine.
Imagine est un pouvoir au concept simple: issu de l'aura de sa propriétaire, l'énergie mentale se solidarise pour prendre n'importe quelle forme souhaitée. Ainsi, au gré de l'imagination de son possesseur, cette capacité permet d'utilise tout un panel de formes, d'objets et de concepts dont la seule limite reste Cheyenne elle même, puisque les constructs ne tiennent que par la force de sa volonté, et ne se créent que selon ce que son intellect lui dicte. Ainsi, elle pourra tour à tour donner la vie à un train de marchandise qui ira s'écraser sur l'ennemi, pour ensuite le cribler d'une volée de flèches, ou lui faire tomber un piano sur la tête.

Description de votre Totem: Anoki.
Anoki est un Coyote, et comme son nom l'indique, c'est un véritable comédien. Personnification de la facette foutiste de son alter ego humain, il se spécialise dans l'humour et un comportement décalé qui prend souvent à contre pied bon nombre de personnes qui côtoient ce couple bizarre. Parfois d'une extrême lucidité, pragmatique et franchement glauque à ses heures, il voit la vie selon une lentille probablement fendillée, une logique propre mais compréhensible, qui lui impose de voir l'existence dans toute sa splendide médiocrité et sa bassesse crue.

Fidèle au stéréotype du vil prédateur nocturne, Anoki préfère fureter autour de ses ennemis, pour venir exploiter les angles morts et miner peu à peu la résistance de l'adversaire pour lui délivrer le coup de grâce comme on file un coup de main.

Histoire :

Ouais, c'est super facile de faire le point sur ces quelques années d'existence. Surtout quand ça s’enchaîne sur un train d'enfer. Ma vie avant la mort? Celle d'une métisse, je suppose. Mon père avait dû engrosser ma mère, peut être sans son consentement. Ou alors ils s'aimaient et on a assisté à une belle histoire, comme dans les livres ou à la télé. En fait, on s'en fout un peu, vu que je suis morte et que je ne me souviens de rien. Le fait est que je reste une fille à moitié indienne, à moitié irlandaise. Enfin je crois, je procède par déduction, par rapport à ma culture du monde actuel, et par rapport à tout ce qu'on vient me foutre dans la tronche, à chaque fois que je fais des étincelles. Bon, et puis, faut dire ce qui est: chez nous, tout est carré. Donc si on veut savoir quelque chose, y a les registres. Mais a quoi ça sert, hein, puisqu'on est tous mort? Autant se forger une nouvelle identité, devenir ce qu'on veut et s'adapter aux gens autour. Moi j'aime bien ce petit jeu, ça me pimente ma journée, c'est ma panacée, ma drogue. Tout le monde est tellement endimanché, avec leur petite conception des interactions humaines, ça me fait bouillir. Alors je sors le premier truc bateaux qui me vient, et je m'y accroche. Ouais bon, je m'égare...

Tu connais la Death Valley? C'est pas la meilleure place sur Terre, mais c'est là ou je crèche. Enfin, je créchais. Dans le genre trou perdu, c'est vrai que ça peut faire grincer des dents, mais quand on fait partie du cercle très fermé des post mortem, ça passe de l'état de désert aride à celui de fourmilière sans temps mort. Et quand comme moi on arrive avec aucune idée du voyage ni de ses origines, bah ça peut laisser un tantinet perplexe.

- Nom?

- Euh, hein?

- Ton nom!

Bonne question ça, hein. Et le coup du Styx, connard! Tu sais quand même qu'on arrive avec autant de mémoire que la première grand mère de maison de retraite venue, une fois qu'on a fait le grand saut! Alors pourquoi tu t'acharnes?

- Je...euh...je...

- Bon, tu veux connaitre celui du registre ou t'as une préférence?

- Hmmmm....

Ça tourne dans ma tête, le petit vélo qui s'active sur un quelque chose, même trois fois rien. Voyons, voyons, je me rapelle de trucs super simples, comme le moindre fonctionnement de la vie présente, mais incapable de me rapporter de près ou de loin à quelque chose me concernant. Et pourquoi pas Martine? Martine fait du cerf volant, Martine à la plage...non, ça semble con. D'ailleurs, je sais pas pourquoi, mais je me mets à esquisser un sourire, le genre de truc à pas faire en face d'un Gardien.

- Y a quelque chose qui te fait marrer, la poulette?

- Euh non, Lauren, ça sera Lauren.

Et ouais, qui on veut je vous dis! Lauren Bacall, bizarre que ça me revienne en cet instant critique. Parait que c'est la marque des âmes fortes, qui sont capables de percer un peu le voile pour jeter un œil sur leur existence passée par la seule force de leur pouvoir. Des mots, des images...bien sûr, rien que se rapporte directement à soi. Mais on est moins poulpe sans cervelle que la plupart des nouveaux arrivants. C'est l'un des premiers stades de sélection des nouvelles recrues: on voit déjà qui sort du lot comme ça. Du coup, moi au début j'étais Lauren. Mais bon, ça a vite changé.

Et là c'est l'intervalle flouté ou on avance dans le temps sans s'en rendre vraiment compte...

On me proposait direct l'accès à l'Ivory Tower. Enfin, on me proposait, on m'obligeait surtout. Parquée comme une bête, on m'a gentiment offert un allé simple pour une espèce de tôle à ciel ouvert, avec d'autres invités dans mon genre. Le but? Aucune idée, on était juste là à attendre, pendant ce qui m'a semblé une éternité - c'était peut être d'ailleurs le cas. De temps en temps, un gardien tirait dans notre direction, provoquant des mouvements de masse avec force couinements. Ouais, on était tous à peu prêt sûrs d'être en enfer. Et puis y avait la faim...au bout d'un moment, j'arrivais même plus à calmer les grondements de mon estomacs, au grand étonnement de plusieurs autres ici. Faut dire que je passais inaperçue pour la grande majorité des captifs, vu qu'on se faisait canarder de temps en temps, et que tout le monde courait dans tous les sens comme des poules sans tête. Alors y a eu un moment ou j'ai fini par plus en pouvoir, et j'ai beuglé à la face de nos tôliers qu'y faisait faim, et que ça servait à rien de nous tirer comme à la chasse parce qu'on allait finir par crever de toute façon, et à la manière lente. Bizarrement, ça m'a ouvert des portes, ce petit coup de sang. C'est bien l'une des rares fois.

Mon premier homme? Un type dévoué, gentil aussi, mais franchement nigaud. Bah, à l'époque, j'étais encore en train de croire que j'avais besoin de quelqu'un pour me protéger. Alors lui, avec ses airs de prof de surf brésilien, il me donnait l'impression que rien ne pouvait m'arriver. Bon ça a fini par se faire, hein, vu que l'imbécile était une véritable brute. On peut être une crème avec son entourage et une véritable pourriture avec le reste du monde. Et c'est pas moi qui lui aurait tendu la main, vu que j'étais un peu lassée de la vie avec lui. J'allais pas tomber pour ses fautes, non? En plus j'avais mieux à faire. Surtout que j'avais tapé dans l’œil de mon instructeur de close combat. Une véritable bête, lui aussi, mais un peu trop jaloux. Vraiment, trop jaloux. Du genre a me rendre coupable de sa névrose, et de me le faire payer à coup de tatane dans les côtes, pour me dire ensuite que je l'avais bien mérité, vu que je le poussais à bout, mais qu'il m'aimait et bla bla bla. Lui, ça a été mon deuxième Purgatoire. Celui qui, non content de me pousser à me renforcer pour me protéger de lui même, m'obligeait aussi à me dépasser auprès des autres. Jusqu'au moment ou j'ai fini par me retrouver en face de ce cube à l'allure un peu louche, qu'on m'a demandé de prendre en main. Littéralement. Je vous assure que l'ambiance n'est pas au rendez vous pendant l'épreuve, on a un peu l'équivalent d'une analyse d'urine à laquelle les instructeurs doivent assister. Et quand on vous dit d'insuffler votre âme dans le machin, on a une seconde de doute. On fait quoi, on prie? On se plaint? On cherche le seigneur et tous ses saints? Bah moi, j'ai trouvé un truc simple, je me suis prise à espérer de toutes mes forces trouver un moyen de sortir de cette situation merdique avec l'autre barbare, et ça m'a mené vers l'idée de ce que je pourrais faire si je tirais mon épingle du jeu. Le temps d'un battement de cil - ce qui n'est sûrement pas vrai, vu que lorsqu'on s'intériorise on voit pas passer les heures - et je me retrouvais avec mes petits bijoux en main, deux glock parfaitement adaptés à mes petits mains pleines de grâce.

- Félicitations, soldat! Vous êtes maintenant un membre de l'élite!

- Je...hein?

- Finit l'entrainement au corps à corps, on passe la vitesse supérieure.

- Euh, mon sergent instructeur, l'élite c'est ça? Ca veut dire qu'à partir de maintenant, je suis au dessus du Gardien lambda?

- Affirmatif, soldat. Maintenant on va faire de vous une arme pour protéger les mondes de ces pourritures de bouffeurs d'âme. Vous allez vous former à la dure, et être capable de prendre une décision dans l'instant, sans supervision, pour le bien de vos missions. Ou vous mourrez au combat, et plus personne n'en aura rien à foutre de votre existence! Je me suis fait comprendre?

- Sergent, oui, sergent! Sauf votre respect, sergent!

- Quoi encore, soldat?

Je me tournais vers ce qui était déjà une relation morte et enterrée, et lui foutait une bastos dans le caleçon. A voir la façon dont il couinait, ça devait pas être très agréable.

- Il fallait bien qu'elle les teste, non?

Ça, c'était Anoki, mon animal totem. Imaginez un peu: un coyote avec la voix de Bruce Willis. Flippant, dérangeant, tout ce que vous voulez. Surtout qu'il a le même flegme. Mais maintenant il était là, et quoi que j'en dise, il tait une part de moi.

Bien sûr, j'ai fini au trou, et bien sûr, on m'a filé par la suite des missions à la con, espérant ainsi me voir tuée ou mise au pas. Mais je suis certaine que secrètement les types avaient adoré mon coup d'éclat. On était pas là pour réagir à chaud? En tout cas ce genre de réflexe m'a servi par la suite, alors que mon commando enchainait bataille sur bataille. C'est là que j'ai rencontré mon troisième homme, un type posé, tout ce que l'on attendait d'un tireur d'élite. Je l'avais touché en plein coeur, selon ses dires, et c'était vrai, vu que j'avais vraiment fini par lui mettre une salve en plein torse, tout prisonnier qu'il était de l'étreinte d'un hollow. En même temps, il me l'avait demandé, et en même temps, sa décision plaide en sa faveur. Un héros...ouais c'est ce que les autres ont dit ensuite, me tapotant sur l'épaule, croyant me consoler...consoler quoi? La guerre, c'est la guerre hein. Moi je me souvenais surtout de nos petits coups rapides dans les fourrés, à moitiés déshabillés, dans l'urgence du moment...ça me file encore des frissons, des fois.

Enfin, je me suis consolé avec mon quatrième "mari". Lui, c'était un bon, probablement le meilleur de l'unité d'ailleurs. Bon, c'était notre chef, ce qui est plutôt logique. Un type charismatique, du genre à donner le sens du vent à tout le monde, même s'il est contraire. Bien sûr, moi, j'ai craqué. Le prestige du galon, je suppose. En tout cas, ça m'a brisé le cœur le jour où il a fini par tourner Vizard et qu'on a du le dessouder. C'était quand même le deuxième type que je devais finir moi même, et je commençais à me tailler une réputation de Veuve Noire. En même temps, est ce que c'était ma faute? J'étais juste victime des événements. Toujours est il que ça a fait forte impression, là haut, que je gère le problème de moi même. Épargner des vies, traquer le mal, tout ça. Bon, on m'a quand même filé une bonne série de corvée pour avoir volontairement caché mon potentiel, mais au final je m'en sors pas si mal, après les divisions d'élite. Le Japon c'est super sur les cartes postales, même si j'ai un peu de mal avec les petits japonais frustrés du trou de balle. Qu'on me fasse pas jouer à l'écolière! Ou alors si c'est moi qui le décide...bref, je vais au pays des sushis, et je vais bien voir à quoi je peux être utile...aucune limite à mon talent! Générale Cheyenne...ou alors je devrais me trouver un autre nom? Alvarez ça fait gros plein de soupe qui sent le cigare, Napoléon ça fait nain. Ouais, je vais rester sur Cheyenne.

- T'en a pas marre de te raconter des histoires?

- Hey, regarde n'importe quel gros poisson de l'histoire, ils avaient des mémoires!

- Ouais, chais ridicule.

- Ton avis, tu peux te le carrer ou je pense. Mais tu mange quoi, là?

- Un truc mort.

- C'est dégouttant.

Ah bah oui, un perso féminin entre tes mains ça faisait peur d'avance mais là...

Ahem, je te revalide donc en tant que Générale Reaper, avec toute ton XP et tes 25 PC d'origine compte tenu de ton ancienneté (même si on pourrait débattre sur la partie de celle-ci que t'as passé à gambader dans la brousse *tousse*). Je te fais pas visiter, tu sais où sont les choses. Bon RP avec ce nouveau personnage !