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AuteurMessage
Kafar
Achever son oeuvre [Libre] Arr-ind
Kafar
Rang : Vasto Lorde

Messages : 511
MessageSujet: Achever son oeuvre [Libre]   Achever son oeuvre [Libre] Icon_minitimeMar 10 Fév - 17:40

Tokyo, début 2019.

Voilà maintenant quelques années que le Vasto Lorde arpente le monde des humains, à la recherche de divertissement. Et il ne fut pas déçu. Ce monde, par bien des aspects, diffère du Hueco Mundo. Et en bien. Le contraste entre les deux est assez saisissant pour un être n'ayant vécu que dans le monde du sable éternel durant tout le reste de son existence. Mais aussi attractif soit ce monde, aussi belles soient les promesses qu'il tient, la place de Kafar est au Hueco Mundo. Aussi, d'ici quelques semaines, il quittera ce monde, pour rejoindre le Yermo et sa nuit sans fin.

Mais avant ça, il y a une chose qu'il voulait faire impérativement. Debout sur le plus haut toit de la mégapole, l'Hollow scrutait les environs. Curieusement, il jurerait reconnaître l'endroit. À un autre temps, une autre époque. Dans une autre peau, à travers différents yeux. Il est quasi-certain d'être lié d'une manière ou d'une autre à cette ville. À cette pensée, un horrible mal de tête s'empare de lui. Lui, qui ne ressent habituellement pas la moindre douleur est en ce moment en proie à la plus intense douleur imaginable. Longtemps il a recherché la douleur, chose inconnue pour lui, mais ici, il ne s'agissait en aucun cas d'une douleur souhaitable. Il s'agissait de souvenirs refoulés qu'il tente de garder tant bien que mal enfoui au fin fond de son âme. S'ils devaient refaire surface, les effets seraient comparables à ceux de l'ouverture de la boite de Pandore. Qui sait ce qu'il lui arriverait. Accès de folie, autodestruction, mutation... Personne ne le sait. Et personne ne veut le savoir. Ainsi, il allait devoir faire ce que son instinct le pousse à faire : tourner la page. En finir une bonne fois pour toutes avec ces tourments.

Finir le travail.

Sans connaître précisément la cause de ce malaise, il en connaissait la source. Un bâtiment en ville, qu'il ne pouvait s'empêcher de fixer, debout sur son toit. La poste de Tokyo. Bizarrement, il en avait une autre image. Il aurait juré l'avoir vu dans un état différent. Il aurait juré beaucoup de choses depuis son arrivée dans cette ville, faut dire. Cet endroit l'attire autant qu'il le répugne. Un peu comme le Yermo. Qu'il considère comme son foyer. Hum... Enfin, quoiqu'il arrive, ce bâtiment l'intriguait. Sans plus de pensées parasites pour le freiner, il commence sa marche vers l'édifice. Une douzaine de Sonidos, et le voici face à l'entrée, sur le trottoir adjacent. Faisant un pas devant l'autre vers la double porte de l'entrée, il passe sa main sur la poignée, puis il ressent d'un coup un autre mal de crâne. L'espace d'un instant, il eu l'impression d'avoir vu une main humaine à la place de la sienne. Comme une espèce d'impression de déjà vu. Un accès de rage, le géant fout un coup de pied dans la porte qui vient transpercer les murs et s'encastrer quatre pièces plus loin, manquant de happer la réceptionniste avec elle. Incompréhension générale dans la salle, après tout, les portes, ça vole pas comme ça au premier coup de vent. Incompréhension, et panique. Panique qui ne se retrouve qu'accentuée une fois le cero tiré. Quel cero ? Eh bien, le cero que Kafar vient de tirer vers le plafond, ne manquant pas de tout bousiller sur plusieurs étages pour aller exploser plus loin dans le ciel. Évacuation, arrivée de la police, encerclement du bâtiment. Pendant ce temps, Kafar monte jusqu'au dernier étage en empruntant le trou causé par son Cero. Devant lui, le bureau du patron. Et ledit patron, en sueur, apeuré, incapable de sauter le trou pour atteindre la porte de sortie de l'autre côté.

Une pulsion s'empare de l'insecte. Le besoin irrépressible de tuer cet homme. De le démembrer, l'éclater au sol, le décapiter, le dévorer. Pourquoi ? Pourquoi lui, simple âme humaine à priori sans le moindre potentiel spirituel, même pas capable de le voir ? Impossible à savoir. Et pourtant, jamais il n'avait ressenti un besoin si pressant de tuer. Depuis qu'il est Vasto Lorde, jamais il n'avait tué pour autre chose que le plaisir, pour tromper l'ennuie, pour la chasse. Ici, on parlait d'une nécessité. Il avait presque un besoin vital de mettre fin aux jours de cet homme. Levant son bras en direction du bureaucrate, Kafar arme un cero, puissant, démesurément puissant si l'on prend en compte qu'il veut simplement buter un humain. La boule d'énergie prend peu à peu des proportions inquiétantes, quand d'un coup, le regard du monstre s'écarte de l'homme pour s'attarder sur la photo posée sur la gauche de son bureau. Lui, une femme, deux enfants, un Labrador. Tous souriants, prenant la pose dans un joli jardin, à l'herbe coupée de prés. Une jolie famille, dans un joli cadre, vivant heureuse et tranquille. Et là , le père de famille, paniqué, ne comprenant pas ce qui lui arrive. Apparemment, il arrivait à deviner les contours du Vasto Lorde, comme ces âmes au potentiel spirituel faible mais bel et bien présent. Alors même qu'il continuait à fixer cette photo, le cero est relâché. Énorme explosion, le bureau est soufflé, rien de ce qui est entré en contact avec la boule d'énergie ne subsiste. Rien, si ce n'est cette photo. Elle avait beau fasciner le Hollow, aucune émotion ne semblait s'emparer de lui. Colère, joie, nostalgie, pitié, envie. Pas moyen de savoir ce que cette image évoquait en lui.

Quelques pas vers le bord de la pièce, à regarder la ville. On pouvait entendre les sirènes de police en contrebas, ainsi que les pas pressés de l'unité d'assaut en train de monter les escaliers. Continuant sa marche, le Vasto Lorde se retrouve à marcher dans le vide, prenant de la hauteur par rapport au bâtiment. Un énième Cero, plus puissant encore que le dernier, et voilà l'édifice réduit à néant. Lui, et les quelques personnes encore assez folles pour être restés à l'intérieur. Un instant là, à admirer les flammes consumer les ruines du gratte-ciel. La joie habituellement visible sur son visage face à ce genre de spectacle n'était ici pas présente. Une expression placide, un regard comme éteint. Ici, il n'avait pas détruit par plaisir. Il avait détruit par devoir. Afin de remplir je ne sais quelle tâche. Il ne sait quelle tâche, même. Mais qu'il sache ou non importe peu. Son mal de tête s'était estompé, et cette désagréable sensation de déjà-vu avait disparue avec.

Cela dit, cette impression d'être épié était apparue aussi vite qu'avait disparu ce mal. Il n'était pas seul dans le ciel de Tokyo.
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