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 Arellys de Novelia - UC

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Hatori Raika
Arellys de Novelia - UC Shi-shi
Hatori Raika
Rang : 5ème siège de la 10ème division

Messages : 24
MessageSujet: Arellys de Novelia - UC   Arellys de Novelia - UC Icon_minitimeSam 14 Fév - 0:31

    Avatar : Flower - Vocaloid
    Parrain : Personne
    Comment avez-vous découvert le forum ?Top-sites

Arellys de Novelia
    Âge : Une centaine d'années
    Race : Arrancar
    Rang demandé : Números, si possible, le 15.

    Description de votre personnage : À quoi ressemble votre personnage ? (10 lignes au minimum)

    Vous les sentez n'est-ce pas? Ces yeux qui vous fixent depuis un bon moment déjà. Ce regard qui brûle chaque particule de votre âme, cette lance qui transperce votre cœur et lit le fond de vos pensées, de votre raison. Ces pupilles ardentes qui ne peuvent vous quitter, ces flèches empruntes de la véhémence des flammes de l'Enfer, qui poignardent votre esprit et y insinuent ce poison mais aussi cette force qu'est la peur. Vous ne tenez plus, votre tête s'apprête à esquisser un mouvement latéral pour ôter le doute que la peur découle en vous. Mais vous êtes lent, beaucoup trop lent. Elle apparaît, face à vous, son terrible regard vous fixant avec une intensité que vous avez du mal à soutenir. Ces deux améthystes assombries par les ténèbres, froides comme le marbre, et pourtant, elles incinèrent votre âme et vous consume de l’intérieur. Mais la pression qu'elles exercent sur vous est trop forte, vous ne pouvez plus porter votre corps, vos muscles, vos os, vous avez l'impression de peser des tonnes. Vous lâchez prise et vous effondrez à ses pieds.

    Vos propres yeux se posent sur ses jambes. Une large semelle grise, une toile noire et terne, deux longs lacets qui s'entrelacent tels deux serpents, filants jusqu'à son genoux, deux lanières d'argent, et un épais talons. Ses membres inférieurs sont fins et longs mais on sent les muscles hardis qui les composent.

    Petit à petit, vous remontez votre regard vers son visage, encore prisonnier de son imposante présence. Au dessus de ses hautes bottes, elle porte un collant couleur d'ébène, reflétant toute la véritable noirceur de son âme, même la jupe qui couvre le haut de ses jambes est emprunte de ce sombre colori. Ses bords ne sont plus que lambeaux comme si on les avaient déchirés.

    Son buste est couvert d'une toile d'un violet obscur où s'enserrent deux fils immaculés, elle même sous une veste blanche s'arrêtant à mi-cuisse et remontant jusqu'à ses coudes, l'une des manches continuant jusqu'à la moitié de la main, devenant noire après le coude. Son cou est paré d'un ruban dont les deux extrémités atteignent ses chevilles tel les chaines brisées d'un prisonnier évadé.

    Tout votre corps tremble. Mais pourquoi donc ? Serait-ce parce que vous êtes si proche de croiser son regard? Ce regard qui vous a fixé, transpercé, anéanti? Mais allez y, prenez votre courage à deux mains et affrontez le.

    Vous passez rapidement sa bouche, et son nez, puis plongez tête baissée dans ses yeux. Et là, vous vous sentez sombrer. Ce ne sont pas des yeux, mais deux puits, deux trous sans fond, deux gouffres, deux abysses. Deux pupilles plus sombres que les ténèbres, les fonds obscurs de ces océans violets. Mais malgré tout, vous êtes surpris. Vous qui pensiez y trouver de la haine, du mépris. Mais non. Il n'y a rien de tout cela. Que de le mélancolie, de l'indifférence.

    Avec quelques difficultés, vous détachez votre regard du sien et admirez son imposante chevelure. Que dis-je, sa crinière! Qui respire la fougue, l'ardeur, la férocité et l'innocence. Séparée en deux épaisses couettes touffues, si denses qu'elles donnent l'impression de n'être qu'une. Et dans sa grande blancheur, tranchante comme la lame finement aiguisée d'un katana, les plus obscurs ténèbres transpercent cette insultante innocence, fragilité. Surgit alors dans cette crinière plus immaculée que la lumière des anges, une touffe d'une terrible noirceur, empreinte de son âme.

    Mais ce qui vous trouble le plus, c'est cette apparence qu'elle arbore, cet air si juvénile. Et malgré son très jeune âge - elle doit à peine dépasser la quinzaine - elle vous fixe avec dureté, mépris et autorité.

    Vous tentez de vous relever malgré sa pression. Mais vous êtes vite arrêté; un pied dur s'écrase sur votre colonne vertébrale et vous bloque toutes tentatives d'y échapper sous peine d'être brisée. Avec la rapidité d'un serpent , elle vous attrape par le col et vous projette violemment contre un mur. Vous vous écroulez. Toujours aussi rapide, elle vous soulève et vous plaque cette fois ci contre la barrière de marbre. Vous entrouvrez les yeux et croisez son regard. De l’indifférence, encore et toujours. Puis le noir, le silence, la mort.

    ________________

    Vous y repensez, nuit et jour. Vous vous en repentissez presque. Pourquoi? Pourquoi n'avoir regardé que la surface de l'océan? Pourquoi l'avoir laissé à cette solitude qui semblait la torturer? Et ses yeux. Ces deux pierres d'un pur violet. Mais aussi ces deux puits transpirants de mélancolie, et de regrets. Pourquoi ne pas avoir tendu une main vers elle? Et maintenant, lequel de vous deux est le plus indifférent?

    Mais il est trop tard. Vous avez fait le choix qu'ont fait beaucoup d'autres avant vous. Vous avez tourné le dos à cette main qui, à votre insu, s'est tendu vers vous, mais vous étiez aveuglé. Par la surface de l'océan. Ne l'avez vous pas entendu, ce cri déchirant, cette plainte hurlante, de son âme meurtrie? Êtes-vous aussi sourd? N'avez vous pa ouïe ses appels lorsqu'elle sombrait dans les ténèbres où vous l'aviez poussé?

    Si vous aviez ouvert vos yeux, et vos oreilles, vous auriez découvert quelqu'un de plus complexe, de plus meurtri, que ce que cette surface vous fait miroiter naïvement. Et peut-être auriez-vous percé à jour un autre visage. Mais il est trop tard, il est toujours trop tard avec vous, stupides humains. Vous pensez connaître les gens mais vous ne l'avez jamais vraiment cherché. Vous ne savez faire qu'un chose; regarder le petit bout de votre nez et pas au-delà. Aveugles. Ah si seulement vous aviez empoigné cette main...

    Et malgré ce trou dans sa poitrine, vous auriez trouvé un coeur. Vous, vous l'auriez vu, et vous auriez pu l'aider à le trouver elle même. Vous aurirz découvert derrière ce miroir, cette armure de glace, d'indifférence et de mépris, une âme torturée. Déchirée entre deux personnalités, si sombres.

    Partagée, divisée, déchirée...Imaginez vous? Tantôt l'un prend le dessus, tantôt l'autre. Savez-vous ce que ça fait? De vouloir toturer les gens alors que vous êtes de nature calme, et indifférente. D'être soudainement pris d'une rage violente et destructrice? Pouvez vous y penser ne serais qu'une seconde?

    Tout ce que vous avez pu lire dans ces yeux mélancoliques c'est ce désire de s'échapper. Fuir cette partie d'elle. Vous avez bien vu qu'elle ne s'attaquait pas à vous par plaisir, mais par nécessité, par devoir, par obéissance. Voilà peut-être ce qu'on appelle la loyauté.

    Description de votre pouvoir : Il s'agit ici de décrire rapidement votre pouvoir afin que nous puissions déjà statuer dessus.

    Le zanpakuto de Arellys est une arme peut commune. En effet, il ne s'agit pas du katana traditionnel ou même d'un wakizashi. Il s'agit d'un ninjato, qui ne se manie qu'à une main et servant principalement, malgré la nature de sa propriétaire, à la torture.

    Spoiler:

    Pour libérer sa Ressurección, Arellys pronoce ces quatres mots qui pourraient paraître insignifiants; "Lamenta, el que siente" ("Déplore, celui qui regrette"). Cette phrase cache, en vrai, un pouvoir qui serait apte à en faire trembler plus d'un si seulement il était au maximum de sa puissance et totalement maîtrisé. Mais Arellys a encore du mal et rechigne à l'utiliser, seulement si elle y est obligé. Il s'agit de la désintégration de la matière inerte. Je vous l'accorde, ce terme est bien vaste, et de nombreuses question peuvent se poser sur ce sujet tel que "que définis-tu par matière inerte?", "quel genre de désintégration?". Et bien je vais tenter d'y répondre avec le plus d'exactitude dont les mots sont possibles de refléter.

    Que définis-tu par matière inerte?

    Par "matière inerte", je parle des objets, des éléments, de tout ce qui est fait de matière, d'atomes mais qui n'est pas vivant, par exemple; ce pouvoir n'affectera pas un shinigami, un animal...mais il atteindra les masques des hollows.

    Quel genre de désintégration?

    Ah, pour cette question, vous devez surement déjà savoir qu'il pourrait exister deux "types" de désintégration;
    - la dispersion des atomes
    - la disparition des atomes
    C'est là que tous ceux qui ont fait de la physique vont me sauter dessus. Non, on ne peut pas faire disparaître des atomes, c'est pour ça que, dans la limite du "normal", le pouvoir de El que Siente est de disperser les atomes de matière, faisant croire à la désintégration de celle ci.

    Lors de ta ressurección, ton corps est-il affecté? As-tu des modifications qui s’effectuent ?

    Oui, bien qu'elles soient minimales. Son masque disparaît du haut de sa tête et est remplacé par deux cornes sur le haut de sa tête. Son corps n'est pas réellement muté, les seules différences réellement notables, en dehors de son masque, sont l'apparition, de deux grandes ailes de chauve-souris ainsi que celle d'une queue touffue, d'un noir d'encre, vestige de sa forme de hollow. Ses yeux modifient légèrement niveau coloris et prennent une teinte pourpre, apparaissent aussi, sous son regard de sang, quatre bandes rouges.
    Lors de sa resurrección, son ninjato disparaît.

    Spoiler:

    En quoi consiste réellement ton pouvoir?

    Le véritable pouvoir de El que Siente est de défaire les noeuds qui forment les atomes et les soudent entre eux leur permettant de créer les formes des objets que nous connaissons. Il sépare les atomes et brise leurs alliances. Puis, grâce aux atomes alors libérés et flottant des les airs, il peut se retransformer en ninjato avec les atomes présents. Par exemple, une attaque de glace est lancé contre Arellys (en resurrección). Elle le stop du toucher. Les atomes qui constituaient la glace se sépare et Arellys reforme un ninjato avec les atomes présents. Le ninjato aura alors un aspect de glace.

    C'est bien beau tout ça mais comment utilises-tu ton pouvoir?

    En fait c'est très simple. Le seul moyen "d'utilisation" de ce pouvoir est le toucher.

    Tu veux dire que tout ce qu'elle touche se diperse? Mais alors elle ne devrait faire que tomber!

    Attends, laisse moi expliquer. Donc, non elle ne fait pas que tomber. Pour que les atomes se dispersent, il faut qu'elle l'ai commandé sinon, oui, elle tomberait à l'infini. Et quand je parle de toucher, il s'agit du toucher digital. Elle ne peut disperser les atomes qu'avec les doigts et la volonté. Si vous lui assenez un coup sur la queue, votre sabre ne se dispersera pas.

    Histoire : (25 lignes au minimum)
    Au cas où vous vous poseriez la question, nous vérifions en résolution 1024*768

    Spoiler:

    I Ô moi ! Ô la vie...

    Le noir. Le noir le plus obscure qu'il soit. Les ténèbres profonds, le coeur des abysses, l'infinité des puits. Le noir. L'absence de lumière totale. Le vide éternel. Le trou noir. Le gouffre dans l'espace.
    N'est ce pas terrifiant? Cette vacuité constante, ce brouillard qui masque votre passé, cet avenir incertain. Cette mémoire envolée, ces souvenirs disparus, cette vie antérieur volée. N'est ce pas immonde? Et pourtant, tout est vrai. Je ne peux pas avoir atterrit ici comme ça. Il n'y a pas de mort sans vie. Mais qui étais je donc? J'avais beau fouiller dans ma mémoire, elle restait muette. Mais que c'était-il donc passé? Qu' avais-je fais? Que m'étais-t-il arrivé pour que je me retrouve ici? La peur, la rage, la haine, le désespoir. Mais rien y fait. J'essaye, encore et encore, toutes ces émotions qui sont censées nous construire. Non. Elles ne réveillent en moi qu'un sentiment de lointain. Indifférente, je me sens indifférente.
    Séparée de toutes ces commotions. Indifférente. Je suis vide. Je suis les puits infinis, je suis l'abysse, je suis le gouffre, je suis le néant. Je crie, je hurle, je pleure. Je ne suis rien. Le gouffre, les pleurs, les cris, les regrets.
    Je suis les lamentations.

    II Tant de questions qui m'assaillent sans cesse

    Je me réveille, le corps en feu. Les muscles engourdis, le sommeil encore flottant et l'esprit embrumé. J'ouvre les yeux. Une terrible pénombre me bondit à la gorge. Il fait noir. Le noir le plus obscure qu'il soit. Non! Ça recommence. Je me concentre.
    Petit à petit, les formes apparaissent. D'abord floues. La très faible luminosité laisse peu de place aux couleurs. Les lignes se distinguent les unes après les autres et dévoilent un paysage désolé où solitude est le maître mot. Son nom me vient spontanément; "Hueco Mundo". On dirait de l'espagnol. Mais ça m'importe peu. La vrai question est "comment me suis-je retrouvé ici?". En fait, une foule de questions se bouscule dans mon cerveau.
    Mon regard s'abaisse sur mes bras. Je recule d'un bond, horrifié. Ce ne sont pas des bras. Mais des pattes. Noires, poilues, et serties de grosses griffes d'ébène. Il en va de même pour mes jambes. Une queue aussi obscure que le reste de mon pelage m'a même poussé. À quoi dois-je bien ressembler à présent? Et puis, qu'est ce qui me pèse sur le visage?
    Je n'ai pas le temps de me questionner, d'hideux monstres noirs surgissent dans le paysage et s'avancent vers moi. Je recule précipitamment et tente d'élaborer une stratégie. Mon cerveau tourne à plein régime. Que sont-ils? Vont-ils me...tuer? Soudain, mon instinct reprend le dessus. Un instinct de survie. L'instinct d'un animal.
    Un hurlement retentit. Il fait vibrer ma gorge et mes poumons. Le paysage et les monstres se figent l'espace d'un instant. Mais bien vite, le temps reprend sa course folle et je me fais assaillir par ces bêtes noires portant un masque blanc. Mes yeux changent de lumière. Ils ne sont plus habités par la peur de la mort mais par un besoin de survie. Je pose une patte en arrière et me propulse, prête au combat.
    Un premier monstre m'attaque. Il est horrible. Un corps constitué d'une dizaine de tentacules blancs. Une multitude de trous le parcourent. Ses bras visqueux se tendent vers moi. Toutes griffes dehors, je les attaque moi aussi. Plusieurs tombent et d'autres m'atteignent. Sur ma lancée, je bondis vers son masque d'un blanc cassé et écrase mes pattes dessus.
    Et soudain, il commence à partir en morceaux, quelques petites parties se désintégrants. Je saute précipitamment et retombe sur le sable. Au dessus de moi, le masque du monstre n'est plus que débris.

    III Qu'y a-t-il de bon en cela?

    "Voilà un beau morceau! "

    "J'ai faim...j'ai faim...j'ai faim..."

    Est ce qu'ils vont me...manger? Mais c'est du cannibalisme! Sauf que si je dis ça, ça voudrait dire que j'admets être comme eux. Mais c'est faux. Enfin, c'est ce que je pense. En y réfléchissant bien, je suis noire, poilue, d'apparence étrange, et un chose est posé sur ma tête comme...un masque! Non! Je ne peux pas être comme eux. Je ne veux pas être comme eux! Mon regard est droit, fixé sur le sable. Je me sens paralysée. Choquée. Je suis...un monstre.
    Pendant ce temps, les deux "choses" se jettent sur moi. Du coin de l'oeil, je les surveille mais je suis trop troublée pour réagir. Ils m'ensevelissent. Je m'écroule et attends la mort, sans même chercher à lui échapper. Je ferme les yeux.
    Le noir. Le noir le plus obscure qu'il soit. Et des formes. D'un blanc cassé. Des masques! Ils veulent prendre possession de ce monde. Ils m'engloutissent. Je me sens sombrer. Sombrer dans l'inconnu. Sombrer dans le peu d'émotions qu'ils leur reste. Sombrer dans la rage, la haine, la vengeance... Elles me submergent et me tirent vers le fond, dans l'abysse, dans le gouffre, dans le puit. Elles m'éloignent. Mais de quoi? J'ai l'impression de me noyer. L'air s'échappe de ma gorge. Comme si je disparaissais. Comme si on annihilait ma raison, mon essence. Non. Je ne peux pas les laisser faire. Je ne suis pas eux. Ils ne sont pas moi. Je ne me laisserais pas enterrer ainsi, dans mon propre esprit. La colère, je ne suis pas. La haine, je ne suis pas. La vengeance, je ne suis pas. La peur, je ne suis pas. Toutes ces émotions qu'on tente de faire entrer dans mon âme, toutes ces personnalités que l'on veux teindre sur moi. Jamais ils n'y arriveront. Car je ne suis aucune d'elles. J'ouvre les yeux et hurle. Je suis chez moi. Mon regard de braise se tourne vers eux. Je rugis. Ils disparaissent sous mes crocs. La rage, la colère, la haine, la vengeance, la peur. Non.
    Je suis les lamentations.

    IV Que tu es ici, que la vie existe, et l'identité !

    De l'eau asa coulé sous les ponts depuis mon arrivé. Je ne saurais dire le temps que j'ai passé au Hueco Mundo mais j'ai l'impression que c'était il y a une éternité. J'ai grandis. J'ai évolué. Je ne suis plus le simple hollow, faible, d'avant. J'ai appris à accepter ma nature, ma forme. Cependant, je n'ai pas retrouvé ma mémoire. Mais bon, qu'importe? Cette vie passée est révolue. Qui que je fus, quoi que je fasse. À présent, je suis un hollow. Je suis Arellys de Novelia et je suis les lamentations. Je ne laisserai aucune autre émotion envahir mon coeur. J'ai vu mon chemin. Certes, il est semé d'embûches, mais il est là, devant moi.
    J'ai un nom. J'ai un objectif. J'ai mes règles. J'ai une vie. J'ai une identité. Et pourtant. Je me sens souvent chavirer. Tout perdre de vue et être emportée par ma véritable nature de hollow. Le noir, encore et toujours. J'ai sans arrêt l'impression d'avoir un trou. Un vide dans mon âme.
    De jour en jour, je deviens plus forte, me nourrissant de mes semblables. Mais de jour en jour, je me dénature. Je sens la rage, la haine, la vengeance, qui rodent en moi.
    Trop tard. Il ne leur aura suffit que d'un court instant de faiblesse. Elles entrent en moi et me torture l'esprit. Elles s'insinuent dans chacune de mes pensées, dans ma mémoire. J'en suis aveuglé, comment ai-je pu croire un instant que je les contiendrais? Je n'arrive plus à contrôler mon corps. Il n'est plus que colère. Mais je suis trop faible. La bataille que je mène est celle du désespoir. J'ai beau m'acharner, elles sont toujours là, à chaque coup un peu plus puissante. Alors s'assoit à mes côtés une vieille amie. Ma soeur d'âme. Les lamentations. Elle me jette un regard entendu et hoche la tête. Je m'éloigne de la bataille et reprend le contrôle de mon corps.
    Mes pattes s'acharnent sur mon masque. Elles le griffe, tentent de le briser, cassent les deux cornes qui l'orne. Je sens mes forces qui m'abandonnent, la bataille dans mon esprit qui se perd, la fin proche. Je ne me bat plus. Ce ne sont plus que des coups lancés par la peur de la défaite. Je ne tiens plus. Je frappe une dernière fois. Le masque cède.
    Libre. Je me sens si libre. Et indifférente. Je regarde mes pattes. Ce sont à présent des mains. Humaine. Quelle étrange sensation.
    Ma vision devient floues, ma tête me fait mal, mes muscles me lâchent. Je m'écroule, recroquevillée. Ma conscience s'évanouit.
    Le noir. Le noir le plus obscure qu'il soit. Les ténèbres profonds, le coeur des abysses, l'infinité des puits. Le noir. L'absence de lumière totale. Le vide éternel. Le trou noir. Le gouffre dans l'espace. Et je sombre. Lentement. Une chute à l'infini. Je crie, je pleure, je hurle. Rien à faire. Je tombe.

    V Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime... Quelle sera votre rime ?

    Je suis le gouffre, je suis les pleurs, je suis les cris, je suis les regrets.
    Je suis les lamentations.
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Hatori Raika
Arellys de Novelia - UC Shi-shi
Hatori Raika
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MessageSujet: Re: Arellys de Novelia - UC   Arellys de Novelia - UC Icon_minitimeJeu 19 Fév - 20:57

Normalement, et si je n'ai rien oublié, ma présentation est terminée et attends votre verdict Staff.
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Melody MacKenzie
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MessageSujet: Re: Arellys de Novelia - UC   Arellys de Novelia - UC Icon_minitimeVen 20 Fév - 6:19

Bonsoir et bienvenue sur BBS.

Le bémol à ta présentation est que tu ne parles à aucun moment de ton intégration à Las Noches. Si je te validais en l'état il n'y aurait pas de raison de le faire autrement qu'en tant qu'Indépendante au Hueco Mundo. Je t'invite donc à rajouter le segment manquant si tu souhaites toujours en faire partie.

Par ailleurs, je pense que tu te doutes que ton pouvoir risque de ne pas passer. Quand bien même tu as intégré la notion d'esquive en le faisant passer par le toucher, tu peux techniquement vaporiser un zanpakutō avec n'importe quelle technique - ce qui est bien sûr hors de question. Sans parler de cette histoire de « recycler » un pouvoir autre que le tien, ce que nous refusons déjà même si c'est ici dans une moindre mesure. Je pense donc préférable de demander à ce que tu en changes dès maintenant.

Merci de ta compréhension.
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MessageSujet: Re: Arellys de Novelia - UC   Arellys de Novelia - UC Icon_minitimeLun 23 Fév - 19:36

Archivée à la demande de la joueuse.
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MessageSujet: Re: Arellys de Novelia - UC   Arellys de Novelia - UC Icon_minitime

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