Dites moi immédiatement où il est !

Clair et précis. La tension était presque perceptible dans ma voix. Je regardais ce simple siège d’un air sérieux et lui qui se décomposait un peu plus chaque secondes. Il semblait incapable de me répondre, ou plutôt il semblait ne pas vouloir me répondre. J’intensifiais la pression que j’exerçais sur lui et pourtant rien n’y faisait il tenait à tout prix à protéger son Capitaine.

Il s’est encore barré avec une fille c’est ça ?

Le pauvre Shinigami ne savait décidément plus où se mettre et il faisait de son mieux pour protéger le peu de dignité qu’il restait à son capitaine qui avait encore une fois de plus quitté son bureau pour aller retrouver des demoiselles je ne sais trop où. Il me faisait le coup à chaque fois et voilà qu’encore aujourd’hui il n’était pas là. Quand je le choperais je lui en fouterais une ! Surtout que je ne désirais qu’aller boire un verre quoi. Et comme un grand philosophe l’as si bien dit, « it’s always Bros before Hoes ! »

Et merde ! Bon tenez ! Vous lui donnerez ça quand il rentrera et vous avez plutôt intérêt à pas oublier !

Je sortais un papier de ma poche sur lequel j’écrivais rapidement ces quelques mots à l’attention du Capitaine de la Neuvième. « Espèce de pauvre type, lâche ta blonde et ramène toi ! ». Je tournais ensuite les talons, repartant d’où je venais. Je savais qu’il comprendrait très bien de qui c’était et ce que cela voudrait dire. Son pauvre siège lui transmettrais que cela viendrait de moi, probablement, et le reste il comprendrait car depuis le temps nous n’avions pas besoin de plus pour nous comprendre. J’étais énervé, surtout car une fois de plus il me faisait faux bon, alors qu’il était revenu après deux ans et demi d’absence, et puis aussi car j’avais désespérément envie de boire un verre. Les journées étaient d’un chiant maintenant que la Purge était fini, et si je n’allais pas le moins du monde la regretter je devais quand même admettre que c’était plus simple avant quand j’avais plus de choses à faire. Aujourd’hui je me devais d’attendre le retour d’Asuna pour aller lui parler de choses importantes dont je ne pouvais m’occuper tout seul.

Mais alors que j’allais quitter les quartiers de la Neuvième une idée me traversa l’esprit. Il y avait en ses lieux quelqu’un que je pouvais aller voir. Elle ne serait pas forcément autant ravis de ma présence qu’aurait pu l’être Akihiko s’il avait dénié ce montrer mais malgré tout il y avait des chances que je puisse m’occuper un moment l’esprit. Je n’avais de plus pas eu le temps de la revoir depuis notre réunion après la purge et je désirais donc savoir comment celle-ci c’était passé pour elle. Son sens du devoir était assez important pour qu’elle traverse cet enfer sans trop de problème, mais sait-on jamais. La mort d’autant d’âme ne pouvait laisser indifférent qui que ce soit.

Je commençais à me repérer plutôt bien dans cette division aussi, remarquant avec plaisir que je commençais à avoir une bonne connaissance général de la plus part des Division du Seireitei. J’en connaissais certaines sur le bout des doigts à force de m’y rendre, et d’autre comme la Neuvième j’apprenais à les découvrir, ne l’ayant jamais parcouru du temps de Tenzen. Retrouvant surtout grâce à mes capacités de détection l’endroit où elle se trouvait je finis par enfin lui mettre la main dessus.

Bonjour Vice-Capitaine Shihôin. Comment allez-vous ?

La purge arriva enfin à terme, les journées à la neuvième division étaient devenues soudainement moins chargées. Les shinigamis possédaient soudainement beaucoup de temps libre. Enfin, cela demeurait relatif en réalité leur horaire sont redevenue les mêmes qu’avant l’exécution des trois millions d’âmes. La différence c’est que maintenant le planning leur semblait aménagé comme étant des vacances. Il est certain que le nombre d’affaires au sien de la justice concernant le Rukongai se vue amoindrit, en ce qui concerne celle du Sereitei la différence ne se faisait nullement sentir. Pour dire vrai la plupart des habitants vivant en sécurité sous le dôme protecteur ne se soucier guère de la plèbe. Manque d’empathie ou pas assez hypocrite pour se le cacher. Un sentiment partager par la Shihôin à une différence près, elle appliquait ce raisonnement à toutes personnes n’ayant aucun lien assez solide pour empêcher sa main de frapper. Une denrée des plus exceptionnelle dans l’entourage de la noble.

Un cercle restreint auquel son Vizard de capitaine est loin d’être convié. Une porte se verrouillant de rempart supplémentaire avec la tâche confié aujourd’hui. Un nombre anormal de dossiers qui lui tomber sur le dos en plus des siens. La raison de ce cirque ? Une affaire urgente, rajoutant qu’il lui fallait faire toute cette charge dans une pièce autre que son bureau. Un lieu où n’importe qui pouvait venir la déranger. Kirito lui payerait ça d’une façon ou d’une autre. Quoiqu’il fasse Fuki une servante Shinigami de Arisu s’en est allée surveiller pour elle Akihiko. Même s’il l’a repère impossible pour lui de savoir qui elle est vu qu’elle ne travaille pas au sien de la neuvième.

La Shihôin tira un soupir, l’encre pour remplir les dossiers commencés à manquer alors elle pria un homme passant aller chercher de rechange. Une présence la tira de ses documents un hybride qu’elle avait déjà rencontré venait dans sa direction. Il apparut devant elle sans que la moindre surprise s’affiche sur le visage de la noble. L’étonnement ne pouvait marcher une fois ressentit, surtout pas lorsqu’on possède une telle puissance. Il demanda comment la dame allait avec le sourire. Elle se rappela de ce que lui conseilla Fuki afin de s’aider à rompre les liens avec son passé de tueuse froide et sans émotion sont d’essayer d’exprimer un semblant de joie. Chose qu’Arisu tenterait ici même en présence de Shu en prenant un timbre monocorde déformé par un sourire atténuant considérablement l'aspect glacial de la menue demoiselle.

Bonjour Capitaine Igarashi. Je vais bien et vous ? Quel bon vent vous amène ?

Une visite de courtoisie dans le but de faire un brin de discussions avec la Shihôin ? Où se rabat-il sur elle, car il n’a pas trouvé son comparse ? Quoi qu’il en soit, il venait de lui offrir malgré lui une récréation bien venue.