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 Nakamura Sosyuku ( En Cours)

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AuteurMessage
Nakamura Sosyuku
Messages : 1
MessageSujet: Nakamura Sosyuku ( En Cours)   Nakamura Sosyuku ( En Cours) Icon_minitimeDim 12 Avr - 15:56

    Avatar : Le personnage sur votre avatar.
    Parrain : Si un autre membre vous a ramené sur le forum.
    Comment avez-vous découvert le forum ? Par une recherche sur google.

Sosyuku

    Âge : 515
    Race : Arrancar de base Gilian
    Rang demandé : Simple membre de Las Noches

    Description de votre personnage : À quoi ressemble votre personnage ? (10 lignes au minimum)

    Description de votre pouvoir : Il s'agit ici de décrire rapidement votre pouvoir afin que nous puissions déjà statuer dessus.

    Histoire : (25 lignes au minimum)
    Au cas où vous vous poseriez la question, nous vérifions en résolution 1024*768


Chapitre 1 : La Naissance


Je percevais de la couleur blanche autour de moi, me demandant si vraiment j'existais. Je regardais dans tous les côtés, dans l'espoir de percevoir au moins une particule de vie, mais, comme si, j'étais seul, unique dans ce monde. Unicolore, j'étais dans un processus d'aliénation, ma perception semblait se perturber de plus en plus. Mes sens ne pouvaient supporter l'omniprésence du blanc, il mourrait, se désintégrait au fil du temps qui passait. Suis-je en enfer ? Je pensais que l'enfer était d'un rouge sang, accompagné des plus terribles êtres dépassant l'imagination monstrueuse de l'homme. On avait, nous hum ain, une conception telle de l'enfer voire parfois radicalement effrayante, en pensant que la damnation serait caractérisée par un plongeon dans un lac de sang en pleine ébullition ou, par une éternelle résurrection conséquente à une éternelle mort. Farfelue, je sais, mais, l'enfer était l'archétype de la souffrance, le lieu où sévira à jamais le mal. Qu'ai-je fait de mal durant ma vie ? J'étais engagé dans la protection de l'environnement, j’adhérais aux valeurs moraux, croyant sincèrement qu'elle était la barrière entre l'animalité et l'humanité. J'aimais, je pleurais la souffrance des gens, et même, j'étais certain de l'évidence de l'existence de Dieu face à un monde en pleine mort de Dieu. Quel est donc la justification de ma damnation ? La justice des cieux serait-elle plus injuste que celle du monde matériel ? Le mal dans le bien, le bien dans le mal. C'était ma seule réponse, c'était ma seule pensée. Je me vois, je me regarde, je m'examine et il y avait quelque chose qui était stupéfiant. En effet, j'ai gardé les caractéristiques de la matérialité. J'ai un corps, une âme par-delà ce corps, des envies, mais, puis-je dire je pense donc je suis ? Existais-je encore sans le savoir ? La deuxième vie était-elle en vérité matérielle ? J'allais bientôt le savoir.

Plusieurs heures, je suppose, ont été passés, cela faisait longtemps que j'étais dans cette enfer spécifique à moi-même, toujours rien, à part que la couleur blanche s'intensifiait de plus en plus. Je perdais de plus en plus ma matérialité, comme si, mon corps était en train de devenir poussière. C'est ça ce que l'on appelait dans les livres ésotériques l'annihilation total de la corporéité. Si je me rappelle bien, mon ancien guide ésotérique disait qu'elle est la transition entre la matérialité et la spiritualité, et qu'elle a la particularité d'apeurer effroyablement ceux qui la subissent, mais, comme toute souffrance à une fin, elle s'arrêtera et là, l'homme aura acquis la Gnose. Dès lors, devant l'omniprésence de la blancheur, je m'assis, attendant impatiemment ce que le sort me réserve. Le temps passait et mon impatience commençait à atteindre ses limites. En fait, au lieu d'être toujours dans le joug de la blancheur, je me révoltais avec rage, avec colère, avec nervosité. J'étais dans le blasphème, et ma haine envers Dieu était effrayante, terrible. J'ai développé un athéisme intégriste et dangereux, un fanatisme athée qui tuerait quiconque parlerait en bien de Dieu. J'ai décidé de suivre le mal, mes passions, mes envies, ce que je n'ai pas fait sur la terre en raison de mes croyances, je les ferai ici dans la terre divine. Mais voilà que tout d'un coup, tout devenait visible, que lorsque ma haine et mon caractère immoral se manifesta, j’aperçus un long désert qui amplifiait les ténèbres cabalistique qui se trouvait dans les profondeurs de mon âme. Je me rappelle, je me souviens, ma mémoire est revenue. Après ma mort, j'errais dans les villes japonaises à la recherche de personnes qui pourraient me venir en aide quant à l'atteinte de mon salut. Je me manifestais, j'essayais de trouver des médiums, des personnes qui pouvaient me percevoir et à qui je pouvait parler, mais en vain, j'ai dû utiliser mon infime méchanceté. Et, c'est là, en ce moment, que tout bascula, deux monstres à l'air effrayante s'approchait de moi, m'affirmant leur bonne intention. Conformiste, j'ai préféré me calmer, et les examinait avec un esprit analytique. Je les voyait fort, puissant, je ne pouvais pas lutter contre ces deux colosses. Je me soumis à eux et peu après, ils m'emmenaient dans cette autre monde où je suis. La blancheur était donc le passage entre le monde matériel et cette autre monde encore inconnu à mes yeux.

« Bienvenue à Hueco Mundo » dit, un des colosses.

Sa manière de le dire était frissonnante, terrible, jusqu'à me donner un coup de peur. De plus, la noirceur ténébreuse qui m'entourait, l'atmosphère effroyablement calme, mettait en évidence mes prochaines douleurs ou, plus irrationnellement, mon processus d'obscuration. J'étais là, étant d'un état paradoxal, engouffré d'une haine insatiable d'une part, et d'autre part animé par une puissante peur. Je ne savais pas quoi dire, quoi faire, j'étais immobile, sans expression de visage. Victime du regard sarcastique de ses monstres, ils amplifiaient en moi ce sentiment de peur, faisaient resurgir cette inquiétude permanente, cette transpiration de peur que je n'avais jamais eu depuis le jour où j'ai été kidnappé en 1540. Ils voyaient ma frayeur, ils la sentaient, et comme si, d'une certaine manière, celle-ci exalta leur gourmandise, plutôt leur désir de se nourrir. Je paniquais, prêt à m'enfuir dans un monde que je ne connaissais pas, à courir éternellement pour échapper à une douleur insurmontable pire que celle de l'agonie. Dans une perspective de fuite, j'ai pensé reculer et me mettre dans une position favorable à ma fuite. Pour cela, j’approfondissais ma frayeur afin qu'il puisse se concentre essentiellement sur mon état et non sur ma position, mais en vain, ils allaient passer à table.

Effrayé, paniqué, dans une sensation de confusion total, mes éventuels plans d'évasion fait à l'improviste disparurent dans le néant de ma mémoire. Je perdais toute intelligibilité, laissant place à un comportement lâche et soumis. Que pouvais-je faire ? Courir ne servirait à rien, combattre était absurde, se suicider était impossible, il ne restait que la soumission. J'étais en train d'accepter mon sort. Par la suite, ses deux colosses appelèrent leurs compatriotes afin de se partager le dîner du soir. Vraisemblablement, je dirais qu'ils étaient venus par eux-mêmes ayant une effroyable volonté de manger. C'était la première fois que j'étais un repas, je vois que dans ce monde l'ordre est inversé, l'animal se nourrit de l'homme. Ils s'approchèrent de moi avec une agressivité monstrueuse, ils me prirent, me mit au sol de manière à ce qu'il pouvait se délecter de mon âme, ils se battaient pour pouvoir me déguster. Je criais, je hurlais, la souffrance était en son paroxysme, je mourrais une deuxième fois, je souffrais une troisième fois. C'était un moment plus qu'effroyable, un moment de terreur absolue. Et, cela ne s'arrêtait pas, elle était comme éternelle, la souffrance augmentait à chaque minute qui passait, les cris se faisaient de plus en plus fort, mais, tout d'un coup, tout s'arrêta, le calme absolu. Une vague de haine, de méchanceté, de ténèbres, s'empara de moi, c'était plus fort que moi. Je remarquais que je n'avais plus de cœur, mais voilà qu'un masque se mit sur ma tête. Une forme monstrueuse se manifesta, c'était la mienne, je changeais, en plus elle était douloureuse. J'étais dans un processus d'hollowification, j'allais devenir un hollow, ma nouvelle naissance.


Chapitre 2 : Un Gilian

J'avais radicalement changé, j'étais horrible, laid en moi physique, sadique en mon esprit. J'étais d'une couleur puissamment rouge caractéristique de ma monomanie de la frayeur, et d'un visage qui épouvante ceux qui, par un malheureux hasard, tombe nez-à-nez avec celui-ci. J'étais comme une sorte de dragon à deux bouches avec cent quatre vingt seize crocs acérés servant, déjà à effrayer naturellement mon repas, mais aussi, à lui déguster avec élégance. C'était la fin, le processus d'hollowification était fini, un puissant machiavélisme se manifesta, me donnant en conséquence une terrible envie de faire souffrir, d'apeurer ceux qui sont faibles, ceux qui sont dotés d'un agréable goût. J'avais faim, oui en effet, et elle était insatiable. Le désir de manger devenait de plus en plus fort, cette puissante sensation que l'on ressent après une dégustation agréable d'une âme errante je voulais la sentir obligatoirement, comme si cela valait de ma vie. Je pris la décision de prendre mon envol, de sortir de cette pseudo-peur d'être indépendant, de mourir encore une fois lorsque je partirais. Je ne pouvais plus résister, la faim fit que mon sadisme arriva à son paroxysme. J'étais profondément ténébreux, j'ai pris le parti du mal, mais, je vous l'avoue sincèrement, cela me faisait du bien, j'étais dans une béatitude sans pareille.
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Nakamura Sosyuku ( En Cours)

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