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 Kaogake Haiko

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Kaogake Haiko
Kaogake Haiko Shi-cap
Kaogake Haiko
Rang : Capitaine de la sixième division

Messages : 248
MessageSujet: Kaogake Haiko   Kaogake Haiko Icon_minitimeLun 3 Déc - 3:23

Kaogake Haiko


Âge : Un peu moins d'une centaine d'années, la vingtaine en apparence.
Race : Shinigami
Siège demandé : Vice-capitaine de la sixième division 

Description de votre personnage :
Autant le dire tout de suite, Haiko n'est pas le genre à en imposer par sa carrure. Sans être chétif, ce jeune homme d'à peine un mètre soixante-cinq pour soixante kilos pourrait être la cible des plaisanteries les plus grivoises. Ajoutez à cela un visage angélique couplé à une longue chevelure sombre lui masquant en partie le visage et vous aurez de quoi trouver la bonne poire sur qui orienter les quolibets des joyeux drille de la onzième... Seulement, que ces messieurs s'abstiennent de lui envoyer ce genre de pique verbal en face, auquel cas ils auraient l'occasion de voir si le sol fait office de bon oreiller. Cependant, ceci serait bien trop excessif n'est-ce pas ?

Haiko n'est pas aussi impulsif, en démontre son air doux, souligné par un faciès fin et élégant, à la limite de l'androgynie. Ses yeux d'un bleu profond ont souvent cette lueur rieuse appuyant son regard, regard qui a étrangement tendance à mettre à l'aise ses interlocuteurs au premier contact. Un franc sourire renforce également ce sentiment d'empathie. Pour en revenir à sa chevelure qui, à peine nouée par dessus son épaule, en bataille sur les oreilles, pourrait faire croire à une certaine négligence de sa part. Pourtant, il n'en est rien car notre gradé s'avère être quelqu'un d'organisé et à qui la paperasse ne fait pas peur. Bon, il n'en raffole pas mais n'est pas non plus du genre à rechigner à la tâche.

En bon shinigami, Haiko porte l'uniforme traditionnel avec aisance. Seule fantaisie à sa panoplie sombre, une longue écharpe de coton blanc largement enroulée autour de son cou avant de se glisser dans son dos. Ce morceau de tissu sans grande valeur matérielle fait l'objet d'une attention toute particulière de la part du jeune homme. La raison à cela remonte à son passé dans le rukongai, un souvenir d'une période qu'il ne souhaite en aucun cas oublier, comme un deuil inachevé... Chacun possède un passé qu'il veut ou ne veut pas oublier, ceci est un choix que chacun masque à sa façon. Lui a choisit de faire avec et de cacher sa souffrance en essayant de montrer son bon côté en permanence. Perdre son sang-froid devant quiconque voir pire, en face des membres de sa division, serait pour lui une faiblesse et un manque à son devoir qui le détruirait intérieurement. Ceci permet de croire que Haiko ferait tout pour ses hommes, ce qui est vrai. Son comportement au quotidien au sein du Seireitei lui a permit malgré lui d'instaurer une forme de respect mutuel entre lui et ceux qui ont l'occasion de le côtoyer.

Haiko est le genre de personne qui prône la dialogue avant les armes. Toutefois, soyez sûr que le trancheur d'âme à sa ceinture n'est pas là pour décorer. Bretteur émérite doublé d'un athlète avéré, sa détermination le sabre à la main pourrait déstabiliser les plus proches de ses compagnons d'armes. Ceci à cause d'un changement radicale de son attitude, une sorte d'occlusion mentale qui occulte complètement la case « négociation » de son cerveau. C'est donc un système de pensé très binaire, mais qui a le mérite de ne pas laisser de place à la compassion ou au doute. Lorsque ce membre de la sixième division sort son zanpakutô de son fourreau face à un ennemi qui serait sourd à ses propos, seul deux choses compterait... Mettre à terre ou être mis à terre.

Passons maintenant à une note sensiblement moins barbares, ses goûts, ses petits plaisirs et ses aversions, ce qui le fait vibrer et ce que le révulse. La musique... Même s'il n'est pas lui-même un musicien hors pair, Haiko éprouve un plaisir tout particulier à capter quelques notes lointaines au recoin d'un bâtiment, à l'orée des jardins du Seireitei, ou encore à l'une des fenêtres des zones résidentielles. Le jeune homme possède un koto dans ses quartiers et il s'y essaye de temps à autre lors de ses temps libres. C'est une source d'évasion et d'apaisement véritablement efficace pour lui. Le shinigami apprécie également le bon tabac, la nourriture fortement épicée, la franchise, la saveur d'un bon thé, le son du tonnerre, les félins... Sans tomber dans les clichés, Haiko considère l'indécision comme une plaie, il déteste le froid, qu'on lui touche les cheveux, le lait. A noter également, même si ce n'est qu'un détail, qu'il ne tient pas l'alcool et que les femmes trop entreprenantes ont tendance à le mettre mal à l'aise.

Zanpakutô:
Dans son monde intérieur, l'âme du zanpakutô d'Haiko prend la forme d'une jeune femme espiègle, hyperactive et complètement délurée à la peau rouge et habillée de flammes.

A sa ceinture, le trancheur d'âme d'Haiko arbore un noir uni à l'exception de son pommeau, protégé par une fine bandelette de nylon blanc. D'une taille standard pour un katana, il est libéré par la phrase suivante « Unaru, Shitsuren no Chikaku ».

Spoiler:

Sous shikai, l'arme d'Haiko lui permet de manipuler le feu souterrain, la roche en fusion soutenant la croûte terrestre. Ce pouvoir est régit par le cœur de son sabre, ouvert à quelque centimètres au dessus de la garde. Lorsque son porteur insuffle son reiatsu dans ce cœur de feu, cela à pour conséquence d'attirer la lave du sous-sol vers la terre ferme. Ainsi, une simple brèche dans le sol suffit à expulser violemment le magma sous les pieds des adversaires faisant face au membre de la sixième division. Bien entendu, plus la cible est éloignée du sol et moins ce pouvoir est efficace. Toutefois, à niveau élevé, la rumeur prétend que ce zanpakutô serait capable d'en appeler au feu du ciel.

Haiko n'a pas encore atteint le bankai.

Histoire :

Il ne se souvient que du flash aveuglant, de la chaleur piquante, de la vitesse à laquelle il s'est éteint à l'âge de 22 ans. Nous étions à Nagasaki, le 9 août 1945... Aujourd'hui, Haiko ne sait plus vraiment si sa vie d'humain n'a en fait été qu'une mascarade, qu'un spectacle éphémère qui aurait fait simplement office d'introduction à son après-vie, ici dans le monde des esprits. Il naquit de nouveau à la lisière sud du Rukongai, comme réveillé en sursaut suite à un cauchemar. Seul et sans repères, le jeune homme se heurta bien vite à la dureté des districts les plus éloignés du Seireitei. Son quotidien là-bas se résumait à trouver un endroit où dormir chaque nuit, d'éviter tant bien que mal les rixes récurrentes entre voleurs et commerçants, brutes épaisses et combattants du dimanche, mais aussi de trouver à manger. N'ayant pas pu se réduire au vol, sa nouvelle vie commençait bien mal. Totalement désorienté, il se faisait le plus petit possible, essuyant parfois au passage les railleries de commerçants véreux et autres passages à tabacs d'un petits groupe de bandits... Était-ce cela le paradis ? Le refuge des âmes ? Il fallait que cela cesse...

En haillons, affaiblis, le jeune homme faisait vraiment peine à voir. Il avait marché sur une quarantaine de district en l'espace de quelques jours. Son esprit était embué, il ne savait pas vraiment pourquoi ses pas l'avaient amené à se diriger en direction du Seireitei, la faim sans doute ? Peut-être aurait-il plus de chances de trouver quelqu'un qui aurait la gentillesse de lui tendre la main dans les quartiers plus riche... Ainsi, en pleine nuit et à bout de force, Haiko abatis sa dernière carte en s'écroulant lamentablement contre la porte d'une petite habitation du 3ème district. Était-ce la fin ? Déjà ? Le pauvre jeune homme n'avait même pas la force de pleurer sur son sort. Ses yeux se fermèrent alors...

Une sensation qu'il n'avait pas connu depuis un moment, une sorte de chaleur agréable, un confort douillet, le fit se réveiller, calmement. Un linge humide était posé sur son front et il se trouvait allongé sur un futon, recouvert d'une couverture. Haiko ne comprenait pas, ne pouvait-il pas enfin trouver le repos éternel ? Devait-il constamment réitérer l'expérience de sa mort ?! Pourtant, il se souvenait... Son avancée jusqu'au 3ème district, son ultime effondrement devant cette porte. C'est en se remémorant ces petites péripéties, redressé sur sa couche, qu'il s'aperçut qu'on l'observait. Assise à sa droite, deux jeunes femmes le fixaient, visiblement heureuses de le voir éveillé. Il se figea, ne sachant comment réagir face aux deux jumelles. Un bol de nouilles lui fut tendu, agrémenté d'un large sourire de la part de celles qui venaient sans doute de lui sauver la vie. Véritablement bouleversé, Haiko prit le bol en chérissant la providence qui lui avait enfin permit d'entrevoir une lueur d'espoir dans cette nouvelle vie. Enfin, celle-ci pouvait commencer...

Une quinzaine d'années s'était écoulé depuis que le jeune homme faisait maintenant partie de cette petite famille. Je dis famille car les deux jumelles n'étaient pas livré à elles-même. En effet, la petite maison dans lequel ils vivaient appartenait en fait à un vieil homme, ébéniste et fabricant d'instruments de musique à ses heures perdu. Le vieux avait permit à Haiko de l'aider dans sa petite échoppe. Il n'aurait pu rêver vie plus calme. En plus, le jeune éphèbe s'avérait plutôt doué à travailler le bois. Toutefois, au fond de lui, il savait que cette routine ne le satisfaisait pas totalement. Le destin, ou ce que vous voulez, lui apporta le bouleversement qu'il attendait malgré lui, le jour où un shinigami passa la porte de la petite boutique d'instruments. Allez savoir comment, mais le dieu de la mort décela un certain potentiel spirituel chez Haiko. Suite à quoi, le membre du Gotei lui proposa d'entrer au sein de l'académie. Ce qu'il fit quelque jours plus tard...

Je jeune étudiant se révélait être plutôt doué. De plus, Haiko était véritablement apprécié par ses camarades et cette popularité ne faisait que le tirer vers le haut, moralement parlant. D'après certains des instructeurs, sa propension à aider les autres sans rien attendre en retour ferait sans doute de lui un siège de la quatrième. Cependant, il y avait tout de même un domaine dans lequel le jeune homme surclassait les autres étudiants de sa promotion, le zanjutsu. Le shinigami de la septième division qui officiait au dojo de l'académie le remarqua très vite. Celui-ci se souvient d'ailleurs du jour où il fut le témoin du talent du jeune homme, lors de sa troisième année.

Sur le tatami, un étudiant venait de se faire méchamment humilier par l'un de ses camarades se croyant au dessus du lot. Sans doute une futur recrue de la onzième... Mais passons. Haiko s'était levé spontanément, motivé par l'arrogance non dissimulé du type. En trois passes d'armes, il tomba trois fois... L'aspirant shinigami venait de lui faire ravaler son orgueil en quelques secondes. Cet événement avait définitivement mis en avant ses capacités d'escrimeur tout en instaurant le respect auprès de ses camarades les plus endurcis. Haiko garde un excellent souvenir de ces six années passées à l'académie. D'ailleurs, il y restera même après son intronisation au sein de la septième division de la cour en tant qu'instructeur, et je vous laisse deviner dans quel domaine... Au court de cette période, notre jeune instructeur parvint à entrer en communion avec l'âme de son sabre. Une relation quasi-fusionnelle naquit de ces longues introspections et à force de temps, il parvint à libérer son zanpakutô.

Sa situation changea dans les années quatre-vingt-dix lorsqu'il reçu la visite d'un ancien de la onzième en la personne du vice-capitaine Abarai. Celui-ci émit le désir de voir Haiko être promu troisième siège de sa division et de devenir donc son subordonné direct. Malgré son jeune âge pour un shinigami, son travail au sein de l'académie avait fait écho jusque dans les différentes divisions du Gotei. Renji avait entendu parler de lui via certains jeunes membre de sa division ayant subi l'enseignement d'Haiko. Ainsi, le jeune homme entra au service de la sixième division et durant les dix années qui précédèrent la désertion d'Aizen, il mit son épée au service de la justice orchestrée par la capitaine Kuchiki. La noblesse ainsi que la droiture parfois poussée à l'extrême de cet homme provoquèrent l'admiration de notre troisième siège. Même s'il n'eut pas souvent l'occasion de le rencontrer, Haiko fit de lui son modèle, s'imprégnant de son aura, de cette discipline infaillible empreinte de justesse et de rigueur.

C'est à cette époque qu'Haiko se forgea son propre sens de la justice, une main de velours dans un gant de velours... Dans toutes les opérations dont il a fait partie, son attitude avenante déroutait souvent car les « sentences » qu'il appliquait à l'encontre de ses ennemies, des déserteurs et autres renégats, contrastaient à l'aspect froid et sans appel du noble capitaine. Sauf peut-être le sabre au clair... Le reste du temps, le troisième siège appréciait la compagnie de ses supérieurs comme de ses compagnons, mais il affectionnait encore plus les échanges avec son trancheur d'âme. Depuis sa sortie de l'académie, Haiko recherchait souvent la compagnie de sa moitié qui l'amusait et lui permettait de faire souvent l'impasse sur les responsabilités que son poste lui imposait.

Notre shinigami se trouvait sur terre lorsque la nouvelle de la destruction du Seireitei lui parvint. Comme tout les rescapés de cette attaque, la perte du capitaine commandant ainsi que d'autres figures importantes du Gotei le plongèrent dans un profond désarroi. L'apparition de la division zéro n'avait pour lui rien de salvateur car même si cela signifiait la reconstruction de la Soul Society, ceux récemment promus auprès du dieu des âmes n'étaient que des lâches ! Toutefois, il se retint de dire tout haut ses pensés, la situation ne s'y prêtait pas. Ainsi, il s'employa, comme les autres, à la reconstruction du Gotei. Malgré les nombreux combats qu'elle avait pu mener, le nouveau capitaine de la sixième division, en la personne de Kuchiki Rukia, souffrait moralement. Certains pensaient, à raison, qu'elle n'avait pas les épaules pour tant de responsabilités. Haiko était l'un d'entre eux.

Sa proximité avec le vice-capitaine lui permettait, avec d'autres sièges, de s’enquérir de l'avis de celui-ci personnellement. Renji soutenait son ami et capitaine, mais il restait lucide, la situation n'allait pas s'améliorer et se devait d'évoluer. Arriva alors le jour où les deux chefs de la division prirent la décision de se retirer. Ceci marquait un tournant important dans l'histoire de la sixième. La Soul Society changeait indubitablement et pour le jeune shinigami qu'il était, Haiko se devait d'assurer la relève. Bon nombre de ses compagnons voyaient en lui un gage de renouveau pour la division. De l'avis de l'ancien vice-capitaine Abarai lui-même, le jeune homme saurait certainement entretenir l'héritage des Kuchiki. C'est ainsi qu'il prit la relève de son homologue aux cheveux rouge, en tant que lieutenant...

Ne restait plus alors qu'à attendre la venu du nouveau capitaine. Selon la rumeur, le prétendant aurait fait ses classes au sein de la treizième. Haiko appréhendait quelque peu leur première rencontre, car l'idée de voir un « étranger » endosser le haori blanc de sa division le rendait perplexe. Toutefois, il avait la confiance de beaucoup de ses hommes et cela constituait un atout pour le nouveau capitaine qui allait être intronisé. L'avenir seul décidera si les deux hommes sauront faire honneur à leurs prédécesseurs...

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Melody MacKenzie
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Messages : 2108
MessageSujet: Re: Kaogake Haiko   Kaogake Haiko Icon_minitimeMar 4 Déc - 12:56

Bonjour et bienvenue !

Je te valide donc au niveau 4, en tant que Vice-Capitaine de la 6e Division, ce qui te donne droit au Bankai bien que tu n'en aies pas précisé mais nous verrons cela lors de la création de ta Fiche Technique.
Tu disposes de 25 points de compétence, à répartir comme il te plaira dans ta fiche technique, qui se trouve dans le HRP de ton organisation.

Bon jeu sur BBS !
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Messages : 2009
MessageSujet: Re: Kaogake Haiko   Kaogake Haiko Icon_minitimeMar 4 Déc - 13:12

Bienvenue et bon jeu sur BBS !
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MessageSujet: Re: Kaogake Haiko   Kaogake Haiko Icon_minitime

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