 Rang : 13ème siège de la 11ème
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|  Sujet: Vandred Thanatos ~ Madness & Decadence  Jeu 27 Déc - 2:50 | |
| Sungmanitu Thanka Sapa ~ Vandred Thanatos Âge : âme âgée de plus de 450 ans, issue d'une époque où l'homme se pliait à la nature
Race : Arrancar ~ issu de Vasto Lorde
Rang demandé : numero 4 (dernier haut poste vacant, si je me suis bien renseigné)
Description de votre personnage :
C’est une étrange fatalité que nous devions éprouver tant de peur et de doute pour une si petite chose... une si petite chose...
Que voulez-vous savoir de Vandred, pathétiques créatures ? Peu importe les stades qu'il arbora, il resta chez lui toujours un aspect similaire, une partie de lui qui devint immuable. Ses yeux mordorés, luisant dans la pénombre. Un regard ambré et acéré qui perçait votre âme et votre détermination. Ni haine, ni sympathie sur ce visage buriné. Seulement une neutralité amère qui crissait sur vos os, pareil au glas de votre existence. Froid et implacable, il ne l'était pas pour autant. Bien que ses sourires fussent rares, ils étaient une récompense, une étoile dans les ténèbres. Vision poétique d'un être énigmatique. Vêtu de son éternelle toge d'Espada, il arborait le trou de son âme avec fierté, là où il eut auparavant un nombril. Il n'était plus humain depuis longtemps. Son visage restait le plus souvent masqué par une capuche immaculée, d'où ne perçaient que ses yeux, toujours. On devinait cependant ses longs cheveux de jais, nattés tels qu'il les avait lorsqu'il n'était qu'un homme. Mais ce n'était que décrire. Vous donner seulement un aperçu de ce qu'il était. Que vous dire de plus, sinon auréoler d'encore plus de mystère ce personnage déjà nimbé dans ses propres énigmes ? Une longue épée noire lui tombait dans le dos, retenue par des sangles de cuir. Une épée bâtarde, qui n'avait rien à voir avec les sabres de ses congénères. Une nouvelle chose qui le distinguait des siens, faisant passer son silence pour arrogance. Et pourtant, il n'avait rien à leur envier. Que ce fut par sa taille, dépassant à peine le mètre quatre-vingt, ou sa stature émaciée, il ne semblait se démarquer d'eux que par sa capacité à se mouvoir en silence. Discret, silencieux. Bien souvent, on le trouva là où on ne l'y attendait pas. Et sous sa capuche, brillaient ses yeux dorés. Insupportables. Une sobriété immaculée, dérangeante même pour ses pairs. On aurait pu le prendre pour un homme déguisé, pour un impudent qui aimait frayer parmi les puissants, mais par delà tous ses traits antipathiques trônait, ostensibles, les symboles de sa gloire. Derniers vestiges d'un masque de nacre, deux cornes effilées, saillant de sa tempe gauche. Juste assez longues pour retenir ses cheveux, juste assez courtes pour disparaître sous sa capuche. Et, enfin, son chiffre. Le Quatro. Gravé à même sa chair en lettres noires, trônant glorieusement sur sa poitrine. Le Quatre, marqué sur son pectoral gauche était la seule chose qui faisait de lui un être d'exception aux yeux du monde. Cependant, trop compter sur ses yeux était faute grave, surtout en cette période troublée ...
Beaucoup de choses existaient jadis mais aucun de ceux qui vivent aujourd’hui ne s’en souviennent.
Malheureusement, mieux vaut ne pas compter sur ce que vous voyez. Un homme qui ne parle pas est plus à craindre que celui qui hurle son importance. Ceux qui regardent et se taisent pensent, pensent et agissent dans l'ombre. Si Vandred conserve quelques aspects humains, c'est sans aucun doute sa froideur. Il fut un noble guerrier, aimé des esprits et épris du sang des hommes. Un chasseur impitoyable qui traquait ses proies sans faillir. Et quand il rejoint le Hueco Mundo, il ne changea pas que de cibles. Imaginez donc ces siècles de conscience, d'instincts aiguisés. Il est aussi démonstratif qu'impulsif, prenant toujours une longueur d'avance. Son jeu préféré est la traque, mais il n'est pas exécrable pour autant. Car par delà ses instincts, trône un sens oublié depuis longtemps. Un sens qui lui a valu de mourir face au conquistadores, un sens qui vaut plus que sa propre vie. L'honneur du guerrier. Un homme ne s'agenouille que lorsqu'il rencontre plus fort que lui. Un homme ne tue que lorsque cela est nécessaire. Toute mort doit servir un but, toute vie a une finalité. Le gibier doit nourrir le prédateur. Un mode de pensée ancré sur la loi du plus fort, mué vers un fort respect des entités supérieures. Mais que faire lorsqu'on est soi-même devenu une de ces entités ? Atteindre le stade supérieur. Vandred n'y échappe pas. Guerrier rusé et habile, il cherche sans cesse à améliorer ses talents, au détriment de ses 'proies'. S'il se montre silencieux et austère, c'est qu'il cherche vos failles et s'apprête à les exploiter ... à moins que vous soyez vous aussi un digne guerrier. Une âme méritante qui respecte autant la vie que la mort. Et, surtout, dont l'existence a un but. Car si jamais vous perdez honneur et crédibilité à ses yeux ... vous devriez commencer par vous méfier des ombres. Mais par delà ces traits, héritage d'une vie passée et concédée, demeurent les aspects intrinsèques à sa condition. Devenu Vasto Lorde, il apprit, paradoxalement, que certaines valeurs sentimentales pouvaient primer par delà la vie et se révéler plus forte que les lois ancestrales de la nature. Il y apprit la valeur d'une émotion, et sa nécessité. C'est pourquoi, bien qu'impitoyable guerrier au coeur réputé de pierre, il lui arrive de s'arrêter sur des aspects simples de la vie. Une faiblesse peu connue de ses pairs, car jamais observée en leur compagnie, mais il y a des humains qui peuvent se targuer d'avoir reçu la clémence du Vasto Lorde, en dépit de leur statut de proie. Vandred est une entité complexe, guidée par un honneur désuet et une soif insatiable de pouvoir, justifiée par la loi du plus fort. Pourtant, il est l'un des rares espadas à savoir faire preuve de clémence face au courage, à l'honneur et au sacrifice. À croire que le monde ne peut être manichéen ...
Description de votre pouvoir :
Nagisapa signifie 'Âme noire' en Lakota. Un héritage qui est demeuré, malgré l'impact des Conquistadores. C'est une longue épée batârde, retenue dans le dos de Vandred par des sangles noires. Son pommeau noir, orné d'obsidienne, dépasse légèrement la tête de l'Espada, donnant une allure sinistre à son personnage. La lame est ornée de différents symboles abstraits, serpentant les uns sur les autres lorsque Vandred tire son épée, ruisselant de son reiatsu. L'arme est d'apparence médiévale, et semble comme empruntée à une autre époque, non sans dégager une impression désagréable lorsqu'on la regarde. Entièrement noire, ses contours flous donnent l'impression qu'elle est constamment entourée par les ombres, mais cette impression n'est qu'une illusion d'optique, simple fait découlant du reiatsu glacial de Vandred. Ce dernier ne la dégaine pourtant que rarement : il fait partie des âmes qui croient encore que dégainer une lame sans lui faire goûter le sang porte malheur. Ainsi, ne la sort-il que pour donner une leçon à un impudent ... ou libérer sa Resurecciòn.
- Nagisapa:
Cuke waka sica iha gye, Nagisapa !
Que le Diable te détruise, Âme noire !
À ces paroles, Nagisapa ondule et explose en une gerbe de fumée noire, puis frappe le coeur de Vandred, jusqu'à le recouvrir entièrement de fumée. Celui-ci tend alors son bras gauche et une lame de fumée en émerge, dernier vestige de la lame d'ébène. Robe d'ombres et de ténèbres, armure d'os et de crânes. Le masque s'étend sur son visage, les cornes deviennent proéminentes et c'est avec un rire sinistre que l'incarnation de la faucheuse ricane à vos dépends. C'est ainsi que les rares survivants le décrivent. Sa cape d'ombre rattachée à un coeur noir, battant au rythme de ses paroles et empreint d'un pouvoir aussi mystérieux que sinistre. La lame sombre se transforme alors en bâton aux volutes obscurs, et un sourire mauvais se peint sous les traits de la Resurecciòn de Vandred. Il ne révèle ce visage que pour faire sentence et exécuter ses proies. Il se transforme en une entité constituée d'ombres et de fumée, contrôlant formes et densité de ce monde d'illusions. Vandred devient constitué de fumée et la manipule à l'envie, créant faux semblants et images effrayantes. Il donne ainsi l'impression d'être partout à la fois, rapide à l'extrême et insaisissable. En réalité ... il se pare d'une armure d'ossements et devient cette même fumée qu'il contrôle. Les possibilités sont multiples, tout comme les faiblesses. Mais n'est-ce pas le rêve de tout guerrier, de ne faire qu'un avec les ombres où on louvoie ?
- Cuke waka sica iha gye, Nagisapa ! :
Histoire :
Les contes ne sont qu'un canevas destinés à vous permettre d'accepter la réalité. D'appréhender la noirceur du monde sans perdre courage et continuer à faire face. Mais ce récit ne cherche pas à vous épargner. Il relate des faits antérieures à votre monde, une histoire que beaucoup oublièrent et qui sombra dans les ténèbres. Une histoire dont le principal protagoniste ne se souvient plus. Teintée de sang et de mystère, le cheminement d'une âme entre les différents mondes d'existence. Mais comme tout récit, il y a un début. Et une fin. Oyez l'histoire du Loup Noir. Oyez l'histoire du Cuarto Espada, et prenez en juste mesure.
- Sungmanitu Thanka Sapa ~ youngness:
Naquit du fin fond des contrées occidentales un enfant, au plus profond de la nuit. Dix années plus tôt, sa mère mourut en couches, lui offrant la vie par le prix du sang. Et les loups hurlèrent cette nuit là, comme toujours. Mais ce sinistre présage devint le nom de l'enfant, une trace qu'il garderait toute sa vie, mais qui ne l'empêcha pas de vivre sa vie sous la férule de son mentor et père, le chamane Šuŋgmánit Tȟáŋka Ska. Bercé par les préceptes enrobant le monde des esprits, l'enfant ne prit pas mesure de cet univers et se dirigea vers la voie sanglante qui demeurerait la sienne. Enfant, il rêvait déjà d'honorer les anciens de ses faits d'armes et de mettre à bas les envahisseurs blancs, qui distribuaient offrandes et parlaient poison. Il apprit rapidement les préceptes de la nature, les lois qui régissaient son monde et la façon d'honorer les esprits, mais jamais il ne quitta le coeur de la forêt, ne se confronta aux peaux pâles. Il apprit à être un traqueur, à suivre la piste laissée par les bêtes et à les mettre à mort. Il apprit que chacun avait un rôle à jouer ici bas, et que rien ne devait être gaspillé. Puis il apprit à se battre. Ce n'était qu'un enfant, et tout cela n'était en définitive qu'un jeu. Mais il y avait des jeux qui marquaient l'âme au fer rouge, et éduqué dans les croyances et le savoir de son père, le jeu devint rapidement sa réalité. Si bien qu'il surpassa rapidement ses pairs dans l'art de donner la mort. Pour lui, c'était bien plus qu'une façon d'être, c'était là qu'il était le meilleur, là que sa solitude était compensée. Car lorsqu'on était né sous un mauvais présage, on ne se faisait que rarement des amis. Les esprits étaient retors et malicieux. Certainement qu'ils destinaient une tout autre finalité à l'enfant, l'éduquant progressivement aux affres de la vie. Et jamais il ne pensa que les âmes qu'il pouvait voir étaient la matérialisation de son don. Toujours les prit-il pour l'émanation des esprits, des essences demeurant sur terre qu'il se devait d'honorer de son mieux. Son père était aussi capable de les voir, et de les apaiser. Mais c'était là une dimension autre que celle rapportée de nos jours par les shinigamis. On ne parlait pas de Quincy, Hollow ou Seireitei à l'époque, mais d'honneur et d'absolution. Du moins, en ces contrées.
- Sungmanitu Thanka Sapa ~ adulthood:
Toujours à l'écart de la colonisation des occidentaux, les membres du clans ne percevaient que les rumeurs de leur expansion. Et durant toutes ces années, ils avaient vécu dans la crainte de les rencontrer, et dans l'impatience de les frapper. Le peuple de l'enfant était abrupt et vindicatif. Une tribu au passé sanglant, et à l'avenir tout aussi incertain. Mais entre temps, le petit amérindien avait grandi, et s'était encore plus distingué de ses pairs. Vivre dans la colère et l'amertume avait ses avantages. Mais il était trop téméraire, cherchait trop à prouver ses valeurs. Ainsi, fit-il le premier la connaissance des hommes blancs et il les tua. Une famille qui tentait la traversée sur les roues d'une calèche de fortune. Il ne fit pas de différence. Il leur parla dans sa langue, leur ordonna de partir et de lui livrer leur nourriture. Ils ne comprirent pas, il les tua. Mais ces hommes étaient encore plus hargneux que lui. Une fois l'histoire du massacre parvenu à leurs oreilles, ils se mirent en traque. Ils pourchassèrent l'individu qui avait ôté leur scalp à un honnête homme, sa frêle femme et leur fillette d'à peine huit ans. Mais le meurtrier était trop bon pour se faire prendre, trop habile pour se faire poursuivre. Il était l'ombre, il était la nuit. Il était le Loup Noir. Ainsi, ce ne fut pas par lui qu'ils trouvèrent leur tribu, mais par ses pairs moins doués. Ils remontèrent la piste avec leurs roquets et leurs armes insensées. Ils mirent le feu et pillèrent sans vergogne, détruisant toute une culture, un peuple à part entière. Lorsque l'enfant devenu adulte revint, il ne trouva que cendres et douleur. Il jura alors sur sa vie de retrouver les coupables, de leur faire payer. Se parant des couleurs de la guerre, il déterra les armes de ses ancêtres et jura sur le cadavre calciné de son père, de sa femme et de son enfant qu'il les vengerait. Il ne comprenait pas leurs actes, il ne comprenait pas ce qui dépassait sa culture. Pourtant, il sentait qu'en lui s'allumait un feu qui ne pourrait jamais s'éteindre. Une colère qui ne comprenait aucun limite, et qui anéantirait tout sur son passage. La vengeance était un feu destructeur.
- Sungmanitu Thanka Sapa ~ destiny:
Il mit des mois à retrouver leur trace, neutralisant sans remords le moindre peau blanche qui se dressa sur son chemin. Se parant des atours de son père, il partit en croisade et répandit le sang et les pleurs sur des centaines de lieues à la ronde. Il apprit à parler la langue de ses proies, il apprit à marcher comme eux. Il se mêla aux proies, se recouvrit de leur odeur et prit leur apparence. Il resta, cependant, un sauvage à leurs yeux, mais il n'en avait cure. Sa quête ne connaissait de limite que son endurance. Rapidement, les avis sur sa tête fleurirent et on rechercha le Loup Blanc, triste ironie. Mais jamais il ne se fit prendre, il était trop habile pour cela. S'il était un maître dans l'art de traquer les bêtes, il troqua rapidement son gibier pour les hommes. Il se rendit compte que ces créatures là étaient bien plus facile à chasser et il en fit rapidement sa spécialité. Toujours on retrouve des cadavres mutilés, des vies réduites à néant. Mais la quête de vengeance du Loup Noir ne connaissait pas de limites. Il traversa l'ensemble des territoires conquis par les blancs et offrit la liberté à bon nombre de siens, qui avaient comme lui perdu vie et famille dans l'expansion meurtrière des colons. Malheureusement, il oublia dans sa course effrénée qu'il n'était qu'un homme. Nombre de fois, il fut mis à bas et du se relever, mais curieusement, ce ne fut pas ses adversaires qui eurent raison de lui, mais la malignité qu'ils avaient emporté avec eux. Un hiver où il touchait au but, où il allait retrouver le groupe qui avait mené l'expédition sur sa tribu, un groupe de mercenaires sans foi ni loi, un étrange mal le cueillit. Une chose qu'il n'avait jamais connu, un fléau que les blancs avaient transporté dans leurs bateaux. Une maladie qui le cloua à terre et lui ôta toute substance au bout d'une semaine à peine. Lui, le fier guerrier vengeur avait été vaincu par un adversaire qu'il ne pouvait pas même voir. Et il s'en alla sans s'en rendre compte, rendant soupir dans son sommeil. Rongé par la rage et l'amertume.
- Vandred Thanatos ~ nacimiento:
Pourtant, il se réveilla peu de temps après, dévoré par une faim insatiable. Il eut de vagues souvenirs, l'impression d'être enchaîné à son corps, suivi d'une douleur cuisante, comme s'il se dévorait lui même. Puis le noir absolu, jusqu'à sa renaissance. Il était apparu au centre de la ville, vêtu de noir et de blanc, arborant un masque incandescent. Il s'était repu des âmes environnantes, avait détruit une maison. Puis il était parti en direction du cimetière, s'était abreuvé d'essences diverses, sentant sa faim devenir de plus en plus cuisante au fur et à mesure de ses repas. Il ne retrouva jamais vraiment ses esprits, tant il était obnubilé par sa quête de vengeance. Il chemina à travers les rues, ne comprenant pas encore pourquoi il était là. Plusieurs fois, il eut le temps de s'observer dans une vitrine, d'appréhender son nouvel aspect. Etait-il devenu un esprit, ou lui prêtaient-ils sa force ? Certainement la seconde solution, il ne pouvait pas mourir avant d'accomplir sa tâche. Et cette faim dévorante, ce n'était que le contrecoup. Les esprits avaient entendu son appel, alors qu'il faiblissait et avaient décidé de lui venir en aide. Ce ne pouvait être que cela : ils ne pouvaient laisser son peuple sombrer sans lui venir en aide, et ces colons étaient leur fin à tous. Ainsi se devait-il de tous les exterminer, de se nourrir d'eux et de mettre fin à leur misérable existence pour protéger son peuple. Ainsi dupé, le Hollow qu'il était devenu se concentra à retrouver les derniers membres de l'expédition qui avait exterminé les siens. Sous l'apparence d'un spectre noir, il dévora leurs âmes et s'en prit ainsi à toute créature dotée d'assez de puissance spirituelle pour attirer son attention. Il laissa dans son sillon une vision macabre de destruction. Comme une force invisible qui neutralisait tout et répandait sa haine sur les choses environnantes. Mais tout Hollow qu'il était, il y avait une étape qu'il n'avait pas respecté. Une chose à laquelle il n'échappait pas et qui le rattrapa bien assez tôt. Il se gorgea tant et si bien d'âmes imprégnées de puissance qu'il attira sur lui de nombreux regards, et ce fut sa première rencontre avec les forces chargées de protéger le monde des êtres comme lui. Ce fut ainsi qu'il dévora son premier shinigami.
- Vandred Thanatos ~ combate:
Le choc que lui procura ce repas inattendu suffit à le ramener au Hueco Mundo. Désert qu'il n'avait arpenté que dans de lointains souvenirs. Il se rendit compte alors de son état et compris que la faim insatiable qui l'habitait n'avait rien à voir avec sa vocation. C'était un nouvel ordre naturel qui s'était créé, il avait rejoint le monde des esprits. Pourquoi était-ce si sanglant alors ? Jamais on ne lui avait ainsi décrit cet endroit. Une terre vide et stérile, habitée par de faibles créatures. Faibles, qu'il dévora sans vergogne, accroissant son pouvoir jusqu'à un seuil incroyable. Se répandant dans cette orgie d'âmes, il s'oublia presque et se concentra sur sa colère et son besoin de se sustenter. Il en perdit notion du temps et de l'espace : pour lui ne comptait que sa nourriture. Il venait, sans le savoir, d'atteindre un stade supérieur d'évolution. Il ne vit pas sa stature augmenter, il ne vit pas sa puissance se décupler. Tout ce qui comptait, c'était chasser, traquer et abattre. Tout ce qui importait, c'était lui, et sa faim. Une période assez trouble, dont il ne garda aucun souvenir. Elle sembla même occulter son existence précédente, ne laissant de lui que ses instincts et les choses qui avaient marqué son âme. Sa colère demeura, mais aussi ses préceptes et sa droiture. Cela ne l'empêcha pas de devenir comme ses congénères, d'être un Gilian dont les seuls desseins étaient d'atteindre le stade supérieur. Tout ce qu'il fit était de se diriger à l'instinct, de laisser son âme le guider et s'élever au dessus des autres. Il y eut rarement des êtres capables de rivaliser avec lui, tant en terme de prédation que de capacité à s'alimenter. Il n'aurait su dire si cette époque dura sur quelques mois ou sur plusieurs siècles, tant elle apparut confuse dans son esprit. Ce dont il se souvenait, pourtant, c'était sa dernière proie. Une créature au goût exécrable et à l'odeur insoutenable. Mais elle regorgeait de force et de vitalité. Il l'engouffra sans crier gare et eut, pour la première fois, l'impression d'avoir trop mangé. La sensation d'un trop plein désagréable. Il se sentit fondre et s'étendre à la fois, et se réveilla sous un nouvel aspect, bien plus petit et avenant qu'auparavant. Un masque de nacre sur un corps filiforme, aux nuances grises. Semblable à ce qu'il était en s'affranchissant de son statut humain.
- Vandred Thanatos ~ Vasto Lorde:
Il apprit de ses congénères qu'il était désormais un Adjuchas. Une créature dotée d'un intellect plus développé et qui avait retrouvé un peu de son autonomie. Les êtres comme lui étaient peu nombreux, et craints. Mais cela ne lui suffisait pas. Il était toujours empli de haine et de colère, nourri par ce besoin insatiable de devenir plus. Même s'il était moins bestial qu'auparavant, ses instincts lui dictaient toujours sa conduite. Il dévora sans remords les autres créatures de son espèce, qui lui avaient appris ce qu'il était, puis parti en chasse de repas. Et à nouveau, il décima les rangs de ses frères pour gagner en force. Cela demeura une époque nimbée de fumée et d'émotions dans esprit, mais la leçon qu'il y retint fut cruciale. Il comprit, peu à peu, que c'était sa vengeance qui le maintenait ainsi et le poussait vers l'avant. Il croisa bon nombre d'être animés, tout comme lui, par une seule idée fixe. Cela ne l'empêcha pas de les dévorer, mais plus ils venaient compléter sa propre force, plus il comprit l'importance de ces émotions. Rapidement, il se rendit compte que les lois régissant le Hueco Mundo étaient les mêmes que celles qui régissaient son monde. Tous avaient une place et un rôle à jouer. Lui, il était le prédateur, et eux étaient sa nourriture. Leur dessein était de compléter sa force et le sien de s'élever. Plus il gagnait en puissance, plus il se rendait compte qu'il avait encore de l'humain en lui, qu'il éprouvait toujours autant qu'auparavant, peut être même plus. C'était l'agrégat d'âmes qui confectionnait sa force qui le changeait ainsi ? Possible, peu de personnes étaient à même de percer les mystères composant les Hollows. Vandred en vint rapidement à se choisir un nom, à se distinguer de ses pairs. Il ne se souvenait pas de celui qu'il avait auparavant, de toute manière. De plus, cheminant parmi les ombres, il n'avait jamais jugé utile de s'en attribuer un. Il avait toujours été un solitaire et personne n'avait eu à le nommer de ce fait. Il se proclama Vandred Thanatos, nom certainement dicté par son aspect sinistre. Et aussi tôt qu'il se fut choisi se patronyme, il senti que quelque chose avait changé en lui, qu'un chose incroyable était en train de se produire. Il sentit ses instincts régresser et sa force décupler. Il se sentit renaître, encore.
- Vandred Thanatos ~ Revelaciòn:
Il regarda ses mains, pour la première fois depuis des siècles. Vasto Lorde. Il était devenu un être d'une puissance rare, mais pourquoi n'était-il pas satisfait alors ? Pourquoi ressentait-il toujours ce besoin d'aller plus loin ? Il se toucha le masque, et le trouva hideux. Réflexion trop humaine pour un être tel que lui. Qu'était-il donc devenu de plus ? Ce n'était plus la faim qui le tiraillait à présent, mais bel et bien son esprit. Il vit qu'il était plus petit qu'avant, qu'il se déplaçait sur ses deux jambes. Il se baissa, attrapa le sable entre ses mains et le fit glisser dans l'autre. Douce sensation. Mais pourquoi ne s'en rendait-il compte que maintenant, et pas avant ? C'était donc ça, devenir la créature ultime du Hueco Mundo ? Etrange. Il avait envie de plus, de plus fort et de plus loin. Il s'avança vers un groupe d'Adjuchas, et les écrasa par pur orgueil. Il s'abreuva de leur substance par curiosité et n'en retira rien d'autre que du dépit. Il erra longtemps ainsi, se tenant éloigné du Hueco Mundo, errant parmi les strates différentes du monde, perdant intérêt pour tout, jusqu'à ce que lui parvienne la rumeur des actes de Sosuke Aizen. Mais la rumeur avait mis trop de temps à lui parvenir, et il ne revint que lorsque tout fut terminé, et trouva le palais ravagé par les Quincy. Il se détourna de ce spectacle, pour s'enterrer à nouveau dans sa solitude, dans une somnolence qui aurait pu à nouveau durer plusieurs années. Mais lui vint alors l'idée saugrenue de toucher de nouveau son masque. Les rumeurs parlaient d'Hollows ayant ôté leur masque, et si ... Il glissa ses doigts squelettiques sous les orifices de l'ornement nacré et força une première fois, sans parvenir à rien. Poussé par la même curiosité, il recommença, tirant de toutes ses forces. Au lieu de basculer, l'objet explosa dans une gerbe de lumière et le Vasto Lorde fut projeté à terre, blessé et agonisant. Il resta allongé dans le trou qu'il habitait pendant plusieurs lunes, jusqu'à ce qu'une autre créature ne vint y élire domicile. Un simple Hollow qui n'avait jamais ouïe dire de la créature qui hantait ses lieux et qui s'était cru assez puissant pour oser braver les ténèbres de l'endroit. Il trouva le corps de Vandred, et trouvant là un repas de fortune, tenta d'en faire son affaire. Malheureusement, la forte puissance spirituelle de la bête tira l'Arrancar de son sommeil réparateur. Celui-ci se réveilla d'un coup, dégainant son sabre sans crier gare et perçant l'intrus de sa lame. La bête explosa dans une gerbe de reiatsu et, ouvrant la bouche, Vandred s'empara de son essence revigorante. Il mit un genou à terre, plantant sa lame dans le sol pour éviter de tomber. Que s'était-il passé ?
- Vandred Thanatos ~ Espada:
Il sut le nom de sa lame sans même se poser la question. Il savait que cette arme était l'apanage des Shinigamis, il ne comprenait plus grand chose. Il se passa une main sur le visage, et n'y trouva pas de masque, seulement deux cornes émoussées en ivoire. Cette sensation le fit frémir. Avait-il commis une incartade ? Qu'avait-il osé faire ? Il n'en savait rien. Il avait ôté son masque par curiosité et se trouvait à présent dans un constat moral affligeant. Il aurait pu se tuer en agissant ainsi, et réduire à néant tout ce qu'il avait vécu. Il ne pouvait se permettre de disparaître, de cesser d'exister. Il devait avancer continuer ! Il sorti de son trou et fit face une nouvelle fois au désert du Hueco Mundo. Il arpenta ses sables, se dirigeant vers le seul endroit qui lui semblait pouvoir répondre à ses questions. Habillés de loques et trainant sa grande épée, il se présenta devant les ports de Las Noches, masquant son état d'une capuche en lambeaux. Il constata avec surprise que l'endroit avait ressurgi de ses cendres et que des créatures en faction trônaient là. Des créatures aux masques abîmés. Ils se gaussèrent de lui, le traitèrent d'inférieur tandis qu'il dissimulait son arme et son fragment de masque. Puis ils voulurent le dévorer. Vandred leva alors les yeux vers les murs infinis du palais, puis perfora de sa lame les impudents. Ce n'étaient que des Adjuchas devenus Arrancars, qui lui étaient bien inférieurs par ce fait. Mais il ne comprenait pas comment ils avaient réussi à ôter ainsi leurs maques. Il poussa donc les portes du palais et s'engouffra dans une salle nimbée de ténèbres. Il chemina plusieurs heures dans le palais, sans éveiller l'intérêt du maître des lieux, jusqu'à ce qu'il mette à terre plusieurs autres créatures, qui tentèrent elles aussi de le neutraliser. Et par un éclair bleuté, Vandred fut mis à terre. Pour la première fois depuis des années, il fut vaincu. Pourtant, à sa grande surprise, il ne fut ni dévoré, ni exterminé. L'homme qui l'avait défait lui tendit la main et lui proposa une place, au sein de son armée. Vandred Thanatos, frémit en comprenant qu'il n'avait pas réellement le choix, que c'était là pour lui la seule échappatoire. Il laissa tomber son épée et baissa la tête. Grimmjow Jaggerjack l'avait vaincu, et il devenait de ce fait le Cuarto Espada.
Dernière édition par Vandred Thanatos le Jeu 27 Déc - 17:15, édité 1 fois |
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