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 La fondation d'un Empire [Izuko]

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Zenshiro Guriko
La fondation d'un Empire [Izuko] Hum-ind
Zenshiro Guriko
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MessageSujet: La fondation d'un Empire [Izuko]   La fondation d'un Empire [Izuko] Icon_minitimeSam 11 Mai - 19:01

- Non mais tu te rends compte ?! En trois jours seulement toutes ses blessures ont cicatrisées, et ses brûlures, disparues, comme par magie !

- Dingue… On a jamais eu un patient d’ce genre hein ?

- Ah ça nan ! Depuis 10 ans que j’travaille ici, j’ai jamais vu ça… C’est peut-être un sur-homme ou un extraterrestre tu crois pas ?

- Ah ça… C’est vrai qu’il est pas banal…

- Dis donc Monique… on peut savoir pourquoi tu me pelotes les fesses ?!

- Hein ? Mais c’est pas moi !

- Quoi ?, l’infirmière se retourne vers le lit, NAN MAIS ÇA VA PAS MONSIEUR ZENSHIRO ?!! ET DEPUIS QUAND IL EST RÉVEILLÉ CELUI-LA ?!!

- Aaaaah bordel… J’suis ou là ? M’enfin c’plutôt agréable d’se réveiller avec une paire d’fesses en face des trous bwahahaha… BAF !

- SALE PERVERS !

Sa main toujours agrippée à ce bout de fesse replet, il s’éveillait au beau milieu d’une pièce immaculée de blanc, de tableaux austères, sans goût, de midinettes en blouse blanche qui caquetaient comme des pies, son corps vautré dans un lit qui n’avait rien à voir avec le sien… pas de doute, il était dans un hôpital. Une migraine comme il n’en avait jamais connu lui vrillait les tempes, rien de comparable à celles qu’il se tapait ses lendemains de cuite, si tant et si bien qu’il avait comme la désagréable impression que sa tête était sur le point d’exploser, et qu’il ne pouvait rien y faire – pourtant, Dieu seul sait à quel point il y était rodé, à ces maux de tête. C’était bien la première fois qu’il se retrouvait dans un lit d’hôpital, lui, l’éternel bagarreur, le roc inébranlable, à la peau plus dure encore que la plus solide des armures. Depuis quand avait-il besoin de soins médicaux pour se remettre d’un combat ? Depuis… Et c’est là que les images défilèrent... Disparates, éphémères, entrecoupées de trous noirs.

Un combat de Titans s’était livré à deux pas de chez lui, il y avait pris part indépendamment de sa volonté, sous l’emprise d’une voix lointaine, insidieuse, qu’il n’avait jamais su localiser, et encore moins s’affranchir de l’hypnose qu’elle pratiquait. Quelques bribes de souvenirs lui revenaient alors que les deux infirmières s’en allaient prévenir le médecin de ce qu’elles venaient d’observer, stupéfaites. Un patient qu’on avait jugé entre la vie et la mort qui se réveillait trois petits jours après son hospitalisation, plus fringant que n’importe quel adolescent pré-pubère à qui l’on aurait fait découvrir les joies lubriques des vidéos pour adulte, ce n’était pas monnaie-courante.

Ça pour avoir dégusté… Après avoir eu à en découdre avec deux valeureux Shinigamis – et un Arrancar qu’il avait envoyé sur les roses malgré lui -, il s’était retrouvé embringué dans une mêlée générale et acharnée, avec l’élite des combattants, son niveau de Reaitsu quasiment épuisé. Malgré toute sa bonne volonté, et la ténacité qu’on lui connaissait, Guriko n’avait pas fait long feu. Au moins avait-il eu le mérite d’avoir bu le calice jusqu’à la lie sans rechigner, mais son corps, très vite, avait atteint ses limites, et il s’était effondré sans gloire, dans un cratère parmi tant d’autres. Il avait mordu la poussière, et c’était bien la première fois de sa vie qu’il goûtait à cet amer sentiment que procurait le souvenir d’une défaite. L’enfumé poussa un long cri de rage – le plus puissant que sa gorge était en mesure de déployer, encore anesthésiée par la morphine –, c’était sa façon à lui d’évacuer, de se repentir, envers lui-même et sa fierté échaudée.

Tandis que les flashs d’images continuaient à déferler, il jeta un coup d’œil à gauche, à droite, et trouva ses précieuses lunettes de soleil posées sur une table de chevet. Il s’en saisit précipitamment et les déposa sur ses yeux vitreux. Son visage était encore marqué par les séquelles de la bataille, ses joues creusées, ses traits tirés, malgré ce long sommeil réparateur. Avec le recul, il n’y comprenait toujours rien, à ce qui s’était passé ce jour-là. Mais, importe peu, le principal étant qu’il s’était amusé comme jamais, et qu’il lui incombait maintenant de gagner en force pour éviter des déconvenues de ce genre à l’avenir. Lui qui se croyait invincible, cette épreuve lui avait au moins permis de redescendre d’un étage. Et ce n’était pas plus mal.

- Bon allez, on va aller s’boire un p’tit verre, faut pas s’laisser abattre !

- GU-RI-KOOOOOOOO !

- Oh nan… pas toi...

Et alors qu’il sortait les deux pieds de son lit, bien résolu à quitter cette chambre d’hôpital qui lui sapait le moral, voilà qu’arrivait, comme une abondante touffe de cheveux sur la soupe, cette petite geignarde d’Izuko… Ce n’était pas qu’il ne l’aimait pas. Mais plutôt qu’elle excellait dans l’art de lui taper sur les nerfs. Hors, tout ce dont il avait besoin après trois jours de diète et d’alitement, c’était de silence et de whisky. Certainement pas de cette gamine survoltée.


Dernière édition par Zenshiro Guriko le Lun 13 Mai - 21:13, édité 1 fois
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Yamaguchi Izuko
La fondation d'un Empire [Izuko] Shi-ind
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MessageSujet: Re: La fondation d'un Empire [Izuko]   La fondation d'un Empire [Izuko] Icon_minitimeDim 12 Mai - 23:21

Un bruit sourd, répétitif, résonnait dans le couloir de l’hôpital. Pour en trouver la source, la jeune infirmière avait du pousser la porte de tous les bureaux, dérangeant au passage quelques médecins. Mais en fait, c'était de la salle d'attente que venait l'insupportable bruit, et lorsqu’elle découvrit enfin la source de cette gêne, elle s’arrêta, interdite. Une jeune fille blonde, qui n'était pas là à peine une minute plus tôt et qu'elle n'avait pas vue passer balançait négligemment des jambes, tapant les pieds métalliques de sa chaise. Elle écoutait visiblement un baladeur dont l'énorme casque paraissait presque disproportionné pour sa tête.

- Mademoiselle ! Je crains que vous ne dérangiez les patients, c'est un hopit...

- J'te dérange toi, ouais. Au fait, tu sais si Zenshiro Guriko l'est réveillé ?

- Vous êtes de la famille ?


- J'suis sa petite copine, tête de pioche.

Izu fit un grand sourire, plein de dents, à l'infirmière, ou se lisait toute l’espièglerie du monde. Elle avait enlevé son casque, à présent, et sa jeunesse apparente était bien visible. Le trouble de l'infirmière également. Elle ne lui avait absolument rien dit, pas d'informations, rien sur l'état de Guri, trop potiche pour ça, visiblement. Qui ne dit mot consent, et on n'était jamais mieux servi que par soi-même, pas vrai ? Faisant siens ces deux proverbes, la jeune fille bouscula l'infirmière et détala vers ce qu'elle savait être la chambre de son compagnon d'infortune.

Elle était passée devant tout à l'heure, mais un coup d’œil par la fenêtre avait suffi pour qu'elle se rende compte qu'il roupillait encore du sommeil du juste, ce qui était ennuyeux au possible. Si Izu s'était inquiétée pour lui après qu'il se soie retrouvé impliqué dans cette énième bagarre ? Non, pas vraiment. Elle savait qu'il avait le vilain défaut d’être solide comme l'acier, et elle le suspectait depuis un moment déjà d’être un fullbringer. Fait qu'elle avait vérifié, d'ailleurs, il n'y avait pas si longtemps. Elle se composa un sourire large comme un enjoliveur, tourna la poignée de la porte, et s'amusa a scander le prénom de son pote, bien réveillé cette fois.

- Et si. Moi. Et j'ai fait le chemin de loin, c'est au moins à trois arrêts de bus de chez moi, l'hosto. Alors t'es content de me voir, c'est vu ?

Loin d'elle l'idée de lui donner une tape derrière la tête, comme elle en avait l'habitude, mais là il était convalescent, alors elle ne s'y risqua pas, bien qu'elle esquissât tout de même un tout petit geste pour mimer la tape, sourire aux lèvres. Elle était contente de le voir, elle, en tout cas, et contente de le savoir tiré d'affaire, aussi.

- Dis moi, t'es tout câblé de partout ! Ça sert à quoi tous ces trucs ?

Elle regardait les perfusions d'un air dubitatif. Puis, elle fut interrompue dans sa contemplation par le bruit de la porte, qui venait de pivoter dans un grincement plutôt sonore. Croyant que c'était l'infirmière de tout à l'heure, Izu se retourna, prête à défendre son cas avec toute la verve nécessaire. Et c'était en fait un simple courant d'air. Maugréant contre les éléments, qui semblaient être eux aussi contre le rétablissement de son Guri, Izuko alla prestement refermer la porte, jetant un coup d’œil préventif dans le couloir au passage.
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Zenshiro Guriko
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Zenshiro Guriko
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MessageSujet: Re: La fondation d'un Empire [Izuko]   La fondation d'un Empire [Izuko] Icon_minitimeMar 14 Mai - 18:01

La relation qu’entretenaient Izuko et Guriko était équivoque à bien des égards, et plus encore lorsqu’elle était jaugée par un œil extérieur. Entre eux, c’était un peu je t’aime moi non plus. Le plus clair de leur temps, ils le passaient à se crêper le chignon, et pourtant, ça ne les empêchait pas d’avoir établi dans le temps une solide et durable amitié, de celles dont les digues résistaient aux plus violentes tempêtes. Guriko avait adoubé la petite alors qu’elle était venue les provoquer lui et sa bande, il y a de cela quelques années alors qu’il terminait le lycée. Le fait qu’ils la dominent tous d’une ou deux têtes ne l’avait pas effrayée outre-mesure, et elle s’en était même pris au leader des troupes, en la personne de l’enfumé, pour la simple et bonne raison qu’il avait malmené un pigeon en l’attrapant au vol, lequel lui avait déféqué sur l’épaule un plus tôt.

Une gamine crédule, pétillante, qui n’avait pas froid aux yeux et qui lui avait semblé être sa copie conforme du temps ou il était collégien, les couettes en moins. Il s’est avéré qu’au final, la dite geignarde s’est prise d’affection pour Guriko, au fil des jours, et ne l’a plus lâché d’une semelle jusqu’à aujourd’hui. Un attachement réciproque et à double tranchant, tant leurs personnalités n’étaient pas enclines à cohabiter. Mais malgré tout, ces deux là étaient devenus inséparables, liés par une indissoluble amitié, et par un secret commun occulté aux yeux du reste de leurs compagnons. Elle était en effet, tout comme lui, douée de cette capacité à recourir à sa force spirituelle, et elle n’avait d’ailleurs rien à envier à Guriko sur le plan de la force brute. Une raison de plus pour enraciner les liens qui les unissaient, et la raclure avait d’ailleurs de nouveaux projets en tête pour eux deux, qu’il ne tarderait plus à révéler à Izuko.

Elle fit allusion à cette forêt de perfusions et autres tubes plastifiés dans lesquels baignait Guriko, qui lui-même n’avait rien remarqué de tous ces bandages et cet attirail médical. Néanmoins, il n’entendait plus rester une minute de plus dans cette chambre d’hôpital qui lui donnait la nausée, et ce n’était certainement pas ces tuyaux tortueux qui l’empêcheraient d’aller respirer le grand air. Ni une ni deux, le Fullbringer les arracha, sans même se soucier des conséquences que ses actes pouvaient avoir sur sa santé, et se leva brusquement de son lit. Ses mouvements avaient beau paraître énergiques, il ne risquait pas d’ouvrir ses plaies puisqu’il avait entendu de la bouche même des deux infirmières qu’elles étaient entièrement refermées. Et puis, il était si pressé de s'échapper de cette prison morne et monotone qu’il aurait même couru le risque d’aggraver son état si tant est qu’il puisse enfin voir la lumière du jour et étancher cette soif qui lui brûlait la gorge.

- J’vois pas d’quoi tu parles, dit-il à Izuko en référence aux « câbles » qu’elles avait évoquer, et dont il s’était libéré prestement, Et si on s’barrait d’ici, Izu ? J’ai grand soif, pis faut que j’te parle d’un truc là.

Guriko n’attendait pas de la petite teigne qu’elle lui donne son accord pour prendre aussi vite que faire se peut la tangente. Une poignée de secondes lui suffit pour traverser les couloirs sous l’œil interloqué des infirmières et autres médecins, dont pas un seul n’avait pris la peine d’interpeller le fuyard par peur des réprimandes qu’un type aussi effrayant pourrait leur adresser. Et enfin les rayons du soleil l’éclaboussaient de leur douce chaleur. Il n’avait pas souvenir d’avoir autant apprécié leurs caresses sur sa peau, et c’est ragaillardi qu’il inspira une grande bouffée d’air tout en écartant ses bras.

- Aaaaaaaaaaaah, souffla-t-il bruyamment, ENFIN DEHORS ! ALLONS BOIRE UN COUP IZUKO !, brailla-t-il insouciamment, se retournant vers sa camarade qui, même elle, n’était pas si déplaisante à voir, en ce jour si délicieux.

Le torse bombé, quelques filins de sang s’échappant ça et là des orifices troués par les perfusions, Guriko enfila sa chemise, s’alluma une cigarette, et déambula à grandes enjambées en direction du premier bar qu’il trouverait sur sa route. Rien de tel qu’un bon whisky pour se remettre d’aplomb, pensait-il. Et le premier troquet ne mit pas longtemps à être détecté par les yeux du malfrat qui balayaient chaque centimètre carré des ruelles empruntées à la recherche avide d’un comptoir sur lequel venir s’accouder. Guriko fit signe à Izuko de presser le pas, et enfonça la porte du bar d’un air conquérant, tel un Roi prêt à assiéger une citadelle. Il s’avança alors vers le barman, bousculant deux trois pochards dans la foulée, et grillant la priorité à quelques clients qui attendaient de pouvoir passer commande.

- HEP GARS ! Sers moi ton meilleur whisky, puis il jeta un regard vers Izuko qui prenait place à ses côtés, la détaillant d’un œil amusé, Et pour la p'tite là, ce s'ra un verre d’eau, BWAHAHAHA !

Les clients avaient beau protester derrière son dos, rien ne pouvait le déstabiliser, et encore moins le détourner du verre de whisky que lui servait dextrement le tenancier, soupirant, sans pour autant prendre fait et cause pour les personnes offusquées par le comportement de Guriko. Il avait sûrement compris à qui il avait affaire, et mieux valait-il éviter de faire des vagues pour peu que son bar ait une chance d’en ressortir indemne.

- Bordel c’que j’ai SOIF !, s’évertua Guriko, impatient de se rincer le gosier. Bon Izu, faut que j’te parle d’un truc là… il se gratta alors le bouc, les yeux plissés par-dessous ses lunettes, pensif, Mais l’blème… c’est que j’ai beau chercher, j’ai oublié… M’enfin, mon whisky devrait m’refoutre les idées en place, HEIN BARMAN ?!, ponctua-t-il en espérant atteindre l'oreille de ce vioque qui semblait prendre un malin plaisir à le faire macérer.

Izuko aurait donc à attendre, le temps que sa mémoire se rafraîchisse. Contrecoup du traitement de cheval qu’il avait subi ou non, il n’en restait pas moins qu’il était incapable de se souvenir ce dont ce brûlant sujet traitait. Et pourtant, son instinct lui disait qu’il n’était pas là chose à oublier si facilement...
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Yamaguchi Izuko
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MessageSujet: Re: La fondation d'un Empire [Izuko]   La fondation d'un Empire [Izuko] Icon_minitimeMer 22 Mai - 17:35



Elle s'attendait à le trouver dans un état plus ou moins végétatif à son réveil, même si cette éventualité l'ennuyait grandement. Elle était d'avis qu'il allait ressembler à un gros brocoli avec sa tignasse échevelée sur la tête et une forte propension à somnoler. Mais il n'en était rien. Izu était surprise mais vraiment, vraiment contente, au final. Il était déjà lui même, même si c'était médicalement absurde. Il ne voyait pas de quoi elle parlait. Bien sur qu'il ne voyait pas. Et les perfections s'arrachant une à une arrachèrent sourire après sourire à la shinigami. Cette fois il y aurait droit.

- Tu l'as pas volée, celle-ci !

Et la tape derrière la tête atteignit le furyo avec le minimum de force qu'un spécimen comme elle pouvait y mettre. Si elle l'assommait aussitôt, elle aurait tout gagné, vraiment.

- J'te suis, mais t'reluques pas les infirmières, c'est vu ! Dis-cré-tion.


Elle s’apprêtait déjà à enclencher son propre mode discrétion, qui consistait en gros à marcher à pas de loup, de façon exagérée et avec les yeux écarquillés. Ce qui bien sur était inefficace au possible. Mais elle eut à peine le temps de bouger un orteil que la partie musclée de leur duo s'était fait là malle, quelques gouttelettes de sang aidant la petite blonde à le rattraper. Bien sur, pour donner du piquant à la scène, elle balança quelques pieds de nez bien sentis eux divers médecins de garde, avant de franchir la porte d'entrée en manquant de se la prendre sur le coin du crane tellement la sortie de son pote avait été endiablée.

- Eh ! J'concois que tu sois content, Guri, mais tu fais gaffe ! J'peux m'barrer aussi. Mais, si tu payes le coup, on peut s'arranger.

Bien sur, quand il était comme ça, il n'y avait que sa boisson préférée qui pouvait le remonter comme une pendule. C'était un véritable animal, pas étonnant qu'elle soit la tête et lui les jambes, en général. Soupirant, elle le laissa apprécier les rayons du soleil, qui, c'est vrai, devaient faire un bien fou après autant de temps en réclusion forcée. Par contre, lorsqu'il se lança dans ses enjambées habituelles, elle maugréa carrément. C'était comme si elle était transparente, en fin de compte. Elle ne doutait pas qu'il était content de sa venue, mais n’empêche. Il méritait presque qu'elle le tacle. Elle le suivit, trottinant presque à quelques mètres derrière.

Au détour d'une rue piétonne, Guri s'engouffra dans le premier rade venu, lequel n'était absolument pas un endroit engageant. Comprenez, cet endroit avait l'air ennuyeux à mourir. Elle y entra donc tête baissée, sans regarder les quelques clients clairsemant la salle et suivant la chemise à fleurs, ce qu'elle faisait depuis quelques temps déjà de toute façon. Des pères de famille au chômage qui s'avinaient l'après-midi pour dépenser le budget courses, ce qui bien sur les entrainerait inexorablement vers la spirale du divorce. Un vrai reportage télé. Mais elle s'égarait, et tout ce qu'elle entendit en prenant place sur le tabouret à coté du furyo fut:

- ... Verre d'eau !


- Qu...

Elle se tut, et la protestation mourut dans sa gorge, étranglée par le fait qu'elle n'avait pas l'age qu'elle prétendait avoir. Elle se doutait que le grand type en chemisette n'était pas dupe. Mais il aurait au moins pu avoir la décence de lui commander un diabolo menthe. Quel radin.

- Ben tiens ! Mais tu m'étonnes pas du tout là, avec ta caboche en cafetière. J'te jure. J'te laisse chercher ca tranquillement, j'suis juste à coté.

Et sur ce, elle sirota son verre d'eau du robinet en le regardant avec un regard lui disant que, d'une, elle avait été servie avant lui, et que de deux il avait interet à se souvenir ou elle lui sortirait une de ces crises de gamine dont elle avait le secret. C'était un privilège de l'apparence physique. Mais au fond d'elle, sa vraie personnalité, celle qu'elle planquait sous une carapace, s'agitait. Elle avait assez joué aux échecs avec Mekajiki, l'ange de la défaite.
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