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 Alerte au zombie [pv Lahaine]

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Usagi Kazuhide
Alerte au zombie [pv Lahaine] Viz-num
Usagi Kazuhide
Rang : Cuarta Espada

Messages : 165
MessageSujet: Alerte au zombie [pv Lahaine]   Alerte au zombie [pv Lahaine] Icon_minitimeJeu 5 Sep - 0:09

Spoiler:

Petite boule jaune qui tournoie autour du petit bambin. Deux jours que Genkaku harcèle Fuan. Malheureuse victime d’un subconscient trop entreprenant. Des cernes incrustés sous ses yeux fatigués. Deux jours qu’il subit les jacasseries de son ami imaginaire, l’empêchant même de dormir. Un fragment de son imagination qui l’empêche de se livrer au royaume des songes, le comble. Avait-il toujours été si encombrant ? Pas à son souvenir. Un événement clé, son intégration dans une nouvelle organisation, les sons of inferno. Le point de départ du pic d’activité de sa fabulation.

Un recrutement qui ressemble à une blague vaseuse. Un groupe compétent, crédible, charismatique avec une tâche en plein centre, lui. Au moins, bien qu’exposé à de nouvelles menaces, l’arrancar faiblard peut désormais compter sur un appui sûr en cas de pépin. Néanmoins, inutile qu’il est, ne serait-il pas jeté en pâture aux cochons après que l’illusion de son importance se soit dissipée ? Ces crocs même pas passés à la brosse à dent qui croquent à l’unisson dans sa chaire toute molle… Des frissons. Une pression plus pesante encore qu’au temps de son ancien propriétaire, un bonhomme pourtant bien aigri.

Trouver une légitimité… Un besoin vital. Une question de survie élémentaire… Un rôle, une utilité. Ses faiblesses… Trop nombreuses. Ses forces ? Se cacher, fuir, trouver, voir. Un observateur talentueux, certes, un talent exploitable ? Possible. Encore faut-il que le Candide en fasse vent à son nouveau propriétaire, prouver sa valeur, si tant est qu’il en ait une. Question obnubilant. Et cette chimère qui n’arrange rien au stress martelant son petit cœur. Soit dit en passant, depuis une petite heure, celle-ci demeure silencieuse comme une tombe. À court d’idée pour le faire tourner en bourrique ? À moins qu’elle commence à être à sec d’énergie du fait que l’arrancar froussard titube d’épuisement.

En effet, à force de vagabonder dans les ruelles de Karakura, ses jambes finissent par fourmiller, par fléchir sous son poids de plume. Tête la première contre le bitume, le choc ne le fait pas ciller. De son front jaillit une trainée de sang qui se répand au sol pour former une petite flaque superficielle. Mort ? Juste endormi en plein milieu d’une rue, des gens trébuchant sur ce caillou invisible, avec un scepticisme exprimé de diverses manières. Les heures filent, le soir tombe, la petite boule jaune vole toujours au-dessus de la carcasse de son propriétaire, transparente, presque imperceptible, mais bien là, à se tourner vers une personne particulière, avant de disparaître.
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Seraphim Lahaniel
Alerte au zombie [pv Lahaine] Hum-ind
Seraphim Lahaniel
Rang : Quincy

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MessageSujet: Re: Alerte au zombie [pv Lahaine]   Alerte au zombie [pv Lahaine] Icon_minitimeMar 10 Sep - 19:24

Cela ne faisait que quelques jours, depuis que Seraphim était arrivée au Japon. Et dès son premier jour en tant que Quincy opérationnelle, les évènements s'enchaînaient. La jeune française était initialement venue car elle savait que divers évènements y prenaient place, mais elle ne s'était pas attendue à ce que les gens sensibles à la face cachée du monde y soient si nombreux. A tel point que même la première personne avec laquelle elle ai eu un véritable contact, Takamaru Chosuke-san, ai semblé trouvé normal, pour ne pas dire banal, la présence d'une Quincy à l'arrière de sa moto ! Ils avaient d'ailleurs convenu d'un nouveau rendez-vous, afin de pouvoir discuter plus en détail d'une foule de sujet : que se passait-il ici, qu'était donc un "Fullbringer", comment aider, etc... Ce n'étaient pas les questions qui lui manquaient. D'autant qu'elle n'avait trouvé qu'un manoir vide, à l'adresse de l'expéditeur de la lettre à cause de laquelle elle était venue. Au final, les raisons pouvant expliquer cela étaient nombreuses - déménagement, la lettre datant finalement d'il y a plusieurs années, mort au combat durant la guerre contre le Hueco Mondo puis la Soul Society, n'étaient que quelques exemples envisageables -, et Seraphim en avait été plus déçue que surprise.

Mais hélas, la finalité de ce déplacement était bien là : ayant trouvé porte close, et n'ayant plus Cho-san pour la raccompagnée en moto, elle avait commencé à rentré à pieds, pleine de bonne volonté... Et n'avait pas mis plus de dix minutes à accepter le fait qu'elle était à nouveau perdue.

Elle ne comprennait rien à ces rues s'enmmelant dans une ergonomie qui lui échappait complètement, et même les plans ressemblaient à des kanji dont elle ne parvenait pas à saisir le sens. Combinez cela avec son sens de l'orientation inexistant, et vous obtenez le combo fatal nommé Seraphim-seule-dans-une-ville-inconnue. Elle avait aussi pensé à s'élever dans les airs pour tenter de s'y repérer depuis une position où elle aurait une vue d'ensemble, mais vu qu'elle n'avait pas pensé à faire cela du côté de sa nouvelle maison, et qu'elle n'avait aucune idée d'où elle se trouvait par rapport à son quartier, ça ne l'avancerait pas beaucoup.

Mais en fin de compte, du haut de sa bonne volonté et de son optimisme notoire, elle faisait toujours contre mauvaise fortune bon coeur, et savait prendre le bon côté de ses échecs : ainsi, plutôt que d'appeler Francis, son majordome, pour qu'il vienne la chercher en voiture, elle se dit que quitte à être perdue pour la deuxième fois de la journée, autant en profiter pour découvrir la ville et s'habituer un peu à ses rues. De cette façon, si elle venait à se perdre encore plus tard, elle augmenterait peut-être ses chances de tomber sur des points qu'elle pourrait reconnaître !

Cela faisait donc un peu moins d'une heure que la jeune fille errait dans les rues de Karakura, un peu au hasard, demandant parfois son chemin à quelqu'un. La ville n'était pas très grande, quatre ou cinq kilomètres de diamètre tout au plus, il n'y avait pas de transport en commun, tout le monde semblait habitué à marcher ou utiliser divers véhicules personnels. D'une certaine manière, Seraphim aimait l'atmosphère de cette ville. Au-dela de la haute présence spirituelle naturelle qui y était présente, la vie ici semblait saine, calme, simple, comparée aux villes francaises. Les gens semblaient toujours un peu surpris de la voir, jeune européenne qui marchait toute seule au milieu des rues d'une petite ville japonaise, mais il n'y avait pas ici cette lourdeur, cette méfiance, cette distance et cette menace latente, à moitié cachée, semi-avouée, que l'on avait dans les rues francaises. C'était plutôt une surprise innocente et polie, teintée légèrement de cette jalousie conservatrice typiquement japonaise, mais empreinte d'une curiosité certaine. Lorsqu'elle demanda son chemin à un groupe d'enfant, ceux-ci l'appelèrent "onne-chan", comme si c'était la manière la plus naturelle du monde pour eux de l'appeler. Onee-chan, Grande Soeur. La jeune fille avait rougit, et sourit. Oui, vraiment, Seraphim aimait cette atmosphère.

Mais sa promenade de touriste perdue subit un arrêt soudain, lorsque la demoiselle manaque de buter sur quelque chose. Absorbée, tout en marchant, dans la contemplation d'un magasin de confiserie en train de fermer - car la nuit commencait à tomber, l'air de rien -, elle échappa de peu au gag, grâce à un homme qui, arrivant en face d'elle, failli lui rentrer dedans en trébuchant lui-même. Croyant au premier abord être la cause du déséquilibre de l'homme, Seraphim commença à s'excuser - en francais d'abord par réflexe, puis en japonais -, avant que l'homme ne lui fasse comprendre, d'une, que ce n'était pas sa faute et qu'elle n'avait pas à s'inquiéter, et de deux, qu'il ne savait pas lui-même sur quoi il avait trébuché. Il regardait, perplexe, un jeune garçon étalé au sol, mais ses yeux ne semlaient pas le percevoir, et son expression disait qu'il ne comprenait pas quelque chose. C'était suffisant pour Seraphim, à qui il n'avait pas fallu plus d'une seconde pour comprendre de quoi il s'agissait : dès l'instant où son regard était tombé sur le garçon, ses perceptions spirituelles s'étaient inconsciemment fixées sur lui, comme elles l'avaient fait sur Chosuke, et la demoiselle captait très clairement le reiatsu de cette personne.

Mais si elle s'était mise instinctivement sur la défensive au premier instant, sa main droite glissant doucement vers l'une des Seele Shneider attachées à sa cuisse, sous sa robe, en sentant cette énergie caractéristique des Hollows, elle arrêta cependant son geste à mi-distance. Quelque chose n'allait pas. Pour commencer, les Hollows n'avaient pas une telle forme humaine, à l'exception des Vasto Lorde et des Arrancars. Hors, vu le niveau de puissance démesuré qu'était sensé avoir ces entités surpuissantes, pour le peu qu'en savait Seraphim, l'un d'entre eux n'aurait rien à faire ici, étalé au sol, en train de pisser le sang à cause d'une chute molle sur un trottoir... De plus, et cela troublait beaucoup la jeune fille, la pression spirituelle du garçon était légèrement différente de celle d'un hollow normal, il y avait un petit quelque chose de plus, d'une nature fondamentalement "autre". Etait-ce vraiment un Hollow (ou, plus probablement, un Arrancar) ? L'instinct de Seraphim lui soufflait que la situation n'était pas à prendre à la légère, qu'elle n'avait pas en main les éléments nécessaire à juger les choses convenablement et à prendre de décision définitive.

Finalement, elle ne mit que quelques secondes pour décider quoi faire : elle prit son téléphone portable, demanda simplement l'adresse où elle se trouvait actuellement à l'homme qui avait trébuché et qui avait commencé à repartir, et appela son majordome. En attendant l'arrivée de la voiture, Seraphim patienta quelques secondes et, lorsqu'elle fut certaine que personne ne la remarquerait, elle prit le jeune garçon dans ses bras - il ne pesait pas bien lourd - et, d'un Hirenkyaku, s'écplisa sur les toits, où elle pu donner les premiers soins à la victime sans avoir l'air d'une folle qui soigne un être invisible...

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Déjà près d'une heure que Seraphim était arrivée chez elle, ramenée par Francis. Elle se demandait toujours si elle avait bien fait d'emmener le jeune garçon plus-ou-moins-hollow-mais-pas-tout-à-fait, mais elle avait besoin de réponses... De fait, elle l'avait étendu sur le lit de la chambre d'amis, avait pensé et bandé sa blessure à la tête, et depuis, elle restait à son chevêt, assise sur une simple chaîse, lisant pour s'occuper le 9ème tome des archives de son père. Elle cherchait des informations sur les Arrancars, et de ce qu'elle avait trouvé, le garçon pouvait correspondre à ces descriptions - ce qui signifierai que le petit quelque chose de différent qu'elle sentait dans sa pression spirituelle était de nature shinigami, vu qu'elle n'en avait jamais senti avant. Toutefois, il semblait bien plus faible que ce qu'elle en avait lu, et elle avait du mal à croire qu'un être au visage si innocent puisse être un ennemi de l'Humanité... Si les apparences se révelaient trempeuses, elle n'hésiterait alors pas à frapper, ou du moins à essayer, mais elle devait d'accord vérifier, en avoir le coeur net...

Et cela n'allait pas tarder, car le jeune Arrancar potentiel semblait doucement s'éveiller. Elle referma d'un geste peu assuré le livre qu'elle tenait, et alors que sa main droite se posait doucement, mais avec l'assurance née de l'entraînement, sur la poignée de la Seele Schneider qui reposait sur ses genoux, la voix de la demoiselle s'éleva, comme un murmure inquiet, comme une caresse soucieuse d'une mère qui se poserait sur la joue de sa fille sans brusquerie.

- Bonjour, tu es réveillé ? Si c'est possible, il serait préférable que tu ne bouges pas, s'il te plait, car selon ce que tu es, nous pourriens être ennemis. Est-ce que tu vas bien ?

Ironie du sort, sa douceur et sa tendresse naturelle se mélangeait à sa prudence et sa peur, tant dans ses paroles que dans son ton et sa posture. Sa main, ferme, autour de la lame spirituelle prête à être activée, son regard, empli de gentillesse, son sourire, hésitant mais qui se voulait rassurant, son buste penché en avant pas l'inquiétude envers un blessé, mais ses jambes prête à bondir devant une possible menace... Le conflit violent et interne, inconscient et moral, entre la "nature profonde" et "l'instinct racial". Quelle allait être la réponse...?
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Usagi Kazuhide
Alerte au zombie [pv Lahaine] Viz-num
Usagi Kazuhide
Rang : Cuarta Espada

Messages : 165
MessageSujet: Re: Alerte au zombie [pv Lahaine]   Alerte au zombie [pv Lahaine] Icon_minitimeMar 10 Sep - 23:19

Environnement déplaisant, des nuages de poussières élevés par le travail de machines braillardes dans ce qui ressemble à un vaste chantier. Plein de gens qui construisent une espèce de quelque chose colossal, difficile de dire quoi, eux même semblent plus aliénés par leur boulot qu’ouvriers d’une tâche sensée. Lui, spectateur, à toussoter sur un banc pendant qu’une ponceuse vomit une nuée de particules de bois juste à côté. Franchement, ça ressemble à rien leur machin. À se demander au nom de quoi ils mettent tant de cœur à l’ouvrage.

Soudain, une voix rauque derrière lui. Hein ? On lui demande de travailler ? De participer à leur projet sans queue ni tête ? Un chef d’équipe, tout autoritaire, arrive pour lui donner des indications. Porter une poutre de bois avec d’autres gaillards cinq fois plus robuste. Oui… Trouvera-t-il son utilité au milieu de ces tas de muscle ? Plus important… Depuis quand travaille-t-il pour eux ? Le paumé de service pose sa question, on lui répond avec cette réponse très loin de toute notion d’abstraction, oui, très loin.

-Depuis toujours mon pauvre p’tit gars. Finis tes congés, faut qu’tu t’bouges l’derche maintenant !

Des ordres qui lui tombent dessus comme une masse. Une masse bien lourde, car même son support, son banc, ne supporte pas son poids, s’affaissant pour atteindre les profondeurs du bitume. Voyage souterrain, au centre de la terre. Fais bien sombre sous terre. Le jeunot perd bien vite l’usage de tous ses sens jusqu’à les retrouver peu de temps après.

Drôle de sensation, comme s’il venait d’intégrer un corps étranger. Se sent un peu mal dans sa peau là. Où qu’il a fini encore ? Une impression nouvelle. Acteur spectateur. Comme s’il portait quelque chose sur sa trombine, comme s’il voyait par les yeux d’un autre, drôle d’effet. Difficile de s’en accommoder, d’autant plus qu'il ne contrôle pas ses mouvements. Il ne fait pas qu’avancer tout seul, il sprint à plat ventre, tel une bête sauvage. Grande faim tiraillant sa chaire. Un monstre devant lui. Un saut, il rentre ses crocs, vraisemblablement bien acérés, dans la gorge de la chose. Se repaître de la chaire d’un être vivant tout agonisant. Infernales émotions se chamaillant dans son enveloppe charnelle. Ça le rend malade. S’il pouvait seulement fermer ses paupières, se garder d’observer ce spectacle lugubre. Incapable. Impuissant. Horrifiant. Cette haine n’est pas la sienne… Ce n’est pas lui…

À refouler ces sortes de fabulations, sa vue se brouille. Des détails réalistes apparaissent de plus en plus comme oniriques. Ouragan de couleurs mornes. Petite lumière blanche qui croit, bouffe l’océan de noirceur pour délivrer de nouvelles couleurs plus claires, assez claires pour éblouir ses pupilles fatiguées. Cils qui nuancent ce désagrément. Fils chauds et humides qui glissent de ses globes oculaires. Des larmes ? Une migraine émerge progressivement à mesure que sa conscience reconquiert ses droits sur son subconscient. Petite voix doucette qui effleure ses tympans, dernier sens à se réveiller. Dans le chou, Fuan ne perçoit pas immédiatement le sens des mots exprimés. S’il va bien ? Petit gémissement en guise d’échauffement pour ses cordes vocales.

-Mnmhmnn… Moui… Mal à la tête… Encore cinq minutes siouplait…

Voix mollassonne, révélatrice d’une percussion non effective de la situation auquel il se trouve. Ses yeux picotent encore, trop pour qu’il ne cède pas à l’envie de prolonger son sommeil. Comble du laisser-aller, voilà que le Candide se met de profil, dos tourné à son interlocutrice, enlaçant cette couette si chaude, se délectant de ce matelas si mou, succombant à cet oreiller si doux. Rien à voir avec ces vieux attirails dans son chez-lui. Un choc électrique dans sa cervelle. En effet, il sent le neuf ce lit. C’est pas normal. Sourcils qui se froncent. Une seconde… Pourquoi qu’il a parlé tout-à l’heure ? Sorte de truc qu’on ne balance pas sans question extérieure au préalable, à moins d’avoir un ami imaginaire. Juste, la voix de l’interrogateur… Non, c’est pas celle de Genkaku… Mais alors… Qui ?

Nuque qui tremblote. Son visage sceptique se tourne lentement, juste assez pour qu’une silhouette intègre son champ de vision. Tambourinement cardiaque. Sursaut brutal. Ses jambes qui gigotent dans tous les sens sous l’effet de panique, éjectent la couverture et défont les draps. Roulade grossière par-dessus le lit. L’arrancar froussard se traine nerveusement jusqu’au coin de la pièce. Rien de familier. Tout d’inconnu.

-Où qu’c’est ici ? C’est pas chez moi ! Comment que j’me suis retrouvé là ? J’suis perdu… Mince… Mince mince minçouille… Et c’quoi c’truc ?

Quelque chose sur sa tête, il tâte son front. Un bout de tissu ? Un bandana ? Non, bandage ? Le noir complet. Rien. Il ne comprend rien. Incapable de seulement s’assurer qu’il se trouve bien en situation de danger. Non loin de lui, une personne. Rapide analyse de la nature de son énergie spirituelle.

-Une humaine ?

Le teint pâlot, la figure toute ruisselante de sueurs froides, ses jambes qui continuent de le pousser contre un coin de pièce qui ne daigne pas reculer pour autant. Trop d’informations d’un seul coup, juste après son réveil qui plus est. Impossible d’établir de quelconque synthèse à chaud. Non… À la place, un réflexe bien à lui.

-Hiuuumm… « Humaine », drôle d’expression, pas vrai ? J’suis aussi humain 'près tout. Haha.

Un rire nerveux. N’est-il pas trop tard pour le jeu d’acteur ?
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Seraphim Lahaniel
Alerte au zombie [pv Lahaine] Hum-ind
Seraphim Lahaniel
Rang : Quincy

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MessageSujet: Re: Alerte au zombie [pv Lahaine]   Alerte au zombie [pv Lahaine] Icon_minitimeJeu 19 Sep - 21:32

- Mnmhmnn… Moui… Mal à la tête… Encore cinq minutes siouplait…


..............Un blanc s'intalla. Avait-il réellement écouté les paroles de Seraphim ? Les avait-il seulement entendues ? On croirait un enfant, grapillant les minutes avant l'heure fatidique d'aller à l'école... Bien qu'au vouvoiement qu'il avait utilisé, il semblait évident que le jeune garçon savait qu'il n'était pas chez lui - où que soit ce "chez lui".

Décuction qui ne sembla lui paraître évident, à lui aussi, que quelques secondes plus tard. Après s'être tourné sur le côté, il s'immobilisa soudain, même son souffle s'arrêtant un instant, avant que sa tête ne pivote nerveusement pour voir qui lui avait en fait adressé la parole. Puis ce fut la panique, l'être étrange faisant preuve d'une étonnante capacité à bouger dans tous les sens à une fréquence et avec un manque d'organisation des plus remarquables. Ejectant draps et couvertures sans discrimination, le gamin visiblement surpris se jeta littéralement dans un coin, tel un soldat sous le feu rejoignant le couvert le plus proche - encore ce couvert-là fut tout relatif.

- Où qu’c’est ici ? C’est pas chez moi !

Remarque petinente, perdue dans un charabia d'une articulation sujète à réthorique. Le sujet montrait qu'il disposait d'un sens de l'observation un tant soit peu lent, mais néanmoins présent.

Plus sérieusement, Seraphim n'avait pas bougé lorsque l'inconnu avait jalli hors du lit. Sa main s'était bien refermée un peu plus fermement sur la poignée de sa Seele Schneider devant la soudaineté de l'action, mais la Quincy elle-même avait bien senti que le jeune garçon s'était surtout senti menacé, en territoire inconnu, en présence d'une personne inconnue, et avait plus pris peur sur le coup qu'autre chose. De fait, elle n'avait pas bougé de sa place, et attendit patiemment que le garçon se calme un peu. Inutile de le brusquer, à plus forte raison si il s'agissait bel et bien d'un Arrancar, la prudence restait de mise tant que rien n'était prouvé.

- Une humaine ?

......A croire qu'il l'avait entendu penser. Difficile de considérer ça comme une preuve formelle qu'il était un Arrancar, et peroportionnellement encore plus difficile de ne pas le considérer comme tel avec une telle première réaction si naturelle. Encore une fois comme si il suivait le raisonnement de la demoiselle, l'enfant enchaîna, l'air faussement pensif :

- Hiuuumm… « Humaine », drôle d’expression, pas vrai ? J’suis aussi humain 'près tout. Haha.

Plus ça allait, plus la jeune humaine était perplexe. Espérait-il vraiment la tromper avec une crédibilité aussi ridicile ? Pourtant, la demoiselle ne demandait qu'à s'y laisser prendre, tant il lui paraissait absurde qu'un être aussi maladroit, à priori innocent et... mignon, puisse véritablement être un monstre d'une puissance démesurée se nourrissant d'âmes... Actuellement, sa seule envie, s'y elle s'écoutait, serait de le prendre dans ses bras et de le chouchouter, du moins après avoir vérifié comment allait sa blessure. Fort heureusement (?), elle avait été éduquée à rester prudente tant que le moindre doute, le moindre risque, persistait. Et considérant que, pour commencer, les gens dans la rue ne le voyaient pas, autant dire que bien des doutes et des risques persistaient. Elle se contenta donc de s'autoriser à lui offrir un sourire gentil, pivotant simplement sur sa chaîse pour faire face au garçon sans pour autant s'approcher, et demanda d'une voix douce et curieuse :

- J'ignorais que les Arrancars pouvaient perdre la mémoire ? Je m'appelle Seraphim, Quincy de la famille Lahaniel, je t'ai ramené chez moi et t'ai soigné après t'avoir trouvé inconscient au beau milieu de la rue. Ta blessure va mieux ?
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