Âge : Plus de 800 ans
Race :Shinigami
Siège demandé : Capitaine de la 6ième division.

Description de votre personnage :

D'une grâce infinie, ses pas allient douceur et légèreté... Sa silhouette, longiligne aux formes féminines marquées ne passe jamais inaperçue... Il faut que que sa chevelure sanguine y est pour quelque chose... Nouée en un chignon sauvage ou laissée à l'air libre afin de danser avec le vent, elle reste unique en son genre, ce qui parfois, a le don d'agacer sa Maîtresse. Son visage serein sera toujours dénué de toute expression et ses yeux rubis contempleront toujours le monde avec un quelconque intérêt mais fuiront toujours la foule. Elle ne laisse qu'un vague souvenir au parfum enivrant... Tel un songe que l'on apercevrait lors d'une nuit étoilée et qui laisserait un goût sucré.

Kiyoshi apparaît comme étant une jeune femme à la beauté certaine qui n'aime pas vraiment être sous les feux des projecteurs. En effet, c'est un véritable courant d'air, elle parle peu, se mélange très rarement aux autres sauf lorsque la situation l'oblige et évite de parler d'elle. Son comportement ne laisse cependant personne indifférent...Véritable mystère, elle suscite la curiosité de la part de ses pairs.

Certains ont déjà tenté d'approcher cette femme dont la douceur semble sans limite... Mais tous se sont heurtés à un véritable mur... Inébranlable, infranchissable. Le sourire aux lèvres, Kiyoshi sait parfaitement comment remettre les gens à leur place lorsque la situation le demande. Bien sûr, elle n'agit pas de la sorte avec tout le monde. Ceux qui ont su avoir sa confiance voient en elle une femme compatissante, amusante et très maternelle . N'étant pas dans la démonstration, surtout depuis sa nomination au poste de Capitaine, elle préfére rester éloignée pour ne pas attirer l'attention... Car derrière ses airs de jeune fille douce et effacé se cache une tout autre personnalité.

Si Kiyoshi agit de la sorte, c'est pour la simple et bonne raison qu'elle sait très bien qu'une part d'ombre envahissante la hante depuis des centaines d'années. Acharnée du combat, tueuse sans pitié qui trouvait une satisfaction dérangeante à prendre la vie, elle sait faire preuve de fermeté en combinant sadisme et violence. Même si cela n'est plus que du passé, elle sait que cette personnalité peut la rendre froide voire cassante lorsqu'elle sent qu'elle est sur le point de craquer si quelque chose la dérange. Constamment effrayée par cette attitude, elle se laisse envahir par une angoisse constante qui la pousse à fuir le contact par peur d'être jugée. Rares sont ceux qui connaissent son côté apaisant, mais ceux qui savent pour son passé se comptent sur les doigts d'une seule main.

Du point de vue des « autres », comme elle le dit si bien, Kiyoshi apparaît comme étant une véritable énigme. Faut-il la craindre ou se laisser avoir par son faciès enchanteurs et ses gestes tendres ? Telle est la question. Son nouveau poste la poussera sans doute à s'ouvrir un peu plus au monde, mais ses peurs ne vont faire que croître... Affaire à suivre.



Description de votre Shikai (et bankai le cas échéant):

• Zampakuto  Hayate : Sous sa forme scellée, Hayate apparaît comme étant un Katana des plus normaux. Lame fine, garde simple permettant une bonne prise en main, Kiyoshi ne s'en sépare jamais et la porte toujours avec elle au niveau de sa ceinture.
  
• Shikai  " Kirihanasu Hayate !" : Une fois libéré, Hayate prend l'apparence d'un bâton noir jais d'environ deux mètres. Grâce aux différentes techniques apprises, la Shigami le fait aller dans l'air enfin de lancer des bourrasques tranchantes de différentes envergures.
  
• Bankai "Toriatsukau, Hayate"  : Lors du Bankai, Hayate prend la forme de gants translucides qui vont la couvrir jusqu'au coude. En phrase totale avec son élément, elle manipule l'air en faisant danser ses mains avec fluidité. Son Bankai puissant lui demande beaucoup d'énergie, ainsi, lorsqu'elle pousse ses techniques à l'extrême, il lui faut quelques jours de récupération.



Histoire : (25 lignes au minimum)

Le souffle haletant lui brûlait les entrailles, toutefois, la douleur n'était rien comparée à celle qu'on venait de lui infliger au niveau du flanc gauche. Le sang coulant le long de ses doigts fins appuyés sur la plaie, une jeune femme à la chevelure de feu courrait maladroitement sur un sentier de terre, le visage ravagé par les larmes. Ses gémissements, longs et douloureux rythmaient ses pas, mais aussi ceux de son agresseur qui marchait à vive allure derrière elle, lame en main.

« Petite ! Danse, Petite cours ! La mort chante et veut te dire bonjour ! »

La voix de l'homme résonna dans la tête de la blessée, telle une mélopée morbide qui annonçait la fin. Il lui avait tout pris, mari et enfant, et il finirait par l'avoir elle aussi, tout ça pour une histoire de dette qui n'en valait pas la peine. En repensant au corps de son défunt époux baignant dans une mare de sang, la rescapée finit par trébucher maladroitement. Son corps endoloris s’effondra alors sur le sol telle une poupée de chiffon dans un ultime cri d'agonie. Elle savait, à présent, ce qui l'attendait... Et pourtant, elle rampa de toutes ses forces jusqu'au moment où son bourreau l'attrapa par les cheveux avec une douceur malsaine.

« Quel dommage... Petite... Mais tu as perdu. »

Le regard noir baigné de larme, la jeune femme ne se lamenta pas un seul instant de plus. Fermant les yeux à la vue de la lame qui approchait dangereusement de sa gorge, elle eut une dernière pensée pour ceux qu'elle venait de perdre... puis hurla une dernière fois lorsqu'elle sentit l'objet entrer en contact avec sa peau...

*SHLAK*

Le néant. Les Abysses. Le vide. Elle venait de s'éteindre, pensant que la mort n'était que la finalité de l'existence... Mais elle était un commencement... Un nouveau départ auquel elle ne pouvait échapper.




Se souvenir ? Mais de quoi ? Allongée dans ce qui semblait être un ramassis d'herbes sèches, la femme à la chevelure flamboyante observait le ciel d'un œil vide. Que faisait-elle ici ? D'ailleurs, quel était cet endroit étrange ?

Aucune réponse ne lui vint en tête, tout simplement parce qu'elle n'arrivait pas à penser à quoique ce soit. Bouger semblait relever de l'impossible, tout comme parler. Pourtant, dans ce qui apparut comme étant l'ultime effort, l'inconnue arriva à se lever pour contempler ce monde qui était devenu le sien à présent. Le décor n'eut rien de très rassurant tant il regorgeait de pauvreté... Les habitations étaient précaires, et les silhouettes qu'elle pouvait distinguer de loin ne témoignaient d'aucune richesse... Perturbée par cette vision déstabilisante, la demoiselle resta debout de longues minutes, telle une âme en peine, jusqu'au moment où une voix la tira de ses songes.

« Hé, ma p'tite, Reste pas là, viens donc par ici avant que ces fous furieux n'arrivent. »

Ne comprenant pas un traître de mot ce qu'on venait de lui dire, elle se laissa traîner dans un vieil abri par l'ancien aux cheveux gris qui venait de lui venir en aide. Plongée dans une transe sans nom ni origine, elle paraissait... déconnectée... et loin d'être apte à comprendre ce qu'il venait de lui arriver.

Pourtant, la nouvelle venue dut très vite assimiler le flot d'informations concernant l'endroit où elle vivait à présent. L'histoire lui parut totalement invraisemblable aux premiers abords... mais lorsqu'elle fut reposée... elle accepta la réalité sans poser de questions. C'est ainsi que débuta sa nouvelle aux côtés de Fuka, l'ancien qui continuait de la guider à travers les méandres du Rukongai. La vie n'était pas des plus simples au sein du quartier difficile, mais elle n'avait pas vraiment de goût amer... Le temps passait inexorablement sans que personne ne vienne perturber la monotonie des journées... Que pouvait-elle demander de plus ?

Pourtant, il suffit d'une seule journée pour briser ce cycle quelque peu vertueux qu'était la vie de la femme aux cheveux carmins. En effet, une bande déboula un soir dans l'abri du vieil homme, pour une affaire sanglante pendant qu'elle s'était absentée quelques minutes. Non loin de l'affrontement, elle ne mit pas longtemps à revenir après avoir entendu les cris émanant de son « havre » de paix... Mais lorsqu'elle fut sur les lieux... Il était déjà trop tard. Les meurtriers n'étaient plus là et il ne lui restait plus que ses yeux pour pleurer l'homme devenu souvenir.

La colère, la rage, la haine... Une multitude de sentiments s'empara de la demoiselle qui n'avait jamais osé se soulever contre l'injustice qui régnait dans les rues du quartiers aussi pauvres que dangereux. Cependant, la brisure engendrée par la perte du vieil homme la transforma littéralement. Si pour vivre il fallait devenir comme ses hommes, alors elle n'aurait plus aucune limite et elle leur ferait payer l'affront qu'ils venaient de commettre, sans aucune once de remord ou même de clémence.

La Vendetta de celle que l'on nomma Akai à cause de sa couleur de cheveux fut tout aussi sanglante que l'exécution injustifiée de son « guide ». Malheureusement, après des moins de traque en tout genre, la jeune femme sombra très vite dans la folie meurtrière. Le cercle vicieux l'avait emporté sur l'esprit, ainsi, elle devint un véritable danger public qui n'hésitait pas à prendre la vie sans raison pour survivre, comme elle disait si bien, en faisant preuve de sadisme. Un homme se joignit même elle pendant de longues années, massacrant et luttant contre quiconque leur barrait la route. Tels des sanguinaires, ils firent un bout de chemin ensemble, puis furent séparés par les aléas de la vie... Sa nouvelle vie.

Combien d'années sanglantes défilèrent ? La jeune femme n'en s'en préoccupa pas le moins du monde. Ne pensant qu'à mener à bien ses combats contre ceux qui venait perturber sa tranquillité, elle fonçait toujours tête baissée sans réfléchir dans de le tas histoire de faire couler le liquide rougeâtre si précieux...

Cependant, son destin ne semblait pas être sur la bonne voie contrairement à ce qu'elle aurait pu penser. Et ce fut sa rencontre avec un homme d'un certain âge nommé Aisaka Henko qui changea littéralement sa vision de l'avenir. Une attaque mal placée, un cou paré, et voilà qu'Akai l'Indomptable se retrouva coincée dans les griffes de sa cible. Cible qui vit en elle une âme plus grande que celle qu'elle laissait paraître. Résonner l'effrontée ne fut pas une mince affaire, pourtant, l'homme qui maîtrisait parfaitement des techniques complexes ne se laissa pas faire un seul instant. La jeune femme fut calmée, autant par les mots que par les actes afin qu'elle puisse retrouvé celle qu'elle était en arrivant au Rukongai.

Les années passèrent de nouveau... Loin du quartier malfamé... loin des souvenirs passés et la demoiselle obtint une nouvelle identité... Celle qui resterait à jamais graver dans sa mémoire. Ainsi, elle fut baptisée Kiyoshi par son nouveau Maître et prit son nom de famille... Un véritable honneur qui scella à jamais la fin d'Akai, la femme en Rouge qui avait si longtemps pris la vie avec violence. Pourtant, elle ne savait absolument rien de lui, ni pourquoi il se montrait si expérimenté dans le domaine du combat... La question ne dépassa jamais ses lèvres fines, même si l'occasion se présentait à chaque fois qu'il lui apprenait à se battre. Car oui, à présent, Kiyoshi avait un but, un seul... Entrer dans le Gôtei 13. Il n'y avait pas plus bel acte pour se racheter une conduite dans son esprit... Et puis, Henko lui avait tellement parler de cet endroit qu'elle souhaitait le rendre fier de lui être venue en aide.





Debout parmi la foule qui attendait, Kiyoshi se sentait envahie par l'angoisse. Durant quelques secondes, elle se demanda ce qu'elle faisait ici et hésita même à faire demi-tour pour rejoindre le Rukongai. Il fallait dire que depuis qu'elle s'était séparée de son Maître pour rejoindre l'Académie, elle n'avait pas vraiment eu le temps de réfléchir à quoique ce soit. Entre le choix de sa lame le jour de son départ, et le trajet, aucun moment de répit ne lui avait permis de faire le point sur les derniers événements.

Ainsi, elle se rappelait la dernière discussion qu'elle avait eu avec Henko tout en serrant la garde de son zampakuto le nouvel allié du moment, entre ses doigts fins.


« Allez, tu as choisi c'lui ci ? Pas mal, il s'appelle Hayate, classe non ? »
«Mais...  Comment ça se fait que vous ayez des lames comme ça chez vous ? »
« Pose pas d'questions p'tite, t'as choisi, tu prends, et tu files là bas avec faire tes preuves. Des vraies preuves, si tu vois c'que j'veux dire. »
« Oui... »


Déglutissant avec difficulté, la demoiselle ferma les yeux quelques instants... Elle voulait que tout se passe bien, que rien ne lui rappelle son passé... Mais les regards des autres ne la rassuraient pas, elle avait peur, peur de sombrer à nouveau, peur qu'on apprenne ce qu'elle avait fait et qu'on ose la juger pour ça. N'était-ce pas le prix à payer pour se racheter après tout ?

Les années d'études furent longues et harassante pour Kiyoshi. Sans cesse freinée par cette terreur qui était de succomber à de sombres envies suite à un combat, la jeune fille mit à long moment avant de rentrer en symbiose avec son Zampakuto. Lié à l'air, ce dernier lui permettait d'avoir un certain contrôle sur l'élément, via des techniques en tout genre, mais elle avait du mal à l'apprivoiser. Pourtant, concernant le reste, elle se débrouillait, et excellait même dans certains domaines...

Le blocage sembla disparaître lorsqu'elle arriva à atteindre le niveau du Shikai... Mais l'obtention du Bankai fut un véritable supplice. En effet, elle refusa totalement de se voir plus menaçante, et hésita à abandonner pour ne plus être confronter à de tels entraînements pour pouvoir atteindre la perfection. La motivation qu'elle avait eu à son arrivée s'était envolée au profit de l'angoisse constante de retrouver ses démons. Pourtant, elle arriva, après de nombreux sermons et d'années à s'entraîner, à maîtriser totalement Hayate en débloquant enfin le Bankai... Bankai dont la puissance éveilla une certaine satisfaction malsaine à battre ses ennemis... c'est pourquoi elle se promis de ne l'utiliser que lorsque la situation l'exigerait.

Ainsi s'acheva ses longues années d'études et de perfection... Saluées par son potentiel et ses efforts, Kiyoshi entra dans la sixième division au siège numéro quatre. Un véritable changement dans sa vie, qu'elle mit un moment à accepter mais qu'elle n'eut pas le temps d'analyser... En effet, les événements tragiques s’enchaînèrent au sein de la Soul Society à un rythme effréné. Entre la trahison de hauts gradés, et la découverte de nouveaux ennemis bien plus puissants que les simples Hollow, la nouvelle Shinigami ne put souffler un seul instant. Combattre, encore et encore, survivre et avancer, tels avaient été ses dictions à chaque fois qu'elle avait vu un allié tomber. Sa vie au Rukongai lui était revenue en pleine figure... Des traîtres, des morts, il n'y avait que ça, à croire que le calme ne reviendrait jamais.

Pourtant, la « guerre » prit fin... lentement, et la Soul Society commença à retrouver son éclat d'antan. Une restructuration poussée eut lieu au niveau des divisions, ce qui permet à Kiyoshi de gagner deux sièges. Mais les problèmes ne furent pas balayés définitivement pour autant. La paix n'était pas vraiment revenue... Il restait toujours une menace qui planait au dessus de leurs têtes, à croire qu'à chaque ennemi éradiqué, il en revenait un beaucoup plus puissant.

Mais le temps passa à nouveau, les hauts placés changèrent de places suite à une retraite bien méritée, une traîtrise ou tout simplement la mort. Lorsque Kiyoshi apprit que son propre Capitaine lâchait son poste, elle ne put s'empêcher de se sentir abandonnée. Encore une fois, la hiérarchie allait changer... Mais contre toute attente, ce fut à elle que la place fut proposée. Une demande qu'elle avait voulu ignorer au départ car elle ne sentait pas digne d'un tel intérêt. Cependant, après des nuits à réfléchir, elle céda et accepta la requête.




Tout juste nommée Capitaine, Aisaka Kiyoshi se fait difficilement à cette exposition non contrôlée du à son poste. Pourtant, elle va devoir prendre sur elle même pour avancer et passer outre les souvenirs passés qui ne font que la hanter. Une nouvelle difficulté pour celle qui n'ose pas se mélanger à la foule... A croire qu'elle aurait préféré rester au Rukongai avec celui qui lui avait donné la volonté d'avancer.