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 Helter Skelter

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Helter Skelter
Helter Skelter Arr-ind
Helter Skelter
Rang : Lamarrancar

Messages : 59
MessageSujet: Helter Skelter   Helter Skelter Icon_minitimeVen 20 Sep - 3:04

Helter Skelter

Âge : Au moins un bon millénaire. Aussi loin qu'il puisse se souvenir, il a toujours été un Hollow...
Race : Arrancar.
Votre précédent rôle : Vendeur de frites à Berck-sur-Mer Péon du Yermo.



Description de votre personnage :

Ceux qui l'ont regardé attentivement sans prendre aussitôt leurs jambes à leur cou pourront en témoigner: Skelter n'a pas vraiment une trogne de marchand de sucettes.

Notre bonhomme a une mine pour le moins sinistre; ses yeux d'or se réduisent à deux fentes, et un sourire quasi permanent agrémente son visage, lui conférant un air de vicelard accompli (ce qu'il est, il faut le reconnaître). Pourtant, le plus inquiétant chez lui n'est pas seulement qu'il donne l'impression de vous décortiquer à l'oeil nu, mais la tonne de cicatrices qui bardent sa face, creusant de profonds sillons dans sa peau hâlée. L'une d'elles traverse verticalement son oeil gauche; une autre barre diagonalement son arcade droite et son nez; une troisième - la plus répugnante - fend sa mâchoire à la commissure des lèvres, des deux côtés, si bien qu'afin de conserver une bouche à peu près normale, Skelter a tout bonnement usé de grosses agrafes de métal pour en sceller les ouvertures. En plus de cela, d'énormes veines gonflées serpentent en fourches le long de ses tempes, comblant le peu de chair qui pouvait encore passer pour saine. Contrastant avec son teint, d'énormes tresses d'un blanc de neige nouent ses cheveux, tirées vers l'arrière à la manière des dreadlocks. A l'extrémité de deux d'entre elles, celles qui encadrent son visage et retombent sur ses épaules, est fixé un crochet métallique; les autres cascadent librement dans son dos, s'étendant grosso modo jusque sous le niveau des omoplates. Notons aussi son morceau de masque, qui couvre la pommette et une partie de la mâchoire, du côté gauche, ainsi que son orifice de Hollow, à demi camouflé derrière les pans de sa veste, au niveau du coeur... Bref, le genre de type à vous faire hurler si vous le croisez à un coin de rue.

Pour un type assez grand et musclé, sa tenue vestimentaire n'a en revanche rien d'extravagant: il possède un uniforme en tous points comparable à celui utilisé par les Arrancars du Hueco Mundo. Attaché à la valeur sentimentale des choses, il apprécie les souvenirs liés à cet habit, et il ne lui est absolument pas venu à l'esprit d'en changer lorsqu'il a largué les amarres et abandonné le sable du Yermo derrière lui. Ce qui se confirme lorsqu'on remarque le seul accessoire insolite de son vêtement: il porte à la ceinture, accrochée à une solide chaîne métallique dont l'extrémité est reliée à sa nuque par des fers, une grosse lanterne savamment ouvragée et dont l'intérieur brille d'une lueur verdâtre. Son origine sera expliquée plus tard, mais voici le point intéressant: Skelter est intimement persuadé que cette lanterne est animée d'une existence propre, et il n'est pas rare qu'ils fassent un brin de causette ensemble, Skelter s'occupant de donner, d'une voix rugueuse et joviale, la parole à son compagnon (Helter) grâce à un assez sympathique talent de ventriloquie développé sur le tas. Il y stocke en outre une partie de l'énergie spirituelle qu'il arrache aux victimes de ses chasses, persuadé que la lanterne a besoin d'être nourrie pour survivre. Allez comprendre...

L'Arrancar n'arrête pas ici ses excentricités - loin de là. D'après lui, il est l'incarnation du Mal absolu, le prédateur ultime de la race humaine, l'avatar de tout ce qui est sombre, effrayant et mauvais... mais à travers les écrits des grands conteurs du dernier millénaire. Le Croque-mitaine? C'est lui. La bête du Gevaudan? Une petite farce personnelle. Jack l'éventreur? Ses vacances à Londres. A l'entendre, il est à l'origine de toute légende un tant soit peu sinistre, et pourra vous noyer sous une demi-tonne d'anecdotes à ce sujet. Ainsi, son but dans la vie est simple: il se considère comme le maître des cauchemars humains, et passe son éternité à trouver des manières aussi créatives que possibles d'effrayer (à mort) les âmes capables de le voir, tout en paradant auprès de ses collègues et en vantant ses mérites. Il est animé d'une sombre méchanceté, dérangeante par le fait qu'elle est purement enfantine, presque innocente - effrayer et tuer sont des actes si ancrés dans sa nature qu'il n'en voit que le côté distrayant.

Au final, Skelter n'est pas un Arrancar SI dangereux que ça. Il convient juste de ne pas se laisser prendre dans ses fantaisies: laissez-le vaquer à ses occupations sans interférer, et il se tiendra tranquille... en principe.

A moins que vous présentiez un intérêt suffisant pour attiser sa curiosité. En ce cas, fuyez loin.

Sérieusement.


- C'est quoi, ton nom?
- Notre nom? Helter (il lève la lanterne à bout de bras), Skelter (il pointe son torse du pouce). ... Eh? Non, t'as pas compris, moi c'est juste Skelter, pas Helter Skel... et puis merde.
- Skelter, le pourquoi de son nom



Description de votre pouvoir :

"Teje, Tarántula !"

La forme libérée de Skelter relâche sa pleine puissance suite à cette incantation. Dans son dos, les tresses de la chevelure de l'Arrancar s'épaississent et s'allongent, se recourbant ensuite pour venir, au nombre de huit, l'encadrer sur toute sa hauteur à la manière de monstrueuses pattes de mygale blafardes et prêtes à l'attaque. C'est, en réalité, exactement ce qu'elles sont: des pattes articulées de soie d'araignée collante et résistante, orientables selon les angles les plus improbables, qui peuvent également servir à se mouvoir dans l'environnement avec une grande précision. Un crochet de métal orne leurs extrémités, cliquetant de manière sinistre à chaque mouvement.
Le pouvoir de Skelter est à son image: terrifiant et cruel de bien des façons. Il est basé sur les toiles, qu'il tisse sans relâche du bout des pattes (ou des doigts) afin d'en user pour entraver les mouvements ennemis. Les propriétés de la soie d'araignée étant ce qu'elles sont, sa solidité et son élasticité ne sont plus à démontrer, et la démarche de l'Arrancar est simple: telle l'araignée, il prend lentement ses proies au piège, les achevant d'un coup net et précis lorsque, réduites à l'impuissance, celles-ci se résignent à laisser leur âme dans sa toile.


- Mais pourquoi tu gueules "stop"? Tu sais bien que c'est moi qui décide quand c'est fini !
- Skelter, tourmentant une proie empêtrée dans sa toile


Histoire :

Angleterre - Cachot profond - Alentours du IXème siècle

- Rich, ton tour.
- 'sûr.

Le gardien lui balance les clés. Lorsque Rich les rattrape au vol, l'autre lui jette un drôle de regard. Il n'aime pas la façon dont son collègue sourit. Personne ne sourit jamais, dans ce trou à rats. L'ambiance ne s'y prête pas, évidemment. Quel type sain d'esprit arriverait dans un cachot avec la banane jusqu'aux oreilles? Une réflexion qui aurait dû lui faire un minimum d'effet, mais il se contente de hausser les épaules et de s'éloigner, faisant claquer le lourd battant derrière lui.

Richard reste debout un instant, faisant tournoyer le trousseau au bout de son doigt. Peu à peu, son sourire s'efface. D'un air songeur, il laisse son regard parcourir les cellules, une à une. Deux ou trois s'étaient vidées depuis son dernier tour de garde. Légère grimace. Moins de distraction pour lui. Faudrait qu'il se rattrape sur d'autres prisonniers. Vingt heures à tirer sans relève, cette fois... Un homme a bien besoin de s'amuser un peu, non?

Il avance entre les cellules, paradant tranquillement sous des dizaines de regards défiants, poignard au côté. Il sait que derrière la grille suivante, le prisonnier n'a rien mangé depuis plusieurs jours. On le prépare à l'interrogatoire. D'un air parfaitement innocent, il laisse choir le trousseau devant les barreaux, et le tintement du métal résonne sur le pavé de pierre. Instantanément, le captif réagit, et utilise le peu de forces qu'il a pu conserver pour se jeter à plat ventre, bras tendu à travers la grille. Le talon ferré d'une botte s'abat brutalement sur ses doigts, provoquant un hurlement; prenant appui sur la main offerte, Rich ramasse son bien et jette au bonhomme un regard rempli de mépris.

- Pas de regrets, gars. Si ça peut t'aider à te sentir mieux, la clé de ta cellule était pas sur le trousseau.

De son autre main, il brandit une forme métallique qui renvoie un léger reflet dans la pénombre. Son sourire reparaît alors qu'il s'éloigne, entendant dans son dos le chapelet d'insultes entremêlées de sanglots que lui adresse sa victime. Déjà perdu tout intérêt pour le pauvre bonhomme. La prochaine visite risque d'être plus intéressante.

Au fond du cachot, à gauche, la dernière cellule renferme un type un peu spécial. Son petit préféré. Rich lui rend régulièrement visite, comme un gardien de zoo fasciné qui passe et repasse devant la fosse aux lions. Ce prisonnier-là a été directement jeté aux fers après avoir été pris en train d'éventrer un gosse. La pire espèce. Il y a encore quelques jours, il gueulait pour qu'on le laisse sortir; les cris de colère se sont ensuite mués en cris d'angoisse lorsqu'il a remarqué que les blessures reçues lors de sa capture n'avaient pas cicatrisé et commençaient à sentir. Aujourd'hui, plus du tout de cris. Seulement la riche odeur de viande avariée qui se dégage du bras de l'homme adossé au mur, tout au fond. Il n'a même plus la force de bouger.

Rich tire un tabouret à lui et s'assied à peu près à sa hauteur, de l'autre côté des barreaux. Il tire un saucisson sec de sa besace. Sans quitter le prisonnier des yeux, il saisit son couteau et se coupe une fine tranche, qu'il mastique lentement.

Après vingt minutes de ce petit manège, le macchabée en sursis relève un peu la tête, posant un regard vitreux sur son geôlier. Il prend la parole d'une voix rauque.

- Qu'est-ce que tu fous?
- Je te regarde mourir, répond Rich, du tac au tac.
- Tu t'amuses bien, hein? Tu vas rester là encore longtemps?
- Le spectacle, ça m'ouvre l'appétit. Tu permets que je finisse mon saucisson? Je t'en jetterais bien un bout, mais...

D'un signe de tête, il désigne la main inerte, rongée, de son interlocuteur, puis il hausse les épaules. Moment de silence. Il en profite pour s'enfiler une nouvelle tranche.

- Foutu malade, lâche finalement le mourant.
- Moi, malade? Rich réfléchit un instant; son sourire s'élargit. Hé, tu sais quoi? C'est fort possible.

Il engloutit d'une bouchée le reste de son saucisson et se lève pour repousser le tabouret. Derrière lui, il entend encore la voix s'élever.

- Gros pourri.
- Ma pourriture à moi a au moins la décence de ne pas empester le cachot, cher ami.

Il part d'un immense éclat de rire en remontant l'allée centrale.

- POURRI, COMME SON BRAS, HEIN? HAHA ! ON S'ECLATE, LES GARS ! VOUS, JE SAIS PAS, MAIS MOI, J'ADORE MON PUTAIN DE METIER !

Il finit sa phrase en hurlant, bras écartés, tournoyant sur lui-même en avançant comme un acteur recevant l'ovation de la foule. La réponse qu'il reçoit n'est pourtant pas de cette nature; un par un, les prisonniers se lancent dans une cacophonie de chocs métalliques, frappant leur gamelle contre les barreaux pour étouffer sous ce vacarme le rire du geôlier: c'est là l'unique réponse qu'ils peuvent encore fournir pour exprimer leur haine envers Richard.

Cette fois, en plus d'étouffer l'amusement de Rich, le brouhaha ambiant camoufle les bruits de combat provenant des étages supérieurs.

C'est lorsqu'une demi-douzaine de guerriers danois débarquent dans le cachot en défonçant la porte que Rich remarque, forcément, que quelque chose de grave est en train d'arriver. Pis encore - sa propre vie est en jeu. En cette époque de guerre ouverte, voir des troupes Danoises tenter de s'introduire dans les prisons pour récupérer leurs camarades captifs afin de grossir leurs rangs n'est pas rare, mais de là à penser qu'ils seraient capables de franchir toutes les barrières de sécurité pour effectuer un passage en force... Pas le temps d'y réfléchir, cependant: les soldats l'ont remarqué et fondent sur lui, visant le trousseau qu'il transporte toujours. Au lieu de le leur jeter et de battre en retraite dans le fol espoir de conserver sa vie en coopérant, Richard s'arme de son poignard et se campe sur la défensive. Il ne réfléchit plus. Son univers est brisé, bafoué par un événement totalement imprévisible.

Dès le premier attaquant, le geôlier cède sous les coups et part valser contre un mur, lâchant de force le trousseau tant désiré par les captifs. Une clameur de triomphe, un véritable rugissement, s'élève dans le cachot; tous les hommes privés de leur liberté se jettent contre les barreaux, espérant qu'on leur ouvrira, à eux aussi. Souhait exaucé. Un par un, les condamnés s'extirpent de leur cage, sous les yeux impuissants de Richard. Et ils ne l'ont pas oublié. Un homme s'approche de lui et se saisit du poignard qu'il tentait de conserver dans sa main droite.

- T'aimais sourire, hein? Je vais t'en donner un, de sourire, et un beau.

La lame qui, quelques minutes auparavant, servait à découper d'innocentes tranches de saucisson se glisse dans sa bouche et, avec la même facilité, taillade ses joues à partir de la commissure de ses lèvres. Richard hurle de douleur et tente de repousser l'assaut, mais en vain. Les captifs revanchards sont bien trop nombreux. On le larde de coups bien sentis, on lui met le visage en sang, certains lui crachent ou lui urinent dessus. Pour finir, les échappés décident presque unanimement qu'une mort rapide serait une fin indigne de lui; ils le traînent donc dans un coin, lui passent les fers aux poignets et l'abandonnent là en fuyant. Quoi de mieux pour inculquer une leçon finale à un homme si fasciné par l'agonie?

Lorsque Richard succombe enfin, les trente heures les plus intéressantes de sa vie - les trente finales - ont passé.


Angleterre - Cachot profond - Quarantième heure

Lanterne, lanterne, quand se rongera la chaîne?

"Sois patient", répond la lanterne. "Regarde-moi ça. Maillon par maillon par maillon... La mort est un commencement, Rich. Bon vieux Rich. Il a fallu que tu passes de l'autre côté pour voir toi-même comment c'est, hein? T'es un foutu malade, tu le sais, ça, Rich?"
Ouais. J'suis un foutu malade, se dit Rich. Et il sourit.

Peu de souvenirs des derniers instants. La panique, la souffrance, tout a brouillé ses sens.
A un certain moment, il y a eu cette lanterne. Une grosse lanterne de fer utilisée par les gardiens pour patrouiller lorsque les torches s'éteignaient et qu'il fallait les remplacer. Elle brillait encore, pas très loin. Elle attirait l'oeil. Elle lui parlait, dans sa tête. "Rich, pauvre abruti", qu'elle disait, "tu te croyais intouchable parce que t'étais du bon côté des grilles, hein?" Et elle avait raison. C'était stupide.

Mais la peur, la vraie peur, cette chose si captivante à observer...

Il s'était évanoui plusieurs fois. La dernière avait été la plus longue. A son réveil, il se voyait lui-même - le pétage de plomb ultime, en somme. D'une chaîne aux mains, il était passé à une chaîne au coeur, qui le reliait à son autre lui. Absurde. Depuis, il évitait de regarder le visage du cadavre - il était affreusement mutilé, et ses traits montraient plutôt clairement qu'il était mort en souffrant. Il évitait aussi de regarder la chaîne, dont les maillons semblaient se bouffer entre eux. Non, il fixait la Lanterne. Elle lui parlait. Elle le comprenait mieux que personne. Elle lui expliquait ce qui allait se passer.

Fasciné, Rich écoutait.


Angleterre - Cachot profond - Cinquante-septième heure

"Maintenant, Rich, mon vieux Rich, c'est fini. Mais tu vas pas laisser ton pote Helter tout seul, hein?"

Rich secoua la tête. Bien sûr que non. C'était son meilleur pote, sans conteste. Il ne pouvait pas partir sans lui.

Le dernier maillon céda. Une décharge d'énergie fulgurante enveloppa Richard, et il sentit quelque chose se former devant son visage, quelque chose qui obscurcissait sa vision et l'empêchait de raisonner. Pourtant, un objectif clair lui restait: la lanterne était encore là, et il devait partir avec. C'était son devoir, son seul objectif. A tâtons, il se saisit de la chaîne de la lanterne et, faute de mieux, la passa autour de son cou, alors que l'ultime maillon de sa propre chaîne achevait de ronger un énorme trou dans sa poitrine.

Puis le noir. Le silence.

Et, déchirant les ténèbres, explosant comme un coup de tonnerre, la voix d'Helter, lancinante litanie:

ARRACHELEMASQUEARRACHELEMASQUEARRACHELEMASQUEARRACHELEMASQUE--

Alors, le Hollow porta la main à son visage, sortit les griffes et tira.


Japon - Environs de Karakura - Récemment

- Skelter, tu sais ce que c'est que la cécité?
- Ben ouais, c'est quand t'es aveugle, pourquoi?
- Parce que j'ai toujours trouvé que c'était juste une affaire de... point de vue.

Skelter partit d'un énorme rire. Pas mal, pas mal du tout ! Il songea confusément qu'il l'avait peut-être déjà entendue quelque part avant que son vieux pote Helter la lui sorte, mais balaya bien vite cette pensée. Ils se racontaient des blagues pour égayer le trajet, et commençaient à en venir à bout.

Ce que Skelter fichait si loin du lieu de sa mort? C'est une histoire longue et ennuyeuse... Arracher son masque directement après la transformation en Hollow lui avait permis de regagner une conscience propre et une apparence humanoïde, mais devenir Arrancar en ayant pour base une forme si faible l'avait laissé avec un pouvoir massivement inférieur à ce qu'il aurait dû être. Ainsi, il lui avait surtout fallu chasser les esprits humains pour survivre.

Petit à petit, il avait pris l'habitude ses nouveaux pouvoirs, et s'était entraîné à les maîtriser. Il s'était alors mis à allier sa nécessité de chasser des proies plus faibles à son désir impérieux d'étudier la terreur qu'il pouvait inspirer à celles qui étaient capables de le voir. Helter avait définitivement raison, à l'époque: se croire intouchable parce qu'on pouvait tirer parti de la peur d'autrui était une stupidité, une perte de temps. Ce qu'il fallait, c'était causer la peur soi-même - là, les choses étaient réellement passionnantes ! L'Arrancar ne se souvenait plus vraiment du moment auquel Helter avait commencé à l'appeler Skelter, ni des origines de ce nom, mais il avait depuis oublié son ancien patronyme en même temps que ses anciennes passions. Il avait passé plusieurs siècles à voyager à travers l'Europe, se nourrissant de la peur et des âmes de ceux qu'il pouvait torturer à sa guise et renforçant, petit à petit, son énergie spirituelle.

Ne cherchant pas du tout la compagnie d'éventuels semblables, et trouvant entière satisfaction dans ses nouvelles activités, Skelter n'eut jamais de vrai contact avec d'autres Arrancars - et très peu avec des Shinigami, auxquels il n'accorda pas grand intérêt - jusqu'à la fin du vingtième siècle. Ayant transité vers l'Europe de l'Est, il tomba sur des envoyés du Hueco Mundo qui, intéressés par son histoire, lui apprirent qu'il existait d'autres mondes en plus de celui qu'il hantait depuis maintenant près d'un millénaire. Enchanté, Skelter les suivit afin de rejoindre leur colonie. Ce fut durant cette période qu'il en apprit le plus sur sa propre espèce, ainsi que sur la guerre qui faisait rage entre les factions. Les Shinigami étaient donc des êtres mauvais qui consacraient leur vie à s'interposer entre les Hollows et les proies dont ils se servaient pour subsister... Cette version très personnelle de l'information resta gravée dans sa mémoire et ne la quitta plus.

Par la suite, Aizen débarqua en fanfare, accédant au trône du Hueco Mundo. Par sa qualité d'Arrancar déjà éveillé, il fut autorisé à rejoindre les rangs du nouveau Roi et adopta l'uniforme. Pourtant, quelque chose ne collait pas. Entouré de ses semblables, dans le monde auquel il appartenait, il ne se sentait pas à sa place. Il lui fallait retourner régulièrement dans le monde des humains, afin de faire ce qu'il savait faire de mieux: effrayer et dévorer. Ce sentiment s'accrut davantage lorsque l'invasion du Hueco Mundo par la Soul Society eut lieu, et il préféra s'éclipser définitivement plutôt que de se battre.

Par la suite, il sut qu'il était parti à temps: l'ordre établi s'était totalement écroulé, et le Hueco Mundo devait subir une reconstruction profonde avant de pouvoir en arriver à quoi que ce soit de nouveau. Les Shinigami, eux, se montraient de plus en plus persévérants dans leurs efforts; on aurait dit que, renforcés par cette victoire, leurs intrusions se faisaient de plus en plus fréquentes. Certaines années, Skelter ne pouvait même pas trouver une proie sans qu'un Shinigami tente de s'interposer, ce qui avait le don de le mettre prodigieusement en rogne.

Mais tout vient à point pour qui sait attendre...

Skelter est tout aussi capable que n'importe quel autre Arrancar de sentir la prodigieuse source d'énergie spirituelle qui émane de la ville de Karakura. Voilà pourquoi ses voyages, petit à petit, l'ont rapproché de ce lieu. En son for intérieur, il s'en doute: un lieu comme celui-ci regorge d'humains capables de le voir, de le craindre... de le nourrir de leur terreur.

Perspective alléchante.

Et, pour une fois, ce n'est même pas Helter qui le lui a soufflé.


- Tu sais ce qu'y a entre la vie et la mort? Bingo: moi !
- Helter Skelter
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Melody MacKenzie
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MessageSujet: Re: Helter Skelter   Helter Skelter Icon_minitimeSam 21 Sep - 2:03

Rebienvenue.

Je te revalide au même niveau que précédemment (soit niveau 4) mais conformément aux règles de changement de perso, tu perds 5 points de compétence ainsi que l'intégralité de ton XP puisque tu es resté actif moins de trois mois. Tu possèdes donc 20 PC à répartir comme tu le souhaites lors de la création de ta fiche technique dans la partie HRP de ta faction mais seulement à condition de donner un gâteau au staff pour y avoir droit.

Bon RP avec ce nouveau lama personnage.
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Helter Skelter
Helter Skelter Arr-ind
Helter Skelter
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Messages : 59
MessageSujet: Re: Helter Skelter   Helter Skelter Icon_minitimeSam 21 Sep - 2:06

Spoiler:

Voilà. Cimer !
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MessageSujet: Re: Helter Skelter   Helter Skelter Icon_minitime

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