Âge : 19 ans.
Race : Humain, Fullbringer. En collocation à Karakura avec une Vizard.
Votre précédent rôle : Étudiant à temps plein dans un lycée privé d’Osaka.

Plutôt commun. Plat. De taille moyenne. Rien ne le caractérisait ni ne le distinguait physiquement de la masse. Il était plutôt pâle pour quelqu’un qui venait d’Osaka, mais pas non plus blanc comme un cachet. Maigrelet. Il n’était doté que du strict nécessaire niveau musculature - il arrivait encore à battre les filles de sa fac au bras de fer, c'était déjà ça. On devinait aisément qu’il devait passer beaucoup de temps chez lui. Heureusement, il avait tout de même un visage harmonieux encadré par des cheveux de jais. Couleur capillaire plutôt traditionnelle pour un asiatique.

Ayant un penchant particulier pour la culture chinoise, Soey porte souvent des vêtements rappelant cette culture si particulière. Un sac en bandoulière peux être dépeint dans le tableau lorsqu'il va en cours, bourré de goodies en tout genre à l’effigie de ses mangas ou jeux vidéos favoris, ce fait donne déjà un indice sur les loisirs du jeune homme.

Ses traits sont encore marqués par la jeunesse, par l’innocence connue de seuls ceux qui n’ont pas encore affronté la vie. Les moments intenses, effrayants ou plus durs lui sont encore inconnus pour la plupart. La naïveté de l’enfance ne l’a pas encore totalement quittée. Une chance, sans aucun doute. Il n’en a pas conscience. Pas encore du moins.
Il se pense grand, adulte. Il en a vécu des choses ! La perte de son mentor à l'école élémentaire, entre autres. Le manque d'affection de ses parents et leur absence. Il a même commencé a travailler et est parti du cocon familial.

C’est un homme, un vrai ! Gare à ceux qui contrediraient cela, sa fierté ne l’accepterait pas. Trop fier, trop orgueilleux. L’humilité n’est pas encore un concept qui lui est familier. De caractère plutôt effacé, même en le côtoyant il n’est pas très facile de se rendre compte de ces défauts et de bien d’autres. Souvent l'esprit dans un autre monde, il lui arrive lorsqu’il n’est pas devant un écran à jouer à un quelconque jeu-vidéo, de fixer de façon vague ce qui lui passe sous les yeux, réfléchissant à nous ne savons quoi.

Son catalyseur est un vieux cerf-volant à l’effigie d’une Hirondelle, il lui fut offert par un vieux pêcheur d’Osaka qu'il surnomme pompeusement son mentor - ça fait mieux lorsqu'il vous expliquera la provenance de son catalyseur, alors que le jeune Okikurumi n’avait que 6 ans. Ce jouet devint vite l’un de ses précieux trésors qu’il garde jalousement encore aujourd’hui.
Ce jouet se transforme au besoin en une lance aux proportions honorables. Par son intermédiaire, il peut alors contrôler la foudre à sa guise.

Le cerf-volant volait haut dans le ciel. Ses ailes noires s’étendaient sur la voûte céleste. Pas un seul nuage ne venait entacher le ciel et le vent était assez fort pour permettre à l’objet de s’envoler toujours plus haut. Bizarrement, le vent semblait tourner à tout instant en sa faveur, comme si celui-ci répondait à une injonction audible de lui seul ou alors, c’était le jeune homme qui manœuvrait avec expertise l’engin volant.
Depuis quelques semaines, cet endroit était devenu comme un refuge pour l’Okikurumi, il s’y terrait pour vaquer à sa première et plus vieille passion.

Mais surtout pour y fuir son quotidien et le stress que cela pouvait engendrer sur lui. Ses deux colocataires n’étaient pas désagréables, ses camarades à l’université non plus. Mais ce cadre lui restait inconnu. Il avait un peu de mal à s’adapter, ou alors c’était simplement son ancien confort qui lui manquait…

Un peu des deux sans doute.

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A son retour à la maison, il avait trouvé un appel en absence. Sa mère. Quelques secondes plus tard, résonnait dans le salon la voix de cette dernière. Ça devait bien faire une ou deux semaines qu’il ne l’avait pas entendue. Ce simple son lui fit plaisir, le rassura dans une certaine mesure. Elle ne l’avait pas oublié. Un sourire orna ses lèvres pendant qu’elle s'acquittait de son état et de ce qu’elle avait manqué. Après quelques recommandations, il raccrocha le combiné pour aller se préparer un repas.

Ça devait faire des années maintenant qu’il ne voyait ses parents qu’en coups de vent. Ils n’étaient jamais que de passage, passant presque plus de temps à l’étranger que dans leur propre pays. Ils avaient préféré ne pas le traîner dans chacun de leur déplacement. Même s’il les avait à maintes reprises rassurés sur ce point. Une gouvernante lui avait été attitré, elle ne passait qu’une fois par semaine désormais. Pour faire le ménage. Après tout, il était au collège désormais, il n’était pas nécessaire qu’une personne veille à ce qu’il ne se mette pas en danger et le nourrisse.

Un bout de pizza en bouche, Soey s’était déjà avachi au sol contre le canapé, sa manette en main, prêt à passer la soirée devant l’écran de télévision sur un nouveau jeu de plateau qui d’après plusieurs critiques, n'était pas mauvais.
Il aurait dû être à son entraînement de Kendo aujourd’hui. Quand bien même il aurait préféré rester à la maison. Mais sa mère avait longuement débattue avec lui sur la nécessité de faire du sport - qui plus est un sport de combat. Cela la rassurait dans une certaine mesure. Même si cela était peu probable qu’il ait un jour besoin de ces connaissances. Il vivait dans un quartier riche et il n’avait aucun problème à l’école.

Alors qu’il recommençait le niveau 20 pour la énième fois, il alla se chercher un soda. En chemin ses yeux passèrent sur le cerf-volant qui lui avait été offert il y a quelques années déjà. L’ancien propriétaire de ce jouet était un vieux pêcheur assez sympathique mais sur le chemin de la retraite. ils se croisaient tous les jours lorsque le jeune étudiant rentrait chez lui en sortant de l’école élémentaire. S’il y a encore quelques semaines il se serait arrêté pour prendre l’objet, aujourd’hui, il préférait nettement le laisser tranquille au sol. Il avait eu une de ses frousses la dernière fois qu’il avait fait voler l’engin. De l'électricité avait commencé à s’emmagasiner autour du jouet. Pris d’une pulsion complètement stupide et oh combien suicidaire il avait rembobiné le fil au lieu de simplement lâcher le tout. Bizarrement il n'avait pas pris la foudre… C’était à n’y rien comprendre. Mais pour le coup, sa colère avait fondu comme neige au soleil face à cette situation.

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«Hey arrête de dormir. On va encore se faire engueuler par les agents d'entretien avec ta bave ! »

Ses yeux papillonnèrent un instant pour finalement tomber sur le visage blasé de son nouvel ami. Ça faisait un mois qu’ils se côtoyaient, c’était à se demander quand est ce qu’il se lasserait de parler à un mur. Soey n’était certes pas inexpressif, mais il faisait peu acte de présence dans le monde réel. Ses professeurs avaient l’habitude de le décrire comme un enfant souvent dans la lune. Ses parents avaient d’ailleurs assez mal pris ce commentaire… mais qu’importe. Tout cela pour dire, que ça faisait de lui quelqu'un de mauvaise compagnie. Ou en tout cas, un mauvais ami. Distraitement, il porta sa main à la commissure de ses lèvres et se rendit compte sous le rire goguenard de son camarade qu’il n’y avait rien.

Encore une plaisanterie, donc. Soupirant il survola de ses yeux vides la pièce, impersonnelle, pas en très bon état par rapport aux établissements de haut standing, c’était à se demander où passait l’argent qu’il avait donné lors de son inscription dans cette université.

Mais elle restait tout de même réputée et disposait de bons professeurs. On n’en attendait pas plus d’une école.

Les cours prirent fin 5 minutes après son réveil, pendant que certains de ses camarades partaient pour leur club ou se réunissaient par affinité, il prit le chemin de l’auberge où il avait élu domicile le temps de prendre un appartement en collocation voir en solitaire. Ce qui serait le mieux, il pourrait ainsi vaquer à ses occupations d’Otaku sans recevoir de remarques cinglantes de ses congénères.

Une chance pour lui qu’il n’ait pas à travailler aujourd’hui, il pourrait finir le dernier jeu qu’il s’était dégoté à bon prix. Dire qu’il était obligé de faire les soldes désormais… Ses parents avaient franchement des idées farfelues. Y'avait bien d’autres façons d’affronter la dure réalité de la vie, autrement que de devoir travailler et rationner son argent. Il recevait tous les mois une somme assez coquette de sa famille certes, mais finalement ce n’était pas assez pour pouvoir continuer à mener son ancien train de vie. Assurément, s’il appelait sa mère pour demander plus d’argent elle lui céderait ce dont il avait besoin, mais ça serait vu comme un échec par ses parents, ils seraient déçus.

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A moitié allongé sur le canapé, il jouait tranquillement sur sa console portable, faute de pouvoir kidnapper l’unique télé de l’appartement qu’il partageait avec deux autres filles. L’un de ses amis, bon okay son seul ami de la fac, avait été tout excité par cette information. C’était génial selon lui d’être avec deux femmes, et Soey partageait uniquement ce point de vue, elles n’étaient pas désagréable visuellement. Tout le contraire. Elles pourraient être même utilisées graphiquement comme héroïnes dans certains jeux.

Après quelques cris poussés, par la télévision et les deux créatures se trouvant en face de lui, il reçut quelques coups assez forts sur le bras. Seulement pour recevoir comme commentaire, un simple : « Il a de supers abdos lui, t’trouves pas ? » Remarque enjolivée d’un rire, vite suivi d’un deuxième venant de Tomoe. Le jeune Okikurumi fit l’erreur de lever les yeux sur la télévision, pour tomber sur un de ces nouveaux chanteurs qui font baver les femmes, il grimaça.

Ces deux là s’étaient liguées dès le début, pour lui faire passer toute sortes de messages subliminaux. C’était à se demander si elles ne tentaient pas de le transformer en une sorte de gars parfait, visuellement en tout cas.

Au final, il allait sûrement céder. Encore. Il n'était déjà de base pas très combatif, alors si elles s’y mettaient à deux… Il devrait sans doute commencer à réfléchir à un sport. De combat. C’était le mieux. Avec la vie qu’elles avaient emmené comme bagage avec elles, il valait mieux qu’il sache se battre. Dire qu’au début, il avait été quelque peu intimidé et gêné de se retrouver en collocation avec des filles, mais ça c’était avant. Avant de les connaître...

Les maudissant une fois de plus, il retourna sur Rayman.

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Pour être totalement honnête, il ne pouvait pas dire ne pas avoir cherché cette situation. A tenter d'électrocuter sa colocataire numéro 1, que la dite colocataire se mette à beugler sous le rire de la seconde, c’était forcément une situation propice à l’apparition de l’un de ces monstres.
Naoko lui avait fait un rapide topo sur la situation, Tomoe avait complété avec beaucoup d'anecdotes inutiles pour la plupart. Le jeune homme avait été impressionné par la quantité d'information. Mais c’était surtout la situation surréaliste à laquelle il était confronté qui le choquait. Ce genre de choses, on ne les voit que dans les scénarios de mangas ou de jeux vidéos… Pas dans la vie réelle ! Voir les esprits, OK. Avec le temps, il s’était juste dit que c’était une hallucination très convaincante de son cerveau. Pour s’éviter plus de peine, il avait simplement cessé d’en parler, surtout qu’outre les remarques cinglantes à l’école, sa mère semblait effrayée lorsqu’il faisait mention de ce genre de choses.
Mais qu’un combat souterrain se déroulait autour d’eux et qu'il finirait un jour ou l'autre par y être mêlé, était vraiment trop fantaisiste...

Toutefois, il ne pouvait nier cette situation, une fois il avait eu la bêtise de ne pas y croire jusqu’au bout, pensant que la créature passerait juste à travers lui ou disparaîtrait, bah il s’était coltiné une longue estafilade. Il avait échappé au pire. Merci les filles…
Accrochant à son dos son cerf volant, il les laissa s’occuper du monstre. De toutes façons, elles avaient bien plus d’expérience dans l’extermination d’Hollow que lui. Et il prit donc la route de leur appartement. Avec de la chance, il pourrait se vider la boite de Takoyaki dans le frigo.

Pitié, que le combat dure longtemps ! Murmura-t-il.

N'empêche, y'avait pas à dire, heureusement que Tomoe avait découvert qu’il était lui aussi Fullbringer et s'était mise en tête de l’aider à maîtriser ses compétences, depuis maintenant 9 mois. Il avait pas mal progressé. Heureusement qu’il avait repris le sport. Merci Naoko…

C’était sérieusement affligeant d’être autant redevable envers deux personnes.

Bonsoir et bienvenue sur BBS.

Je dois d'ores et déjà te dire que pour ton pouvoir, ça ne va sans doute pas être possible. En effet, contrôler la météo c'est large, très large, trop large. Nous limitons ce qui a trait aux pouvoirs élémentaires à un élément par personne pour éviter les cumuls, or la maîtrise du climat t'en donne directement plusieurs ; eau (averses), vent (tornades), foudre (orages)... Et nous ne pouvons donc bien évidemment pas accepter ça. Je vais donc devoir te demander de revoir tes ambitions à la baisse. Merci de ta compréhension.

Présentation terminée !

J'ai modifié le pouvoir pour l’électrokinésie.

En espérant que ça soit tout bon, bonne soirée =)