Âge : 22 années humaines au moment du décès
Race : Arrancar
Rang demandé : Soldat de l’Exequias

Description de votre personnage :



Tel est le maître mot qui régit l’existence de Dante. Existence vouée à créer indirectement la folie et le chaos par le biais des compétences remarquables de cet Arrancar. Il ne vit que pour se divertir et voir évoluer ses aptitudes au combat, véritable philosophie de sa vie lui procurant un plaisir trop intense pour ne pas trahir le fait qu’il est une entité complètement paranoïaque et déséquilibrée. Membre de l’Exequias à son plus grand bonheur, il prend cependant son rôle de « nettoyeur » au service de ses supérieurs de manière un peu paradoxale, au vu du désordre régnant à la suite de ses affrontements, et ce peu importe les conséquences que ça entrainera. Trainées de sang, constructions partiellement ou entièrement détruites, sont presque une habitude pour lui. Une marque de fabrique.

Pour reprendre le thème de la hiérarchie mentionnée plus tôt, c’est une idée qui déplait moyennement à Dante. Provoquant constamment son interlocuteur, et n’acceptant pas la soumission, il risque de s’exprimer de manière fort déplaisante envers ses supérieurs, qu’ils soient Espadas, Chef de l’Exequias, ou roi du Hueco Mundo. Cependant il peut parfois faire preuve de retenue, notamment envers ces deux derniers, craignant leur courroux. L’on pourrait dresser l’inventaire des autres traits de caractère de Dante, si seulement il n’était pas aussi mystérieux, voir fantomatique, au sujet de ses qualités et défauts. Il est aussi fort probable que celles-ci soient éclipsées par la démence dudit Arrancar. Une autre caractéristique du personnage, même si personne n’en a jamais fait l’expérience, est qu’il lui arrive de s’attacher à une personne au point de risquer sa vie pour elle, ou, plus généralement, de défendre une femme quand il estime que celle ci est en danger. Un peu cliché, mais même les fous peuvent être des amoureux transis… Néanmoins il lui arrive dans de remarquables occasions de mentionner le fait qu’il soit un homme de parole, doublé d’un grand amateur de littérature, et d’art en général, ce qui peut au premier abord paraitre curieux, voir impossible. C’est cependant le cas, et dans de rares occasions il s’accordera un moment de détente privilégié dans un fauteuil confortable, avec un verre d’un breuvage quelconque, et feuilletant un livre tout droit importé du monde des humains. En effet, il y fait des incursions de manière erratique, pour se fournir en objets divers et variés ainsi qu’en habits.

Mais qu’en est-il de ses habits, et du reste de son apparence d’ailleurs ? C’est ici que nous dresserons le portrait allant de paire avec la personnalité décrite précédemment. Dante, homme « de goût » selon lui et ses propres critères, est constamment vêtu d’un costume style XIXème siècle humain, composé d’une veste boutonnée jusqu’au milieu de son torse et d’un pantalon, tous les deux assortis : noir mat. Une paire de gants d’un blanc tranchant avec son costume protègent ses mains. Sous cet accoutrement, une chemise d’un blanc similaire à celui de ses gants recouvre sa peau, fermée jusqu’au col, lequel est maintenu par un nœud relativement long, et de couleur rouge…Un rouge bismarck pour être précis, une couleur assez inhabituelle, qui n’est pas sans rappeler le fluide qui coule dans vos veines…ainsi que le long manteau que porte Dante, jamais fermé, et descendant jusqu’au bas de ses tibias. La tenue est agrémentée d’une paire de bottes en cuir montant assez haut, elles aussi noires. Le tout confère au soldat de l’Exequias une allure relativement longiligne, s’accordant avec sa morphologie : assez svelte.

Cependant, comme minceur n’est pas signe d’absence de muscle, son corps est remarquablement bien taillé, athlétique et sec sans pour autant ressembler à un idiot de bodybuilder. De même, son visage n’est pas dénué de finesse, et pourrait être qualifié de « séduisant »par l’œil avisé d’une jeune fille sensible au charme de la gente masculine. Equilibré, celui-ci ne ressemble pas à l’idée que l’on pourrait se faire d’un visage de psychopathe. Un nez droit et mince surplombant une bouche tout aussi peu charnue, et deux yeux perçants d’un rouge vif composent les traits principaux de son visage. Celui-ci est encadré par des cheveux noirs et mi-longs, tombant en mèche désordonnées sur le côté de son visage. Une fine cicatrice d’origine inconnue barre son œil droit. L’on pourrait penser que ce visage exprime constamment la folie régnant dans son esprit, mais rien n’en est : celui-ci est souvent fermé au premier abord, presque inexpressif, préférant dévoiler l’hystérie de Dante dans toute sa mesure au fur et a mesure du temps. Quand à son Zanpakuto , pendant négligemment sur le côté de sa veste, il prends l’apparence d’un « bancal », un sabre de la cavalerie humaine de la même époque que son costume : le XIXème siècle, la 1822ème année de l’ère actuelle, pour être précis. Ce sabre, a force d’être constamment imprégné du Reiatsu de Dante, en est devenu extrêmement solide. Il est somme toute assez simple, une poignée en fer légèrement ornée, et une garde en or. Son fourreau lui est assorti : noir, lisse, et quelques décorations dorées.


Description de votre pouvoir :

Spoiler:

L'Exequias est pour l'instant incapable d'utiliser la Resureccion, surement un manque d'entrainement. De même, on ne peut pas dire qu'il excelle dans le combat à l'épée. Soit, pour combler ces lacunes, ils dispose de plusieurs moyens différents.

Premièrement, une pression spirituelle à laquelle on pourrait attribuer de nombreux qualificatifs. Ecrasante, monstrueuse…en effet, Dante est largement au dessus de la moyenne en ce qui concerne le Reiatsu, et le Reiryoku en général. On peut ajouter que les utilisateurs avisés du pesquisa semblent indiquer que le Reiatsu de l’Arrancar pulse autour de son corps, à une fréquence relativement rapide, et en forme de colonne d'une couleur pourpre autour de l'Exequias.

Le Reiatsu précédemment évoqué, présent en quantité monstrueuse dans le corps de Dante, constitue d’ailleurs son principal atout offensif. Car en effet, et contrairement à l’art de l’escrime, il est singulièrement compétent dans l’art des Ceros, en utilisant toute un panel lors des affrontements. Pour finir, malgré le manque de force évoqué antérieurement, sa rapidité et son agilité le compensent, et de ce fait il fait assidûment usage d’un style de combat au corps a corps assez acrobatique, qu’il peut combiner avec sa maitrise de l’énergie spirituelle pour infliger des coups d'une puissance non négligeable.


Histoire :



Il fut une période. Sombre. Une période avant de devenir un Arrancar, psychopathe à part entière, brutal et malsain, perverti par une soif de pouvoir inétanchable. Une période où je n’était pas un danger et un affront à la simple création d’êtres vivants tant j’incarne un grand, trop grand, nombre de vices. Une période où j’étais ce que le commun des habitants de la Soul Society, du Hueco Mundo et autres endroits inconnus des humains, appellent un Adjuchas. Comment étais-je arrivé ici, dans cet endroit qui semblait hors du temps, au ciel toujours sombre ? Comment ?! Je ne sais.

Mais encore avant, il y avait autre chose. Des bribes de souvenirs remontaient de ma mémoire. Des visions du passé, immondes. Des hollows, de ceux qu’on appelle « Gillian ». Rassemblés, dans un espace assez restreint, et … ils se mangeaient entre eux. Gerbant. Je pense que c’est là que mon esprit a commencé à aller … de travers. Vous savez, manger des gens de sa propre espèce, ça ne laisse pas tout le monde indemne, physiquement, spirituellement, ou les deux. Paradoxalement j’ai réussi, à l’époque, à trouver une paix étrange dans ce tourment. Manger ou être mangé, bien sûr que c’est violent, mais la routine prends le dessus. Un jour, je ne sais pas pourquoi…j’imagine que tous les autres Hollows sont comme moi. On est devenus des Gillians, comme ça. En ce qui concerne mon équilibre mental déjà précaire, ça a empiré ici. Je voyais tout les Gillians, les « soldats menos » autour de moi. Ils semblaient être…des coquilles vides. J’avais l’impression d’être seul, prisonnier de cette obscurité, accompagné d’êtres répugnants à mes yeux, et pourtant similaires à moi. Alors j’ai fait ce que tout le monde aurait fait. Enfin, je ne sais pas. J’ai laissé mon instinct prendre le dessus. Et j’ai dévoré des Gillians, j’en ai dévoré…et encore…

J’ai perdu le compte. Je ne sais plus combien de Gillians j’ai mangé, et à force…j’ai vu ma morphologie changer. J’ai pris une apparence dont je ne me souviens plus…trop de temps s’est écoulé. J’ai senti mon pouvoir grandir. J’ai senti la crainte des Gillians, ceux que je croyais vides. J’ai compris. Etais-je devenu un Adjuchas ? On en avait parlé. De la hiérarchie des Hollows, je ne sais plus où… à l’époque j’ai mis du temps à prendre conscience de ma métamorphose. Quand je m’en suis rendu compte, je me suis senti pris d’un sentiment…indescriptible. Jouissif. Le sentiment d’être puissant, vous savez ? Non, vous ne pouvez pas savoir ça, vermines. J’ai cru être invincible, alors j’ai sauté au cou du premier Adjuchas venu, après avoir exercé un peu mes capacités dans l’immensité désertique du Hueco Mundo. Bien mal m’en pris, j’ai failli y passer…ça aurait été fini, ce grand bouffon d’Adjuchas…il m’aurait bouffé…j’en aurais pissé dans mon froc si j’avais pas eu un peu de fierté, et si j’avais un froc. Sauf qu’elle est intervenue.


- C’est bon, tu peux rouvrir les yeux.

Une voix inconnue. Toujours allongé à terre, j’ouvre fébrilement mes yeux, encore apeuré…mon dieu quelle honte. J’ai failli mourir. L’étonnement prend place dans ma tête, gommant la honte et la colère en moi. Qui est cet Adjuchas, jamais vu encore, qui se tient devant moi ? L’autre, le grand, celui que j’ai tenté d’attaquer…il est disparu. Celui qui est devant moi…ou plutôt celle. Sur le moment, j’ai une intuition. La forme de son corps me rappelle vaguement une femme, mais…ce sont des souvenirs d’une autre vie. Soit, prenons le risque de la considérer comme un Adjuchas femelle, quitte à provoquer sa colère. Ce qui serait…

- Bon ! Tu me remercies ou je me casse ? Je t’ai sauvé, tu m’as presque fait pitié, allongé au sol, avec ton air résigné.

Brusques paroles venant de mon sauveteur. Ma fierté me lançant encore, je me décide a lui répondre.

- Qui es-tu ? Pourquoi tu m’as aidé ? Tu veux me tuer ?

- Non, sinon je l’aurais fait. Je t’ai aidé parce que sa tête ne me revenait pas et j’avais un petit creux. Et je suis Lira DeNheil.

Elle me dit son nom. Je me rends compte que pour la première fois de mon existence malsaine, une autre entité établit un contact avec moi. J’aimerais lui répondre mais…

- Dante, Than.

Ca jaillit tout seul de ma bouche, avant que j’aie pu y penser. A ce moment là, sans que je m’en rende compte, ma bonne étoile a agit. Si je m’étais tu, elle serrait repartie, me laissant seul à mon sort, et je me serais fait tuer la semaine suivante…Peut être même par elle. Quoi qu’il en soit, ma vie prit un tournant ce jour là. Le fait que je lui réponde, peut être ce qu’elle attendait de ce sauvetage finalement, semblait la ravir au plus haut point. Elle me propose à ce moment là de faire route avec elle…Je fais semblant d’hésiter…


C’était ça…j’ai peine à m’en souvenir parfois, tant ça remonte. Tant je me suis forcé à oublier ce qui pouvait ressembler aux prémices d’une idylle avec un autre Adjuchas. Enfait ça semble idiot quand j’y pense. Et pourtant, secrètement, ça a été mon rêve pendant toute la période où j’ai été à ses côtés. Je sens une rage indescriptible monter en moi. Pourquoi. Pourquoi une telle cruauté existe, entre individus de même espèce ? Pourquoi ils sont venus, et ont fait ça, me faisant haïr jusqu’au propre de mon existence, jusqu’au fait d’être un Adjuchas, même si je suis devenu Arrancar…pourquoi je ne suis pas mort ce jour là…pourquoi elle m’a encore sauvé…


Ils sont trop. On ne va pas tenir. Ca ne marchera jamais. Je me retourne vers Lira, l’air désemparé. Je lis la panique sur son visage. Compréhensible ma foi. Nous sommes entourés par une dizaine…voir une vingtaine d’Adjuchas. Comment nous sommes mis dans ce pétrin. Peut-être notre réputation nous as-t-elle rattrapée…est-ce possible d’avoir une réputation dans le Hueco Mundo ? Ou alors nous sommes simplement tombés sur un groupe plus puissant que nous…J’ai peine à y croire. Une telle synergie entre Lira ne peut être mise à bas par un simple groupe d’Adjuchas, ordinaires…Et pourtant.

Un signal. C’est devenu habitude, à force de pratiquer ensemble au force des années, une pensée suffit. Un sentiment venu du fond du cœur, plus besoin de signal vocal. A l’unisson nous nous élançons pour un énième assaut. La frénésie du combat m’emporte, mes vieux vices reprennent le dessus. Je ne fais plus attention à rien, l’ancienne folie qui m’habitait est revenue pour de bon. Je me rends compte d’une donnée que j’ai oublié, et, me retournant pour m’assurer que mon binôme…mon âme sœur…bref, Lira, est toujours en vie, mon univers bascule. Elle est là, entourée d’Adjuchas…allongée au sol. Immobile. Empli de désespoir je me précipite vers elle, avec une vitesse inhabituelle. Le temps semble ralenti autour de moi. J’arrive. Je suis là. Un cero désespéré éloigne les Hollows qui s’attardaient autour d’elle. Ils arrivent encore…une trentaine en tout. Mon regard capte le sien.

- Dante…désolée…

- La ferme Lira ! C’est bon, c’est pas si grave que…

La conversation s’éternise. J’ai délibérément décidé de l’oublier. Trop de souvenirs, je ne supporterais pas de repasser dans ma tête le passage où elle me dit que je vais devoir faire tout seul, sans elle. Je lui dis tout ce que j’ai sur mon cœur perverti de Hollow. Comment une telle quantité de sentiments peut-elle être contenue en un seul Adjuchas ? Et quelle était la probabilité pour qu’ils soient partagés, mutuels, avec un autre Adjuchas ? Ma pensée prends fin ici. Ses derniers mots.

- Tu survis…s’il te plait…

J’essaye de répondre, mais ma gorge est nouée par ce que j’éprouve. Je crois qu’à ce moment là c’était de l’amour. Je sens sa main qui se pose sur mon visage, je fais de même, mais elle m’écarte. Incompréhensible. Je suis perplexe, inquiet, tout…

-Qu…

Avant que je puisse continuer ma phrase, je comprends tout de suite. Non. Pas ça. Je tente de m’en empêcher, mais au fond de moi je sais que c’est trop tard. Et , alors que la personne que j’aime meurt dans mes bras, mon masque tombe, arraché grâce à ses dernières forces. Il ne tombe pas vraiment, en réalité, il se brise. A ce moment là, mon esprit fait de même. Quelque chose se rompt définitivement en moi. Je me lève, insensible à tout ce qui m’entoure. J’ai envie de partir. Je me serais laissé faire si je ne m’étais pas rendu compte de deux choses. D’abord, je me sens différent. De la peau, de la chair, des muscles…Mais surtout. Je me retourne, encore sonné, déchiré par les évènements récents. Et je vois là, devant moi, une dizaine de ces merdes qui commencent à dévorer Lira. Le reste tente de s’attaquer à moi…
Ma seule réaction à ce moment là est un hurlement de pure rage et détresse. Et que l’hystérie déferle sur ces pauvres hollows…


Je me souviens plus de la suite. C’est trop brouillé en moi. C’était il y a longtemps, je me suis calmé…mes pulsions ressurgissent de manière trop aléatoire pour faire de moi quelqu’un de sain. Mon pouvoir a grandit, et j’ai peut être trouvé quelque chose à faire, à quoi consacrer mon existence. Un homme s’est présenté à moi, il a dit s’appeler Grimmjow. J’ai ressenti sa puissance…terrifiante. Je suis d’accord pour être subordonné d’une personne comme lui. Il m’a parlé d’une organisation à sa botte, appelée l’Exequias…peut être que je devrais le rejoindre. J’ai un Zanpakuto aussi…mais je m’en sers pas trop. Le combat au sabre, ça a toujours été la spécialité de Lira…

Ma présentation est terminée, a vous de juger <3