Il ne faut pas confondre la Villa Kuchiki de la Zone Ouest, 5e District, du Rukongaï et le Manoir Kuchiki dans Seireitei. La différence est de taille. Si les deux domaines sont réèllement riche, la Villa n'est que de peut d'importance par raport au manoir. La Villa est un peu comme un havre de paix au coeur du Rukongaï, alors que le Manoir, lui, est le centre du clan. C'est au manoir que le conseil des anciens se réunis, c'est au manoir que l'essentiel de la population Kuchiki habite. Le domaine autour de celui ci est extrèmement vaste et de multiples habitations de membre de la famille s'y trouve. La Villa, elle, est habitée depuis des siècles par une branche Kuchiki dont le sang a été mêler au clan Kyoraku. Celà ne veut pas dire qu'ils sont exclu du noyau. Sinon mon grand-père, mon père et moi même ne serions jamais devenue chef du clan. Les anciens pensent que la villa est l'ancien noyaux des Kuchiki, là où le clan est née. D'après quelques archives la Villa a été construite avant le manoir et ce ne serait qu'à la création de l'académie que le gros du clan c'est déplacé au Seireitei. Ceci n'a jamais été vérifié, ce n'est qu'une théorie sur l'origine du clan, des clans nobles en général.

C'est la Villa Kuchiki qui m'a vue naitre, c'est là que j'ai eu mes premiers plaisirs, mes premiers chagrins, c'est là que j'ai grandis. C'est sous le grand Saule Pleureur que je m'adonnais le plus volontier à la méditation. C'est là que j'ai appris le nom de mon zanpakutô, c'est là que j'ai apris à le connaitre, que je me suis entrainée dans mon monde intérieur et obtenu mon shikaï. Ce grand saule, c'est... comme une partie de mon coeur, c'est un ami... c'est comme s'il était moi et que j'étais lui. Les sensations que j'ai quand je suis assise dans le creux de son tronc ont toujours favorisé mes méditation. J'ai fait de cet arbre, comme... mon idole, s'il était abatu, ma colère et ma tristesse seraient grande. Je tiens à cette arbre et c'est entre ses racines, si je venais à disparaitre, que je tiens à ce ma sépulture sois installée et non au sanctuaire du manoir.

La Villa n'est pas petite a proprement parler et le domaine est relativement grand. Cependant, il parait bien petit a coté du domaine Kuchiki du Seireitei. Depuis longtemps mon père est, je pense que l'on peut le dire, le gardien de ce petit domaine. Tout d'abord, il y a un mur d'enceinte, construit de petite pierre ressemblant à la pierre de Monfort que j'avais remarqué lors de mes maints patrouilles dans le monde humain, du coté de la ville nommé Rennes. Il est possible, je pense, que celui qui a battit la villa était originaire, de son vivant, il y a bien longtemps, de cette région. Le mur entoure entièrement le domaine avec une seule entré, une porte magistrale de type orientale, rouge, avec un petit toit à la japonaise au dessus. Chaque battant de la porte possède, gravé sur chaque battant, les armoiries ancestrale des Kuchiki. En franchssant cette entrée, l'on se retrouve sur un chemin pavé rectiligne bordé de cerisier et menant jusqu'à une autre porte, simillaire, encastré sous un porche, et étant l'entrée de la villa. A ça droite se trouve une grosse cloche avec un pannonceau indiquant qu'elle est réservé aux invités important, a ça gauche. Chaque battant possède une lourde cogné et ouvre vers l'intérieur.

Le mur, construit de façon simillaire à celui de l'enceinte, forme la villa en elle même. Massive, avec deux tourelles ronde eu ses coins, construite à la française. Les toits de tuile rouge, en revanche, sont réellement typique du japon. Cela donne uen architecture assez... étrange. Comme un si on avait donné à une européenne une coiffure typiquement japonaise. Trêve de description, il maintenant important d'aborder le vif du sujet.

En tant que chef de clan Kuchiki, je suis devenus propriétaire de l'ensemble des domaines de la famille, que ce soit le manoir ou la villa. Il était de mon devoir, a mon sens, de venir officiellement prendre possession du domaine secondaire afin d'en marquer la possession par mon clan. Depuis que mon père est devenu le chef du clan, avant moi, aucun membre de la famille n'était revenu à la villa, laissant les domestiques faire un peu selon leur bon vouloir. Enfin, c'est ce que je pensais, en réalité mon père se rendait de temps à autre ici afin de donner quelques consignes. Depuis mon élection, si l'on nommer cela ainsi, il était revenu vivre à la villa, ce que je ne savais pas. Ainsi, je fus très surprise de le voir m'acceuillir lorsque je pénétrais dans la bâtisse. Lui aussi d'ailleur fut surpris de me voir... Tout comme je fut suprise d'acceuillir le capitaine de la 12e division en ce lieu, alors que je ne m'y attendais pas du tout ...

Une fois n'est pas coutume Kirito marchait tranquillement dans le Rukongaï. Le capitaine de la douzième division se baladait souvent pour se changer les idées, autant pour prendre du recul sur ses expériences que pour découvrir ce que cachait la Soul Society. Mais aujourd'hui Kirito marchait d'un pas calme mais clairement décidé. Il suivait une direction précise : la villa des Kuchiki. En effet, il se trouvait dans la zone Ouest du cinquième district et il avançait tranquillement en direction de la grande bâtisse appartenant à la famille de la capitaine de la sixième division. Si Kirito se rendait là bas c'était par curiosité à vrai dire. Akihiko, depuis qu'il était en poste de capitaine, cherchait à rencontrer par un moyen ou un autre tous les autres haut gradés du Gotei, autant pour se présenter dignement que pour tisser des liens qui pourraient ensuite s'avérer utile. Ainsi lorsqu'il avait appris en ce jour que la capitaine de la sixième était partie dans la Villa de sa famille il s'était renseigné pour aller la rencontrer là bas. Dans cet endroit ils pourraient sans doute faire connaissance tranquillement dans un cadre moins rigide qu'au sein du Seireitei. Kirito espérait juste que la dénommée Merudy ne prendrait pas cette visite comme une intrusion dans sa vie privée...

Au bout d'un moment il arriva en vue de la villa reconnaissant les tours rondes qu'on lui avait décrit ainsi que le toit d'un rouge vif. Il s'avança tranquillement et se présenta devant la grande porte qui délimitait le domaine. Les armoiries du clan Kuchiki sur les portes le rassurèrent alors, il était bien au bon endroit. Kirito se fit alors annoncer en allant voir quelqu'un en poste près de la porte. Auparavant les gens ne croyaient pas que Akihiko était un shinigami au vu de sa petite taille et son air jeune cependant depuis qu'il revêtait un Haori frappé du chiffre douze qui prouvait son grade les gens n'hésitaient plus. Il vit alors le gars partir en courant en direction de la villa tandis que le scientifique avança tranquillement le long d'un chemin pavé intégralement bordé de cerisier.

Alors que le capitaine de la douzième avançait en admirant les magnifiques arbres en fleurs il s'arrêta soudain car deux enfants passèrent devant lui en courant. Manifestement l'un poursuivait l'autre. Le capitaine de la douzième division les regarda un instant un léger sourire aux lèvres. On ne voyait pas assez d'enfants au Seireitei... Alors que Kirito reprit sa route soudain celui qui était poursuivit percuta notre jeune héros et tomba aussitôt à la renverse. Un silence se fit autour d'eux tandis que tous les gens alentours l'observèrent craignant sans doute la réaction d'un capitaine du Gotei 13. Mais c'était mal connaître le porteur de ce Haori qui se pencha et tendit une main au jeune garçon.

Allé, ne te laisse pas décourager, je vais te donner un coup de main.

Le garçon face à lui ne répondit pas mais quand Kirito lui fit un sourire amical il saisit tout de même la main tendu. Aussitôt tous deux disparurent. La voix de Kirito parvint alors du haut du toit de la bâtisse.

Et alors petit gars, tu n'essaie plus d'attraper ton ami ?

Les habitants de la villa tournèrent alors la tête découvrant ainsi le capitaine de la douzième division debout sur le toit avec le jeune garçon sur les épaules. L'enfant et Kirito explosèrent alors de rire en même temps et furent suivit ensuite par les gens alentours qui avaient vu la scène. Le garçon qui poursuivait l'autre sembla quant à lui bouder et marmonner que c'était pas juste. Akihiko sauta alors du toit toujours avec l'enfant sur les épaules puis il le souleva et le posa à terre.

Allé file ptit gars, tu pourras te vanter à tous tes amis d'avoir atteint la vitesse d'un capitaine.

Merci gentil monsieur !

Le garçon afficha un sourire ravi que lui rendit Kirito puis il s'en alla en courant car il avait un super truc à raconter à ses copains. Akihiko le suivit du regard tranquillement puis il se retourna et se retrouva nez à nez avec l'homme qui était parti chercher la capitaine de la sixième division. A son côté se tenait aussi un autre homme plus âgé qui avait des traits assez similaire à ceux de la capitaine. Sans doute s'agissait-il d'un membre de sa famille.

Euh... Où se trouve-donc votre chef ?

Kirito afficha un sourire mi-amusé, mi-gêné typique d'un enfant qui aurait été pris la main dans le sac.

Je ne m'attendais vraiment pas à avoir de la visite, et encore moins de la part d'un capitaine. En l'occurence ce fut celui de la 12e division, qui, comme les autres capitaines, je n'avais vus qu'une seule fois lors de ma présentation. Dire qu'il y a un peu plus de 400 ans j'étais vouée a succeder au capitaine Tokiomi, que je n'ai que peu connu car d'une famille Kuchiki secondaire. Mais 300 ans de coma on mis a mal un avenir pourtant écris. Quelque part ce fut par logique que j'accédais à ce poste. Je devais m'en montrer digne, et... Pour cette fois, ce ne serais pas le cas. Un visiteur de cette envergure se devais d'être acceuillit sans délai par moi même et nul autre. Au sein de la villa, il y avait une règle, qui existait depuis l'époque où Ginreï-sama était le 27e chef du clan. Cette dernière interdisait le port de l'Haori à l'intérieur de la villa, hormis le majestueux hall, décoré de tableaux représentant les différents chef du clan depuis le 1er, jusqu'au 28e. En dessous des tableaux, gravé en lettre d'or, il y avait le nom et éventuellement le grade des hommes représentés sur les portraits. Mon père et moi même ni sommes pas, car, les tableaux ne son paints qu'après le décès ou la disparition de mes prédécesseurs.

La pièce d'entrée donne sur une allée couverte ouvrant sur un jardin majestueux à l'européenne, de forme carrée, avec une grande fontaine, sur cinq paliers, construite en marbre blanc. Les trois pièces les plus importantes ouvrait aussi sur la cour centrale. A droite, quand on regarde le patio, se trouve la salle du repas, très importante cette salle, à gauche se situe la salle de méditation, et au fond, se place la salle de lecture, servant de temps à autre de salle de réunion.

Je me trouvais dans la salle de méditation, mon haori, bleu et or, pendu au porte haori du hall. Dans la mesure ou je discutais avec la matérialisation de mon zanpakutô, avec laquelle je m'entends vraiment bien. Bon, la façon dont elle voletait partout, aussi curieuse que moi, était un peu agaçant, mais je n'y tenait pas cas. Elle même temps, bien que la matérialisation soit une marque de soumission de l'âme, elle aimait toujours quand je l'appelais à la Soul Sociéty. Elle aimait faire connaissance avec mon entourage, voire d'autre personnes que moi. Après tout elle vit seule dans mon monde intérieur. Pour en revenir au sujet qui nous intéresse. Je fus interrompus par, Uchiwa Madara, un des deux clans de basse petite qui vit à la villa. Le capitaine de la 12e division se baladait dans le domaine. Je lui demandais donc de le faire entrer dans la villa, de lui préciser la règle concernant les haoris puis de le guider à la salle du repas où je ferais préparer du thé et où je l'attendrais.

De tout les capitaines, c'était de lui dont je me souvenais le mieux. Je ne sais pourquoi, je l'avais fixé un moment, rêveuse, avant de me forcer a regarder Kyorakû-sama. D'ailleur... je crois que mes joues rosir légèrement en pensant à lui... à l'instant. Heureuseument, dans ma robe de soie bleu, ceinte d'une obi de même matière et de couleur dorée, j'avais repris ma prestance jusqu'à ce que ce dernier arrive dans ladite salle. Je me tenais alors debout, regardant sa personne en pensant à des choses... Ce fut cependant avec une voie normal que je l'acceuillis.

"Je vous souhaite la bienvenue en ma demeure, Akihito-sama. Installez vous donc, le thé sera bientôt prêt.*

Kirito attendit que l'homme face à lui s'explique. La capitaine de la sixième division l'attendait apparemment dans la salle à manger. Par ailleurs, le type expliqua que le port du Haori était interdit dans la villa. Akihiko souleva un sourcil interrogateur mais l'homme lui expliqua juste que c'était une tradition. Le capitaine de la douzième division songea que certains capitaines se verraient offenser qu'on les oblige à quitter leur tenue mais notre jeune héros pour sa part trouvait cela assez anecdotique. Au final cela l'arrangeait même car il était venu ici dans l'espoir de discuter avec sa consœur loin du Seireitei et le fait de ne plus revêtir le Haori les plaçait donc non plus comme deux capitaines mais comme deux shinigamis classiques.

Et bien pas de soucis alors, je vous suis.

Kirito emboîta le pas de l'homme. Ce dernier le fit entrer dans la villa et lui demanda donc de retirer son Haori. Notre jeune héros obéît aussitôt. Vu qu'il était un invité il était de son devoir de respecter les coutumes afin de ne pas froisser son hôte. En posant son vêtement notre jeune héros aperçu un autre Haori frappé du chiffre six. Ce dernier d'apparence bleu et or avait quelque chose de majestueux. Délesté de son Haori notre jeune héros arborait alors seulement ses vêtements de shinigamis par dessus lesquels était posé une longue cape noire avec un col et une bandoulière dorée. In'ki Kyuusei quant à lui trônait toujours dans le dos de Kirito.

Avant de faire face à la capitaine, notre jeune héros se remémora rapidement ce qu'il savait de la femme. Il l'avait déjà croisé une seule fois et la jeune shinigami lui avait fait forte impression. Elle avait fière allure dans cette tenue qu'il venait de voir et il se demanda comment il la trouverait vêtue aujourd'hui. Alors que ces pensées vagabondaient il avançait dans la bâtisse suivant son guide et regardant avec attention le lieu qui était aussi beau que surprenant. Il y avait des mélanges d'inspiration très différents et cela rendait l'endroit tout à fait unique. Finalement ils tournèrent dans un nouvel endroit qui s'avérait être une salle à manger. Le lieu était sans doute magnifique aussi mais lorsque Kirito croisa le regard vert de la jeune femme il ne put s'en décrocher.

Elle se tenait juste là devant lui et semblait l'attendre tranquillement. Elle était vêtu d'une sublime robe en soie bleue qui magnifiait son visage. Kirito mis alors quelques secondes à se rendre compte que la capitaine de la sixième division lui avait parlé. Avait-elle d'ailleurs utilisé le terme « sama » ?

Je... Je vous remercie de bien vouloir m’accueillir dans votre demeure, Merudy-sama. Je venais vous féliciter pour votre promotion et euh...apprendre à un peu mieux vous connaître.

Kirito rougit très légèrement en songeant à ce qu'il venait de dire. Puis comme il y était invité il s'installa tranquillement à la table attendant que le thé soit servit tandis qu'il avait du mal à décrocher son regard de la jeune femme. Il faisait chaud dans cette villa, nan ? Akihiko avait le sentiment d'étouffer. Notre jeune héros était timide face à la gente féminine en général mais pas à ce point.

Vous avez une bien belle demeure ici, cette bâtisse appartient à votre famille depuis longtemps ? Si c'est le cas elle est magnifiquement bien entretenue. Vous venez souvent ici ?

Et voilà qu'il faisait preuve de curiosité maintenant, mais qu'est-ce qui lui prenait tout à coup ? Décidément il faisait trop chaud et puis il avait la sensation que sa gorge était en train de s'assécher. Il espérait que le thé n'arriverait pas dans trop longtemps... Mais malgré tout cela le regard gris de notre jeune héros n'arrivait toujours pas à lâcher celui de la capitaine de la sixième division.

Comment décrire ce que je ressentais à l'instant. J'étais, ailleurs, mon regard n'arrivais a ce détourner de mon invité que pour regarder là où je m'installais, en face de lui... et pas à ma place habituelle au bout de la table. Non, vraiment, je me sentais sans défense face au capitaine de la 12e division. Des pensée qui n'avait rien a faire là s'insinuèrent dans mon esprit. Mon regard n'arrivait pas à quitter le sien.

Je pensais que je ne serais jamais dans cette situation, que j'avais pus observer à quelque reprise lors de ma dernière mutation dans le monde humain, dans les années 80-90. Les jeunes, pour ainsi dire, aimaient à se retrouver sur les grands espaces herbeux du Thabord, un parc vraiment majestueux, quasiment tout le temps... un homme et une femme... Ils passaient de long moment a ce regarder... Comme maintenant Kirito-sama et moi ?

La première fois c'était la voix de Yamamoto qui me sauva, cette fois ce fut Keibo-chan qui me tira de mes rêveries, en se postant devant moi de manière nonchalante, a hauteur de mon visage, bras croisé, les ailes battant pour maintenir un surplace tout près de mes yeux. Secouer très légèrement la tête pour reprendre contenance et remarquer que la fée souriait.

"A l'amour !"

Oh ! C'est bien cela que je n'aime pas chez ma fée. Quand elle est matérialisée, elle se mêle de tout. A vrai dire, j'avais même oubliée qu'elle était là. Après cette brêve intervention, elle se dématérialisa d'elle même. J'avais a peine entendus la première intervention orale de mon invité surprise. Mais maintenant, bien que mon regard n'arrivait pas à le quitter des yeux, j'avais repris contenance. Je remarquais qu'il avait les joue légèrement rouge. Je trouvais cela très, mignon.

Dans le monde, il n'y avait qu'une personne qui était capable de déchiffrer mon regard, a ma connaissance, car je pense que cette fois-ci, c'était vraiment facile de lire ce que je ressentais au plus profond de moi et que je me refusais à reconnaitre. Je crois que les humains appelle cela le coup de foudre et... j'avais l'impression que c'était réciproque... En un rien de temps, je reperdis ce que j'avais retrouvé et je répondis en bafouillant un peu :

"Je crois... oui... longtemps et euh... je suis née ici... j'ai grandis... ici... mais... je viens rarement. Vous, vous semblez en forme. Ne trouvez vous pas qu'il fait chaud ?"

Je ne savais que c'était son cas aussi, mais j'avais la gorge sèche et puis... mes joues devinrent légèrement rosé. Je... cela ne faisais aucun doute. Mon coeur battait a toute allure et mon père choisis le pire moment pour ramener sa fraise... des petits gâteaux et trois bols de the bien chaud... Il faisait si chaud dans la pièce. Je pense qu'il avait tout de suite compris la situation, après tout cela lui était aussi arrivé il y a bien longtemps...

D'un autre coté, je repris une nouvelle fois un minimum de contenance en ça présence. Il s'installa comme pour présider à un dîner, à ma place, puisque j'avais pris la sienne. Sans lui laisser le temps de parler :

"Kirito-sama... Je vous présente... mon père, Kuchiki Yoren, 29e chef du clan, avant moi. Père, je vous présente... Kirito-chan, capitaine de la 12e division."

Là je rougis d'un seul coup... complètement gênée... par l'emploi du "chan" en parlant de Kirito-sama... Il m'avait échappé sans que je ne m'en rende compte... Comme... Comme rien. Mon père avait lui aussi marqué une hésitation, un petit sursaut au successif employé, inhabituel de capitaine à capitaine. L'emploi du nom de mon... collègue me mis aussi mal à l'aise. Oui vraiment, j'étais victime d'un coup de foudre.

"Enchanté de vous rencontrer. Kirito-taishô."

Kirito était perdu. Il en avait expérimenté des choses toutes plus bizarres les unes que les autres. Dans le lot on pouvait citer des rencontres surprises à Karakura, la trouvaille d'un Bankaï avant même qu'il ne soit siège d'une division ou alors encore même le fait qu'il ait du affronter son Hollow intérieur pour devenir Vizard. Mais à chaque fois il avait sût faire face alors que là il était totalement démuni et d'ailleurs il sentait que Merudy face à lui partageait ce sentiment. Il avait bien une idée de ce qui leur arrivait, quelque chose qu'on retrouvait dans les films, dans les livres et dans les légendes. Mais justement ! Avec plus de trois siècles d'existence Kirito en était venu à penser que c'était des légendes. Serait-ce...

A l'amour !

Akihiko manqua de défaillir lorsqu'il entendit ces mots. Premièrement parce qu'il avait oublié que son environnement existait et donc il venait d'être rappelé à la réalité et deuxièmement parce que lorsqu'il comprit d'où parvenait la voix il posa ses yeux sur une minuscule fée qui voletait devant le visage de Merudy. Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? A peine Akihiko eût le temps de la voir qu'elle disparue ensuite sans laisser de trace. Kirito replongea ensuite son regard dans celui de la capitaine de la sixième division et il se rendit compte qu'elle semblait reprendre ses esprits. Cependant sa voix se faisait balbutiante toute comme la sienne l'avait été auparavant.

Je...oui il fait assez chaud en effet. Cela doit être formidable d'avoir grandi dans un tel cadre, c'est vraiment un endroit très charmant.

Le mot charmant s'appliquait d'ailleurs autant au domaine qu'à la propriétaire et à cette simple idée la rougeur des joues de notre jeune héros s'intensifia mais il tenta tout de même de se contrôler. Cependant, il eut bien du mal lorsqu’il réalisa soudain que sa consœur rougissait également. Pour tenter de dévier le sujet Kirito enchaîna.

Ce... C'était l'incarnation de votre Zanpakutô cette créature qui était là tout à l'heure ?

Avant même qu'il puisse obtenir une réponse une nouvelle personne entra dans la salle. Il y avait de l'amélioration car Kirito réussi non seulement à s'en rendre compte mais en plus il crut reconnaître des traits très ressemblant à ceux de Merudy. L'homme avait un plateau entre les mains sur lequel se trouvait du thé et quelques gâteaux. Kirito jeta un œil furtif au thé, habituellement il adorait ce breuvage mais actuellement il aurait bien préféré une boisson fraîche. Mais il s'en contenterait. Ainsi lorsqu'on lui tendit la tasse il la porta à ses lèvres tranquillement pour se réhydrater la gorge au moins. Puis les présentations fut faites et Kirito faillit recracher son thé lorsqu'il entendit l'emploi de son prénom et du « chan ». Cependant, notre jeune héros parvint à masquer sa réaction derrière un sourire amical. Ce qui ne fut pas le cas de Merudy et son père. La première se mit à rougir de plus belle tandis que le père eût comme un petit sursaut avant de regarder tout à tour les deux jeunes gens présents. En cet instant, Kirito avait l'impression d'être redevenu un enfant, fragile et intimidé. Mais il parvint à reprendre ses esprits et à répondre sur une voix calme, quoique un brin trop pressée à son goût.

Enchanté Kuchiki-dono. Merci beaucoup de m’accueillir dans ce domaine familial. Je disais justement que vous avez une magnifique fill...

Kirito !!!

..villa.

'spèce d'idiot !

La voix de Heathcliff, le Hollow intérieur de Kirito, venait de lui sauver la mise ! Il avait eu chaud, très chaud ! Heureusement pour lui il communiquait par la pensée avec son Hollow et donc personne n'avait pût entendre le cri de son démon intérieur qui venait de l'empêcher de faire une superbe bourde. Pour noyer le poisson Akihiko s'empressa d'ajouter.

Je viens juste rendre une visite de courtoisie à ma consœur afin d'améliorer les relations au sein du Seireitei et de pouvoir apprécier ces qualités de combattante.

Même si ce n'était que la pure vérité au départ désormais la seule chose qui comptait aux yeux du scientifique c'était de se retrouver seul à seul avec la jeune femme. A moins que ça ne soit sa plus grande angoisse en fait ? Que faillait-il faire dans une telle situation ? Il n'y connaissait rien à ces choses là et encore quelques mois plus tôt il disait justement à son ami Igarashi qu'il n'avait pas le temps pour ça. Mais justement, ces choses là tombent quand on s'y attend le moins et malgré le fait qu'on pense y être préparé, ce n'est jamais le cas...

Merudy, Yoren et Akihito

Moi même je ne le savais pas, mais ma mère et mon père avait été dans une situation très simillaire avec mon grand-père trois ou quatre ans avant ma naissance. De plus, mon père est quelqu'un de très intelligent, mais aussi de très ouvert. Par exemple, il avait été le seul ancien avec Ginreï-senpaï, qui était alors le 27e chef du clan, à ne pas s'opposer au mariage de Byakuya-sama. Je ne puis dire ce qu'il pensais en ce moment, mais je pouvais en deviner une partie. Là, en l'occurence, la situation était un petit peu plus complexe. Il est mon père, en celà je lui doigt le respect, mais je suis la chef du clan et en cela, il ne pourrait pas vraiment s'opposer à ma volonté. Me conseiller, très certainnement

A son époque, ni lui, ni ma mère n'était chef du clan. De plus il avait eu besoin de l'accord du chef de famille, mon grand père, mais aussi celui du chef de clan Kyorakû de l'époque. Là, le chef du clan, c'est moi, ce qui est plus délicat car... Il me faudra l'accord des anciens pour me marier... Me marier ??? Olàlàlà, voilà que je pense au mariage... Il me fallait cacher ma gêne aussi, en réussissant partiellement à me contenir, je me levais de table sous le prétexte suivant :

"Je... Je vais aller chercher d'autres gâteaux."

Merudy

Excuse complètement bidon, qui fit que Kirito-sama, se retrouvait seul avec mon père. C'était bien impoli de ma part, mais je ne voulais pas rester seule avec... quelqu'un pour qui j'éprouvais ce genre de sentiment. Oui, c'était claire a présent. J'étais amoureuse... du capitaine de la 12e division. Si mon analyse attive était bonne, mes sentiments était réciproque. J'avais l'impression que mon collègue éprouvais les même sentiments pou moi. Quelle honte pour moi, pour mon clan. Nous sommes connus pour notre exemplarité lorsqu'on a des visiteurs, pour nos cérémonie du thé impeccable. Moi, pour mon premier invité en tant que chef du clan j'avais été maladroite. J'espère que mon père réussira a rattraper le coup, de même que j'espérais, que lorsque je ramènerais les gâteaux, je réussirais à me contrôler.

Pendant ce temps, Yoren, Akihito.

Mon père avait tout compris dès le premier regard. Il avait compris ce que j'éprouvais ainsi que ce qu'éprouvais Akihito-sama et cela malgrès nos efforts pour cacher nos sentiment respectifs. Il avait lui même été victime d'un coup de foudre avec ma mère lors d'une cérémonie du thé sur le domaine Kyoraku, il y a bien longtemps. Il était donc très bien placé pour comprendre ce qu'il se passait dans nos têtes. Lui même avait assisté, ou du moins compris, la force des sentiments qui reliaient Byakuya-sama à Hisana-chan. En même temps, fin politique, il avait toujours été très observateur. Il avait toujours réussis à deviner l'état d'espris de ses interlocuteurs afin de trouver les bons arguments et faire pencher la balance de son coté. J'en suis la preuve vivante, car c'est par ses manigences politiques auprès du conseil des anciens, que j'ai pus devenir chef du clan à sa suite.

Il avait souri au rattrapage in-extremis de mon collègue, qui avait été assez maladroit sur le coup. Akihito-sama avait bien de la chance que ce soit mon père et non un autre ancien qui soit là... Mon père était très ouvert, et il devait entrevoir la possibilité d'un mariage entre moi et le capitaine de la 12e division. Pour lui, ce que je ressentais était important et il n'irais pas contre ma volonté. D'ailleur le conseil n'avais pas autorité à arranger un mariage pour moi. Mais aussi, un mariage avec un autre capitaine de division, contribuerait à la renommée du clan en cela, il pensait avoir trouver, d'ors et déjà, un argument qui ferais lier les anciens.

"N'est-ce pas ? Moi je la trouve assez étrange, avec son style hybride occident-orient... Mais voyez vous, je ne suis pas né de la dernière averse. Vous devriez suivre ma fille. Vous avez ma bénédiction."

Kirito regarda encore la jeune femme face à lui et il lisait en elle un trouble similaire au sien. Alors que notre jeune héros voulu rajouter quelque chose pour désamorcer le malaise, soudain la capitaine de la sixième division, qui quelques secondes avant semblait songeuse, quitta la table prétextant qu'elle allait chercher des gâteaux. Kirito aurait dû se rendre compte qu'ils n'avaient en vérité pas encore touché aux gâteaux déjà présents et que par conséquent aller en chercher d'autres était inutile. Il aurait dû voir là une manœuvre de fuite vu qu'il était très observateur. Mais sur l'instant tout ce qu'il ressentit ce fut un sentiment de vide lorsque Merudy quitta la pièce. Ces mains faillirent trembler mais il les contrôla. Le départ de la magnifique shinigami venait de sérieusement impacter sa bonne humeur alors même qu'un quart d'heure plus tôt il ne l'avait jamais réellement vu.

Puis soudain le capitaine de la division scientifique réalisa ce qu'impliquait le départ de Merudy. Il se retrouvait un tête à tête avec son père. Retrouvant soudain toute sa contenance Kirito regarda Yoren. Mais la détermination retrouvée de Kirito vola en éclats lorsque l'homme face à lui parla soudain avec un petit sourire au coin des lèvres. La première partie de la phrase était une réponse à la remarque de notre jeune héros sur la villa mais la seconde partie de la réponse fut toute autre...

Je... Quoi ? Votre bénédiction ? Mais pourquoi faire et puis je...

Akihiko s'arrêta soudainement de parler. Son cœur battait la chamade et le regard pénétrant de Yoren semblait lire en lui comme dans un livre ouvert alors que pourtant Akihiko avait des siècles d'expériences quand il s'agissait d'être indéchiffrable. Mais aujourd'hui...aujourd'hui il n'y parvenait pas. Finalement Kirito détourna brièvement le regard puis un soupir lui échappa.

Je...je vais aider votre fille pour savoir si elle a besoin d'aide. Au cas où.

Sans répondre le regard du père de Merudy s'illumina un peu et son sourire grandit. Akihiko posa sa tasse de thé puis il se leva et partit dans la direction où était allé la capitaine de la sixième division. Alors qu'il se trouvait dans le cadre de la porte il s'arrêta soudain puis il se retourna et regarda Yoren. Ce dernier le fixait toujours tranquillement et il semblait serein. Akihiko parvint finalement à dire un mot sans hésiter et sans perdre ses moyens.

Merci.

Aussitôt Kirito sortit de la salle laissant le père seul puis il se retrouva dans un couloir. Il devait retrouver Merudy, mais où avait-elle bien pu aller ? Était-elle vraiment partie chercher des gâteaux ? Kirito en doutait mais au cas où il décida finalement de suivre une odeur de thé. Avançant tranquillement il croisa des gens mais il ne prêta attention à personne bien que tout le monde se retournait sur son passage. Que faisait ce jeune homme, ici ? Après tout sans son Haori il n'était plus personne et l'on ne pouvait donc pas le reconnaître. Mis à part un garçon qui arriva soudain au détour d'un couloir.

Oh c'est le gentil monsieur !

Kirito s'arrêta brutalement et reconnut aussitôt le gamin qu'il avait pris sur ses épaules quelques minutes avant.

Coucou petit, dit moi tu n'aurais pas vu passer la maîtresse des lieux.

Vous cherchez m'dame Kuchiki-dono ? Si, si viens elle est passé juste avant toi.

Le gamin attrapa la main de notre jeune héros qui se laissa faire. Ils avancèrent dans les couloirs, passèrent devant les cuisines, puis sortirent de la villa. Mais où l'emmenait ce gamin ? Ils avançaient tous deux vers un grand saule particulièrement immense.

Et soudain, elle était là.

Elle se tenait dos à lui une vingtaine de mètres plus loin sous les branches du grand arbre ses cheveux flottant au vent. Le gamin lâcha la main de notre jeune héros en la montrant du doigt puis Kirito le remercia en lui ébouriffant les cheveux. L'enfant s'en alla alors fier de lui laissant là le chef de la division scientifique qui murmura pour lui-même.

Bon et maintenant... ?

Kirito avança tranquillement dans la direction de la jeune femme. Il avait quelques mètres pour réfléchir à une phrase, il voulait revoir Merudy mais maintenant qu'il n'était pas loin de le faire il ne savait pas comment se justifier. Tandis qu'il avançait son regard ne pût alors pas s'empêcher de détailler un peu plus la jeune femme qui lui tournait toujours le dos appréciant ainsi toute la grâce de son corps. Il était tellement sous le charme qu'il réalisa qu'il se trouvait déjà à moins de trois mètres de Merudy. Kirito s'arrêta soudain. Il ignorait si la capitaine de la sixième division s'était rendu compte de sa présence aussi sa voix se fit douce pour ne pas la surprendre.

Je souhaite m'excuser si je vous ai causé du tort de quelque façon que ce soit. En tout les cas cet arbre est vraiment magnifique...

Sa gorge se noua aussitôt lorsqu'il rajouta.

...mais il n'est rien comparé à votre beauté.

Vous savez dans la vie il y a des douleurs sourdes qui sont pénibles, par exemple avoir une écharde enfoncé dans la peau. Ce n'est pas douloureux en soit mais c'est extrêmement pénible car ça peut durer longtemps et ça fait mal régulièrement. Alors quand on parvient à retirer une écharde cela fait généralement un bien fou. Pourquoi cette soudaine description me direz-vous ? Et bien parce qu'à l'instant où Kirito avait prononcé ces derniers mots il connaissait un sentiment de soulagement extrême comme lorsqu'on retirait une écharde. Il avait réussi à faire sortir ce qui restait coincé au fond de sa gorge depuis qu'il avait vu Merudy. Maintenant il fallait voir la réaction de la capitaine de la sixième division... Et à cette seule pensée Kirito ne se sentit soudain plus aussi serein qu'il l'aurait souhaité.

Mon excuse était vraiment bidon. Je ne pus retenir un rire hystérique avant de me diriger vers le saule pleureur sous lequel, enfant, j'aimais à réfléchir, à me calmer, a penser. Là en l’occurrence, c'était pour mettre les choses au point dans le désordre émotionnel qui régnais dans mon esprit. L'arbre me paraissait plus petit, moins imposant que dans mes souvenir. En même temps, j'avais grandi aussi et bien que revenant régulièrement à la villa lors de mes permissions avant et après ma période de vide de deux siècles, cela faisait bien un siècle que je ne m'étais pas attardée contre son tronc. Pourquoi ? Me direz-vous. C'est assez simple, le dernier siècle a été le plus glorieux pour moi. Vaincre un adjuchas une dizaine d'année après avoir obtenu le bankaï était l'idéal pour prouver mon renouveau.

Mes pensées s'attardèrent un peu la dessus, avant de passer à ce qu'il se passait dans ma tête. La peur prédominait. Quelle peur ? Pas celle que le ressent lorsqu'on est effrayée, mais celle que l'on ressent lorsqu'on a peur de ce que l'on ressent, la peur de se voir refusée quelque chose auquel on tient. La peur que les anciens me refuse une chose qui m'est cher. La peur que mes sentiments nouveaux envers Kirito-sama ne sois pas partagée. Les plus âgés de la maisonnée, ceux qui m'avaient connue enfant, ceux qui m'avait connu avant mon coma, savaient qu'il n'était que rarement bon de venir me déranger lorsque, je suis là, sous le saule. Les plus jeunes ne le savait pas. Cependant, pour cette fois, il avait eu raison, le petit Manolo Uchiwa. Bien sur, je ne savais pas que c'était lui qui avait redirigé celui pour qui j'éprouve de fort sentiments, mais peut-être que je le saurais un jour. Je lui revaudrais ça.

Je me sentais sereine, plus que jamais. Je ne vis pas Kirito, mais entendre sa voix m’apaisa encore plus. Elle était douce. J'étais calme, mon cœur battait normalement, il ne s’emballait plus. le ménage avait été fait dans mon esprit, la peur avait disparut . Ses mots mots, ses derniers mots me firent rougir. Ah pas rougir parce que j'étais gênée, non, rougir parce que j’appréciais, parce qu'au fond de moi, je savais qu'ils étaient sincère. Je m'en souviendrais toujours. Je pense que ni moi, ni l'homme que j'aime, n'avais prévus cela, bien qu'il n'y ai eu de hasard. Je devinais quelque part que mon père avait compris, tout compris et que c'était lui qui avait envoyé Akihito-kun à ma suite. Oh, pensé par son prénom avec le suffixe -kun avait été naturel cette fois. En fin de compte, ce fut assez rapide. Calme. C'est bien le mot. Calme et les joue légèrement rose. Je savais quoi répondre, je savais comment répondre et au diable les anciens s'ils réprouvent.

Ce fut d'une voix calme, emprunte d'émotion cependant, que je répondis.

"Il n'est nul besoin d'excuse entre nous. J'ai mis un peu de temps à le comprendre car cela est tout nouveau pour moi... Mais j'ai compris maintenant. C'est le destin qui vous amenez ici, ce jour."

N'ayant plus peur, plus du tout, le ménage ayant été fait efficacement, il ne me restait plus qu'une envie. L'envie de rester avec Akihito. L'envie de... enfin vous m'avez comprise. Les anciens réprouveraient surement, au début, mais ils y trouveront leur compte. Parfois les geste son plus parlant que les mots, pour la suite, je n'avait pas réfléchis. Lentement, je m'étais relevée. Lentement, je m'étais rapproché de lui. Lentement, mon visage s'était rapproché du sien et mes lèvres rencontrèrent les siennes.

Dans un premier temps elle ne bougea pas mais ce fut sa voix qui lui parvint finalement. Une voix calme, douce et empreinte d'émotion. Les mots qu'elle prononça il les entendit à peine car il comprit rapidement qu'ils confirmaient ce que le scientifique pensait. Puis soudain elle se releva et commença à approcher. Kirito remarqua que les joues de la jeune femme étaient encore plus rouges qu'auparavant, puis il plongea ses yeux gris dans le regard vert de Merudy et une alarme sembla résonner dans le cerveau du capitaine de la douzième division. Quelque chose lui intimait de fuir de prendre ses jambes à son cou parce qu'il n'était pas près a affronter ce qu'il allait se passer. Mais son cœur lui en décida tout autrement. Ainsi Akihiko marcha quelques pas pour rejoindre Merudy, il l'enlaça naturellement puis leurs visages se rapprochèrent et ils échangèrent leur premier baiser.

Ne vous méprenez pas, ce n'était pas le premier baiser de Kirito, loin de là même, mais en fait c'était avant tout la personnalité déviante qui prenait habituellement du plaisir avec les femmes et ce plaisir était avant tout physique. Alors que là c'était la personnalité calme de notre jeune héros qui était aux commandes et pour cette personnalité là, c'était une grande première... Quelque chose d'intense autant sur le plan physique que sur le plan sentimental. Le temps sembla se figer en cet instant merveilleux et Akihiko oublia tout en dehors de la douceur des lèvres de sa moitié.

Au bout d'un temps indéterminé ils finirent finalement par rompre ce premier contact mais Akihiko ne cessa pas pour autant d'enlacer Merudy. Sentir la chaleur de son corps tout contre lui avait quelque chose d'enivrant. Et puis soudain ce fut le retour des questions : mais il ne se connaissait même pas ! Merudy ignorait tout de son trouble psychologique et peut être même elle ignorait que par dessus cela il était un Vizard, une créature hybride. Pendant un instant une foule de sentiments contradictoires assaillirent Akihiko mais il plongea à nouveau son regard dans celui de sa bien-aimée et il afficha alors un sourire radieux.

Enchanté Merudy-chan, je m'appelle Kirito. Mais toi je pense que tu peux plutôt m'appeler Akihiko-kun.

Kirito fit un clin d’œil à Merudy. L'utilisation du titre « chan » avait fusé hors de sa bouche sans qu'il ne s'en rende compte, sans que cela ne le choque et il n'y prêta à vrai dire pas du tout attention. Puis il la regarda avec intensité et ajouta.

Nous ne nous connaissons même pas, mais j'étais justement venu en apprendre plus à ton sujet. Veux-tu bien me faire découvrir ta villa ? Je serai enchanté que tu sois ma guide pour la journée...

Puis il hésita et rajouta.

...et pour la vie.

Sur ces paroles il déposa un nouveau baiser sur ces lèvres dont il sentait qu'il aurait dû mal à se séparer. Il ignorait combien de temps ils pourraient rester ainsi dans l'insouciance mais tout ce qu'il savait c'est qu'il comptait clairement en profiter un maximum. Ce n'était pas tous les jours que l'on rencontrait son âme sœur. Puis soudain il se souvint qu'ils avaient tous deux abandonnés lâchement Yoren dans la salle à manger et Kirito regarda la capitaine de la sixième division.

Euh...à moins qu'il ne faille retourner voir ton père. Nous sommes un peu parti comme des voleurs et je ne voudrais surtout pas manquer de respect au père de ma bien aimée.

Akihiko afficha un air amusé puis il attendit de savoir ce que souhaitait faire Merudy. Elle venait désormais d'entrer avec fracas dans sa vie et de la manière la plus inattendue qu'il soit mais cela n'avait pas d'importance, tout ce qui comptait c'est qu'elle soit là contre lui.

Pour Merudy c'était le premier baiser. Et oui, quelqu'un qui nait à la Soul Sociéty, même en étant noble, n'a que peu d'occasion d'aimer et d'être aimer. Il y a trois cent ans, avant mon coma, j'avais été promise en mariage à un des fils du chef de clan Uchiwa. Si je n'avais pas failli mourrir le 23 Décembre 172, je serais devenu, contre ma volonté, une Uchiwa, ou plutôt mon mari aurait pris le nom du clan noyau. Là, c'était différent. Un l'espace de quelques minutes, un vingtaine peut-être, j'étais tombés profondément amoureuse d'Akihiko-kun. Je ne le connaissais pas, mais parfois, nos sentiment sont si fort que s'ils sont reciproques, et dans le cas présent ils le sont, ce sont eux qui nous dirige. J'espère que je n'aurais pas à regretter de m'être donner à eux, à Kirito-sama. Oh que c'est bon. Mon tout premier baiser, après presque 550 années d'existence dont 350 de réellement vécut. Délicieuse, la sensation des lèvres de Kirito-chan sur les miennes. Intense. Durant se premier baiser, voyant qu'il y répondait, j'avais posé une main sur sa nuque et l'autre sur l'homoplate. S'il n'y avait pas le probleme de la respiration, nous serions surement restez encore longtemps à savourer ce moment. Mon coeur c'était emballé.

Le regardant dans les yeux, j'avais posé mon front sur le sien, je buvais ses mots. Le tutoiement, l'utilisation de mon prénom et du successif -chan se fit sans que je ne m'en rende compte, comme si, cela faisait longtemps que nous nous connaissions. De mon coté, je ne me posais aucune question. Tout me semblais si naturel. Mon âme soeur. Oui, Akihiko-kun devais l'être. Non, il ne devait pas. Il l'était complètement, sinon, comment expliquer la rapidité des derniers évènements. Je ne l'oublierais jamais. J'étais prête à vivre avec lui pour la vie, pour l'éternité. La seule question que je me posais étais :

"Oui, mais, que diront les anciens ?"

A cette question, l'âme de mon zanpakutô me répondis, dans ma tête.

Au diable les anciens ! Seul ton bonheur compte !

Kakutou a raison. Au diable les anciens. Qu'ils soient d'accord ou non, leurs avis m'importe peu. Après tout, c'est moi le chef du clan ! Je me sentais innébranlable, en sureté, en sécurité dans les bras d'Akihiko. Le second baiser fut plus court, car il l'interrompis pour parler. On avait abandonné mon père dans le salle du thé, comme des voleurs. Pendant un instant j'hésitais. Que diraient les Uchiwa en me voyant main dans la main avec le capitaine de la 12e division ? Au diable aussi leur avis ! Je pris donc la main gauche de mon âme soeur dans ma main droite, après être sortie de la douce étreinte.

"Venez Akihiko-kun ! Retournons voir mon père, je vous ferais ensuite visiter le domaine !"

Ainsi, se fut main dans la main que nous retournîme à la villa, par le chemin le plus court, par la porte de derrière. Celle-ci n'avait qu'un battant et ouvrais directement sur l'escalier montant au premier étage. La porte de droite. Je l'ouvrais pour rejoindre la salle a manger par les cuisines. Le cuisiniers et ses deux assistantes était déjà au travail pour préparer le repas du soir. Je pensais inviter mon âme soeur pour le diner, après avoir pris mon temps a lui faire visiter les lieux. Puis enfin par la porte latérale de la cuisine, nous entrâme dans là où mon père nous attendais. Je restais figée, tendu d'un seul coup, comme un gardon. Cela, non plus n'était point prévu dans ma journée et ce serait certainnement moins agréable que Kirito-chan. Un ancien était là, son regard c'était tournée vers moi et il était resté muet de stupeur, d'étonnement, pendant quelque seconde. Tout comme moi d'ailleur. Ce fut avec un ton sec qu'il m'adressa la parole. Mon père, lui, me fit un clin d'oeil, ce qui me détendis un peu. Le regard qui fixait mon regard de ses yeux pénétrant me mettais mal à l'aise, mais je devais tenir se regard, je ne devais pas plier. En fin de compte, ce duel d'yeux je fini par le perdre en baissant la tête et l'ancien parla. Peut-être que ses mots auraient été différent si nous n'avions pas respectez, Aki et moi, la règle concernant les Haoris. Sans doute n'avait-il pas remarqué l'haori, que je supposais avoir été placé à sa place, avec le nombre douze dessus.

"Vous connaissez les règles, Kuchiki Merudy. Même en étant chef du clan, vous avez besoin de notre accord."

Ce fut le ton cassant, sans lacher la main de l'être que j'aime, que je lui répondis.

"Votre accord, vous le donnerez. Vous avez trop peur de perdre la 6e division, si peu de temps après l'avoir regagnée."

J'en oubliais de présenter le capotaine de la 12e division. C'était bien moi ça. Changer d'humeur comme de chemise.

Kirito regarda la jeune shinigami qui sembla alors effectivement réaliser qu'ils avaient abandonné le père dans la salle à manger. Aussitôt elle le pris par la main et l'entraîna dans la direction de la bâtisse. Ils traversèrent alors une unique salle à savoir la cuisine. Akihiko songea alors qu'il n'avait pas emprunter la même route avec le gamin auparavant, Merudy connaissait sans doute mieux la maison ou alors l'enfant n'avait pas le droit d'aller n'importe où. Cette deuxième option devait être la plus plausible d'ailleurs car ils étaient au milieu des fourneaux ce qui n'était pas vraiment un endroit pour les gosses. Malgré le fait que les personnes présentent travaillaient Kirito remarqua qu'on leur jetait des coups d’œil, surpris voire à la limite de la stupéfaction. Merudy ne sembla pas s'en rendre compte mais Akihiko comprenait parfaitement cette réaction. La chef du clan marchait main dans la main avec un illustre inconnu. Après tout on se trouvait dans une famille noble actuellement et les choses étaient quelques peu différentes. A ce propos, Kirito était assez ignorant des coutumes de la noblesse et il ne s'en rendait compte que maintenant. Qu'est-ce que cela allait impliquer s'il se retrouvait à fonder sa vie avec la chef du clan Kuchiki ? Mais bon, c'est en se confrontant à la réalité sur le terrain que l'on apprenait le plus vite et ce fut justement ce qu'il se passa.

Lorsque Kirito franchit la porte donnant sur la salle à manger il sentit Merudy se figer brutalement. Dans un premier temps notre jeune héros ne vit que le père et donc ne compris pas mais il réalisa alors seulement qu'un autre type était là. Cette personne était âgée et la tête qu'elle afficha en découvrant le jeune couple ne présageait rien de bon. Kirito qui ne savait que dire ne put que regarder sa compagne défier du regard ce nouvel arrivant. Le capitaine de la douzième division regarda furtivement Yoren et en croisant le regard de ce dernier il compris alors seulement que la bénédiction que cet homme lui avait donné avait en fait bien plus de valeur que ce qu'il pouvait penser. Le père de Merudy leur avait offert un véritable bouclier et le scientifique savait quoi en faire.

Le vieillard annonça à Merudy soudain qu'il faudrait leur accord malgré qu'elle soit la chef de clan. Leur accord ? Qui se cachaient derrière le mot « leur » ? Le scientifique fit carburer ses neurones à tout allure retrouvant enfin sa capacité d'analyse qui faisait de lui le capitaine de la douzième division. Que savait-il de la noblesse ? Les nobles possédaient des chefs, mais ils étaient aussi accompagnés par d'autres personnes. Quelque chose comme un conseil...les anciens ! Kirito fixa de ces deux yeux gris le vieillard, oui ce type avait la parfaite tête d'un ancien. Ce genre de personne contre le changement qui souhaitait des rituels à n'en plus finir et qui ralentissait les choses. Ce genre de personne, qui bien qu'avisée et parfois utile, Kirito ne les appréciait que très modérément car elles allaient généralement à l'encontre des idéaux de Akihiko à savoir : évoluer ! Être un scientifique nécessitait de chambouler les habitudes, de ne pas être statique et de ne surtout pas résister au changement. Alors que Merudy détournait finalement le regard annonçant avec froideur qu'ils ne pourraient pas refuser Akihiko compris alors que les nobles semblaient être sensibles au fait que Merudy était capitaine et soudain se fut l'illumination. Akihiko n'avait pas son Haori ! Ainsi Akihiko s'avança soudain, se plaçant devant Merudy comme pour la protéger sans lâcher sa main pour autant. Il parla d'une voix calme et emplit d'autorité.

Enchanté de vous rencontrer. Laissez moi me présenter, je me nomme Kirito Akihiko. Vous avez peut-être entendu parler de moi je suis actuellement le capitaine de la division des recherches du Gotei 13.

A peine cette phrase prononcée Kirito vit comme les traits de l'ancien se métamorphoser tandis que le père de Merudy afficha un sourire ravi devant la mine encore plus stupéfaite de l'ancien. Mais loin de s'arrêter sur cela Kirito rajouta une couche ne laissant plus aucune place au doute.

Je m'excuse si cela peut poser problème que je m'avance en ce jour face à vous avec Merudy cependant...

Kirito marqua un temps de suspens puis sa voix bien que toujours très posée et calme se fit tout de même intransigeante.

...il va falloir vous y habituer, ce sera ainsi car Yoren-dono ici présent m'a déjà accordé sa bénédiction.

Merudy n'était pas au courant de cela mais apprendre que son père avait fait confiance à un parfait inconnu la ravirait sûrement. Dans les propos de notre jeune héros n'y avait là aucune menace, il ne s'agissait que d'une vérité que l'ancien allait devoir accepter, et puis d'un autre côté le vieillard ne pouvait rien dire face à un haut gradé du Gotei 13 car il lui devait le respect malgré tout. Akihiko ne laissait pas de places aux négociations car il n'avait pas du tout apprécié la façon dont cet homme avait regardé et parlé à sa moitié, de plus par cette occasion il montrait à cet homme qu'il était capable de faire preuve de fermeté. Notre jeune héros remarqua alors que Yoren pour sa part écarquilla les yeux mais son sourire s’agrandit encore plus et il semblait en fait agréablement surpris.

Ainsi vont les choses. J'étais heureuse que mon père ai donné sa bénédiction. Bien qu'ayant une grande valeur habituellement pour le fait d'accorder la main de ça fille à un homme, il n'en est pas de même pour moi. Le fait d'être la chef du clan, fait que les anciens ont une plus grande voix au chapitre. En fait, ils pourraient même décider de me bannir du clan si je les défiais. Oh, présentement, ils n'oseraient pas. Ils accepteront certainnement, mais a quel prix ? Les aurais-je sans arrêt sur le dos à faire pression sur moi ou a s'imiscer dans les affaires de la 6e division ? Je ne le permettrais pas.

De mon point de vue, j'ai de la chance que mon âme soeur soit un autre capitaine, car, durant la présentation de Akihito-chan, l'ancien avait blêmis. Rien que de savoir a qui il parlait, le faisait hésiter. Cependant, habitué aux manipulation politique, Kuchiki Ikkaku, le doyen du clan, se repris rapidement. En fait, son malaise n'avait duré qu'une fraction de seconde. Pour tout dire, même mon père n'avait jamais réussi à le faire changer d'opinion sans l'appuis d'autres anciens. Kuchiki Ikkaku-sama, donc, avait maintenant un petit sourir. Mon père lui, en avait un grand, le connaissant, en l'epace de quelques minutes, il a du établir un plan afin de renforcer ma position, un plan qu'il n'aura sans doute jamais pus mettre en place sans le coup de foudre.

Kuchiki Ikkaku-sama, aussi, devait certainnement avoir établi un plan, et encore une fois, certainnement a l'opposé de celui de mon père. Il parla donc.

"Je vois. Un capitaine de la 12e division. J'avous, Merudy-chan, que j'avais peur que tu ne choisisses n'importe qui. Mais... Tu as bien choisi. Un capitaine... cela ne peux que servir les intérêts du clan..."

Je ne suis pas une fine politicienne. Mais le ton langouloureux que le doyen pris à la fin de ses paroles ne pouvais que me mettre la puce à l'oreille. Il appuiera ma relation amoureuse avec Akihiko-kun, mais il y aura aussi des conditions. Le conseil fera tout pour que cela rapporte le plus possible au clan. Je pense que la question du nom posera problème. Je suis l'une des première, voir même la première, femme a devenir chef de clan Kuchiki. C'est comme cela que sont nés certaine des familles de petites noblesses affiliées aux Kuchiki. Je pense que les conditions que le conseil énumèrera seront non négociable. Quoi qu'il advienne, le clan a plus a perdre en refusant ce mariage, ou a y mettre trop de conditions.

Plongé dans mes reflexions, je ne remarquais pas tout de suite que le doyen avait quitté la pièce après avoir salué. Sans doute allait-il convoqué d'ors et déjà un conseil, que je ne pourrais présider, comme ma charge me l'impose en général. Mon père était toujours là, souriant. Cependant, il n'avait dit mot. de mon coté, je me détendais. Cette journée était vraiment pleine de surprise, bonne ou mauvaise. Otôsan finit par rompre le silence. Ce qu'il dit me fis rougir.

"Vous me rappellez moi, il y a longtemps, et Arielle-chan. Tu devrais faire visiter la proprièté à ton fiancé Merudy."

Akihiko regarda le vieillard avec intensité remarquant alors qu'une fois sa stupeur passé les rouages de son esprit semblaient en train de concocter quelque chose. Puis vint une réponse non pas pour lui mais pour Merudy, l'homme parla comme si Kirito était un objet finalement...quelque chose d'utile au clan, hein ? Akihiko ignorait les règles de la noblesse dans leurs détails et il se renseignerait à ce sujet mais pour l'instant cet homme venait de lui manquer de respect. Une part profonde de Akihiko se réveilla soudain et alors que notre jeune héros regardait le vieillard s'en aller sans un mot supplémentaire les yeux de Akihiko virèrent au bleu azur l'espace d'une seconde avant de redevenir aussitôt après gris.

En effet, la seconde personnalité de notre jeune héros ne s'était pas manifesté jusque là mais voir l'impudence d'un tel homme face à lui venait de réveiller la colère de la part déviante de Kirito. Mais heureusement la personnalité calme du scientifique avait réussi à reprendre le dessus même pas une seconde après ce qui avait rendu le phénomène bien trop rapide pour être perçu par les personnes présentes dans la salle. Il se trouvait dans une villa en tant qu'invité et écraser cet homme par la force brute n'amènerait rien de bon il en était conscient. Akihiko, le calme, était beaucoup plus réfléchi, ainsi il enregistra bien toutes les informations qu'il avait pu saisir ici sachant pertinemment qu'elles pourraient lui devenir utile dans un futur proche. Cet ancien reviendrait, mais Akihiko l'attendait de pied ferme. Il ne le laisserait pas détruire cette relation nouvelle et Kirito savait que Merudy pensait pareil.

Puis soudain il se retrouvèrent de nouveau seuls avec le père de la capitaine de la sixième division qui repris la parole. A ces mots Akihiko fut d'abord reconnaissant envers cette homme qui ne cessait de lui faire confiance alors qu'il le connaissait à peine. Mais la fin de la phrase de Yoren laissa Kirito incrédule qui masqua sa réaction derrière un sourire de façade. Fiancé ? Il avait bien dit le mot « fiancé » ? Kirito tourna la tête pour regarder Merudy et à la couleur des joues de celle-ci il compris que le mot n'avait pas été employé à la légère. En se mettant en couple avec une noble manifestement Akihiko avait accepté d'épouser Merudy. Kirito aurait pu paniquer, il aurait pu s'enfuir pour de bon cette fois mais soudain il se détendit et il enlaça tranquillement Merudy. Il l'épouserait s'il le fallait, il ferait tout ce qu'il faut pour son bonheur et pour la garder à ses côtés.

Akihiko regarda alors ensuite de nouveau le père avec un sourire.

Encore merci pour tout Kuchiki-dono. Je vous suis véritablement reconnaissant pour tout ce que vous faites pour nous.

Puis Kirito plongea son regard gris étincelant dans les yeux verts de sa compagne.

Bon on la visite cette villa ? On a tout le temps devant nous maintenant.

Akihiko afficha un sourire radieux à Merudy l'invitant ainsi à le guider à travers cette immense bâtisse qu'il se devait désormais de découvrir. La part déviante de Kirito suggéra d'ailleurs de passer directement à la visite d'une chambre ce qui fit rougir bien malgré lui notre jeune héros une nouvelle fois. Il allait devoir trouver un moyen pour parler de son désordre mental à sa bien aimée, ça ne serait pas très honnête de commencer une relation en lui cachant cela mais il ne souhaitait pas aborder ce sujet devant Yoren et il devait réfléchir à une manière de le faire correctement.

Qui est-il ? Quel est sont histoire ? Quel sont ses goûts ? Quel est son mode de penser ? Tant de questions auquelles je chercherais des réponses. Qui est-il ? Même pour celle là, je ne savais que peux de chose. c'est une question vague et le fait de savoir qu'il est le capitaine de la 12e division n'y répond pas vraiment. J'espère que tout ne se sera pas déroulé trop vite. Je ne pouvais déjà plus faire marche arrière, mais PEU IMPORTE ! Je l'aime. C'est tout ce qui compte pour moi. Mon père avait approuvé et les anciens ne pouvaient qu'accepter. Je suis heureuse ! Vraiment, c'est pas une blague. Je suis prête à me lier avec lui pour l'éternité.

A nouveau dans ses bras, je l'enlaçais a mon tour et posais ma tête contre la sienne a droite. Fermant les yeux, je savourais l'instant. Quel bonheur ! Un étreinte si douce, si agréable. Ensuite, reculant lorsqu'il me parla, son regard plongeant dans le mien et le mien dans le sien, je l'écoutais. Je compris. Du moins, je crus comprendre la profondeur des sentiments qui nous liais... Cela avait été si rapide, si innatendue... Un vrai coup de foudre. Oui, vraiment, j'étais prête.

"Et bien ! Et bien ! Voilà qu'il se met a pleuvoir... C'est bien la première fois"

La voix de Kakutou c'était élevée dans mon esprit. Je le savsi bien sur, mais je ne pus que sursauté... surtout avec l'histoire de la pluie... Etait-ce lié aux sentiments que j'éprouvais ? Oui, certainnement. L'eau est mon élément, mon pouvoir. Ce n'est donc pas étonnant qu'il pleuve lorsque j'éprouve de puissant sentiments. C'est fantastique ! Je n'avais envie que d'une chose... Celle d'emmener mon âme soeur dans un endroit tranquille. Ma chambre ? Non, pas question... pas encore. Le bureau ? Non, trop formel. La cave ? Ah non ! Trop... sombre. Le bibliothèque ? Oui, bonne idée. Nous seront tranquille au milieu de tout ses livres. Mais avant... abolissons une règle.

"Otosân, a partir de maintenant, les haori seront autorisée dans la villa. Je ne voudrais pas obliger Kyorakû-sama a enlever la sienne s'il venait ici."

Je n'avais pas laché Akihiko du regard. Mon père ne répondis d'ailleur pas. Après tout, l'haori est une part de l'identité d'un capitaine. Cependant... Avec mon haori... Il y a certaine dont je ne me permettrais jamais. L'haori force au respect, il y a certaine chose qu'il ne faut pas faire lorsque on la porte... Il ne faut pas mettre en péril notre autorité, ou celle d'un autre capitaine. Interdir son port dans une bâtisse entre dans ses cas là. Obliger, n'est pas une bonne chose. il faut laisser le choix... Seulement... pas question que je laisse Aki la remettre... par pour l'instant...

Oh, je ne pus me retenir, même si mon père était là. Enlacer encore mon premier amour et l'embrasser longtemps... Jusqu'à devoir reprendre son souffle. Savourer, ne pas vouloir que cela ce finisse. C'était ma réponse à la question.

"Quelle pièce voulez-vous voir en premier ?"

Le capitaine de la division scientifique essayait de prendre un peu de recul, même s'il avait bien du mal car il se perdait en contemplation dans le regard vert de Merudy. Tout cela était arrivé très vite, extrêmement vite même. Ils étaient amoureux c'était indéniable mais ils allaient devoir apprendre à se connaître, à vivre ensemble mais aussi a tenir une posture complexe. Entre le fait que Merudy soit une chef de clan et qu'elle soit une capitaine, tout comme notre jeune héros, il y allait avoir du remue ménage c'était indéniable. Alors qu'il la regardait il la sentit sursauter, Kirito arqua un sourcil de manière interrogatrice se demandant pourquoi cette réaction tout à coup. Mais alors qu'il allait la questionner Merudy pris la parole.

Kirito fut surpris lorsque sa compagne décida de s'adresser à son père spécifiant que le port du Haori serait désormais permis dans la villa. A cette remarque Yoren ne réagit pas mais Akihiko compris qu'il serait en fait d'accord. Il est vrai que si le capitaine de la douzième division possédait son vêtement sur lui dans la villa les gens ne l'auraient pas autant dévisager. Mais d'un autre côté se fondre dans la masse de temps en temps était quelque chose d'agréable et pas un instant notre jeune héros ne s'était senti mal à l'aise à cause de cette coutume. Cependant, il était vrai que certains capitaines pourraient se trouver offenser d'être obliger de se dévêtir ainsi.

Alors qu'il s'attendait à être entraîné par sa bien aimée dans les couloirs de la villa. Il fut surpris, pour son plus grand bonheur, lorsqu'elle s'approcha finalement de lui pour lui voler un second baiser. Akihiko y répondit avec passion profitant de l'instant et oubliant par la même occasion que Yoren était toujours bel et bien présent... Lorsque le contact fut rompu Merudy lui demanda alors où il souhaitait se rendre. Alors que Kirito allait répondre une voix hurla dans sa tête.

Une source chaude pour faire pleins de trucs très...

Akihiko coupa brutalement la phrase mentale de son Hollow.

Nom de dieu Heathcliff ! Tu vas pas t'y mettre aussi.

Roh t'es pas drôle...

Akihiko ne put s'empêcher d'afficher un sourire timide heureux que Merudy ne puisse pas entendre le Hollow. Oui il allait falloir expliquer aussi qu'il y avait un hollow à l'intérieur de lui. Pour parler tranquillement le mieux était encore de se retrouver seuls dans un endroit calme. Le scientifique après quelques secondes de réflexions annonça alors.

Je suppose que vous possédez une bibliothèque. J'aimerais bien commencer par visiter cette salle-là. Ensuite si il y a une salle ou un terrain d'entraînement j'aimerais bien le voir.

C'était l'idéal. La bibliothèque serait un lieu parfait pour exposer ces secrets, tandis que le terrain d'entraînement leur permettrait de dévoiler leur force et peut être même que Kirito pourrait montrer le masque de son habitant intérieur à sa future femme. Alors qu'il songeait à cela une part de lui-même réclamait aussi de visiter ensuite un endroit où ils pourraient se détendre. Akihiko refoula la pensé puis afficha un sourire impatient à Merudy. Puis il annonça avec un air enjoué.

Je vous suis charmante demoiselle.

Le capitaine de la douzième division était prêt pour la visite attendant de voir ce que lui réservait sa guide privilégiée.