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 Elisa Volstoï ❖

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Elisa Volstoï
Elisa Volstoï ❖ Hum-ind
Elisa Volstoï
Rang : Demoiselle ❖ têtue à fourrure

Messages : 344
MessageSujet: Elisa Volstoï ❖   Elisa Volstoï ❖ Icon_minitimeMar 25 Fév - 19:08

Elisa Volstoï . ❖

Originaire de Suisse Allemande ✶ Humaine ✶ 16 ans –non assumés- ✶ Karakura

❖ Pouvoir - Elle s’apelle Anna. C’est une belle toque, de qualité supérieure au poil fin et soyeux d’un noir profond. Elle et Elisa sont inséparables, et il c’est formé entre la jeune fille et ce qui était au départ un simple accessoire un lien d’une force rare. Depuis longtemps maintenant, Anna ne se contente pas d’être un simple chapeau – comme doté de vie, le poil qui la constitue, se gonfle, s’étend, se modèle et prends vie pour protéger ou divertir sa maitresse au besoin. Cette matière –sorte de pâte à modeler de poils sous laquelle on perçoit parfois une masse plus ferme et chaude- semble inépuisable, modelable et extensible à volonté. Les créatures qui en naissent sont de toutes formes et de toutes tailles, et peuvent apparaitre comme disparaitre d’un simple poil.

❖ Elisa n’a pas énormément changé. Ses traits sont demeurés malgré le passage des années assez doux et enfantins, et sa taille menue, ses grands yeux clairs alliés à sa chevelure longue et ondulée -d’un châtain pâle virant au roux- ne font que renforcer cet effet. Mais si même aujourd'hui elle fait difficilement son âge, il est une chose qui l’a toujours différencié des autres enfants, et apporté quelque chose de singulier à sa physionomie : le teint de sa peau. Très pâle et même froid, que certains s’étaient même prêtés à qualifier de « bleuté ». Cette teinte inhabituelle –due à une fragilité de naissance qu’elle nie autant que son jeune âge-, alliée à ses traits élégants font de la demoiselle quelque chose d’étrange et remarquable même lorsqu’elle demeure silencieuse… Chose plutôt rare pour peu qu’elle soit à l’aise.

Il arrive que la demoiselle paraisse conciliante : il ne faut pas s’y méprendre. On a apprit à Elisa à se tenir correctement en société. À parler, manger, bouger et agir comme il se doit. Mais si elle reste calme et discrète, ce n’est que pour être tranquille parce que ce qui l’entoure ne l’intéresse pas vraiment. D’un naturel réservé de prime abord, il lui arrive régulièrement de préserver sa bulle du monde extérieur. Il se dresse alors entre elle et les indésirables un mur d’indifférence, qui se teinte parfois de mépris contre ceux qui tentent de le forcer. Son esprit se coupe du monde, pour planer d’une image à une autre, une phrase, une idée… Souvent elle se perd dans l’observation, l’écoute, et avec une minutie absente, elle classe l’information. Toute à ses réflexions, il arrive qu’elle ne réponde pas, ou réponde à coté à ce qu’on lui dit pour la simple et bonne raison qu’elle n’écoutait pas ; « merci beaucoup », « avec plaisir », « au revoir ». Archiviste rêveuse protégée par un mur de politesse.

Puis tout à coup, on excite son intérêt - elle s’éveille. Pétillante, curieuse, inépuisable.
On l’adore ou ne la supporte pas, mais on s’accorde pour reconnaitre qu’elle a plutôt bon caractère. Très franche, régulièrement aimable, souvent pleine d’assurance et toujours honnête –dans la mesure du possible-. Elle est pleine de bonne volonté et foncièrement gentille. Et puis, ses défauts sont supportables. Bon, il faut bien avouer qu’elle manque de patience. Et qu’elle peut être retord… et plutôt butée. Et très insolente. Voir infernale pour peu qu’on ait tenté de lui retirer Anna. Automne, Hiver, printemps, été, « on ne porte pas de chapeau en intérieur » ? La cause est vaine, personne ne parviendras à la lui faire enlever. La jeune fille est totalement indissociable de l’épaisse coiffe de fourrure. Mais ce point sensible mis à part, c’est une personne très agréable. Tout à fait supportable. Et puis, elle a un petit quelque chose d’angélique et naïf qui fait qu’on lui pardonne aisément, surtout.
Plus que quoi que ce soit d’autre, Elisa peut se montrer particulièrement tenace, têtue, voir harassante. On lui sort difficilement une idée de la tête, et lorsque mademoiselle a décidé quelque chose, c’est sans retour. Elle a cependant le mérite de ne jamais abandonner, et de ne pas renoncer face à l’adversité : peu d’obstacles sont à ses yeux infranchissables, et il est rare que l’on parvienne à l’arrêter une fois lancée. Cette force de caractère se met souvent au service de sa soif de nouveauté, et c’est lorsque l’on chatouille sa curiosité qu’Elisa peux se montrer redoutable. C’est alors qu’elle finira par le réclamer, « une histoire ».



Sa mère avait rapporté à Elisa la toque de l’un de ses voyages, à St Petersbourg. La jeune fille n’avait jamais eu l’occasion de s’y rendre elle-même, bien qu’une part de sa famille en soit originaire. Née en Suisse Allemande, elle n’avait jamais eu la chance d’en quitter le sol du fait de sa santé fragile. A son grand danm. Combien de fois avait elle espéré, demandé, crisé petite pour accompagner chacun de ses parents dans leur nombreux voyages ? Beaucoup trop, sans succès. Elle avait alors pris l’habitude, afin de pâlier à sa frustration, de réclamer un récit détaillé des périples de ses parents à chacun de leur retours. Et si cette requête se révélait souvent contraignante, la demoiselle écoutait ensuite avec tant d’enthousiasme et d’attention qu’il était inconcevable de lui en vouloir.
Mais ses parents s’absentaient souvent, et il ne restait après leur départ à l’enfant plus rien que le souvenir de leur récits, et les cadeaux qu’ils lui rapportaient. La coiffe de fourrure devint très vite indissociable de la fillette, qui quand elle ne la portait pas la tenait toujours fermement dans ses bras comme elle l’aurait fait avec un doudou. Les années n’y firent rien. Non pas parce qu’Elisa ne gagnait pas en maturité, mais bien parce qu’avec le temps, la toque était devenue bien plus qu’un simple vêtement. Et ce à une échelle largement supérieure à ce à quoi on pouvait s’attendre...

La fille Volstoï était encore très jeune lorsqu’un jour, une petite boule de poil noir était venue essuyer ses larmes. Pourquoi elle pleurait ? Elle l’avait oublié dès l’instant ou elle s’était retrouvée nez à nez avec cette étrange petite créature. On aurait dit… une sorte de ponpon. Serti de deux petites perles à l’éclat bleuté, dont la vision eut un effet apaisant immédiat. Si tôt que les larmes de l’enfant eurent cessé de couler, la créature disparut.

Cet épisode fut le premier d’une longue série. Au début, la petite créature n’apparaissait que lorsqu’Elisa, encore petite, se retrouvait seule et malheureuse. Sitôt qu’elle avait besoin de réconfort, de soutien, la petite chose était là. Ses parents étaient constamment absents, et il n’y avait pour prendre soin d’elle qu’une tutrice qui manquait de douceur : elle était donc très seule, et souvent triste.
Malheureusement, sa santé empirait. Aux premières apparitions de la petite touffe noire, la petite fille s’était trouvée complètement vidée de ses forces. A plusieurs reprises, elle avait du rester alitée. Et bien que la petite créature qui venait prendre soin d’elle lui rendit le sourire, elle ne s’en remettait pas complètement. Mais petite déjà, Elisa avait un fort caractère, et il n’était pas question pour elle de se passer de cette merveilleuse compagnie. Elle tint bon, et seule sa persévérance permis à la créature de croitre. Les apparitions ne cessèrent de se multiplier. Elle ne saurait même pas dire lorsque la petite boule se fit rongeur, petit oiseau, puis plus grand… N’apparaissant non plus seulement lorsqu’elle avait besoin de réconfort, mais aussi de compagnie.

À 6 ans, Elisa Volstoï se déplaçait partout avec sur l’épaule un oiseau noir répondant au nom d’Anna -qui, a bien y regarder, ne ressemblait à aucun autre, étrangement touffu-. On avait parfois essayé de le lui retirer – sans succès. L’animal ne se faisait jamais voir sans l’enfant, et l’enfant se faisait rarement voir sans l’animal.
Personne n’avait fait le rapprochement. Ou plus exactement, personne ne l’avait exprimé à voix haute – la gouvernante était une femme bienveillante, qui bien qu’elle ait certainement percé le mystère s’efforçait d’en préserver le secret. Et Mlle Weihmer, qui était en charge de l’éducation de la petite, ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Enlevez l’oiseau à la fille, vous retrouverez une souris toute aussi noire et touffu au creux de sa poche. Et personne la tutrice mise à par pour sortir de ses gonds et se méprendre sur Elisa : elle ne sortait jamais, et par extension ne rencontrais pas grand monde.

Elle n’en avait pas l’occasion, « ni l’utilité ». La maison Volstoï se tenait loin de la ville en plein milieu de montagnes certes charmantes, mais désertes. Le père d’Elisa travaillait dans la politique – la jeune fille n’avait jamais compris exactement à quoi il s’affairait, et à vrai dire elle s’en fichait. En tout cas, il était absent et souhaitais le meilleur en matière d’éducation et de sécurité pour sa fille – à ses yeux, le meilleur se résumais à un apprentissage à domicile, dans la maison familiale, avec de très bons professeurs mais pas de camarade. Les cours étaient longs, et selon Elisa « ennuyeux ». Cette affirmation tenait, au moins en partie du mensonge. La jeune fille portait de l’intérêt pour ce qu’on lui enseignait, elle aimait les sciences de la nature, la géographie, et adorait l’histoire et la littérature. Mais le défilé des visages connus, les tics et expressions récurrentes de ses professeurs lui étaient bien trop familiers pour qu’elle s’en amuse encore. Elle avait soif de nouveauté et ne trouvait son compte que dans les livres –elle adorait lire- et dans la compagnie d’Anna.
Mr Volstoï souhaitait pour sa fille « de grandes choses ». La jeune fille, pour sa part, s’intéressait de plus en plus à la littérature. Mais si elle aimait écrire, elle manquait cruellement d’inspiration. Et le contexte dans lequel elle grandissait ne lui procurait pas grand-chose à se mettre sous la dent en la matière.

Il arrivait parfois qu’on l’emmène jusque dans la ville voisine – elle s’en trouvait toujours enchanté. S’émerveillant de tout, des boutiques aux sans abris faisant l’aumône. Chaque infime détail était une nouvelle chose à voir, et Elisa rentrait toujours frustrée de ces expéditions, n’ayant guère eu le temps d’observer proprement tout ce qu’elle avait eu l’occasion d’entre apercevoir. Ses parents faisaient l’effort de rentrer pour les fêtes. La fille Volstoï voyait plus souvent son père que sa mère, qui œuvrait dans l’humanitaire et se rendait toujours aux quatre coins du monde – sans elle. Trop dangereux, lui avait on toujours dit. Sa santé fragile ne lui permettait pas de se rendre dans des endroits ou l’hygiène était mauvaise, l’air infesté d’insectes et de microbes, et l’eau possiblement insalubre. Les rares voyages aux quels elle avait eu la chance de participer étaient ceux auprès d’autres membres de la famille, à Vienne ou vivaient sa famille paternelle et deux fois, alors qu’Elisa entrait dans la puberté, à Saint Petersburg ou résidaient encore la mère de sa mère, et un oncle – le reste de la famille n’étant plus, ou ayant également quitté le pays une génération de là pour la suisse. Mais même une fois dans ses villes étrangères, l’enfant n’avait pas eu la chance de voir les choses, proprement, comme elle aurait voulu les voir.



Il était déjà neuf heure, et toujours aucune trace de la jeune fille. Marie –la gouvernante- avait déjà inspecté toutes les pièces, sans succès, et Mlle Weimher commençait à paniquer. Dehors, les flocons qui avaient commencé a tomber lentement dans l’après midi étaient désormais ballotés par des vents violent dans l’obscurité. La tempête grondait, et toujours rien.
Elisa avait quitté la maison peu après le déjeuner, insistant pour sortir à la vue des premiers flocons de neige. On avait cédé : tout le monde ici savait qu’il était impossible de lui sortir une idée de la tête si tôt qu’elle était déterminée, et lui dire non n’aurait provoqué qu’une sortie en douce. Elle était donc partie seule à grande enjambées, sa toque sur la tête et le petit oiseau touffu répondant au nom d’Anna sur l’épaule. Ne voulant pas qu’on la surveille ou l’accompagne, elle avait vite fait de se faufiler dans les bois pour y semer quiconque tenterait de la surveiller de trop près. Depuis le temps elle était devenue une experte en la matière. Et on la laissait faire. La demoiselle était entrée dans l’adolescence et personne à la ronde n’avait un caractère aussi retord.
Mais cette fois ci, elle n’était toujours pas revenue, et l’inquiétude avait gagné les habitants de la maison. D’ordinaire, satisfaite, elle rentrait toujours au coucher du soleil. Les environs étaient devenus son territoire, et tant qu’elle ne rentrait pas trop tard, on avait fini par lui autoriser les sorties. D’un pas assuré, elle cavalait dans la montagne jusqu’à la petite ville voisine. S’y était elle retrouvée coincée par la tempête ? On avait appelé tout le monde, et personne ne l’avait vue ce jour là.

Les heures filèrent. Un ami de la famille était parti dans les montagnes à sa recherche, et Marie et Mlle Weimher avaient fini par attendre résignées dans le vaste hall d’entrée. Elles avaient fait tout ce qu’elles pouvaient, et on les avait dissuadées d’aller se perdre à leur tour dans le blizzard. Le feu craquait dans la pièce voisine – on l’avait allumé dans l’espoir d’égayer un peu les deux femmes. Mais le son familier ne faisait que leur rappeler les innombrables fois ou Elisa, petite, avait réclamé à ce qu’on anime l’entre. Elle pouvait passer des heures à regarder les flammes lécher le bois et dévorer les vieilles feuilles de journal, inlassablement.
C’était aux environs d’une heure du matin qu’on entendit un bruit près de l’entrée principale. Le vent était tombé, et les flocons recouvraient à nouveau mollement le sol. Ce fut avec précipitation que la tutrice ouvrit la porte, et avec précipitation qu’elle s’en éloigna avec un petit cri étouffé de surprise. Dans l’embrasure de la porte se tenait une large et haute silhouette de poil noir, dont la silhouette rappelait à s’y méprendre celle d’un loup énorme. Sur son dos, la silhouette fluette de la fille au teint bleuté était étendue, emmitouflée dans une fourrure en tout point semblable à celle qui recouvrait le dos de la bête. Cet étrange manteau s’évanouit, et les deux femmes vinrent avec précipitation récupérer la jeune fille.
L’animal énorme entra dans la demeure en même temps que les dames du logis, et personne ne pu le chasser, jusqu’à ce qu’il disparaisse comme il était apparu, laissant place à Anna aux coté de la jeune fille. Même si personne ne l’exprimait à voix haute, tous concevaient –plus ou moins consciemment- que le loup immense qui avait ramené la jeune fille chez elle et le furet duveteux qui se tenait désormais contre sa joue étaient la même créature. Personne n’eut rien à y redire.

Après cet incident, Elisa du rester quelques temps alitée. Elle avait voulu se rendre jusqu’à la grande ville voisine, et s’était retrouvée coincée au cœur de l’intempérie. La fièvre l’avait gagné, mais elle semblât pendant un temps excessivement fatiguée tandis qu’Anna demeurait sans cesse sans petite forme à ses cotés. Le loup ne reparut que plus tard, lorsqu’elle en eu besoin à nouveau.
Depuis le temps, la jeune fille avait bien compris que ses piques de faiblesse étaient étroitement liées aux apparitions d’Anna. Mais en être consciente ne lui donnait aucune envie de s’en passer pour autant : pour elle, la compagnie de l’esprit de fourrure était irremplaçable, et elle était fermement décidé à passer sa vie à ses cotés, duce celle-ci être écourtée. Après tout, ne surmontait elle pas toujours le malaise ? Petite elle avait eu souffert de voir apparaitre une simple sphère de fourrure. Désormais, elle pouvait marcher au coté d’un loup géant ! Et bien qu’Anna ne le lui dit pas, Ellie sentait bien qu’il résidais dans chacune de ces formes, de ces apparitions, un lien étroit avec ses propres capacité. Capacité à quoi ? Mystère, à contrôler une forme d’énergie, aurait elle dit spontanément. En tout cas, il n’était pas question pour elle de céder à des « obstacles futiles », et constatant qu’elle était capable au coté d’Anna de « grandes choses », la jeune fille n’allait certainement pas se contenter de si peu.
Elisa se rétablit rapidement, motivée par la décision qu’elle avait prise au lit de sonder les limites de ce pouvoir… et de les repousser. Anna au départ n’était pas très conciliante, mais finissait toujours par céder et la demoiselle ne mit pas longtemps avant de se retrouver à nouveau sous les draps. Cette faiblesse l’énervait. Si tôt que naissait une créature plus importante, plus rapide, plus puissante, la jeune fille se retrouvait prise de vertige et son corps succombait à une lourde fatigue souvent accompagnée de fièvre.


Une douce sensation sur la joue, familière, réveilla la jeune fille. Elle ouvrit les yeux pour tomber nez à nez, comme elle l’avait présagé, avec l’une des petites boules de poils aux yeux clairs de son enfance. Elisa se redressa sur son oreiller. A l’extérieur, le soleil s’était déjà couché et il faisait sombre dans la chambre. Elle était seule, mais un verre d’eau et un bol de soupe sommeillaient près d’elle, n’attendait qu’elle. Ses prunelles claires croisèrent celles d’Anna, qui endossait encore souvent cet aspect « premier». Ses doigts étaient serrés sur la toque qu’elle tenait entre ses mains à défaut de l’avoir sur la tête. Le petit être ferma lentement les yeux, sans qu’Elisa ne comprit pourquoi. Elle était encore très fatiguée, et ne pouvait pas quitter le lit pour l’instant. Anna rouvrit les yeux, pour les refermer a plusieurs reprises sans que cela n’apporta plus de réponses, mais ce seulement parce que la jeune fille était encore un peu endormie et ne savait pas l’entendre. Une autre sphère noire fit son apparition auprès de la première, et ferma les yeux à son tour. Entendant enfin leur insinuation, la jeune fille Volstoï clôt enfin les paupières.
Elle les rouvrit précipitamment, dans un sursaut. La vision d’un autre des coins de la maison c’était substitué à la noirceur à laquelle elle s’était tout naturellement attendue. Anna soutint son regard plein d’incompréhension. Elle ferma les paupières à nouveau. Un coin de la maison. Vu d’assez bas, vagabondant comme à travers le regard d’un chat. Se glissant par une fenêtre, jusqu’en dehors. Un autre point de vue, à l’autre bout de la maison, pendant une trentaine de secondes. Puis, vision la plus inattendue, son propre visage. Par deux points de vue différents.
Elisa rouvrit les yeux pour faire face aux deux sphères qui la regardaient. Était il possible que… ? La première noiraude lui sourit, et ferma à nouveau les yeux. La grande ville voisine se révéla à elle.

Á compter de ce jour, tout changea. Tout avait changé la première fois qu’Elisa était entrée en contact avec la fourrure, et le jour ou elle avait commencé à pouvoir sortir, mais là elle pouvait enfin voir véritablement les choses. Bien sur c’était fatiguant, mais quelle importance ? Du moment qu’elle ne fricottait pas trop avec ses limites, il lui était possible de tout voir de son lit ! De plus en plus loin… Découvrir cette ville dans ses moindres recoins fut pour la jeune fille une véritable révélation. Elle avait l’impression de devenir enfin une personne complète, de sortir du noir. Elle ne s’en lassait pas, et voulait voir toujours plus.
Mais Anna avait également ses limites, et elle finit par s’y heurter. Bien que large, son périmètre d’action n’était pas infini, et cette ville là en était déjà à la bordure : il fallait que la jeune fille bouge. Et elle le ferait. Partir au loin, Elisa l’avait souvent voulu, décidé, sans succès. Son unique défaite. Mais elle n’avait fait que perdre des batailles, et remporterait la guerre.
A l’occasion suivante qui se présenta, la jeune fille ne laissa aucun répit à ses parents. Et elle réussit enfin – sa santé c’était largement améliorée (du fait de sa maitrise de ses pouvoirs, mais ca personne ne le savait) et il lui était donné une petite sélection de destinations ou elle pourrait demeurer stable et continuer ses études comme le voulait son père. Différentes destinations de cure auprès des quels vivaient des amis intellectuels… Soit. Elle s’en contenterait volontiers : un premier pas vers la liberté. Mais pour que cette avancée soit totale, Elisa voulait avoir le plus de marge de manœuvre possible.

C’est ainsi qu’Elisa Volstoï atterrit au japon. Enfin, au beau milieu de nulle part au japon pour être un peu plus précis, mais c’était déjà ca. Elle avait le mérite d’être déjà très habituée aux « beaux milieux de nuls-parts », et cela restait la plus grande aventure d’une vie à ce jour.
Confiée à une amie de la famille, une dame japonaise qui avait suivit d’importantes études en Europe, Elisa troquait les montagnes de Suisse allemande pour une région thermale du japon ou « le calme et l’eau chaude seraient bénéfiques à sa santé ». Cela lui convenait – elle avait beaucoup lu sur ce pays, et il l’intriguait autant qu’il le séduisait. Et rien ne l’enchantait plus que la perspective d’être dépaysée ! Enfin seule dans sa nouvelle chambre, elle déploya autour d’elle les noiraudes. Premier poste d’observation ? La petite ville voisine de Karakura.


Avatar- Oc d’un artiste sur Pixiv, dessin unique repris par moi. (Prochainement)
Parrain- Je sais pas si on peux compter Melo comme un parrain parce qu’il n’y a pas eu de parrainage la première fois ? 8D


Dernière édition par Elisa Volstoï le Dim 2 Mar - 10:26, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Elisa Volstoï ❖   Elisa Volstoï ❖ Icon_minitimeMar 25 Fév - 19:25

Elisa Volstoï a écrit:
Parrain- Je sais pas si on peux compter Melo comme un parrain parce qu’il n’y a pas eu de parrainage la première fois ? 8D

C'est mort... de chez mort... de chez mort !
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Elisa Volstoï
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MessageSujet: Re: Elisa Volstoï ❖   Elisa Volstoï ❖ Icon_minitimeDim 2 Mar - 10:32

tongue "

Près terminée ! Flamboyante de nullitude, faites moi l'honneur de pas trop la lire non plus, validation mise à part → Je veux juste rp vite avec elle, et tant pis si je suis partie sur une mauvaise pente xD [Il aurait fallu que je recommence tout, mais le fond est exactement le même donc osef.]
Ps - l'ava est provisoire, dessin a modifier un peu mais ça prendra le temps que ça prendra -_-
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Santo Pastor
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Santo Pastor
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MessageSujet: Re: Elisa Volstoï ❖   Elisa Volstoï ❖ Icon_minitimeMer 5 Mar - 15:45

Salut et bienv- ah bin, non, tu connais déjà la maison °°

J'te valide Fullbringer Niveau 4, sans perte d'expérience. Fais ta FT, amuse-toi, tout ça. /o/

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Melody MacKenzie
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Melody MacKenzie
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MessageSujet: Re: Elisa Volstoï ❖   Elisa Volstoï ❖ Icon_minitimeVen 7 Mar - 19:06

Bon retour !
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MessageSujet: Re: Elisa Volstoï ❖   Elisa Volstoï ❖ Icon_minitime

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