AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

CreativeJuiz

OuvrirFermer






Le forum est fermé. Vous pourrez nous retrouver sur notre nouveau projet ICI
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 Soma Kei [100%]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Soma Kei
Soma Kei [100%] Shi-shi
Soma Kei
Rang : 6ème siège de la Quatre - Pharmacien

Messages : 25
MessageSujet: Soma Kei [100%]   Soma Kei [100%] Icon_minitimeDim 23 Mar - 17:30

    Avatar : "Random Guy 2" by znodden (Deviantart)
    Comment avez-vous découvert le forum ? Je suis un ancien capitaine qui revient pour une énième fois (Tsunemi Ai pour être précis)

Soma Kei

    Âge : 502 ans, en apparence 25
    Race : Shinigami
    Siège demandé : Un siège quelconque dans la quatrième division

    Description de votre personnage :

    La subjectivité de Kei étant en permanence déformée par les énormes doses de morphine qu'il ingère chaque jour, voire chaque heure, je me permets ici de prendre le pas sur lui pour vous décrire l'homme qu'il fut, et l'homme qu'il est à présent. Vestimentairement parlant, Kei n'est pas vraiment dans la démarcation, pas consciemment du moins. Il ne se soucie guère de l'état de son uniforme, et quelques déchirures, taches de café ou autres le parsèment. Grand (1m97) dégingandé et en permanence courbé en avant pour une raison qui n'appartient qu'à lui seul, l'officier de siège le plus stagnant de sa division laisse ses bras inertes le long du torse a moins qu'on ne le sorte de force de son monde intérieur pour une quelconque tache. Le regard hagard et cerné, il a les yeux d'un vert sombre tirant sur l'ocre et les sourcils épais et noirs d'encre. Peu entretenu, il a les cheveux en bataille, prématurément grisonnants, ce qui fait partie des nombreuses questions qu'on lui pose au quotidien. Enfin, le trait le plus marquant de Kei pour quiconque a affaire à lui est son silence : En effet Kei est tout sauf un causant. Si ce trait particulier peut décontenancer quiconque s'adresse à lui, il a ses raisons d’être ainsi, et il ne les a pour le moment pas explicitées même à ses plus proches collaborateurs au sein de la quatrième. Il passe donc pour un officier de siège taciturne, voire un peu simplet, et cet état de faits ne semble pas vraiment le déranger, bien au contraire. De toute manière tout a une tendance manifeste a glisser sur lui comme de l'eau sur les plumes d'un canard.

    Description de votre Shikai (et bankai le cas échéant):

    Sumoggu (Pollution)

    Forme scellée :

    Si son propriétaire semble terni, usé et élimé, ce katana ne l'est pas moins. De longueur tout à fait standard, un peu plus léger de poids que la moyenne, ce qui n'est pas un mal, Sumoggu ne brille que par son manque d’affûtage et de nettoyage. Serti d'un vieux fourreau en cuir qui pend, inerte, le long de la jambe gauche de son propriétaire, une fois dégainé on découvre une lame en partie rouillée, avec quelques craquelures. Ce qui ne l’empêche pas de rester solide en cas de corps à corps, n'allez pas fabuler, le siège Soma reste un shinigami.

    Shikai: Fukyu, Sumoggu

    ...Sont les mots qu'il aurait sans doute prononcés si il avait eu une voix en état de marche. Bien que ce soit un fait rare au Gotei 13, Kei a du sous la contrainte de son cas personnel apprendre à maîtriser cette forme sans incantation. Ce qui fut, sachons le, un des rares moments de sa vie mutique ou il a fait un quelconque effort pour quelque chose. Pour en venir au vif du sujet, la lame devient un couteau de combat semblable à ceux qu'utilisait l'armée américaine, bien que la maîtrise du hakuda de son manieur soit vraiment en dessous de la moyenne. La lame est percée en un endroit, près de la garde, d'un petit système de ventilation a hélice, qui constitue la clef de voûte de son style de combat : Il expédie en effet des nappes de gaz, souvent à but curatif, parfois a but purement nocif.

    Histoire :
    (Attention, cette présentation ne comporte aucun dialogue. Bien à toi.)

    I : Paysan


    Il y a vraiment, mais alors vraiment peu à dire sur le destin mortel de celui que fut Kei. Une des choses importantes à savoir est qu'il fut japonais, pour l'influence que ce fait particulier eut sur sa vie. Né dans un village quelconque sur l’île de Kyushu, un lieu champêtre perdu au milieu de montagnes aussi insignifiantes que couvertes de neige et autres arbres, sa jeunesse fut pour le meilleur comme pour le pire une jeunesse standard. Sans véritable éducation, dans un japon période shogunale, il est un simple enfant des champs. Il apprend a travailler la terre au début de son adolescence, et travaille par conséquent dans les rizières appartenant à tout le village et aidant à nourrir celui-ci ainsi que le seigneur voisin, auquel les serfs doivent payer un tribut variable selon les récoltes. Le jeune garçon devint ainsi jeune homme, la vie suivant son cours, et développa une stature honorable en comparaison avec ses pairs et un attrait certain pour les plaisirs que la vie était en mesure de lui offrir. Épicurien, il rentrait de longues journées de travail en étant convaincu qu'un destin autre que celui de son père ou de son père avant lui, humbles paysans sans histoires, était purement impossible. Effectivement, cette vie aurait en fait été la sienne si la guerre n'avait pas frappé aux portes de ce seigneur dont il ignorait tout, forçant celui-ci, local, a en appeler au vivier de conscrits qui fourmillait sur ses terres. On lui donna une lance, une armure somme toute rudimentaire, et on lui ordonna de porter un drapeau en guise de cape : Il était fantassin. Pas le fantassin entraîné, non, le genre chair à canon, qui traîne les pieds et qui est absolument terrorisé à l'idée de se battre.
    Ne sachant ni lire ni écrire, celui pour qui la guerre n'était qu'une légende de bonne femme n'allait pas tarder à découvrir de quoi il s'agissait. En première ligne lors de quelques escarmouches, il eut la chance de se sortir vivant des combats, perdant la plupart de ses amis malgré tout. L'honneur et le don de soi étaient des valeurs morales fortes, après tout. Quinze jours plus tard, cette maxime n'avait plus grand sens. La brume s'était dissipée sur un énième champ de bataille. Derrière le méandre d'un ruisseau rouge tout sauf naturel, adossé contre un arbre, il gisait. Une flèche, puis deux, avaient interrompu sa charge, et son camp s'était fait écraser, trahi par un de ses plus fidèles alliés. Il n'avait pas vraiment eu le temps d'apprendre la nouvelle, néanmoins, et son âme s'était élevée dans cette après-vie impromptue et pourtant bienvenue.
    C'est à ce point de l'histoire que je vais désactiver la fonction pilote automatique, qui, je le conçois, peut agacer par son coté impersonnel. A vie insignifiante, récit insignifiant. Il était né, avait vécu et était mort comme de milliers d'autres, tombé dans les strates de l'histoire en marche. Le fait était qu'il allait se démarquer vraiment dans une autre vie, celle qui commença, un beau matin, dans un des quartiers les plus reculés du rukongai.

    II : Proxénète

    Son regard était allé se loger sur un plafond de planches mal dégrossies, tenant les unes aux autres par une habile combinaison quelque part entre le hasard et le miracle. Il était étendu, jambes croisées dépassant de quelques dizaines de centimètres, dans un lit de fortune constitué d'un vieux futon et d'un cadre en bois rongé par des vagues de termites qui avaient sans doute vu leurs assauts repoussés avec ferveur par ses nouveaux hôtes.
    Il venait d'ailleurs de planter son regard bleu dans les yeux noirs de l'une d'elles, une petite brune a la peau mate, les lèvres ensorcelantes nouées dans une moue sans équivoque : elle doutait du nouvel arrivant. Ses yeux avaient d'ailleurs dévié pour aller chercher ceux, torves, d'un type de taille moyenne aux cheveux emmêlés, jusqu'aux épaules. Une barbe de trois jours fermement arrimée aux mâchoires, et une longue cicatrice courant le long de son œil droit, lui donnaient un air peu recommandable qui pourtant avait sa part de fascinant. Se redressant pour mieux s'écarter aussitôt du mur lardé d'échardes, Kei tenta d'articuler quelque chose et ne parvint qu'a éructer d'une poignée de borborygmes décousus. La rousse juste à coté du lit, yeux rivés sur ses lèvres craquelées, eut tôt fait de lui tendre un gobelet d'argile, rempli a ras bord d'une eau aussi trouble qu'elle en était bienvenue. Ce ne fut qu'après qu'il put enfin demander ou il se trouvait, qui ils étaient, et pourquoi il se sentait autant chez lui. Toutes ces questions eurent leur réponse en temps et en heures. Il était dans les bas fonds. Il était là ou nulle âme n'avait vraiment d'importance, et ou elles tentaient toutes de s'échapper vers des airs moins viciés par le simple fait d'exister.
    Ses nouveaux acolytes, au nombre de trois, lui procurèrent le gîte et le couvert, et bientôt sa voix grave et rauque vint s'ajouter aux rires cristallins des demoiselles et aux tirades haut perchées de celui qu'il respectait dorénavant comme le chef de leur portée.
    Il était chez lui, il était pour eux. Ou du moins il existait pour eux, du matin jusqu'aux dernières lueurs du soir. Sa stature de grand escogriffe ainsi que son don certain pour foncer tête baissée dans les pires situations faisaient merveille dans cette entreprise risquée qu'était le proxénétisme. Il était le chien de gardes, ces dames travaillaient, et le patron empochait de quoi les faire vivre. Sa tête ébouriffée fut bientôt connue et reconnue dans le quartier, deux créatures du désir à son bras et une cigarette au coin des lèvres, dans un kimono bleu azur toujours plus vieux et sale : Il était un de ceux qui existaient au Rukongai à présent.
    Il frappait, extorquait, malmenait les clients les plus récalcitrant au paiement, s'offrait parfois les charmes de l'une ou l'autre de ses compagnes : Ça aurait pu continuer, et ce durant des années. Il avait vite compris néanmoins que cette vie, ou nul ne prenait une ride, était en réalité l'autre coté du rideau. Ce coté-ci, dépourvu de tringle, n'avait pas le moindre rideau en vue, en revanche.
    C'était aussi troublant que de contempler un océan sans fin, animé seulement des levers et des couchers de soleil et des quelques vaguelettes sans importance qui ne témoignaient nullement d'une terre toute proche ou se brisaient les lames, mais d'un vent monotone qui poussait toujours plus en avant les âmes égarées.
    Cette condition d'égaré, il la mûrissait, la réfléchissait de plus en plus. Il n'était que le bras armé d'un commerce pour lequel, malgré tout son affect, il ne nourrissait aucun respect. Plus les jours passaient, et plus cogner le laissait indifférent. Il empochait, mais n'avait aucun espoir de partir de ce quartier aussi sale que quelconque. Il mangeait sans avoir faim. Il aimait sans lendemain. Il était au centre de la toile, et à présent tous les frémissements lui indiquant qu'il n'était qu'une proie se faisaient sentir.
    Une descente. Simple, honnête et sans bavure. Ils n'étaient pas seuls à convoiter ce quartier pour ce business, à profiter des plus bas désirs des pauvres hères qui l'habitaient. C'était pourtant une soirée comme une autre, et Kei marchait tranquillement le long des deux ruelles qui leur servaient de lieu de travail. Il croisait de temps en temps le regard d'une de ses acolytes, moins souvent celui de son patron, lequel fumait parfois à la fenêtre sans y rester jamais longtemps. Les gens baissaient les yeux lorsqu'il croisait leur regard. Ils étaient fuyants, certains clients, tous rampants devant lui. Distraitement, il faisait jouer le couteau papillon qu'il portait depuis des décennies à présent. Ils étaient un gang, un vrai, un qui faisait peur et qui n'inspirait aucune sympathie.
    Alors qu'il regardait, blasé, l'une des filles disparaître le long d'une allée au bras d'un énième branque, on lui avait tapé sur l'épaule. Il avait dégainé avant de se retourner, la cinétique de son geste cherchant déjà la carotide. Ils étaient trois. Le premier avait bénéficié des réflexes aiguisés de Kei, et se vidait déjà de son sang en de longs râles. Le second et le troisième assommèrent l'assassin après une brève lutte sans trop de difficultés pour eux : Il n'était pas un combattant, juste un type armé.

    III : Pauvre Hère

    Lorsque le criminel qu'il était ouvrit les yeux, c'était dans la même ruelle. Il était nu, et il se redressa avec peine, avec le sentiment d'avoir dormi des heures dans une position des plus inconfortables. Et, pire que ça encore, il avait la bouche en feu.
    Alors il se contorsionna vers un autre des plantons de sa rue, tentant sans succès de lui demander de l'eau.  La douleur irradiait déjà son palais avant que l'autre ne lui tourne le dos, visiblement encore plus horrifié que d'habitude par la silhouette efflanquée du proxénète. Il cracha une goutte de sang, puis deux. Sa main, tachée d'écarlate, pointait vers la maison qui avait été chez lui durant toutes ces années. Il franchit le seuil, le pressentiment inondant son esprit de vagues d'angoisse. Trois têtes coupées, posées en ordre sur la table, l'accueillirent. Une mare de sang encadrait, déjà noire, les corps de ses acolytes de toujours. Quelques instants plus tard, Kei avait déjà repris le contrôle de la situation. Il marchait d'un bon pas, vêtu d'un kimono vert, cette fois-ci, quelques affaires sur le dos et de vieilles getas trop courtes aux pieds. Elles avaient appartenu à Yuko. Et, aussi détaché qu'il se devait d’être auprès de ses camarades d'escroquerie, il avait aimé Yuko. De passions aussi brèves que manquant d'exclusivité, mais il ne l'avait jamais vraiment expliqué. Ça avait été épidermique et vain, et il avait gardé ses sandales et une mèche de ses cheveux noirs d'encre pour se rappeler de la chaleur de sa peau. C'était un cadavre à présent. Et lui, il était vivant, et il n'osait imaginer les raisons pour lesquelles ses agresseurs ne lui avaient pas ôté la vie. Peut-être était-ce parce qu'il était loin d’être la tête pensante du quatuor ? Ou parce qu'il en était le membre le plus récent ? Mais tout ça n'avait plus vraiment d'importance à présent.
    Les semaines et les mois qui suivirent furent ceux d'un criminel sans ambition dont la seule préoccupation était d'alléger sa peine. Il multipliait donc les braquages d'apothicaires, volait baumes, calmants et autres, le tout afin d'apaiser sa mémoire traumatisée et d'oublier, dérivant, les horreurs de la veille pour mieux accueillir celles de demain. C'était, du moins, son credo. Il dormait dans la rue, le regard humide suffisant parfois à faire tomber dans son escarcelle quelques deniers qui n'étaient pas de refus, jamais. Il n'était personne, de quartier en quartier, un simple mendiant mutique se faisant à son éternité.
    En vérité, il progressait de district en district, et avait fini par parcourir de ses enjambées les rues proprettes de quartiers ou son destin aurait sans doute été plus reluisant. Les gens le regardaient avec pitié, ce qui différait radicalement de l'indifférence d’où il avait émergé. D'autres, moins nombreux, lui offraient mépris et condescendance. Au loin, un grand mur blanc. Il était arrivé au bout du rukongai. Et lorsqu'il demanda d'une voix rouillée et rauque a un passant qui avait daigné s'attarder, patient, il apprit qu'il se trouvait devant le centre névralgique des pouvoir militaires de la région. Le Seireitei. De ces murs sortaient en cohortes les hommes en noir qu'il lui était arrivé de croiser d'errance en errance, sabre au coté et mine tantôt sévère, tantôt laxiste. Il s'était contenté de les éviter jusque là, mu par une crainte instinctive de l'autorité, quelle qu'elle fut.
    Remerciant le passant, il avait laissé ces nouvelles connaissances infuser. Il se trouvait aux portes d'un énième district, du moins dans sa logique, et il se sentait comme une envie irrésistible de passer ces murs. Si il passait ces murs, alors il serait quelqu'un. On lui donnerait un sabre, et il retrouverait des bribes de son passé, sans les affres obsédants qu'incarnait encore la mèche de cheveux qu'il portait en pendentif. Il était déterminé à présent.

    IV : Prétendant

    Il venait de là bas, et il serait d'ici. Après quelques questions, quelques marches de reconnaissance, il avait enfin trouvé l'académie shino, et avait dormi à quelques centaines de mètres, sur un vieux banc, attendant l'examen qui déterminerait son admission. Encore aujourd'hui, Kei se souvient du jour ou il a passé les portes du grand hall. Il y en avait peu, des comme lui. Dépassant d'une tête la piétaille, silencieux comme la mort même lorsqu'on tentait de le dérider, et le regard perdu en permanence. Il avait suivi la colonne de prétendants à l'uniforme jusque dans une salle d'examen plus grande que quatre cabanes de son district réunies. Il était ensuite resté un moment a contempler les poutres du plafond, après avoir décliné son identité d'anonyme éhonté aux examinateurs. Ils l'avaient laissé passer les tests. Et, à force de questions posées à même la rue à ceux qui avaient la connaissance, il l'avait bien assimilée. Il réussit les tests écrits, puis fut inviter à mesurer son niveau de « reiatsu ». Perplexe mais de bonne volonté, il avait joué les rats de laboratoire et avait été cherché dans les confins de sa force mentale pour produire un résultat... satisfaisant. Pas exceptionnel. Dans la moyenne. De qui troquer ses guenilles contre l'uniforme de ce qui allait être son alma mater.
    Nous en sommes arrivés au point ou Kei n'est plus un mendiant mais un étudiant, ce qui, en trois lettres, représente une progression énorme. Par souci de clarté, et afin d'échapper aux méandres sinueux de la conscience de mon personnage, je vais dès maintenant situer les années d'entrée et de sortie de l'académie de Soma Kei, étudiant senior tout sauf causant. Il est entré en 2009 et est sorti en 2015, ce qui, a la sortie, en fait un très « jeune » shinigami. Ce qui veut également dire, d'ailleurs, que notre muet n'a pas pu prendre part en tant que soldat à la guerre contre le Vandenreich, l’événement majeur qui a pourtant failli oblitérer le Seireitei. Étudiant accro à toutes sortes de substances déjà à cette époque, il n'en avait que des nouvelles vite oubliées de la part de ses camarades, lesquelles portaient le plus souvent sur le fait que quelle que soit leur année de diplôme, si ils en avaient une, ils entreraient dans une organisation en ruine, en pleine reconstruction et surtout, très faible. Et ces quelques mots pourtant alarmistes avaient ravi Kei : Une nouvelle vie dans un ordre nouveau, ou on aurait besoin de lui. Je lui laisse donc de nouveau la main, pour les quelques lignes et le chapitre qui suivent, menant inexorablement vers l'instant présent.

    Il n'avait pas vraiment de craintes à présent. Les jours passaient, se ressemblaient, et il avait un élément non négligeable à sa disposition : un toit. Assorti d'un statut d'étudiant, de repas réguliers et de la promesse d'un emploi dès sa sortie, il ne pouvait être plus heureux, bien que ses traits rugueux ne montrassent que de l'indifférence sans bornes. Il était bien seul au milieu de ses pairs pourtant, ses réserves a répondre à leurs tentatives d'interaction étant bien sur un facteur majeur. Ils étaient jeunes, bien plus que lui, et avaient toujours vécu à la surface, tandis que lui venait des abysses. Il était comme une lamproie au milieu des saumons : étrange. Seuls ses yeux torves et saturés de substances illicites avaient une quelconque réaction.
    Alors, on inventa à Kei un passé fictionnel. Les autres savaient seulement qu'il avait été mendiant avant son entrée ici, pour l'avoir vu errer de temps à autres, et pour avoir sans succès tenté de le déloger de son banc dans les jardins jouxtant l'académie dans la période précédant les examens. Certains allaient jusqu'à penser que c'était un membre d'une famille noble que l'on aurait déshérité, d'autres un criminel recherché qui n'avait eu d'autre choix que d'entrer à l'académie afin de laver ses dettes. Certains pensaient même qu'il était en fait un shinigami déjà diplômé qui jouait un rôle afin de tester leur mental et de déterminer avec plus de précision à quelle division ils méritaient d'appartenir. Ceux là le laissaient en général tranquille.
    Vers la fin de son enseignement, lui avait en revanche toutes les qualités requises pour faire partie d'une division et une seule : Son assiduité aux cours touchant de près ou de loin aux soins médicaux battait des records. Personne ou presque ne se doutait qu'il piquait des cachets dans les placards, en revanche, et son silence quasi-total l'aidait à ne pas trahir son état second. Il était pitoyable dans les entraînements au corps à corps, mou et prévisible, quand bien même il avait travaillé d'arrache pied avec le professeur en charge pour réussir à invoquer son shikai et pour controler convenablement celui-ci. Il pouvait libérer son zanpakuto sur commande, mais avait un mal fou à être efficace avec. Le manque d'enjeu du combat était un facteur majeur : Il n'était pas en danger de mort. A partir de là, le combat était assez simple, et souvent se concluait par l'abandon d'un Kei lassé et peu sportif.

    V : Pigiste


    Il sortit néanmoins diplômé après avoir fourni le minimum d'efforts possible, et fut sans surprise affecté sans même s’être accordé le bénéfice du doute dans la quatrième. C'était écrit après tout, au moins autant que son nom qu'il avait marmonné, répétant trois fois, au capitaine Shimura le jour de son arrivée. Infirmier efficace, et brancardier modèle, il s'était fondu dans la masse de l'organisation médicale sans une vague, brillant par son manque d'ambition presque palpable. Il était doué quand il voulait, et aberrant à d'autres moments, lesquels constituaient principalement les instants ou il rendait un service tel qu'aller chercher des outils médicaux ou un café. Il n'était bon que lorsqu'il recousait les plaies ou les enduisait de baume.
    Le problème d'une telle spécialisation couplé aux événements qui ne manquèrent pas de se produire lors des conflits armés entre les siens et les forces du Hueco Mundo, puis celles des mystérieux Maho Tsukais, fut qu'il s'illustra a de nombreuses reprises en quelques mois à peine. Son impressionnante incompétence en situation de combat aidant, il était resté en arrière quand d'autres revenaient avec de graves blessures. Parmi ses « patients » les plus notables lors de cette période figurèrent les ex-capitaines Kireru, Himesaki et Tsunemi, ainsi que d'autres futures figures notables telle que sa capitaine actuelle, Kuragari Asuna. Il avait volontairement pris le pas sur les officiers de siège en charge pour leur prodiguer des soins jour et nuit, avec un incroyable acharnement. Cet acharnement avait été tel qu'après les protestations initiales on l'avait laissé faire, et il avait fait suffisamment de bien pour qu'une promotion lui soit décernée. Bien sur, son addiction le guidant, il avait fait en sorte de se retrouver affecté à la pharmacie, dont il détenait à présent les clés.
    Officier de siège. Et la route qui s'étendait à présent devant lui était dorénavant aussi pavée de calmants que de responsabilités, qui si elles pouvaient sembler limitées à d'autres, étaient colossales pour lui. Après tout, il n'était que Kei, le taciturne dans un coin, à qui on ne pouvait pas donner d'ordres à moins qu'il soit disposé à les exécuter dans l'immédiat : un électron libre.


Dernière édition par Soma Kei le Lun 24 Mar - 21:31, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2144-soma-kei-termine#18787
Santo Pastor
Soma Kei [100%] Rey
Santo Pastor
Rang : Rey du Hueco Mundo, Messager de Sima

Messages : 759
MessageSujet: Re: Soma Kei [100%]   Soma Kei [100%] Icon_minitimeDim 23 Mar - 18:03

Salut Kei.

J'aimerais savoir pourquoi tu as la même IP que Tahara Ryuhei (et Tsunemi Mai et Yamaguchi Izuko), même si je me doute bien que c'est la même personne qui revient une énième fois ?
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2361-santo-pastor-rey-del-hueco-mun
Soma Kei
Soma Kei [100%] Shi-shi
Soma Kei
Rang : 6ème siège de la Quatre - Pharmacien

Messages : 25
MessageSujet: Re: Soma Kei [100%]   Soma Kei [100%] Icon_minitimeDim 23 Mar - 19:58

Yop ! Du mal à vous reconnaître avec cette flopée de nouveaux personnages d'ailleurs.

Eh oui, bien deviné, c'est bien un énième retour de moi, le roi du retour raté jusqu'à présent. Lesquels retours ratés sont dus autant au manque pur et simple de temps, ce qui a été une constante depuis septembre, qu'aux problèmes personnels ayant grandement amoindri mon inspiration pour poster régulièrement. Ces paramètres en main, je sais bien que mes retours sonnent tous un brin fantoche. Ils sont aussi plusieurs, ce qui est bien le signe que la communauté de ce forum me manque, et que j'ai aimé RP avec vous.

Ceci étant dit, ce retour particulier est un poil différent des autres du fait qu'il est motivé par moi et moi seul sans influence extérieure, et que mon emploi du temps me laisse le temps de poster a présent (4h de cours par semaine). Donc du coup, le temps, c'est bon, l'inspi, c'est bon aussi dans le sens ou j'ai surmonté mes passages a vide. Je brigue donc peu de responsabilités par souci de pouvoir les tenir.

En espérant avoir répondu aux doutes^^
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2144-soma-kei-termine#18787
Santo Pastor
Soma Kei [100%] Rey
Santo Pastor
Rang : Rey du Hueco Mundo, Messager de Sima

Messages : 759
MessageSujet: Re: Soma Kei [100%]   Soma Kei [100%] Icon_minitimeDim 23 Mar - 20:23

Il aurait été bon que tu le dises d'entrée, puisque ton personnage est donc considéré comme un reroll, avec les contreparties que ça implique notamment en perte de PC.
Que ce soit donc bien clair : si on valide ce personnage, ce sera avec une perte de 5PC et un reset complet de l'XP accumulée sur le compte Tsunemi Ai/Tahara Ryuhei, ce qui t'amène à 17PC de base.

J'ajoute également que nous avons déjà connu des personnages muets et nous savons d'expérience que le mutisme a tendance à lasser les joueurs (ceux qui jouent le perso et ceux qui réagissent avec lui en RP), tu peux conserver ce trait de ton personnage, mais ce sera à tes risques et périls.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2361-santo-pastor-rey-del-hueco-mun
Soma Kei
Soma Kei [100%] Shi-shi
Soma Kei
Rang : 6ème siège de la Quatre - Pharmacien

Messages : 25
MessageSujet: Re: Soma Kei [100%]   Soma Kei [100%] Icon_minitimeLun 24 Mar - 10:27

Aucun problème pour ce statut de reroll, si je ne l'ai pas dit d'entrée je m'en excuse, en fait je voulais vraiment repartir a zéro -en termes d'xp- d'ou le nouveau compte. Si c'est toujours possible de partir de zéro et non de 17, d'ailleurs, je suis preneur^^ 17 xp ou pc d'ailleurs ?

Merci pour tes conseils quant au mutisme également. J'avais déjà réfléchi a ce sujet, et j'ai quelques idées qui devraient etre rapides a mettre en place en modifiant la bio. Ce qui est sur, c'est que ce sera pas un causant, mais pas un muet non plus, dans la veine de Chad en fait. Je m'engage a faire les modifs avant ce soir afin de laisser a l'équipe de validation le temps d'étudier le cas ensuite.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2144-soma-kei-termine#18787
Santo Pastor
Soma Kei [100%] Rey
Santo Pastor
Rang : Rey du Hueco Mundo, Messager de Sima

Messages : 759
MessageSujet: Re: Soma Kei [100%]   Soma Kei [100%] Icon_minitimeLun 24 Mar - 10:50

J'ai pourtant été clair dans mes explications : tu auras 17 points de compétence, pas d'XP. Tu seras donc validé comme un niveau 2, grosso modo. Avec 0 XP bien entendu.

Pas d'urgence pour les modifs, prends bien le temps de savoir ce que tu comptes faire à ce sujet.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2361-santo-pastor-rey-del-hueco-mun
Soma Kei
Soma Kei [100%] Shi-shi
Soma Kei
Rang : 6ème siège de la Quatre - Pharmacien

Messages : 25
MessageSujet: Re: Soma Kei [100%]   Soma Kei [100%] Icon_minitimeLun 24 Mar - 21:18

Tu avais été clair, en te relisant, c'est moi qui était encore dans un pâté post-petit dej assez remarquable. Bref, ce repost étant ce qu'il est, il a néanmoins une fonction: J'ai terminé d'éditer, et je suis à présent en attente officielle de validation.

Kei n'est donc plus muet Wink je compte le jouer en m'inspirant de chief bromden, l'indien qui ne parle pas dans vol au dessus d'un nid de coucous^^ Bref, voilà pour l'instant culture.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2144-soma-kei-termine#18787
Melody MacKenzie
Soma Kei [100%] Hum-ind
Melody MacKenzie
Rang : Ϟ Espiègle Valkyrie

Messages : 2108
MessageSujet: Re: Soma Kei [100%]   Soma Kei [100%] Icon_minitimeMar 25 Mar - 16:13

Tout est en ordre, je te valide donc comme prévu avec 17 PC et 0XP.

Comme tu le sais déjà, si tu veux avoir un siège, c'est à voir directement avec ta capitaine.

Bon RP !
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1637-melody-mackenzie
Kuragari Asuna
Soma Kei [100%] Shi-shi
Kuragari Asuna
Rang : Capitaine-Commandant

Messages : 677
MessageSujet: Re: Soma Kei [100%]   Soma Kei [100%] Icon_minitimeMar 25 Mar - 17:35

Je préviens le concerné qu'il est sixième siège, non septième siège, ce dernier étant attribué à Shin.
Bisous °°
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t654-kuragari-asuna
Midorima Teippei
Soma Kei [100%] Shi-shi
Midorima Teippei
Rang : Général

Messages : 401
MessageSujet: Re: Soma Kei [100%]   Soma Kei [100%] Icon_minitimeMar 25 Mar - 17:42

Ouais, bisous. °°
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t874-midorima-teipei-en-cours
Soma Kei
Soma Kei [100%] Shi-shi
Soma Kei
Rang : 6ème siège de la Quatre - Pharmacien

Messages : 25
MessageSujet: Re: Soma Kei [100%]   Soma Kei [100%] Icon_minitimeMar 25 Mar - 23:34

Bisous a vous deux aussi Wink wesh, comment on est trop une famille façon frère des ours !
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2144-soma-kei-termine#18787
Hayako Shin
Soma Kei [100%] Shi-cap
Hayako Shin
Rang : Capitaine de la Quatre

Messages : 525
MessageSujet: Re: Soma Kei [100%]   Soma Kei [100%] Icon_minitimeMer 26 Mar - 10:37

Ouais grave frère de l ours brun !
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2102-hayako-shin#17520
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Soma Kei [100%]   Soma Kei [100%] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Soma Kei [100%]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Soma Kei [Terminé]
» La fuite des panacées [Soma Kei]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bleach - Before the Shadows :: Archives :: Archives-