Rang : À déterminer
Messages : 8
|  Sujet: John Moore, une vie de guerre [Terminé] ![John Moore, une vie de guerre [Terminé] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/subsilver/icon_minitime.gif) Mar 24 Juin - 4:44 | |
| Avatar : Levi, Attack on titan
Parrain : On le surnomme Mak, son nouveau personnage à le nom d’un état américain.
Comment avez-vous découvert le forum ? C’est mon troisième personnage ici, j’ai été Kaito il y a longtemps, capitaine de la 5e. Je suis revenu pour essayer un concept qui finalement ne convenait pas. Les reapers m’ont toutefois vraiment intéressés et donc je me ressaie John Moore Âge : 250 ans et des poussières.
Race : Reaper
Votre rôle : Reaper d’élite (Je crois que j’ai pas le droit à Général)
Description de votre personnage : On disait beaucoup de choses de Moore alors qu'il était encore de ce monde, les femmes le disaient bien bel homme alors que ses soldats le disaient ingénieux et très humain, mais qu'en est-il de la réalité? Une chose est sûre, Moore est un homme d'une ingéniosité qui dépasse de loin la moyenne, ayant inventé de nombreuses méthodes d'entraînement et produit le premier régiment d'infanterie légère, on se rappelle de lui pour de nombreuses bonnes choses. Pour lui, le parfait soldat n'est pas l'homme née génétiquement plus puissant qu'un autre, mais plutôt celui qui avait été conditionné, tant physiquement que mentalement à être à son summum en permanence. Bien qu'il ne soit aujourd'hui plus un général, il applique toujours cette doctrine durant son entraînement et il dévoue sa nouvelle vie à l'amélioration constante de l'armée des Reapers.
On parle rarement de la vie personnelle des grands généraux dans les livres d'histoire, pourtant l'on pourrait changer sa perspective sur de nombreux grands hommes en prenant seulement le temps documenter le tempérament hors de la lumière des projecteurs. John est un homme très sec et direct, il ne tourne jamais autour du pot et manque cruellement de tact, s'il a quelque chose à dire, il le dira, peu-importe les conséquences que cela pourra avoir. Ce défaut et sûrement le résultat de son apparent sentiment de supériorité, bien qu'il n'aime pas se vanter ou trop se détacher de la masse, il émane clairement un air de supériorité. Il sait que son esprit est plus vif, plus brillant et plus ingénieux que la moyenne du commun des mortels et cela lui permet d'avoir un point de vue critique et direct sur de nombreuses situations qu'il aurait probablement juste dut ignorer.
Mais Moore n'est pas pour autant un sans-coeur, bien qu'il soit très excentrique, il a un profond respect pour ses subordonnés et, bien qu'il les traite parfois de tous les noms, il ne veut que les aider à se dépasser. D'un point de vue plus guerrier, John n'aime pas beaucoup les approches directes, bien qu'il les sache nécessaires pour gagner des batailles, il préfère utiliser son cerveau pour préparer des pièges et autres stratagèmes lui donnant l'avantage du contrôle du terrain plutôt que celui de la force brute.
D'un point de vue physique, Moore ne se démarque pas plus du lot que nécessaire. Aucune cicatrice ou déformation qui ferait de lui un guerrier sanguinaire reconnaissable de loin ni même d'arme immense ou difforme qui identifierait son allégeance. Non, il aime bien cacher son arme dans une poche de son uniforme militaire d'un autre siècle et son Totem se perche généralement sur son épaule, restant le plus discret possible. Parlant d'uniforme militaire, des nombreuses personnes ont essayés de le moderniser, mais il est toujours resté avec les mêmes vêtements qui lui faisaient honneur autrefois, l'uniforme d'officier militaire anglais classique, arborant quelques-unes de ses médailles reçues pour exploits multiples. Cheveux noirs, regard simple, apparence sobre... On ne peut pas vraiment rien dire de plus sur notre officier, ce qui est un grand avantage considérant qu'il préfère de loin la subtilité à toute autre approche.
Description de votre pouvoir : Artillery barrage : Plutôt étrange pour un général de l'infanterie légère d'être capable d'utiliser ce genre de pouvoirs, pourtant on disait que Moore était un homme ayant plus d'un tour dans son sac de son vivant, ce qui a probablement causé l'apparition de cette étrange capacité. En bref, Artillery Barrage permet à son utilisateur de matérialiser des boulets de canons de tailles diverses pour les utiliser comme armes. Ces boulets peuvent avoir des effets variés et apparaître déjà en mouvement, permettant à John de s'amuser à faire le commandant d'artillerie.
Description de votre animal Totem : Renard : Plus en relation avec la division d'infanterie qu'il a créé, son petit renard roux lui permet de se diriger sur le champ de bataille avec vitesse et furtivité afin de faire de la reconnaissance ou d'arranger des attaques surprises.
Description de votre arme : Baker Rifle : Fusil à mèche plus lent à recharger que le mousquet classique, mais bien plus précis et portable. Arme parfaite pour les régiments d'infanterie légère qui devaient rester mobile et atteindre leur cible facilement. Moore à une version modifiée de cette arme classique qui lui permet de modifier la taille du canon, transformant l'arme en pistolet ou en arme de précision si nécessaire.
Histoire :
La partie histoire de ma présentation est très historique, je me suis promené sur le net et dans les livres d’histoire pour cerner la période et le personnage sur lequel je me base tout en y ajoutant ma touche personnelle. J’ai essayé de rendre ça intéressant, mais je ne suis pas le plus grand auteur du monde. J’espère que vous allez apprécier.
~~~ 1805, Guerre de la troisième coalition, Sud de l’Angleterre ~~~
- Attendez avant de construire les routes, observez où mes hommes passent et ensuite on verra pour ne pas changer leurs habitudes.
L'architecte, ayant déjà ses outils de mesures et de marquage en main fut plutôt étonné de la réponse donnée par l'homme devant lui, il s'attendait à installer les bornes et à repartir à Londres pour construire des trucs plus intéressants, non pas à devoir rester ici un mois pour regarder les habitudes de marche des soldats, il n'avait pas faire 3 ans d'université pour ça. Malheureusement, il était ici au service de l'armée qui le payait une grosse somme pour s'occuper de l'architecture du campement, il se devait donc d'écouter les ordres de l'officier en commande et d'aller s'asseoir.
Pendant ce temps, le fameux officier à qui l'architecte était allé demander pour installer les routes était retourné dans le quartier général afin de discuter avec ses supérieurs et subordonnées sur la marche à suivre. Lorsqu'il entrât dans la grande salle, de nombreux hommes décorés de toutes les médailles possibles étaient déjà installés devant une carte de la côte sud d'Angleterre, se positionnant principalement dans les environs de Dover. De nombreux petits drapeaux et autres objets identifiant divers points stratégiques étaient installées sur la carte et de petites flèches en bois peinturées rouges ou bleus étaient positionnées sur ce qui représentait la manche, identifiant le mouvement des forces militaires. Les officiers étaient déjà en pleine discussion et notre personnage arrivait à point nommé.
- ... les français débarquerons sûrement dans les environs, nous avons débuté les pourparlers avec la Russie, leur réponse ne devrait pas tarder, entre temps nous ne pouvons que nous préparer au pire. Un des officiers, possédant une barbe qui aurait fait plier d'envie les vikings s'arrêtât pour de retourner vers notre héros qui entrait en scène. Ser Moore, vous voilà, nous discutions justement de l'emplacement des canons pour défendre la côte Est, vous êtes en charge de Dover à Dungeness, qu'en pensez-vous?
- Des tours Martello.
- ... Pardon? Fit un autre officier avec un air d'incompréhension totale sur son visage.
- Les tours corses que j'ai pris à Motella, on a volé le concept et on a changé légèrement le nom. Leur taille les rend facile à construire et leur structure unique les rend très résistantes. On va en construire le long de la côte, espacées de 2 milles chaque et équipée d'un canon de 6 pouces avec boulets au phosphore pour les navires.
Moore sorti de sa poche des petites pierres, il les déposât le long de la carte pour former une ligne uniforme identifiant chaque tour qui serait construite, selon ses plans. Il prit aussi une des petites flèches en bois qu'il cassât pour ne garde que la porte et la poser devant une des séries de pierre pour démontrer la zone d'attaque de chacune. Les officiers supérieurs se regardaient en laissant notre Ser faire, ils ne savaient pas trop comment réagir, certaines ne disaient rien, sachant clairement qu'il valait mieux le laisser faire et accepter alors que certains commençaient déjà à protester.
- Commandant? Nous ne sommes même pas encore sûrs de l'équipement à notre disposition, vous ne pouvez installer ainsi une si grande fortification...
- Alors trouvez l'équipement, si vous voulez bloquer tout ce qui sort des Pays-Bas, installez ces tours, je vous laisse discuter du reste messieurs, je suis attendus à Kent.
Les officiers prirent tous des expressions différentes, passant de la colère au désespoir. Comment se fait-il qu'ils se laissaient ainsi contrôler par un simple commandant, eux qui étaient tous généraux ou plus encore? C'était très simple, Moore était un des grands génies militaires du siècle, ayant déjà mis en place de nombreuses réformes et gagné des batailles que tous croyaient perdues, son avis comptait souvent comme la majorité dans ce genre de questions. Soupirant, un des généraux relançât la discussion sur l'équipement, mais Moore était déjà loin, ce genre de politique ne l'intéressait pas, il avait des batailles à gagner et une île à protéger.
~~~ 1809, Bataille de la Corogne, Guerre de la péninsule, Espagne ~~~
– Continuez l’embarquement, le reste de l’armée doit pouvoir embarquer au coucher du soleil. Ce soit nous somme sorti de cette enfer.
Moore se tenait sur une petite colline avec trois de ses officiers, surveillant le port et ses soldats qui s'affairaient à embarquer le plus d'équipement possible sur les navires avant d'embarquer eux-même. C'était sa dernière journée de combat, demain il serait sur la mer, loin de cet abattoir. On dit souvent que la gloire d'un homme vient lui mettre des bâtons dans les roues, c'était malheureusement le cas pour Moore qui était au sommet de sa carrière militaire, connus partout en Europe pour ses techniques et ses avancées en terme d'entraînement. Sa réputation était telle que dé que Napoléon eut vent de son arrivée via le Portugal, celui s'assurât de rendre chaque journée plus infernale que la précédente, répondant à ses mouvements avec rapidité et férocité. Moore n'avait jamais connu une telle faiblesse et il comptait bien blâmer l'administration anglaise et ces faibles d'espagnols vaincus à son retour.
Il se retournât vers ses officiers qui se tenaient à ses côtés, jetant un coup d'oeil au soleil pour obtenir une estimation de l'heure. Si ce n'était que lui, ils auraient tous embarqué à l'aube et ils seraient partis avant midi, mais le quartier général voulait assurer une présence militaire dans la région, considérant que l'ennemi était littéralement aux portes. Heureusement, Moore avait considéré qu'ils étaient encore trop peu organisés pour permettre une attaque, n'ayant pas encore vu aucun canon qui était l'arme principale des français, il se disait que la journée ne devrait pas trop mal se passer. Le général, ayant depuis eu une promotion, se posât sur la chaise puis tournât la tête vers le village alors que le clocher de l'église explosât, frapper de tout fouet par un boulet qui finit sa course dans une maison un peu plus loin, ayant sûrement tué quelques hommes qui y ramassaient de l'équipement. Moore se relevât, un air de totale surprise au visage en observant les boulets détruire l'entrée du village.
- Général! Nous sommes attaqués!
- Tu m'étonnes! Rassemble les troupes, j'ai évalué environs 4 batteries de canons à la quantité de boulets tirés, leur cavalerie devrait pas tarder. Je veux deux divisions d'infanteries qui défendent le village pendant que la 4e division attaque le flanc gauche, on continue l'embarquement, sortez mes gars de là!
- Et vous général? Allez-vous rallier les navires?
- Je vais aller rejoindre mes hommes au village, on vas avancer sur l'artillerie sinon on ne tiendra pas une heure. Hope, tu commandes la défense durant mon absence. Avisez ma division que je me rends au front.
- Général, nous ne pouvons pas vous laisser aller au front, cette bataille est perdue d'avance.
Malheureusement il était trop tard, Moore avait déjà enfilé son manteau et descendait la colline sur laquelle les officiers s'étaient rassemblés. Il faut dire qu'avant d'être un génie militaire et un commandant d'armée, John était aussi un soldat et en tant que bon soldat, il aiderait à supporter la retraite de ses troupes sans même penser à fuir. D'ailleurs, notre jeune officier était tout un soldat, ayant inventé un type de régiment à lui seul, il possédait déjà des méthodes de combat plutôt orthodoxes. Il avait appliqué ces méthodes à la création du tout premier régiment d'infanterie légère d'Angleterre, régiment vers lequel il se dirigerait après être passés chercher un peu d'équipement et une monture. Entre temps, ses officiers avaient envoyé un messager à la ligne de front pour diriger ses ordres, il avait quelques minutes pour s'équiper avant que la bataille soit trop avancée.
Ces quelques minutes sont probablement le meilleur moment pour faire un petit point logistique, vous ne croyez pas? Le principe d'une division d'Infanterie légère est plutôt simple, plutôt que d'être en rang comme l'infanterie de rang et avancer vers la mort en tirant, l'infanterie légère sert plus d'unité mobile, chaque soldat était équipé d'un fusil Baker capable d'une précision beaucoup plus grande et utilisait sa mobilité pour réduire les rangs ennemis sans charger aveuglement vers le rang devant eux, un précurseur des armées modernes. Étant celui qui entraînait ses hommes, Moore avait pu améliorer les unités d'infanterie légère et avait développé une affinité avec ses hommes qui lui permettait de les suivre au combat, choses que peu de généraux faisaient, préférant reste sur leur cheval derrière les rangs.
La bataille faisait rage quand John arrivât au front, les deux régiments d'infanterie de ligne défendaient le front du mieux qu'il le pouvait alors que sa troupe s'était défendu contre de la cavalerie, un vrai massacre toute cette histoire. Moore doutait fortement qu'ils puissent gagner cette bataille, mais l'important était de maintenir l'armée ennemie à la frontière du village pour permettre au navire de fuir sans être sous le feu de l'artillerie ennemie. Notre officier descendit de son cheval, prenant son arme en main alors qu'il jetait un dernier coup d'oeil vers le village pour faire un étant de la situation. Celui-ci avait été en partie détruit par l'artillerie ennemie qui tirait maintenant sur les troupes, il fallait faire vite et le faire taire sinon ils ne survivraient pas l'engagement.
- Bon, l'artillerie nous tiraille sur la colline là-bas, l'infanterie de ligne tiens le front alors on vas se diriger sur la colline à gauche pour prendre de la hauteur, rendu là on vas tenir le coin en appliquant une pression sur l'artillerie pour laisser une chance à nos hommes sur le front. Que dieu nous protége, en marche!
À peine arrivé que ses soldats étaient déjà prêts à partir au combat, malheureusement les combats de l'époque sont beaucoup moins épiques que ce que l'on essaie de nous faire croire. Au final, on se retrouvait généralement avec deux rangés de soldats qui se tiraient dessus, cependant, il arrivait que certains soldats aient droit à leur moment de gloire. Alors que sa division montaient la fameuse colline, ils furent coupé de court par de la cavalerie. Je vous laisse imaginer qu'une charge de cavalerie sur une petite troupe d'infanterie, ça te réduit des rangs rapidement. Malgré tout, Moore réussit à faire tomber le commandant de la division au sol, tirant le cheval en plein coeur alors que celui-ci chargeait sur lui. Cependant, toutes les histories de combats grandioses ne finissent jamais vraiment très bien, Napoléon avait bien fait de rendre son artillerie la plus mobile possible car ses canons s'étaient déjà tournés vers la troupe de Moore, tirant une salve qui fauchât notre officier au passage, mettant à terre le général anglais et rendant la victoire beaucoup plus distante.
Le résultat de cette bataille est plutôt mitigé, les experts de l'époque s'entendent pour une victoire anglaise, considérant les pertes française et la réussite de la retraite anglaise au prix fort. Selon la version officielle, Ser John Moore serait mort sur le pont d'un navire qui fuyait la bataille de la suite de blessures importantes causées par un boulet de canon, mais vous savez, les versions d'époques sont discutables. Avec le temps, la vision des choses à changer, après tout ils avaient perdu un de leur grand généraux et génie militaire, mais pour Moore, c'était une toute autre vie qui commençait.
~~~ Même année, Death Valley ~~~
Contrairement à ce qu'il croyait, la fin de la vie de notre Officier n'était pas réellement arrivée, en réalité, il venait de se réveiller dans un tout nouveau monde, différent de ce qu'il n'aurait jamais pu imaginer. Son corps était léger et il se sentait habiter d'une drôle de puissance, comme si toute sa vie, un potentiel avait été caché au creux de son âme. Jamais ne se serait-il douté que cette puissance cachée était un Reiatsu, il le découvrirait en se faisant enfermer dans une grande pièce avec une dizaine d'autre personne aussi perdues que lui. Ils se disaient Reapers et ils prétendaient l'avoir envoyé au purgatoire pour vérifier quelque chose... Moore n'avait pas tout compris à l'époque, ses nouveaux maître n'ayant pas dit grands choses, mais comme il était très religieux, il voyait en ce purgatoire la chance que dieu lui donnait... Oh s'était-il trompé sur le fonctionnement du monde dans lequel il vivait.
Quelques jours après l'avoir placé dans cette pièce avec quelques débiles, un des hommes qui étaient enfermé avec lui s'avançât vers lui, un air stupide au visage, il n'avait clairement pas que de bonnes intentions. Moore était assis tranquillement dans un coin de la pièce, observant le ciel pour tenter de comprendre dans quel merdier il était tombé, l'homme se posât sur un genou et allât attraper une des médailles qui traînait de l'uniforme militaire. Apparemment cet uniforme s'était attaché à son âme, clairement, les vêtements avec lesquels on arrivait ici étaient ceux qui avaient eu le plus d'importance durant sa vie car le type devant lui était habillé de loques.
- Beau costume que tu as là... J'imagine que ça ne te dérange pas de me le donner? Sinon, je vais devoir le prendre de force.
Moore levât la tête en direction de son « assaillant », il devait être nouveau car son bluff ne marchait vraiment pas. L’officier ne savait que trop peu de choses sur ce monde, mais il savait que la force qui l’abritait était suffisante pour briser tous les os de cet homme. Levant les yeux vers lui, son simple regard fut suffisant pour le faire reculer, ça et la pression qu’il venait de dégager, sa première démonstration de Reiatsu.
– Retouche à cette médaille et tu vas perdre la capacité de tenir debout.
Du haut de leur poste de surveillance, les Reapers qui se préparaient à aller agresser leurs sujets pour forcer l’apparition de Reiatsu furent très surpris alors qu’ils sentirent une pression spirituelle, faible par-rapport à la leur, mais présente. C’était Moore, qui, sans le savoir, venait d’utiliser un des pouvoirs qui lui serait primaire dans les combats à venir.
- Hey, ça fais combien de jour qu’il est là lui? Demandât-il à son collègue, clairement surpris.
- Environs trois jours…
- Vas aviser le général, on en a un bon ici.
~~~ Deux ans plus tard, Death Valley ~~~
Vous savez ce qu'on dit des gens avec du talent naturel? Généralement, ont dit de ces gens qu'ils arrivent à leur but facilement, qu'ils peuvent faire n'importe quoi, devenir des maîtres dans ce qu'ils veulent. Malheureusement, que l'on soit talentueux ou non, toute capacité nécessite un entraînement et une volonté suffisante pour développer son talent. Dans le cas de notre officier, cette volonté n'existait pas. Depuis sa sortie du purgatoire, il n'avait que subit le processus d'entraînement de cette armée dont il ne connaissait et dont il se foutait royalement. Il savait toutefois qu'il devait côtoyer ceux qui étaient autrefois ses ennemis, des meurtriers et autres créatures sous forme humaine qu'il avait appris à détester de son vivant. Seulement parce que ces hommes feraient de bons soldats ne voulaient pas dire qu'ils avaient une place dans cette armée de reapers dans laquelle on voulait le faire entrer. Sans discipline, sans contrôle, une armée ne pouvait aller bien loin. Les meilleurs soldats n'étaient pas ceux qui étaient prêts à tout pour gagner le plus de pouvoir possible, mais plutôt ceux qui étaient plus modestes, réalisant leurs faiblesses et prêts à les combattre. Moore le savait, il en avait entraîné des milliers, mais ces créatures ne le savaient pas et il ne pouvait accepter ça.
- Pourtant ce n'est pas toi qui disais que les techniques les plus orthodoxes étaient les meilleures? Où sont passés tes beaux discours sur comment construire les routes là où passent tes hommes?
- La ferme, j'essaie de narrer ma frustration.
- Tu sais, ils t'ont donné que quelques heures et ça doit déjà faire une bonne demi-heure que tu te narrâtes ta vie, ça te tente pas de faire quelque chose?
– Mais ta gueule, j’y travaille. Faut que je trouve mon âme qu’ils disent…
Ces généraux reapers étaient tellement prêts à accepter toute personne capable de développer un peu de puissance que leur test final se résumait à pousser le plus de son âme dans un cube débile pour en faire sortir un animal. Ils avaient que quelques heures pour faire ça, processus qu’ils se vantaient d’avoir appris à leur recrue durant leurs deux ans d’entraînement, mais au final, si la recrue ne présentait pas un minimum de capacité tout au long de la formation, on le laissait de côté et il se retrouvait devant ce cube avec une seule possibilité, devenir gardien et passer sa vie dans la tour et ses environs. Moore voulait voir le monde, connaître la fin de la guerre, l’avenir de l’empire qu’il avait servi, l’avenir des techniques qu’il avait développé.
– Faudrait peut-être te bouger le cul si tu veux les voir ces techniques… Aussi, c’est quoi l’idée de te narrer à la troisième personne? Ça fait très imbus de soi tu sais, alors que tu ne crois même pas ne ton potentiel.
–J’aime pas les narrateurs présents. Mon potentiel importe peu, je servais à entraîner des troupes et à les mener au combat, pas à être un soldat d’élite…
–Ça serait bien que tu arrêtes de t’en vouloir pour ta dernière bataille et que tu ailles voir comment tes hommes se portent.
–Je crois pas que ça fonctionne comme ça… Et arrête de ma parler, tu interromps ma narration, tu n'es qu’une voix dans ma tête au final.
J’en étais où? À oui, les techniques… C’est vrai qu’il aurait aimé pouvoir aller voir comment se porte ses hommes, s’ils ont survécu à la bataille… Il en avait sacrifié probablement des milliers pour que d’autres survivent, il avait fait de mauvais choix… Ce n’était pas la première fois, mais le choc d’y mourir lui aussi faisait réaliser ses erreurs, il comprenait enfin ce par quoi ses hommes mort en tant que pions vivaient. C’était un gros poids sur ses épaules et il ne savait pas s’il avait le droit de retourner au pays, voir comment les choses se passent. Peut-être même qu’au final on l’avait oublié, ayant été défait si férocement que cette bataille avait été cachée de tous.
–Peut-être qu’il devrait arrête de se morfondre et travailler sur le problème actuel, le temps passe vite.
Saleté de cube, en plus de lui faire entendre des voix bizarres il l’affaiblissait à un point tel qu’il ne lui restait plus que sa repasser ses erreurs dans sa tête jusqu’à ce que ce rituel soit terminé et qu’il aille passer le reste de sa vie comme gardien…
–Tu dis ça, mais on sait tous que tu veux reformer cette armée aussi.
Reformer? Comment reformer une armée aussi dysfonctionnelle? Il devait côtoyer des criminels et se faire contrôler par des généraux des pays vaincus ou victorieux et entrainer des soldats des armées futures pour le reste de l'éternité. Le tout en s'assurant de l'équilibre des âmes dans le monde et en combattant des créatures qu'il n'aurait même jamais pu imaginer pour assurer le futur des vivants.
-Tu vois? Ça ne sonne pas si mal que ça.
Pas si mal? Général Moore... Commandant d'une division de Reapers... C'est vrai que ça ne sonnait pas si mal. Qui sait, il pourrait peut-être même retrouver un de ses fidèles fusils Baker, la sensation de tirer avec cette merveille lui manquait.
-Ça peut s'arranger... Bon retour dans le monde réel, je pensais qu'un chevalier aurait moins pris de temps.
-C'est plus un truc honorifique qu'un vrai titre de nos jours...
Malheureusement s'en était terminé, plus de voix dans sa tête, plus de noirceur totale identifiant que son âme était dans le cube... Plus que la clarté de la salle du rituel ainsi qu'un fusil Baker dans ses mains, accompagné de petit renard roux qui le regardait, un air que seul lui pouvait voir, mais qui voulait tout dire : « Il était temps ».
- John Moore… 2 heures et 36 minutes, on allait bientôt passer à un autre. Enfin, tu as réussi, malheureusement. Bienvenu chez les reapers, fais nous pas trop honte.
~~~ Soul Society ~~~
Alors c'était ça la Soul Society? C'est très... Sobre. Moore savait qu'une chose de ces nippons, ils auraient dû les envahir pour civiliser ce peuple de samurai alors qu'il en avait encore l'occasion. Si le monde des hommes était un brin plus civilisé de nos jours, ces anges de la mort n'avaient pas bougé d'un poil, encore bloqué dans des traditions qui auront étés la cause de leur défaite. Moore avait envoyé comme bien d'autres ici pour remettre de l'ordre, faire comprendre à ces types qui croyaient pouvoir contrôler un seul pays comment l'armée qui s'occupait du reste du monde faisait les choses. Il y avait de nombreux trucs à refaire, à reformer et à remodeler à l'image des reapers. Même si son travail au sein de l'armée n'était encore qu'à ses débuts, il avait devant lui un nouveau terrain de jeu, bien plus propice à la réforme que l'institution qu'il servait. Les dés étaient lancés, les hommes s'étaient mis en marche et bientôt ces Shinigamis sauraient ce qui les attend... Il n'était plus question de les laisser faire les débiles dans leur coin sans se préoccuper du monde, un vent de renouveau soufflait. |
|
![John Moore, une vie de guerre [Terminé] Rey](https://2img.net/h/toria.info/bbs/rey.png)
