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 Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha

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Sunkaze Saya
Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha Viz-shi
Sunkaze Saya
Rang : Dragon d'Or du Gotei

Messages : 5
MessageSujet: Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha   Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha Icon_minitimeMer 3 Sep - 5:23

    Avatar : Personnage original de Wizyakuza. (DeviantArt)
    Parrain : Vous aurez pas d'XP. Dégagez. °_°
    Comment avez-vous découvert le forum ? DC de Sasha.

SUNKAZE Saya


    Âge : La soixantaine.
    Race : Vizard (masque pas encore acquis).
    Siège demandé : Vice-Capitaine de la KrowDivision.

    Description de votre personnage :

    Je suis douce comme un papillon de nuit voletant paisiblement sur un souffle printanier, je vous assure. Mfu. Mfufuha. Hahaha ! BANKAAIII !

    Saya est une panthère en liberté à laquelle on aurait donné le caractère malicieux d'une bombe mal réglée. Voyant un défi dans à peu près tous les aspects du quotidien, il n'est pas surprenant qu'on lui trouve une tendance à la confrontation frisant l'obsession. Il suffit d'évoquer la difficulté qu'untel éprouve devant un problème pour qu'elle aille s'y frotter aussitôt à la place de l'intéressé, mais il serait présumer quelque peu que d'y voir une personnalité serviable. La Vice-Capitaine est parfaitement capable de résoudre les ennuis de quelqu'un pour lui en créer de nouveaux juste après, et avec un certain plaisir encore. Car outre sa manie de se chercher des affaires à solutionner, Saya se caractérise également par une facétie à l'orée du sadisme. Si emmerder le monde était un sport, la Vizard en serait une athlète accomplie : nul n'a autant qu'elle la facilité à se faire passer pour un ouragan tapageur prompt à semer le désordre et la confusion partout où elle passe, dans le but avoué de s'amuser un peu dans ce qu'elle appelle "ce trou à tocards spirituels". Et tant qu'on aborde le sujet, si jamais le Reiatsu pouvait être comparé à une onde sonore, la jeune Sunkaze incarnerait à elle seule une bande de métal hurlant. Sa maîtrise de sa propre pression, forte quoique sûrement pas excessive, oscille entre l'inexistant et le catastrophique - l'excluant définitivement de toute mission nécessitant un minimum de discrétion. Bien entendu, elle vous assurera qu'il n'y a pas lieu de se cacher lorsqu'on peut faire exploser le paysage en geysers d'or fondu, mais c'est là un débat qu'il vaut mieux éviter de déclencher. Autant expliquer à un volcan que les nuées ardentes ne sont pas appréciées de tous...

    Si le courage se respirait à la manière de l'air, nul doute que la combattive blonde du Goteï se serait étouffée à la naissance. Bouffie d'une témérité pleine d'orgueil et bruyante avec ça, Saya est du genre à sortir des rangs dans l'unique but de déchaîner sa verve péremptoire à la face de l'ennemi, une seconde avant de faire feu avec tout son arsenal. Certains y voient plus de subtilité qu'elle n'en possède, soupçonnant que ses discours enflammés ont pour vocation de détourner l'attention jusqu'à la dernière seconde précédant l'impact. Lui rapporter cette théorie vous attirera un éclat de rire magistral au nez.
    L'exubérante Sunkaze n'est toutefois pas que brutalité. Elle est également la lumière dans les ténèbres, une lumière certes violente et conquérante, mais qui apporte son lot de bonnes intentions devant les situations les plus graves. Sous une couche de vulgarité provocante se dissimule un lac de colère et de vertu, où la justice et la vengeance se confondent sans distinction aucune.

    Il y a dans la démarche de la Vizard une sorte de vitalité explosive, d'énergie débordante qui vibre en chacun de ses gestes. Grande et plutôt bien bâtie, il n'est pas rare qu'elle égale presque en hauteur la plupart des hommes de sa troupe. La taille souple, la cambrure facile, le mouvement vif ; tout clame chez elle que la jeunesse l'anime, et avec elle le sentiment d'invincibilité qui accompagne les premières courses en solitaire des fauves juvéniles. Elle a la peau mordorée comme si on lui avait à la naissance fait couler un ruisseau d'or de la tête aux pieds, et laissée sécher au soleil. Une crinière d'un blond profond descend en une épaisse queue-de-cheval sur sa nuque, et le même lin sombre fait écho à ses sourcils. Elle a les traits mutins et matures, à la manière d'une statue antique qu'on aurait voulu voir sourire, mais la gravité colérique de son regard au même sempiternel coloris d'or fondu tempère ses expressions de joie. Ses cils ténébreux accentuent l'idée que Saya s'irrite d'un rien, là où ses lèvres mates sont promptes à faire la moue. Elle a la mâchoire pleine, les pommettes saillantes et une sorte de noblesse intrinsèque dans le visage lui donnant une élégance dont elle n'a cure. La Sunkaze arbore l'uniforme règlementaire sans fantaisie, si l'on excepte la face de dragon asiatique qui orne discrètement et en filigrane son emblème de Lieutenant, brodé de fils d'or. Certains jurent qu'au combat les yeux de la bête s'éclairent d'une lueur de rubis...

    Description de votre Shikai (et bankai le cas échéant):

    Spoiler:

    Shikai : Entends mon appel, Hoshiryuu (Dragon étoilé)
    Le Shikai est une version largement alourdie du katana basique qu'est le Zanpakutô sous sa forme scellée. On l'associerait même à une claymore, à ceci près que son tranchant est unique. Le versant que Saya ne présente pas à l'adversaire est percé de boucles grandes comme le poing, comme si on avait incrusté d'énormes anneaux de bronze dans le fil de l'arme. La Vizard manipule ainsi un métal des plus nobles, l'or - mais sous une forme changeante et acide, en éclaboussures ardentes qui volent tous azimuts à chacun de ses coups.

    Bankai : Kyuugeshi no Hoshiryuu (Dragon étoilé de l'ancien solstice d'été)
    L'ultime libération du sabre de Saya n'est pas aussi spectaculaire qu'elle le voudrait. Au lieu de gagner en poids ou en envergure, il gagne en surface - une cuirasse d'obsidienne réfléchissante venant s'ajouter à la tenue de la Vice-Capitaine, gantelets, épaulières et jupe de plaques gravées. Ainsi caparaçonnée, la Vizard confère d'autant plus de force à ses coups et augmente le champ d'action du métal qu'elle manipule, créant d'instables structures d'or en fusion.

    Histoire : (25 lignes au minimum)
    Je n'ai jamais été du genre sage. La petite terreur des bons élèves au lycée, c'était moi. Vous savez, la petite emmerdeuse qui levait la main pour rien, faisait marrer la classe du haut de son mètre cinquante d'insolence et quittait les cours avec son sourire impertinent aux lèvres... Une bouille d'ange, avec le portrait de laquelle vous auriez adoré jouer aux fléchettes. Peut-être même l'avait-vous fait.

    Je ne me rappelle pas vraiment de ma vie d'humaine, ce qui est déjà exceptionnel à la lumière de ce que les Shinigamis conservent d'ordinaire de leur existence passée, à savoir rien du tout. Je suis morte jeune - trop jeune pour mourir, si vous voulez mon avis - au retour de l'école. C'était une période étrange, compliquée même au regard que je pose aujourd'hui sur celle que j'étais. Une période de rébellion et d'invincibilité, de rejet de tout ce qui, de près ou de loin, se piquait de m'imposer son bon vouloir. C'était la guerre avec l'Occident, le milieu des années quarante - mais n'étions-nous pas la plus grande nation de ce monde ? On le disait divisé en deux, en un conflit qui allait de la Scandinavie à la pointe de l'Afrique. Je n'en avais cure, car les cieux du Japon étaient décidément les plus beaux qu'on puisse trouver !

    Oh oui, ils ont été beau. Surtout ce jour-là, celui de ma mort, en quarante-cinq. Ils se sont enflammés, bien plus torrides qu'au plein coeur de l'été, bien plus étincelants qu'un reflet de soleil en plein miroir. Une bombe qui a détruit une ville entière, et les rêves bouillonnants de plus d'une centaine de milliers de mes concitoyens. Parmi eux... ils y avaient les miens, et ils sont partis en fumée.

    Je ne peux malheureusement pas en dire autant de mon âme. Elle, elle est restée, cette balourde. Au milieu d'un tas de ruines désintégrées et de lambeaux de civilisation explosée. Jamais l'expression d'âme en peine ne fut si bien employée, tandis que j'errais au hasard de cet enfer d'humanité déchiquetée, ne sentant ni les cendres ni le vent ; rien que le désespoir et la haine et la douleur, ainsi qu'une croix enferrée dans mon coeur. Je suis restée à pleurer des jours entiers, accrochée à une chaîne étrange qui se rongeait un peu plus à chaque heure qui s'enfuyait.
    Et j'ai entendu... un hululement, venu du fond des ténèbres. Sirène avide issue d'une gorge affamée, le cri de triomphe du premier Menos de mon existence. Un Gillian, composé des âmes damnées de tous les Japonais qui avaient péris en ce 6 août 1945. J'ignorais ce qu'était vraiment ce monstre, sinon qu'il était l'alchimie démoniaque des victimes du bombardement nucléaire. Quel autre choix avais-je, en définitive, que de le rejoindre pour espérer - vous rendez-vous compte, espérer ! comme ce mot, même dans le mal, pouvait avoir une douce saveur à cette seconde - reverser un peu du tort qu'ils nous avaient causé à nos ennemis.
    J'ai fait un pas vers le Menos, puis un autre. Un tintement a retenti comme ma chaîne arrivait à sa limite, m'empêchant de le rejoindre. J'ai crié, tempêté, hurlé pour attirer son attention. Pour qu'il vienne à moi et me prenne avec lui, me noie dans ses ténèbres. Le monstre a fini par m'entendre et s'est lentement tourné dans ma direction, avant de se mouvoir avec son étrange lenteur. La vision de ce démon qui réduisait la distance, de cette damnation qui venait à moi... avait quelque chose de curieusement rassurant.

    C'est pourquoi j'ai rugit d'indignation et de colère lorsqu'une silhouette sombre a jailli de nulle part pour fendre la nuée d'un unique coup de sabre. Je suis tombée à genoux, observant de mes yeux scintillants de détresse les dernières bribes nuitées s'évaporer jusqu'à moi. J'en ai retenu une, que j'ai serré contre ma poitrine... Il y eu alors comme un déclic net, un son de cassure presque cristallin. Le maillon d'origine de ma chaîne s'est brisé à ce contact, à l'instant précis où le Shinigami apposait sur mon front le sceau qui devait me bannir de ce monde.

    ~~~~

    C'est avec la tête d'une meurtrière d'enfants en plein méfait que je suis arrivée au Rukongaï. Peut-être bien que les gens de là-bas sont des habitués du phénomène et ne s'étonnent même plus de voir débarquer des âmes de nulle part, mais ceux qui m'ont croisée le jour-là ont assez rapidement changé de trottoir - ou de bord de route crasseux, plutôt. Mes souvenirs étaient à peine concevables, embrouillés à la manière d'un reflet dans une eau trouble agitée par un souffle de vent. Je les devinais plus que je ne les percevais, au travers du voile impénétrable de la mort. Mais la colère, elle, n'avait pas disparu ni même vacillé. Toujours vibrante, à la fois brûlante, incontrôlable... et glacée comme le trépas, lucide. Je ne la comprenais pas, mais il m'était impossible de l'ignorer.

    Les prémices de ma nature de Vizard.

    J'ai rapidement appris ce qu'était la vie ici bas, dans l'ombre du Goteï 13. Une vie de misère et d'humilité, où il fallait choisir son camp en un clin d'oeil. Les types auprès desquels on se rangeait pouvaient très bien s'avérer, le lendemain, être ceux contre lesquels on se battait. De bien des façons et pour bien des raisons... Un bout de pain, une rue propre, une nouvelle masure en bordure de District. Les poings levés, une pierre jetée dans le dos, une rumeur infondée. Le Rukongaï peut se révéler être le terreau fertile d'une communauté soudée, m'a-t-on dit. Moi, je l'ai surtout vu comme la terre stérile sur laquelle rampent et s'entre-écorchent toutes sortes d'insectes aigris.

    Marrant comme les Shinigamis issus des quartiers pauvres ont tendance à évoquer ce temps passé avec complaisance. J'ai l'honnêteté de cracher sur ce pan de ma vie d'âme, parce qu'il n'en est rien ressorti de bon. De la frustration, de la jalousie, et toujours, toujours la sempiternelle même colère qui m'incendiait le ventre...
    On dit que c'est la faim qui pousse les hommes et les femmes avec la disposition spirituelle suffisante à se présenter au Goteï. Pour moi, ça a été différent.

    ~~~~

    Et on peut savoir qui t'es au juste, l’endimanché ?

    J'avais toujours cru qu'on pouvait parler avec les yeux, à la façon dont les gens m'évitaient lorsque je leur gueulais d'un seul coup d'oeil "Fous-moi la paix ou je t'arrache la langue, tocard". Manifestement, celui-là était sourd - ou aveugle - puisqu'il avait carrément fallu que je me ramène devant sa pomme d'ahuri, que je lui dédie le sourire le plus hypocrite de l'univers avant d'envoyer ma question d'un ton fielleux. Même une vipère se serait étouffée avec tout le venin dont j'avais chargé mes mots, mais le type en question l'avala sans broncher. Non pas que c'était un dur... Plutôt un mort en sursis.

    Kayame Otori, douzième siège de la Quatrième Division. Un de mes camarades a été envoyé en mission dans cette partie du Rukongaï et n'a pas été retrouvé depuis lors.
    La Quatrième, c'est bien celle qui s'occupe de compter les balais ?

    Haussement de sourcils et toux gênée. Tu as frappé dans le mille, ma grande.

    Pas véritablement, non. En fait, nos prérogatives relèvent davanta-...
    J'le savais. Alors je vais te faire gagner du temps, Shinigami. Je n'ai rien vu, rien entendu. Tout est comme d'habitude. En fait, la seule chose que je ne sens pas ici, c'est toi.

    Moue dubitative. Continue à enchaîner les mimiques et je vais me sentir dans l'obligation de redessiner ton portrait de façon stable. A grands coups de savates...

    Absolument charmante,
    ironisa-t-il. Vous m'accorderez le bénéfice du grillage qui vous sert de toit le temps que j'accomplisse ma mission. J'ai l'autorité pour requérir votre... domicile.

    Il ne l'avait absolument pas, mais ça, je l'ignorais. J'ai bien protesté - entendez par là fulminé à grands renforts de gestes grossiers et d'insultes - pour la forme, certaine que ce ne serait que pour quelques jours... Qu'il retrouverait dans les plus brefs délais son acolyte probablement paumé entre deux ruelles sordides...

    ~~~~

    Ce tocard est resté plusieurs mois. Quand je dis plusieurs mois, c'est plusieurs mois... mais quand je dis tocard, là, attention monsieur ! Pas le simple tocard lambda que vous croisez tous les matins si jamais vous vous retrouvez en poste devant le bureau du capitaine, non non ! Je parle ici du bouffon de compétition, le truc qui parvient à vous foutre dans la merde alors qu'il est à l'autre bout de la planète. J'en veux pour preuve, occupée un jour ou l'autre à accomplir l'une de ces activités difficilement avouables qui vous font survivre au Rukongaï - comme, par exemple, essayer de me cacher d'un groupe de rivaux manifestement irrités par mes dernières frasques au milieu des ordures d'une décharge à ciel ouvert - jusqu'à ce que ce parfait imbécile ne vienne me chercher en criant mon nom sur tous les toits. Inutile de préciser combien cette journée en particulier a été mauvaise... mais ce n'était malheureusement qu'une parmi de nombreuses autres. En plus de cela, il me fallait m'occuper de lui, et le terme n'est pas exagéré. Le laisser trouver de la nourriture, seul, revenait à envoyer un veau me ramener un steak à la boucherie du coin. Je devais même surveiller qu'il n'ai pas l'idée incongrue d'aller se soulager à l'arrière des demeures abritant les bandes les plus casse-trognes de tout le District... Une sorte de gosse, le côté mignon et la possibilité de grandir en moins.

    Je ne me demandais d'ailleurs jamais comment il parvenait toujours à me mettre la main dessus, quels que fussent mes efforts pour qu'il n'y parvienne pas - et ça virait parfois à la question de vie ou de mort, ou peu s'en fallait. La réponse vint à moi toute seule, par sa bouche.

    La Quatrième n'a pas perdu de camarades, en réalité. Il nous arrive de saisir un prétexte ou un autre pour vérifier la puissance spirituelle d'une âme en particulier. La vôtre est suffisante, croissante et régulière. Vous devriez incorporer le Goteï.
    Va te faire mettre.


    Impossible d'être plus claire.

    Je vous assure que vous devriez y réflé-...

    TOCARD !


    Je l'ai foutu dehors avec la grâce qu'on me connaît, c'est-à-dire d'un grand coup de pied au derrière.

    Et le pire, c'est qu'il a commencé à me manquer, ce con.

    ~~~~

    Je ne vous dis pas combien je me suis sentie débile, en me présentant au Seireitei sur la recommandation prétendue d'un obscur siège de la Quatrième. Or, quand je me sens débile, ça a tendance à me foutre en rogne. Non pas que je sois d'ordinaire un modèle de flegmatisme et de tempérance, notez bien.

    Qui ça, vous dites ?

    Mais c'est quoi votre problème ?! Je vous dis que je veux rentrer parce qu'on m'a dit que je pouvais, et ça ne vous suffit pas ? Vous voulez la signature de mon cu-...
    Ah, Saya-chan ! Je savais bien que vous finiriez par venir.
    Z'êtes là, vous ? Vous pouviez pas vous presser un peu, non ? C'est pas comme si y avait tant de balais que ça à compter !
    Toujours aussi délicieuse, assura Otori aux gardes en faction. C'est bon, elle vient pour les tests d'admission. Je m'assurerai qu'il n'y ai pas de casse.
    Comme si t'en étais capablhéééé !

    Et me voilà embarquée manu militari par le douzième siège, direction l'un des dojos de l'Académie. Ah ça, je me vantais d'être une terreur, au Rukongaï. Et ben là... je leur ai fait baver ! Je leur ai explosé la tronche, et le bâtiment avec !...
    Hum. Non. J'ai découvert avec, ma foi, une certaine douleur que je n'étais décidément pas la chose la plus dure de ce monde. Et je l'ai appris avec ma méthode d'enseignement préférée, sauf que l'élève cette fois, c'était moi. Et mon nez. Je suis repartie avec plus de sang à l'extérieur qu'à l'intérieur, j'en jurerais. Evidemment, si j'avais quelque peu davantage fermé ma grande bouche au cours de l'instruction, peut-être que les examinateurs n'auraient pas été si curieux au sujet de la quantité d'hémoglobine que j'étais capable de partager avec le sol avant de m'effondrer.

    Mais y a une chose qui, à l'inverse de mon essence carmine, ne s'est pas tarie. Une chose qui ne m'avait jamais fait défaut depuis que j'avais posé les pieds à la Soul Society... Cette colère, immonde, loyale, glacée et brûlante à la fois, grondement sourd au fond de moi. J'avais le sentiment que cette fureur latente souhaitait me dire quelque chose, ce qui était nouveau pour moi - l'ayant toujours considérée comme une facette excessive de ma personnalité. Je devais, au fil des ans, finir par y voir une volonté autre que la mienne.
    Je fus admise suite aux épreuves, intégrant le vivier bouillonnant des nouvelles recrues du Seireitei. Je n'avais guère de patience et n'aimais pas me prêter aux jeux de réflexion qui caractérisaient certains cours, préférant m'abandonner toute entière à un instinct violent qui permettait une résolution rapide et collatérale des conflits. Je voyais autant d'éclats approbateurs que contrariés dans le regard de mes professeurs, mais n'en avais cure. Leurs encouragements me laissaient de marbre ! J'étais venue par... par curiosité, par...

    Non, en fait... J'étais venue parce qu'Otori m'avait laissée entendre qu'un avenir meilleur pouvait m'attendre au Goteï, et que l'existence au Rukongaï, dans mon District, valait à peine d'être vécue. Parce que j'étais foncièrement orientée vers le changement, le mouvement, l'action ! Et que rester sans rien faire d'autre que survivre dans la poussière, sans rien bâtir ni détruire, était insupportable.

    J'ai suivi mon cursus martial avec une impulsivité et une brutalité qui me furent bientôt coutumières et qu'on ne tarda pas à me reconnaître comme principaux attributs. Je n'étais pourtant pas dépourvue de qualités - dont l'acharnement, une fidélité digne de la plus obstinée des mules et pour couronner le tout, le caractère mauvais du même animal. Je n'ai jamais mieux brillé que dans l'adversité... Heureusement pour moi, l'adversité est le thème clé des examens de l'Académie.

    La Onzième Division m'a tendu les bras dès ma sortie. Mon pouvoir était certes tout frais, mais ma combattivité et ma hargne m'avaient donné le statut d'élément plus que prometteur. Redoutable parmi les Shinigamis, mais faible au regard des hautes instances du Seireitei.
    Ca ne m'importait guère. La gloire et le respect ne sont pas des choses que je me rappelle avoir jamais recherchées... Non, au lieu de ça, j'ai fait ce qu'on me demandait en composant avec la colère qui s'agitait dans les profondeurs de mon âme, avec des échos me devenant de plus en plus familiers. Comme un hululement entendu il y a longtemps de cela...

    Les cauchemars ont commencé avec mon intégration dans le service régulier de la troupe du Kenpachi. Des songes funèbres où le monde disparaissait dans une aveuglante clarté, et où une tache d'ombres salvatrice se dessinait en contre-jour, m'appelant, murmurant mon prénom - et finissant par le crier avec rage. J'ai décidé d'ignorer ces expériences... un temps. Il arrive un moment où la fuite du sommeil ne peut plus être négligée, et j'ai commencé mes propres recherches.

    Instabilité, hausses et chutes de pression spirituelle, accès de violence exagérée. Tous les écrits m'ont dirigée vers la même réponse : Vizard. Un nom effrayant, plein d'a priori et d'incertitudes. Peut-être quelqu'un, au Seireitei, pouvait-il m'aider... mais je m'y refusais. Ce problème ne regardait que moi, et c'est seule que j'allais le résoudre ! Alors je me suis tue, j'ai effectué mon service. Le Kenpachi était récemment nommé et la place de Vice-Capitaine était encore vacante - je m'amusais à observer les sièges se chamailler pour s'attirer les faveurs du capitaine, me désintéressant de la question.



Dernière édition par Saya Sunkaze le Mer 22 Oct - 19:30, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha   Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha Icon_minitimeLun 15 Sep - 7:03

Cette présentation est-elle encore d'actualité ?
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MessageSujet: Re: Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha   Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha Icon_minitimeLun 15 Sep - 8:11

Oui oui ! :'D Je devrais conclure la prés' rapidement dès que je suis à jour dans mes RP. *regard innocent*
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MessageSujet: Re: Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha   Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha Icon_minitimeLun 22 Sep - 0:55

Nouvelle relance, où en est-ce ?
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MessageSujet: Re: Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha   Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha Icon_minitimeMar 30 Sep - 11:19

Présentation archivée.

Adresse-toi au bureau du staff si tu souhaites la continuer.
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MessageSujet: Re: Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha   Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha Icon_minitimeMer 22 Oct - 19:15

Sujet rouvert à la demande de la joueuse. J'attends mon chocolat.
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MessageSujet: Re: Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha   Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha Icon_minitimeMar 28 Oct - 19:31

Un petit up, parce que j'aime bien vous embêter.

p.s. : et je peux donner le chocolat de Muda à celui ou celle qui me valide, hein, ça marche aussi.
p.p.s. : j'avais la flemme de changer de compte. EXACTEMENT.
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MessageSujet: Re: Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha   Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha Icon_minitimeDim 2 Nov - 8:23

...Ah, c'était pour dire que c'était terminé. *percute*

Pardon pour le retard ! Je te valide au niveau 4 en tant que Vice-Capitaine de la 11e Division (traîtresse). Tu disposes de 25 points de compétence à utilise comme tu le veux pour façonner ta Fiche Technique. Je n'entre pas dans les détails, tu connais la musique (pun intended ?).

Bon RP avec ce nouveau personnage !
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MessageSujet: Re: Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha   Saya Sunkaze ~ DC Vizard de Sasha Icon_minitimeDim 2 Nov - 14:01

*donne le chocolat* <3
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