|  Sujet: Nero Muno DiMaria [En préparation] ![Nero Muno DiMaria [En préparation] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/subsilver/icon_minitime.gif) Dim 26 Oct - 16:14 | |
| Avatar : Amaimon, de Blue Exorcist
Parrain : (Ashikaga Seito, cependant nous vivons dans la même maison, alors nous avons la même IP)
Comment avez-vous découvert le forum ? Par le biais d'Ashikaga Seito. Nom du personnage Âge : 44 ans, 21 ans en apparence.
Race : Arrancar
Rang demandé : Adjucha, et si possible Novena ou Decima (ou mieux si vous voulez, mais je doute que ce soit de mise).
Description de votre personnage : À quoi ressemble votre personnage ? (10 lignes au minimum)
Description de votre pouvoir : Il s'agit ici de décrire rapidement votre pouvoir afin que nous puissions déjà statuer dessus.
Histoire : (25 lignes au minimum)
Prologue
“... Le propos m’a semblé des plus clairs au contraire : nous sommes de petite gouttes d’eau dans l’immensité humaine. Aucun d’entre nous ne surpasse réellement ses contemporains, pas plus que les figures du passé ou de l’avenir. Nous n’avons rien d’unique et de transcendant en tant qu’hommes.
- Un peu extrême comme interprétation, tu crois pas ? Et puis ça ne prend pas en compte la subjectivité que nous pouvons entretenir. Nous existons au moins selon nous-mêmes.
- Je ne pense pas que ça ait la moindre valeur. Après tout, nos pensées, nos idées, sont des chemins neuronaux et des signaux électriques. De la matière, tout ce qu’il y a de plus banal. Un être humain ne vaut pas vraiment mieux que n’importe quel animal …
- Admettons. D’un point de vue théorique, philosophique, ça marche parfaitement. Mais comment veux-tu améliorer ça au quotidien ?
- Tout simplement en suivant la pensée des plus anciens philosophes connus : comme Socrate, il nous faut mourir.”
Les deux étudiants s'arrêtèrent à une terrasse de café, et s’installèrent à une table. Un serveur passa, et ils lui passèrent commande. Une fois confortablement installés, ils reprirent leur échange.
“Tu penses que le suicide est la solution à la vie ?
- C’est une manière de le dire. En fait je crois surtout que la vie ne nous permet pas d’être réellement. En tant qu’humains, nous passons notre temps à répéter les erreurs du passé, dans tous les domaines. Et la mort est la seule alternative que je connaisse à la vie.
- C’est un point de vue, c’est vrai …
- Savoir ça, c’est un petit pas en avant. Ça donne un sens à ce qu’on fait. Mais maintenant … c’est ici, les limonades !”
Le serveur s’approcha et déposa sur la table deux verres allongés, sertis de pailles en plastique.
“Maintenant donc, il faut décider de ce qu’on veut faire de ce savoir.
- Si jusque là je suis bien, la meilleure option serait de mourir tout de suite.
- C’est une des possibilités en effet. Mourir, le plus rapidement possible. Pour éviter les regrets et l'acceptation de la vie.
- Dur comme hypothèse ! Tu pensais à d’autres possibilités ?
- En fait j’en vois une autre : partager notre connaissance avec un maximum de personnes. C’est le projet altruiste. C’est plus risqué cependant.
- Parce que si tout le monde suit l’idéal, ça n’aura plus rien d’une libération ?
- Précisément.
- Voilà qui est troublant. Je suis pas vraiment sûr de ce qui me tenterait le plus … Mais je vois très bien l’intérêt de la chose. Tu comptes mettre en pratique ?
- Oh que oui !
- Pas étonnant. Comment ?
- J’aurais adoré pouvoir suivre les deux méthodes. Mais je crois que ça serait trop complexe. Alors je pense que je vais me tuer.
- T’es pas sérieux ?
- On ne peut plus sérieux. Je me renseigne depuis des semaines sur les suicides les plus rapides, sûrs et indolores.
- Arrête, tu peux pas faire ça … t’as pensé à ta famille ?
- J’y ai pensé. Et c’est pour ça qu’on a cette discussion : c’est toi qui leur expliquera ma démarche. Malgré ce que tu dis, je sais quelle option tu préfères. Et ça m’arrange, alors …”
En prononçant ces mots, il se leva et déposa l’argent de la note sur la table.
“Où est-ce que tu vas ?
- Affronter le monde réel.
- Bon sang Michel reprends toi ! s’exclama-t-il en se levant à son tour.
- N’essaie pas de m’en empêcher, je te rappelle que c’est la plus importante des expériences que l’on puisse mener à notre niveau.
- Michel …
- Bonne chance Pierre. Puisse nos paroles d’aujourd’hui être un jour gravées dans le marbre par ton initiative.”
Achevant de parler, il prit son ami par les épaules, et le poussa violemment en arrière. Pierre s’écrasa avec grand bruit sur la table, qui se renversa sur lui.
Michel, lui, se tourna vers l’avenue, comme d’habitude lieu d’une circulation automobile intense. Voyant une voiture approcher quelques kilomètres-heure au-dessus de la vitesse autorisée, il courut vers la chaussée et attendit le dernier moment pour se mettre au centre de la route, les bras écartés, comme pour un saut de l’ange.
L’accident de la route de ce jour d’automne 1998 dans le centre-ville de Toulouse n’eut pas un grand impact dans les médias, notamment de par le faible nombre de victimes : un blessé léger, et seulement un mort. Pas de quoi émouvoir les ménages français bien longtemps.
I - Premiers pas
“Les premiers instants d’une âme libérée du carcan vital doivent être très confus. Extirpée parfois violemment d’un corps et d’une continuité d’évènements, elle devrait faire face à un flux d’émotions et de souvenirs potentiellement dévastateur. Si l’âme n’obtenait pas de soutien extérieur ou ne parvenait pas à accepter sa nature par elle-même, elle pourrait changer du tout au tout, et prendre une forme digne des pires cauchemars.”
(notes retrouvées dans le domicile de Michel Levin, recueillies par son ami Pierre Brisan)
La première chose qu’avait compris Nero, c’était ce qu’il était.
Il avait le vague souvenir d’un moment de son existence où il n’avait pas de forme, seulement des pensées. Il avait cependant dépassé aisément ce stade, et donné à son âme une forme. Cette forme, il le voyait aisément à présent, était uniquement une facette de sa personnalité qui avait pris corps. Plus tard, il avait rejoint une multitude d’êtres qui lui étaient proches, et ils étaient devenus lui. Ce n’était pas une fusion, c’était plutôt une assimilation. Il n’était pas eux, mais ils étaient lui. Ils composaient sa force, et grâce à eux, il avait repris une forme propre.
C’est ainsi que fonctionnait le “vrai monde” auquel il s’était livré : tout n’était qu’énergie spirituelle. La physique fonctionnait d’une manière assez proche du comportement des particules à l’échelle subatomique. Il suffisait de suffisamment de volonté, et des bonnes méthodes, pour acquérir ce que l’on souhaitait. C’est d’ailleurs ce qui avait dû permettre de donner naissance à ce désert dimensionnel où il errait à présent. Le sable qu’il foulait était énergie spirituelle. L’air qu’il respirait comportait des traces d’énergie spirituelle également. Et les faibles créatures dont il s’était nourri tout le long de son périple lui avaient également fourni une quantité vitale d’énergie spirituelle.
Il lui avait semblé étonnant au premier abord que la survie soit si ardue dans un tel environnement. Qu’il lui faille combattre pour ne pas être dévoré et perdre son essence. Mais il avait vite supposé qu’un tel monde ne pouvait pas être gouverné par n’importe qui. Il fallait acquérir de la puissance pour accomplir des choses.
Et c’est en réa lisant cela qu’une autre question avait trouvé réponse. Il s’était demandé pourquoi il trouvait si peu de personnes comme lui, conscientes des avantages de leur nature et de la manière de les exploiter. Désormais, il savait que de telles personnes existaient sûrement quelque part dans le monde où il se déplaçait, et qu’elles avaient probablement acquis assez de puissance pour ne plus avoir à se comporter comme lui le faisait alors.
C’est après un combat particulièrement pénible contre une sorte de gigantesque fourmi que Nero, dépeçant le corps inerte, s’était juré de les trouver et de les rejoindre. Il ne voulait surtout pas répéter pour l’éternité un cycle de survie qu’il avait essayé de quitter autrefois. C’était l’espoir d’une meilleure perspective qui l’avait poussé jusque là, et qui devrait l’amener encore à devenir supérieur. Il désirait ardemment le contrôle de son destin, et il ferait tout ce qui serait en sa capacité pour s’en approcher.
II - Résolution
“Il est possible que, lors de son voyage, l’âme se voie proposer la possibilité de retrouver certains éléments humains. Cela peut sembler absurde, au vu des perspectives recherchées par l’état de mort. Il ne faut malgré tout pas refuser l’idée en bloc : le retour à des attributs humains peut être le signe de l’atteinte d’un état supérieur, qui autoriserait cette régression en mince contrepartie à de grands avantages.”
(notes retrouvées dans le domicile de Michel Levin, recueillies par son ami Pierre Brisan)
Rien n’avait jamais laissé entrevoir à Nero la possibilité que des humains possèdent la capacité de connaître les Hollows (il avait appris entre temps quelques termes techniques, de par les récits de créatures recontrées dans le Monde Creux), et de les exterminer. Des Adjuchas avaient évoqué devant lui les récits de la destruction des Quincies par les Shinigamis. Ces deux derniers groupes le rebutaient autant l’un que l’autre. D’une part, des humains conscient de l’existence d’un monde extérieur, mais désireux de le détruire. D’autre part, des âmes ayant renoncé à une partie du potentiel qui leur était offert pour garder des caractères humains, et qui forçaient les autres âmes dans cette voie.
Sa rencontre avec le Vandenreich confirma son opinion sur les Quincies.
Nero n’avait pas revu d’humains depuis plus d’une douzaine d’année. Ses premiers jours en tant que Hollow avaient été assombris par un profond désir anthropophage, mais une fois passé au stade de Gillian, il avait rabattu son intérêt vers les Hollows les plus faibles. Il n’avait pas pour autant perdu une sorte d’instinct de chasseur, qui se réactiva brusquement ce jour-là.
Un humain approchait. Ou même plusieurs. Et leur pression spirituelle était autrement plus agréable au contact que celle des Hollows.
Ce qui sauva l’Adjucha ce jour-là, c’est qu’il préféra rester prudent. Il resta près de la dune où il avait pris son dernier moment de repos, et attendit que les humains approchent. Ils n’arrivèrent pas en premier, mais furent précédés par ce qui ressemblait à un humain, vêtu de blanc et portant un sabre. Il courait vite, et alternait pas et déplacements rapides. Mais ce n’était pas un humain. Son énergie spirituelle ressemblait bien plus à celle … d’un Hollow.
Brusquement, l’inconnu fut derrière Nero. Celui-ci se retourna vivement, et se retrouva sous la menace d’un sabre, la lame contre son cou.
“Tu peux parler ?
- Je peux parler, oui, répondit Nero avec un léger différé.
- Je déduis donc que tu me comprends aussi … alors écoute-moi bien. T’as l’air assez balèze. T’es ici depuis longtemps ?
- Je crois que ça fait plus de 5000 jours.
- Pas mal … tu dois pouvoir arracher ton masque. Tu sais ce que ça signifie ?
- Eh bien, comme vous avez la pression spirituelle d’un Hollow et un bout de masque sur le visage, je suppose que c’est ce que vous avez fait.
- Mais c’est qu’il est pas débile ! Je suis un Arrancar. Tu sais ce qu’est un Shinigami je suppose ? Eh bien je suis un Hollow qui a muté en Shinigami, en gros. L’intérêt, c’est que ça augmente pas mal les chances de survie dans ce genre de circonstances … les humains qui me poursuivent sont trop dangereux pour un simple Hollow.
- Trop dangereux ?
- Ce sont des Quincies mon gars. Les humains les plus dangereux de l’univers. Alors je vais te proposer une alternative : soit tu me laisses récupérer un peu d’énergie en te bouffant (ce qui ne me laisse pas beaucoup plus de répit), soit tu arraches ton masque et on fait front à deux.
- J’ai vraiment le choix ?
- Certains Hollows ont préféré la première option. Tous, en fait.
- Je me fous de ce que tous les autres ont pu faire. Comment on arrache son masque ?
- Tu me plais bien comme gars ! En fait, c’est tout simple. Tu arraches ton masque à une main, comme s’il n’avait rien à faire sur ta face. Bon, bien sûr, va te falloir y mettre toute ta pression spirituelle, et je vais te prêter un peu de la mienne. On y va ?”
Nero leva sa main droite, au niveau de son visage. Il concentra son attention et sa pression spirituelle sur cette main, sur ses doigts et ses griffes. L’Arrancar posa sa main sur son épaule, et commença à diffuser dans son corps sa propre énergie spirituelle. Nero attrapa alors son masque dans sa paume, et serra le plus fortement possible.
Une sensation incroyable l’envahit alors. Il vit un pouvoir immense qui flottait autour de lui, qui n’attendait que l’ouverture d’une porte pour pénétrer en lui. Alors il força, du plus profond de sa volonté et de son être, sur le masque qui ne laissait pas venir cette force.
Et le masque rompit.
En reprenant conscience, Nero vit l’Arrancar qui l’avait aidé tomber au sol, une flèche d’un blanc incandescent plantée dans le bas-ventre. Il se releva, et chercha du regard ce qui avait bien pu l’attaquer et le mettre dans cet état. Une silhouette, en bas de la dune, vêtue de blanc elle aussi, semblait les regarder. Nero la vit alors bander son arc, et se jeta au sol. La flèche passa au-dessus de sa tête et continua sa course dans le ciel.
Voilà donc ce qu’était un Quincy. Une découverte qu’il tacherait ne pas oublier.
Dans son dos, l’autre Arrancar se releva, apparemment endolori par le projectile. Regardant Nero, il lui demanda :
“Tu te sens prêt à te barrer ?
- Pas le choix.
- Tant mieux, parce que ces tarés vont presque aussi vite que nous.”
C’est ainsi que les deux Arrancars fuirent ensemble le péril du Vandenreich, et échappèrent au massacre. Enfin Nero échappa au massacre ; son compagnon succomba aux attaques répétées des Quincies.
Il eut avant sa mort le temps de lui communiquer le nom d’un lieu où il trouverait peut-être un refuge et une communauté : Las Noches. L’atteinte de ce lieu, représentant ce que Nero avait recherché depuis son arrivée dans le Hueco Mundo, devint son objectif principal. Nul n'est besoin de préciser qu'il l'atteindra.
Epilogue
Nero se réveilla brusquement. Dans sa tête se mélangeaient encore les divers souvenirs qui avaient fait sa nuit. Il avait en rêve traversé la plupart de sa propre histoire, jusqu’à une époque où il n’était même pas la même personne … Par le rêve, il avait exorcisé ce passé. C’était une pensée plutôt rassurante, pour un réveil.
Au pied des murs du palais, les fidèles de Sima devaient encore être en train de prier. Nero n’avait pas ressenti ce qu’ils appelaient l’Appel. Ou alors il n’y avait pas fait attention. Quant à Sima … le concept d’un Hollow originel lui semblait absurde. Il appréciait dans son existence le fait que le Hollows seraient la finalité de la vie, le but recherché dès la naissance, mais ne voyait pas comment un Hollow pourrait être originel. Il faudrait un humain originel pour cela. Et un dieu ayant été humain perdait pas mal de valeur aux yeux d’un Arrancar.
Il se remémora rapidement pourquoi il avait dormis. Il ne voulait pas manquer d’énergie pour l’évènement qu’il allait vivre. Aujourd’hui, il allait rencontrer l’Espada, autrement dit ceux qui avaient le mieux optimisé leur nature de Hollow. Ceux dont il rêvait de faire partie. Et peut-être le Roi serait-il présent … tant de perspectives réjouissantes ne devaient cependant pas le déconcentrer. Il était convoqué pour une “évaluation de puissance”, et il devait modérer son excitation. S’il se faisait remarquer en bien, il pourrait s’approcher de son but. Il pourrait peut-être, enfin, faire de sa volonté un outil redoutable et redouté. Il pourrait enfin être.
Finissant de s’habiller, il sortit de la pièce, et hésita quelques secondes avant de quitter le seuil de la porte. Puis, poussant un grand soupir, il s’éloigna de la petite maison, et avança vers la grande porte du palais. |
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| | Sujet: Re: Nero Muno DiMaria [En préparation] Jeu 30 Oct - 16:57 | |
| Bonjour ! Tout d'abord, excusez le double-post, je considérais que c'était le meilleur endroit pour prévenir. De quoi ? Il se trouve que j'ai commis une erreur. Je pensais que j'étais prêt à gérer une activité de RP supplémentaire, mais il s'avère que même en période de vacances, je ne m'y retrouve plus. Aussi, je préfère arrêter tout de suite cette tentative désespérée. Plus clairement, je ne finirai pas cette présentation. Je vous laisse le loisir de faire ce que vous entendez de cette dernière et de mon compte, et espère ne pas présenter ce message de manière trop abrupte. Au cas où ce serait ambigu, je tiens à vous rassurer sur le fait que je ne pars pas à cause d'un quelconque problème avec la communauté ou le staff (il n'y en a pas eu, ce serait donc abusif de le dire  ). Je vous remercie donc du peu d'attention et de sympathie que je vous ai laissé le temps de m'accorder, et vous souhaite une bonne continuation ! |
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![Nero Muno DiMaria [En préparation] Rey](https://2img.net/h/toria.info/bbs/rey.png) Rang : Rey du Hueco Mundo, Messager de Sima
Messages : 759
| | Sujet: Re: Nero Muno DiMaria [En préparation] Jeu 30 Oct - 19:39 | |
| Tout à ton honneur de nous prévenir avant. Si jamais tu arrives à te dégager plus de temps libre, n'hésite pas à repasser par chez nous  Ta préz est archivée, tu pourras la reprendre en en faisant la demande dans le Bureau du Staff et ton compte ne sera pas supprimé. Bonne continuation ! |
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