Description de votre personnage :

&& « Je suis Reikosu Jôan. »
&&On le nomme aussi Johann Rex. Lui, et seulement lui, est Joe. C'est un dinosaure. Mieux, c'est un Tyrannosaure. Sa première forme de Hollow le définit pour ce qu'il est encore aujourd'hui. Il a même gardé des peurs. N'être pas assez nourri ; servir comme déjeuner ; régresser ; ... Alors, sa principale occupation est de déguster. N'importe quand, n'importe où, - n'importe qui souvent ! - il a besoin de se mettre quelque chose sous la dent - Sinon il devient dingue ! C'est la misère ... -. Pourtant à contrario de la bête noire ayant vécu au Crétacé, il n'a jamais - Ô grand jamais ! - été de ce type. Vous savez, les Hollows forts, qui détruisent des immeubles d'un coup de griffe - ou de patte si cela est plus votre genre -, dont les dents acérés vous déchiquettent sans que l'on ait à faire le dernier souffle, avec qui la fuite n'est qu'envisageable, où vous espérez qu'en jouant l'opossum mort vous parviendrez à passer pour de la viande froide et avariée.
&&Non. Pas ce genre avec lui. Pas de choc frontal. Pas de fuite non plus ! Rex s'est préservé.
&&Néanmoins, il s'est affranchit de la fuite. Et aujourd'hui comme tout Arrancar - Je dirais même plus Dupont comme tout Espada - qui se respecte Joe est arrogant. C'est le T-Rex rouge amateur de sang - bien que félin masqué par l'herbe et à l'attente du bon moment -. Le bon moment, il peut ne jamais se présenter. Ce n'est pas grave. Reikosu est patient. Reikosu est tellement longanime que son style de combat l'éprouve. La viande est succulente lorsqu'elle est à bout de force. « Or, parfois, pour la viande trop stressée, il est nécessaire de la battre. » Il se voit cuisinier et fait ses propres mélanges (avec des Hollows). Serait-il amusant de le voir saupoudrer ses adversaires de basilic !
&&Pour manger, assis c'est le mieux pour ne pas avoir mal au ventre, il préfère les bols, en bois, avec fourchette et couteau. Lorsqu'il oublie le dernier, c'est au zanpakutô de servir. Après tout ce n'est pas en combat qu'il va être utile. Avec le bol dans une main fine aux doigts effilés, il remet ses cheveux blancs en arrière. En tant qu'humain, ils étaient un marron clair; le masque a décoloré. Il a laissé son passage sur un visage pâle, mais vivant, puisqu'alors les yeux marrons du serf sont tanzanite au soleil, améthyste pour la lune chez l'Arrancar.

&&Rex déteste les miroirs. Il est laid, il est faible; il se hait. Lorsqu'il y a un miroir dans le coin, Joe s'empresse de le briser. Et cela vaut pour les Katanas. Leur lame est brillante et reflète la lumière. Un zanpakutô sortit, sera tôt ou tard brisé - Lorsque l'on résiste, c'est la misère (bis) ! Sa véritable forme, elle doit être cachée pour deux raisons. Tout d'abord il habite dans une monstrueuse structure qui ne supporterait pas sa resurrección. Ensuite, et comme il est peu doué pour détecter les puissantes âmes, Joe a décidé - Il a son orgueil le petit - de ne libérer qu'une puissance nécessaire dans ses combats. Jôan est quelque peu faignant. Il ne flemme pas, il fait son job comme il convient. A l'opposé, ce n'est pas l'homme des initiatives, de l'action.
&&C'est qu'il ne faudrait pas se salir. Dans la poche intérieure d'une veste blanche écrémée il entrepose plusieurs feuilles : serviettes et mouchoirs. Cela sert à toute sorte de pratique soignante - Ils n'ont aucun pouvoir, c'est du sopalin quoi ! -, comme après un repas. Ce qui le gêne le plus, c'est de devoir changer ses vêtements parce qu'ils sont tous déchiré. Alors qu'on pourrait voir en lui un Ishida en puissance (cape de rechange), Joe n'est pas de ce genre là. Non. Il est à l'opposé. Avoir les mains propres c'est utile pour manger, mais que les jambes ou le torse soit découvert ne va pas le faire crever. Psychologiquement, il sera (simplement) plus entreprenant - en fait il s'énervera et la bête s'éveillera.
&&On ne parlera pas de Joe lorsqu'il libère sa puissance. On ne le fera pas car ce serait parler d'un combattant tout autre et parce que l'on veut garder du mystère et de la surprise. - Mwaha ! -

&&Avec les autres, ce n'est pas l'inexpressif, ce n'est pas non plus le super-émotif. Il apprécie de rire et de discuter. On entendre en "les autres", tous ceux qu'il ne considère par comme de la viande (potentielle). Ils se limitent souvent à des intuitions (sur un coup de tête on peut devenir une proie) et aux hauts gradés - qui sont peu nombreux -. La chasse n'a pas de date limite. Pour sortir du cercle qui cible, il faut le dégoûter (c'est-à-dire avoir été croqué) ou attendre un hasard du ciel (qu'il décide de se reposer pour que les tortues que vous êtes (à ses yeux) gagnent la course.
&&C'est un très mauvais chef. S'il commande une unité ce sera parce qu'un ordre ou une mission se cache derrière. En compagnie de collègue(s) - ou d'idiot(s) - il mange. Il mange, mais ne dîne pas. C'est une règle qu'il fixe à quiconque le rencontre. Le soir, à l'heure du repas, il ne peut apprécier de présence. Petite fantaisie, c'est à demi-nu - si ce n'est totalement à poil - qu'il dévore et laisse cette faim qui le ronge s'exprimer. Qui le surprend en cet étât s'expose à devenir le dîner, à parler avec le J-Rex - et à la voir au naturel ! -
&&On peut voir cette personne d'un mètre soixante et quelques centimètres, aux muscles acceptables et pourtant visible, dont le trou au visage prépare la destruction, celui sans hakama blanc ni gants noirs ou épaulière gauche qui adroitement se place invariablement là où il faut, où il désire vu que ses muscles sont adaptés à effectuer des mouvements aux corps-à-corps précis (et dangereux) sans l'aide d'un buke-zukuri de vingt-six centimètres attachés à la ceinture dans le dos, lequel possède un fourreau de la couleur de ses yeux et un symbole étrange. Son masque est une croix sur son visage. Elle efface son trou de Hollow. Les parties supérieures s'enfoncent jusque derrière les oreilles, mais les cheveux, seulement rasés au-dessus d'elles, empêche au repos de le comprendre.

&&Rokesu Jôan, s'il devait représenter un symbole de la mort, serait l'autodestruction
&&Il mangera jusqu'à s'intoxiquer. Il renforcera son corps jusqu'à imploser. Il laissera les autres mourir de fatigue. « L'homme est destiné à s'autodétruire, je ne fais que montrer le chemin, lui faciliter la tâche. »

Description de votre pouvoir :
&&Les mots libèrent la véritable forme d'Arrancar de Jôan. Jactancia vit à la surface du Hollow et renforce considérablement son hierro. Par les pores de la peau, il offre à l'Espada la possibilité de projeter son hierro tel un bouclier autour de lui. Le développement corporel de la libération (il gagne 30 cm et 20 kgs) réduit sa vitesse.

Histoire :





&&Le fouet claque. Serré par des noeuds entre deux poteaux de bois, le fouet claque. Ce jouet caresse le dos à traces de l'homme. Le fouet claque à nouveau. Il est mutilé par un serpent. Les fraîches marques se superposent aux anciennes. Le rire machiavélique du bourreau résonne dans la pièce humide fermée en sous-sol d'une grande propriété de ce baron. Même si la tête est cachée dans un chiffon miteux, l'odeur est à rendre, pour le voyage, il le sait.
&&L'homme a les poignets qui s'écorchent avec la corde. L'homme est genoux pliés, sans force et sans voix et des pores d'une peau malmenée expirent un liquide salé. Lorsqu'il redresse la tête le faisceau lumineux de la meurtrière le nargue et l'empêche d'apprécier le paysage du Languedoc. La minuscule lucarne est l'unique et puissante source de lumière à côté des deux flambeaux à la porte. Chaque coup, chaque claquement du cuir sur sa peau sale fait s'évanouir ses espoirs d'être au-delà des ombres.

&&La porte grince.
&&– A-t-il dit quoi que ce soit ? Questionne une voix hautaine.
&&– Ce déchet s'ennuie l'homme, n'a pas ouvert la bouche depuis des heures.
&&La porte refermée, le noble passe devant sa source de liberté. Avec peu de doigts pour ne pas toucher l'abject, il tire son visage.
&&– Infâme Cathare, vomit-il, on te le demande une dernière fois, où se cachent tes frères de la résistance ?
&&La mâchoire gigote. Les mots ne sortent pas. Pour seule réponse, il lui crache à la figure un mélange de salive et de sangs. Un cri est étouffé. Un coup dans la face défigure et une réponse instinctive est ordonnée : « Jetez-moi cette horreur aux oubliettes... Et, Renaud, pendez-le en estrapade ! » Il est à la porte : « Tu paieras ce blasphème. »

&&Le paysan qui n'avait rien demandé à personne est ainsi suspendu par les bras à des cordes et un lourd ami l'accompagne aux jambes. La traction commence, bientôt ses épaules seront disloquées. Le balèze disparaît par la grille et il est abandonné dans une obscurité totale avec le grattement des griffes de grouillantes gueuseries. La vermine le mangera. Le balaise est parti pour que notre homme puisse souffrir. Sa tête se relève sous la puissante douleur.
&&Il a les cheveux rasés, sa peau est collée de terres. Ses vêtements ternis par les taches déchirés et en lambeau pour faire plaisir au chat à huit queues révèlent une musculature faible par un manque de nutrition. Comment pourrait-il faire partie de ces cathares qui refusent d'adjurer leur foi ? Comment peuvent-ils le prendre pour un des hommes qui ont ... ?
&&Depuis toujours il a été « Hey toi ! », « Serf », « Sers-moi ». Pour avoir un nom à ce siècle, il faut être comme l'affreux Jojo, être né dans une famille noble et être catholique. Pour tous les paysans, artisans ... « Or je suis père. Ma petite fille, je suis désolé. »





&&Haut dans le ciel, une forme se place devant le soleil. L'eau du ciel trempe sa peau et crée l'arc-en-ciel. Un rayon de lumière traverse son corps et sa poitrine est vide. Ce cœur est laissé dans les mains d'un enfant. Les averses d'avril ne sont pas les gouttes qui ruissellent sur son masque blanc.
&&Les troupes envahissent la structure. L'eau bouillante coule des mâchicoulis de pierre, mais la foi l'emporte sur cette chaux vive et les flèches enflammées tirées des meurtrières. Lorsque le pont-levis est dépassé, les guerriers s'acharnent et la bête monstrueuse fonce par-dessus la chapelle et se venge. Une violence de nouveau-né. Les âmes sont avalées, la vengeance s'accomplit.
&&Devant ses yeux, ils l'ont prise, ils l'ont enlevée. Devant ses yeux, le sang sur un jeune visage qui a souillé s'eut imprimé. Devant ses yeux, à elle ouverts et livides, il est décédé. Inacceptable. « Im.par.don.nable ! »
&&– Qu'est-ce que tu crois faire mon gars ? Questionne quelqu'un.
&&Des sandales blanches, une tenue noire et un sabre. Aucun doute, un Shinigami se place devant son festin. Les cheveux aplatis par les larmes d'azur ne l'empêchent pas d'engager le combat. Le premier coup tranche son énorme main rouge. La voilà perdue. Le second coup est esquivé, mais il érafle le masque de la bête vermillon. Le sang grenat gît à ses pieds. Le cri de douleur résonne. Il ne peut pas gagner. Il se retire.



&&Après cette défaite humiliante, notre tout jeune Hollow s'enfuit au Hueco Mundo qu'il découvre. Du sang, du blanc, de l'énergie spirituelle : quel superbe endroit !
&&N'ayant pas de nom, n'ayant que l'envie de manger, le hollow qui deviendra un puissant monstre fait de nombreuses apparitions dans le monde des vivants. Dès qu'il le peut, il s'attaque à des nobles. Ils ont un goût de propre qui ne lui déplaît pas. Les années s'écoulent et il ne fait pas le tri, même s'il chasse de puissantes âmes, lorsqu'il faut il sait se contenter de fantômes isolés.
&&La France est son garde-manger préféré. Les âmes ont de nombreux regrets, cela épice le goût. Un massacre important du seizième siècle fait plus de quinze mille mort. Ce jour-là, c'est comme si on avait invité autour d'un banquet les plus affamés des monstres. Les soldats sont des crevettes, mais nul besoin de les décortiquer. Ce jour-là, la bête de Toulouse est dégoutté. L'énergie et le pouvoir que peut fournir le fricot ne lui suffisent plus.
&&Le goût et l'odeur il les a en horreur !
&&En ce début de quinze cent, pendant que l'on se sustente des seize cents mets, la faim de notre ami prend le dessus. Ce n'est pas une erreur s'il commence à manger des bras, des têtes, etc d'autres monstres. A partir de maintenant, son régime alimentaire à évoluer. Hollowvore il sera !

&&Mais sa puissance ne suffit à les combattre. Elle ne suffit pas à se protéger. Quelqu'un arrive à le mordre. Il fuit dans la forêt. La faim qui l'a fait devenir ainsi prend encore une fois les choses en main. Elle le fait s'associer à une multitude d'individu. Elle lui fait perdre son esprit pour un immense corps.
&&Une grande bouteille vide possède cependant un potentiel surprenant. Les Gillians sont tous les mêmes. Sans distinction, il devient une infime partie d'un de ceux-là. Sans distinction, il y reste plus de soixante-dix ans. Cette période d'attente permet dans les millions d'esprit mélangés du Menos Grande de faire son bout de chemin, il grimpe les échelons : il ne supporte et n'a jamais accepté de s'allier à d'autres.
&&Lors d'une balade commune avec un grand troupeau, il parvient à prendre le contrôle de toute l'entité. Lui qui possède ce sens fort d'individualité fonce sur l'ami le plus proche et lui croc le cou. Goulûment.
&&Le goût !
&&Ô mais quel goût !
&&Le palais se passionne !
&&Trop bête pour riposter autrement qu'avec des Ceros ridicules, les sot trébuchent, les imbéciles vacillent et les abrutis sont anéantis. Trop bêtes et primitifs ils ne feront plus le poids. L'ancien serf sert fermement une proie et la dévore. Certainement ce ne sera pas le dernier Gillian qu'il mangera.
&&Le Menos de bas, très bas niveau mange pendant un siècle et demi. Il mange tout sans laisser de moitié, sans céder à des profiteurs. Le Menos accumule du potentiel dans ce corps évolué. Depuis longtemps il ne quitte plus la forêt. C'est ici qu'il retrouve sa France. C'est ici qu'il cherche à ne plus "leur" ressembler. Derrière chaque arbre un hollow est peut-être là. C'est un calendrier de l'avent passionnant.




&&Le dix-huitième siècle est pour Reikosu un tournant incroyable. Les efforts sont récompensés : Le Gillian devient Adjuchas.
&&Tout de même, il fait plus de trois mètres. C'est un monstre avec une longue queue pour retenir la tête à la taille démesurée. Son corps rouge porte des plaques. Une cuirasse implacable peut parer les cure-dents des hommes en noirs. Et cette chose a obtenu son individualité ! A présent qu'il s'est libéré, à présent qu'il s'est transformé, il a décidé d'obtenir un nom. C'est le paysan à la recherche d'une reconnaissance.
&&Un homme qui finira par le surnommer. Il l'a déjà rencontré. Il s'était échappé pour ne pas disparaître. Il s'était fait battre. Oui ! Oui ! Oui !

&&– Je suis là pour ma revanche, dit-il, Shinigami !
&&Chacun en position de combat. Le regard fixe.
&&– Je vois que ton bras a repoussé, constate l'ennemi.
&&– A moi de prendre le tient, s'exclame-t-il fort.
&&Le premier pas sur cette route ploie le bitume. Il est rapide malgré sa masse qui passe tout juste l'avenue. Ce goudron arraché n'a pas senti l'impact. Les crocs l'ont touché. Ce shinigami vient de perdre son bras, évitant de justesse une mort en one-shot. Le hurlement de Hollow se couple du rire de victoire. Folie !
&&– Tu... es puissant. Le souffle coupé. Tu ... me surpasse ... fichu reptile !
&&– Que la chasse commence, chuchote l'Adjuchas soudainement calme et sérieux.

&&Le dieu des morts s'est échappé. Les rôles se sont inversés. Chasseur devenu proie finira dans un ventre. Le dieu des morts ne se cachera pas longtemps. Lentement, un nom se fait entendre. Progressivement, il devient Reikosu. L'âme qui surpasse. C'est un Adjuchas ! Il te casse en deux si tu n'es pas prudent.



&&Les yeux violets transpercent le visage revêche, violent et cruel. Le sang coule de sa bouche lorsqu'il relève les canines plongées dans la chair. La lune en croissant surveille une structure surprenant l'animal. Des piliers énormes se dressent au loin. « Mais qu'est-ce que cela peut bien être ? Je n'ai encore jamais vu cela. » Intrigué, Reikosu avait décidé d'aller voir après son dîner.
&&– C'est, crache la proie, le palais de Barragan-sama !
&&Le chasseur lui mord le visage. Avale et soupire.
&&– Depuis quand le repas parle ?

&&Lorsqu'il va rendre visite à cet endroit. Il fait la connaissance de ce Barragan. Son pouvoir dépasse largement le sien et il tremble devant un tel Reiatsu. Sa puissance, il ne peut s'y mesurer. Cette puissance est d'un tout autre stade. Lorsqu'il parvient à s'éloigner, après avoir dû prêter serment au Roi du Hueco Mundo, il se jure à lui-même de se nourrir encore plus. Il y a encore une évolution possible ! Le tyrannosaure ne peut être aussi faible, ne peut être aussi ridicule ... aussi ... gibier !



&&– Co ... Comment ?
&&Les dents de la bête, blanche(s), s'accrochent et se referment sur la peau rouge de Reikosu. Elles ne traversent pas l'épaisse carapace. La mâchoire essaie. Elle ne parviendra pas à percer ce mur. Reikosu rit.
&&– Enfin ! C'est l'éclat de joie. On ne me coupera plus. Il attrape la tête. Je vais te montrer ce que signifie « Mordre ».




&&La peine déborde. Les épaules à l'envers, la peau transpercé, le corps ne peut le supporter.
&&On devient une âme. On le sait dès le naissance. On se transforme en être ravagé par la culpabilité. Une chaîne attachée à notre corps est longue. Tout se déroule comme convenu ? Que font-ils du corps ? Ils le transportent. On doit le suivre. Ne nous a-t-on pas appris, depuis toujours, que c'est l'église qui doit nous envoyer dans l'autre monde ?
&&On lui a accordé son dernier dimanche a prié le dieu miséricordieux. La prière. non exhaussée.
&&– Ne crains pas la mort.
&&Un être en noir veut l'envoyer ailleurs. Il ne veut pas. Sa fille. Il doit veiller sur sa fille.
&&L'être en noir est rejeté. La chaîne s'arrache. La chaîne s'ancre dans le sol. Il doit veiller sur sa fille.
&&Le chagrin est de trop. Des dents ont mangé le lien de fer. Il n'a pas fait son travail. Il regrette. La souffrance le transforme.

&&– JEANNE !

&&C'est une renaissance. C'est le trois éveille. Le tyrannosaure se regarde. La queue est tombée. Le corps a fondu. Toutefois son masque est aussi immense qu'autrefois : Il mord, son atout. Après tous ces hollows et âmes avalés, Adjuchas; Shinigami; Quincy; Boûnt - bien qu'ils soient rares -; Humains, au-delà de leur digestion marquée par le temps, il recommence quelque chose. L'agonie vécue, derechef, sonne-t-elle le glas de sa pitoyable existence ? Sonne-t-elle la guérison de ses plaies ?
&&Il a tant mangé. Cela a-t-il fait effet ? Enfin ? Enfin !
&&L'odeur des esprits lui semble égale. Il possédait une cervelle non employée. Reikosu était soumis à la faim qui le rongeait et il s'attaquait à toute flamme.
&&Parvenir à évoluer une nouvelle fois ...
&&Rien n'a changé.
&&Il endure davantage la faim. Tout au-dessus se dresse un manque. La carence se loge dans l'appétit inassouvi. Il y avait une absence où régnait la peur de régresser. Les vasto lordes, eux, ne le peuvent plus. Et pourtant. Elle est encore là.
&&– Pourquoi ?
&&Son pouvoir est grand. Son pouvoir n'est pas suffisant. Un Vasto Lorde pourtant !



&&Un reiryoku. Un reiatsu. Maintenant il peut tuer en un coup ces plus faibles espèces. Mais maintenant elles ne le nourrissent plus. Que faut-il faire pour être restauré ?
&&– La fuite est terminée, affirme le monstre bloquant le zanpakutô, Renô.
&&– Je ... Rex ?
&&– Le Hollow que tu as amputé, poursuit-il à son oreille, et l'adjuchas que tu pouvais fuir ne sont plus. Ils ne seront qu'un humide brouillard.
&&– Mais, redoute le shinigami paralysé, qui es-tu ?
&&– Je suis, l'embroche-t-il sans avertir, Reikosu Jôan.
&&La main plat traverse la poitrine, arrache le coeur. Pas de dernier souffle. Mort instantanée.
&&Il lui fait la bise et le laisse tomber. Un instant de flash, le serf qu'il fut, qui a dégringolé ainsi, est vengé puis n'est plus.
&&L'individu tient le cœur encore battant dans la main gauche. « Renô. Il a fallu que tu portes son nom. » Il croque la pêche. « Pas de chance. » Le Hueco Mundo parait plus beau que jamais.



&&Néanmoins heureux, la maison a changé. En dépit d'air familier, quelque chose est venu troubler ce plaisir. C'est encore différent. Ce n'est pas comme cette fois-là, quand il a tout changé. « [color=#333366]Aizen-sama a besoin de ta force. »[/color Fait le recruteur.] Le dino a refusé vigoureusement. Il ne veut pas de pouvoir. Il ne veut pas être aidé. Rex souhaite s'en débarrasser. La faim. Le pouvoir ne fait que la nourrir. Cela le détruit.

&&Installé péniblement sur un rocher froid. La créature compte sur ses doigts. « Cela fait ... » Et pourtant. Elle regarde derrière son masque blanc une lune tranchée et découpe une dernière part de son dîner.
&&– ... marmonne-t-elle, trente-sept.
&&La griffe ensanglantée caresse le fardeau et délicatement tire sur ses bords. Elle, oui Elle, n'a de cesse. Il n'en peut plus. Elle ne devrait pas le contrôler. On ne dompte pas le sauvage - ou alors seulement en apparence.
&&Il peut; il faut retirer ce masque.
&&– La faim partira, se parle-t-il, J'espère. Non ! C'est sûr !
&&La seconde patte déchiquetante s'approche de l'horreur. Toute deux attrapent le masque. Toute deux attendent le signal.
&&Une hésitation finale.
&&– Un, deux, tr... ah !

&&La vague déferle sur des kilomètres. Elle emporte sable et poussières, mini-hollows et arbres quartz. Les dunes se déplacent et s'aplanissement. Une cuve se remplit d'énergie et creuse le cratère.
&&L'impact de la météorite est terminé.
&&Un minuscule être nu se relève d'une position fœtale, les jambes tremblantes, le corps humide et le dos effrayé. Sa peau est celle d'un humain. Des pensées et sentiments s'activent. A nouveau. Un être humain ?

&&Arraché son poids était un effort considérable. La douleur ne ressemble en rien à la toute première fois. Il faut supprimer une partie de soi : volontairement. Il faut prendre un risque. Il faut ...
&&Un sabre se forme d'énergie spirituelle puisées dans tout le cul-de-poule. Il tombe devant lui simplement vêtu - à poil. Attiré par le katana minuscule - pourtant long à s'être formé - celui qui ne saurait se définir aujourd'hui l'attrape.
&&Il ressent ... quelque chose. Assez étrange familiarité.
&&– Je suis Jactancia, se présente une voix intérieure. Il y a un écho. Et j'ai faim.
&&Des tentacules envahissent ses bras, l'enveloppent et progressent. Cette sensation le surprend au point de reculer et chuter. Il agite son bras. L'illusion le coupe avec le tranchant de la lame.
&&Il inspire fort. Il expire fort. La blessure n'est pas douloureuse.
&&Quand il consulte les dégâts, il ne voit rien. Il n'y en a pas.
&&– Que suis-je donc ?

&&– Un arrancar, répond une voix.

&&Avec l'image sonore qui définit un rebondissement - tatin ! - rocambolesque, un groupe de cinq ombres pose au sommet.
&&Celui du milieu ironise : « Et un sacré bon d'ailleurs. » Il désigne un des hommes à l'extrémité. Il est à genoux et le souffle coupé. Un faible. « Tu devrais apprendre à masque ce reiatsu », conseil un maigrichon. « Enfin tu es si jeune, explique le chef. Dommage tu vas mourir. »
&&Ce discours pathétique et d'un déjà-vu flagrant - que voulez-vous les ennemis ne sont pas réputés innovants -n'intéresse nullement notre ami qui désire simplement se redécouvrir. Une fois encore.



&&Reikosu Jôan n'a pas vaincu ses adversaires. Même en un contre un, ils sont trop forts pour lui. Alors comme un hollow de base devant un shinigami de base, il a fui. Basique.
&&Néanmoins, grâce à cet affrontement, inégal, il aura appris deux-trois bricoles. D'abord, Aizen vaincu, des êtres venus d'ailleurs ont envahi le Hueco Mundo. Ensuite, ils sont tellement puissants que dans la forêt c'est l'anarchie. Ca ne veut pas mourir. Pour finir, son pouvoir a grandi et sa peau raffermie est à l'épreuve des balles.

&&Maintenant, est nécessaire de se cacher; et espérer. Jôan a à se connaitre, à voir ce qu'il est. « Un arrancar... »
&&Il reste quatre années terré tel un cloporte effrayé d'un soleil quincy trop brûlant. Il profite de cette retraite en ermite pour terminer sa visite intérieure.
&&Malheureusement la faim est encore là, bien qu'à présent il parvienne à la contenir. Ce n'est plus une entité parasite séparée - physiquement par le sabre certes -, elle et lui ne forment plus qu'un. Reikosu Jôan y voit une avancée. Elle ne le maîtrisera plus jamais !

&&L'apocalypse eut frappé.
&&La peau calcinée des timbrés est digérée et une nouvelle ère a commencé.
&&On lui demande d'intégrer l'espada. Pourquoi accepte-t-il maintenant alors qu'il a renié la proposition d'Aizen ? On lui dit que sa force peut aider le nouveau Roi. Le roi puissant au passé dangereux n'effraie par le Rex bien qu'il ne lui souhaite nul mal, si ce n'est pouvoir goûter le jambon de ses fesses. A contrario de l'humain, il est légitimement capable de posséder tout ce que le plafond céleste offre.
&&Lui, tant qu'il peut survivre à son auto-destruction.