N'oubliez pas de prendre connaissance de CE POST, et tout particulièrement des règles de l'Event ! En effet, le non-respect de ces règles peut amener des sanctions plus ou moins importantes, mieux vaut donc s'y préparer.

De plus, portez une attention particulière à ceci :

• Tout comme lors de la Partie 1, votre premier post doit être un post de présentation, c'est-à-dire que vous ne pourrez pas débuter le combat avant le deuxième tour de post.
  
  
• Pour ceux qui l'ont déjà utilisé, leur Joker temps n'est pas récupéré (les joueurs concernés sont Shu et Aleksi).
  
  
• Les tours de masque et tours de PNJ ne sont eux non plus pas récupérés si déjà utilisés.
  
  
• IMPORTANT : vous gardez vos blessures et votre niveau de Reiatsu de la fin de la partie 1 ! Il n'y a aucune récupération entre les deux parties.
  
  
• Pour les combats qui n'étaient pas terminés : certains joueurs étaient ciblés par des attaques, et n'ont pas eu le temps de s'en défendre. Ces joueurs devront donc considérer qu'ils ont été touchés (et donc blessés en conséquence) ET/OU qu'ils se sont protégés (et donc dépense d'énergie qui va avec).
  
  
• Comme dit dans le contexte de la Partie 2, votre raisonnement est affecté. Votre seule envie est d'éliminer toute personne se trouvant dans votre périmètre (soit les 5 autres participants de ce groupe). Vous pouvez donc tout à fait frapper ceux qui généralement sont vos alliés, bien que nous ne vous y obligeons pas, à vous de gérer votre cohérence. En tout cas, oubliez les principes d'équipe, nous sommes bien dans un chacun pour soi ! Le combat ne s'achèvera que lorsqu'il y aura un vainqueur. À savoir que le Maho Tsukaï peut très bien décider d'intervenir arbitrairement...

La froideur des étendues du désert avait laissé sa place au théâtre de bitume d'une jungle urbaine, ou Shogo errait, désemparé et se demandant pourquoi il se trouvait dans ces rues. Malgré le fait qu'il soie une jeune âme, il se sentait étranger entre ces gratte-ciel et autres arrêts de bus et cafés. Quelque chose de sourd, de désagréable battait derrière ses tempes, le forçant à oublier petit à petit comment il avait été séparé du capitaine Yakushiji, dans le feu de l'action. Le néant remplaçait peu à peu sa mémoire immédiate, décuplant une sensation ardente en lui.

Il devait cogner, le premier venu si possible, et fort. Il était conscient des limites de son état, des brulures qui zébraient sa chair, mais en cet instant il se sentait l'homme le plus fort du monde, et rien, non, rien ni personne ne pouvait l’arrêter.
Chancelant à l'extérieur, déterminé à l'intérieur, il longeait le mur de la salle de sport d'un lycée, et s’arrêta quelques minutes au niveau des robinets qu'habituellement les équipes de sport utilisaient. Il se mit la tête au dessus du jet d'eau glacée, appréciant un moment de calme avant la tempête qui bouillait en lui.

- Aaaaah.

Le troisième siège ne faisait plus attention à ce qui se passait autour de lui, même si son instinct l'enjoignait à garder une main sur la garde de la forme scellée d'Obake. Il sentait, plus que faisait attention, qu'autour de lui le danger se regroupait en nombre, poignard dans le noir s’apprêtant à frapper au dernier moment, peut-être même derrière lui en ce moment. Il se retourna brusquement, dégainant sa lame et lançant un coup dans le vide. Rien. Mais il regarda autour de lui, yeux plissés. Le terrain de football et le gymnase étaient déserts, silencieux, austères.

Le tatoué marcha jusqu'à la sortie du lycée, marchant dans la rue quelques mètres, et s’arrêtant finalement pour regarder le ciel. A sa droite, le centre ville, à sa gauche le parc municipal. Il décida au bout d'un moment de se mettre en route vers les gratte-ciel. Il entra dans un hall d'immeuble, s'adossa au mur, et ferma de nouveau les yeux afin de ressentir du mieux qu'il pouvait les éventuelles pressions spirituelles alentour. Il n'avait jamais été doué dans cet exercice, et la migraine ne lui facilitait pas la tache.

Une lointaine réminiscence lui fit parvenir la voix du Sotaisho, un ordre les avait donc emmenés ici, et il essayait de se souvenir de la suite du message, mais seules des bribes distordues lui parvenaient. Il devait se rendre quelque part, il en avait l'intime conviction, et lorsqu'il poussa de nouveau la porte du hall d'entrée il se dirigea instinctivement dans une avenue déserte, vers une voix lointaine, mais si proche à la fois. Il devait les abattre. Qui ? Il n'en savait rien, mais en tout cas il allait survivre. A tout prix.

Spoiler:

Après courte discussion, Paloma lui avait finalement retrouvé sa veste, qu'elle s'était contentée de poser à l'écart afin de ne pas en être gênée dans ses mouvements. Elle s'amusa même à essayer de lui faire comprendre que c'était un bien, que sans cela elle n'aurait pas pu venir l'aider et que dans ce cas le Capitaine serait encore debout. Foutaises ! Tout ce qu'il eut à répondre à cela, avant de renifler bruyamment, de bien se racler la gorge avant de propulser un glaviot bien épais. Il avait alors donné le vestige du Haori de Reisen à son esclave, avec ordre strict de rentrer chez eux avec ce précieux trophée et de ne plus en bouger. Et qu'elle se magne, en plus ! On sait jamais, qu'elle croise Kamui ou pire encore... Sans sa protection, l'Arrancar risquait bien trop sa vie en restant par trop en extérieur. Autour d'eux, trois corps inertes. La neige qui tombait jusque là n'était plus que pluie à présent, comme si les nuages eux-mêmes avaient pris la décision de nettoyer ce carnage plutôt que de le recouvrir.

Sa veste retrouvée, il y piocha un cigare qu'il alluma sans attendre, y prenant quelques bouffées goulues, dragonnant sans respect pour le barreau de chaise qu'il mâchouillait presque entre ses dents.

'tain... J'ai l'impression qu'quelqu'un joue avec mes couilles et qu'c'est pas moi...

Certes, il était de coutume belliqueuse et ce n'était donc pas particulièrement étonnant qu'il se soit battu contre ces Shinigamis. Sauf qu'un petit truc venait se caler dans les engrenages de cette logique. Comment il avait bien été foutu de savoir qu'ils étaient là ? Comme si ça avait une réelle importance... mais bon, ça le tracasse tout de même, jusqu'à ce que...

Voilà que ça recommençait. Un espèce de bourdonnement dans ses oreilles, la sensation d'une présence. Comme si elle était située en un point précis au bord de son champ de vision et partout à la fois. Et voilà que ses pas le guident sans qu'il connaisse la destination. Et là, cela n'a réellement plus d'importance pour lui. Il n'est plus maître de lui-même, et cela même si certains réflexes sont toujours là, comme le fait de tirer à intervalles régulières sur son cigare. D'un geste machinal même, il se tapote le torse, là où sa devise est tatouée, sans qu'il y ait de réelle raison à cela autre que de s'assurer qu'il était toujours bien là, que c'était bien sur son propre corps qu'il créait ce contact. Et son instinct qui lui parle... lui dicte que bientôt, il sera le partisan d'un nouveau carnage...

[EDIT : je suis censé être camouflé au sommet d'un building, pour info]

Il voyait les coups pleuvoir, venir le frapper ça et là. Plus encore, il vit l'arme et son tranchant affuter fondre à son encontre. Était-ce le signe de son trépas? Et bien non, le gamin infernal survécu, mais l'auteur ne nous dit pas comment. Vilaine petite catin, tu pourrais au moins nous refiler un peu d'infos. En tout les cas, cet brillant mais néanmoins non dénué de blessures petit échappatoire laissa un Aleksi quelque peu amoché, son bel uniforme de Casse Noisette - ça lui va super bien! - bon pour une session de raccommodage.

Pire que ça, le nouveau jouet qu'il s'était trouvé avait fini par se faire la malle, alors même que le petit garçon devenait boudeur. Il lui aurait bien éclaté sa tronche pour le compte, mais non, privé de jouet. Un coup à mettre l'Arrancar dans ses plus beaux jours de risette.

- POURRRRRRQQQWAAAAAAAAAAAAAAHHHHHH!!!



Bref, on pouvait en attester, c'était pas la grande joie. A s'en taper la tête dans le sable. Sauf qu'en l’occurrence, bah à part soulever de la poussière partout, cela n'aidait absolument pas à faire passer son état de "mélancolie exagérée". Là, le petit touchait le fond. Il essaya même de se foutre la main au fond de la gorge, histoire de s'étouffer, mais tout ce qu'il fini par faire fut de dégobiller son repas sur le sable immaculé de son habitat naturel. Ce qui ajoutait la nausée et la faim prochain à ses problèmes immédiat. Bon sang, c'était comme être un moniteur de piscine et se retrouver à animer un cours avec des enfants alors qu'on a des morpions. Du genre, la sévère gêne.

- Gnépartigabwabwubwubagaduragnieinnnnnnnh!

Telles furent les paroles intelligibles que prononça l'Alexandrov, alors que sa Maitresse le sommait de la suivre alors qu'ils s’apprêtaient à quitter encore une fois le Monde Creux pour la corne d'abondance que représentait la Terre. Son visage, craquelé par les coups du jeune homme presque à poil, était en plus baigné de larmes, rappelant la pluie dans une région aride. D'ailleurs, dans le flou total que ses larmes conférait au paysage, le jeune monstre loupa la porte d'un bon mètre, continuant d'avancer au milieu du sable blanc avec comme bande son des reniflements et autres joyeusetés morviesques. Aussi ne se rendit il compte de son isolement qu'un peu tard, alors que tout le reste de l'équipe avait déjà le pied posé sur le sol terrien. La goutte de mucus qui semblait alors jouer les équilibristes au bout de son nez remonta aussi sec, tandis que ses yeux s'écarquillaient sous l'effet de l'horreur. Rester seul! Au grand jamais!

- BWAAAAAH! J'arrive, je veux pas être seul! #ZAP# Scarlett! #ZAP# Léon! Reviens, j'ai les mêmes à la maison!

Et c'est ainsi que, portant la morve comme une écharpe, il s'élança en retard dans le Garganta qui l'attendait. La suite fut pour lui une routine. Tandis que plusieurs dizaines de personnes semblaient sentir une pression spirituelle s'accentuer dans leur tête, et qu'une voix impérieuse les commandait de se rendre en un point précis, lui n'eut qu'une voix parmi tant d'autres, se perdant dans la multitude. Mais bon, comme il ne faut pas que ce personnage passe pour un grosbill, le Fraccion de la Principessa fut poussé à se rendre lui aussi au point de rendez-vous. Là on lui raconta des choses, qu'il ne comprit pas - fallait pas rêver, hein, le type d'en face avait beau être un cador, il n'était pas né celui qui pourrait faire rentrer quelque chose dans la tête du jeune démon - puis sépara tout le monde en deux groupes, leur laissant le soin de jouer ensemble. Une seule chose notable, le fragment de monolithe qui pulsait dans la poche du jeune homme. Ah oui, et autre chose.

Le retour de la revanche du shinigami aux petits tétons tout durs.



Il avait retrouvé son jouet, son si gentil et presque à poil jouet. Et il allait le rosser, oh oui, le rosser! Comme Flip pendant une partie fine. L'autre allait avoir les fesses toutes rouges, et les tétines toutes bleues! En plus de ça, sa Princesse était aussi présente. Et inexplicablement, l'Alexandrov n'avait qu'une envie, c'était de fourrer son trilili dans ses entrailles fumantes. En fait, il voulait foutre son, trilili partout, y compris dans...Monsieur Motard qui sentait le jus d'Arrancar femelle du bas ventre! Lui aussi était là! Y aurait il des joueurs de flute péruviens aussi? C'était trop beau pour être vrai.

- Houston, on à une quiche aux lardons! #ZAP# Élémentaire mon cher Dyson! #ZAP# Gooooooooooooooooo!

Et le gars se préparait déjà à répandre le sang et le foutre tout autour de lui.

Les consignes étaient claires. La retraite avait été sonnée. Les équipes susceptibles d'aider Karakura étaient envoyées sur terre pour repousser les Mahô Tsukai. Shinjirô n'était certes pas un génie mais il comprenait d'office qu'ils tomberaient sur un os. Comment aurait-il pu en être autrement alors que les shinigamis sortaient tous d'un combat éprouvant ? En pleine forme, deux Capitaines avaient été incapables de repousser un seul de ces maîtres du sang. Alors une équipe composée d’infirmes pouvait-elle espérer réellement tirer son épingle du jeu ? Idiotie, rien d'autre. Mais il était avant toput un soldat, au même titre que les autres. Les ordres, on ne les discutait pas. On les suivait, point barre.

Avant même de regagner la terre, Shinjirô avait eu un aperçu du résultat réel de ces combats qui avait opposés la Shinigamis aux Arrancars. Et visiblement, les Hollows semblaient avoir repoussés une partie des envahisseurs. Voilà une nouvelle qui n'avait rien d'encourageante, une nouvelle qui agaçait pour dire vrai prodigieusement le colosse. Avoir une telle force de frappe et ne pas parvenir à ébrécher les lignes ennemies était à ses yeux une preuve de la faiblesse du Gotei. Une chose à laquelle ils allaient devoir remédier s'ils ne souhaitaient pas tout simplement être balayés de la carte. Trop de confiance amenait à la défaite. Sauf si l'on disposait de ressources suffisantes pour s'imposer. Ce qui n'était pas le cas de ces types là.

Mais à peine avait-il mit les pieds sur terre que ses pensées obscures disparurent. Tel un papillon attiré par la lumière - maudit animal ! - Shinjirô se dirigeait vers la zone des combats, alors qu'une entité étrange paradait sans s’inquiéter du nombre de guerriers présents. Arrancars, humains, Shinigamis. Un regroupement particulier. Ennemis et alliés côte à côte, écoutant les consignes de celui qui menait la danse. C'est là qu'il sentit la rage gagner en intensité. La raison de sa présence ici-même avait presque disparue, laissant place à cette hargne si particulière, cette envie de détruire. Le démon qu'il gardait en lui hors des combats ne demandait une fois encore qu'une seule chose : être libéré. Et tuer.

Balayant la surface de combat, il distinguait à proximité cinq autres personnes. Seul un visage lui était connu. Portant sa main à son nez, il épongea une fois encore le sang qui s'écoulait depuis son précédent combat. Il avait vaincu le Primera Espada mais ce dernier en avait tout de même profité pour lui arranger la tronche, lui ouvrant la lèvre et lui démettant le nez. C'était douloureux. Très douloureux même. Mais Shinjirô était un dur à cuire. Encaisser, c’était son rayon. Distribuer des tartes également. Et apparemment, s'il avait tout compris, il allait pouvoir laisser son monstre agir à sa guise. D'un geste du bras, il attira Kaimetsu face à lui, traçant dans son sillage une marque sur le sol.

Il le savait. Aujourd'hui, il perdrait ce combat inégal. Mais il savait aussi une chose : il emporterait avec lui plus d'une âme sur ce champ de bataille. Le Kenpachi de la Soul Society dans toute sa splendeur. Son Haori n'était plus sur son dos, brûlé qu'il avait été par le Cero de Dark. Mais qu'importe la tenue : Kaimetsu parlerait en son nom à lui. Que le combat commence...

Le Maho Tsukai s'impatiente... Son envie de voir du sang le démange par trop... Il décide alors lui-même de lancer les hostilités ! Il prend une cible un peu au hasard. Se concentre sur lui... Son emprise va alors jusqu'à déclencher une réaction particulière, poussant le Shinigami à s'infliger lui-même une grave blessure, un fin sourire empli de sadisme se dessinant sur son visage...

Surpris, il l'était. Du moins son lui intérieur, celui qui luttait pour retrouver ses pleins pouvoirs. Depuis qu'il avait quitté ce hall d'immeuble, il avait conscience au fond de lui d’être devenu la marionnette de quelque chose d'incroyablement vicieux et insidieux. Mais son corps bougeait seul, mu par une impressionnante envie de tuer qui s'étendait même, à sa grande surprise, au kenpachi qui avait déboulé peu après lui sur cette place. Et pourtant, c'était là un allié de poids, selon toute vraisemblance. Mais le troisième siège n'avait qu'une envie, c'était de lui arracher la tête.

Pourtant, il était pantelant, ses brulures le poussaient toujours plus vers l'inconscience, et il chancelait. Il vacillait dangereusement, même, et son sabre était en forme scellée dans sa main droite. Quelque chose lui disait que les autres n'étaient pas au meilleur de leur forme eux non plus. Il reconnut finalement l'arrancar fou qu'il combattait au Hueco Mundo. Voilà quelle serait sa cible, s'il devait se confiner à une seule. Il se força a brandir son sabre, et esquissa quelques pas dans la direction de la chose.

- ... Qu'est-ce que...

Il avait parcouru la moitié du chemin et commençait à présent à courir, prenant son élan pour un assaut dévastateur sur sa cible. Il l'avait raté une fois, pas deux. Mais inexplicablement, son bras, celui qui tenait la lame, ne lui obéissait plus. Il y avait comme une puissance, un poids invisible qui tirait l'articulation de son coude vers le haut. Il regardait la lame avec effroi, la voyant se rapprocher toujours plus de son épaule déjà grièvement brulée. C'était inévitable, à présent, et ce fut en spectateur qu'il assista à la suite des évènements.

Le tatoué n'était pas genre a s'autoflageller, mais ce fut bien sa propre lame qui transperça les tissus juste sous l'os de son épaule. Et ressortit de l'autre coté, ne touchant pas d'organe vital à proprement parler mais irradiant la douleur dans toutes les terminaisons nerveuses du troisième siège. C'était incompréhensible, tout comme cette force obscure qui lui hurlait de tuer, encore à présent alors que l'arène se voilait. Il trouva la force de retirer la lame, le sang s'extirpant de la plaie comme après un suicide rituel. Il eut le temps de lever les yeux, de voir la silhouette au dessus d'eux, incontestablement maitre de son jeu, et s'évanouit, sans force.

Il était le premier tombé dans cette sinistre farandole, sans avoir eu le loisir d'y prendre part.

Spoiler:

Et voilà que le carnage débutait, après le petit message de leur hôte d'accueil ! Dommage que ce ne soit pas une petite brunette bien foutue, cela aurait bien plus ravi les mirettes de l'incendiaire qu'un pauvre type encapuchonné. Et ouais, sa personnalité est tout de même assez préservée que pour que cette pensée lui traverse l'esprit, même si ce ne pouvait être la dominante. Non. Ce qui tournait encore et encore en l'esprit du déséquilibré notoire était plutôt cette soif intarissable de violence, ce désir de créer une mare de sang supplémentaire et de faire voler des membres carbonisés au préalable par ses soins. De plus, il y a franchement l'embarras du choix. La nana d'ivoire, connaissance commune de Borick qu'il avait déjà eu l'occasion de rencontrer. Koshiro n'a pas grand chose contre elle, par contre voir son larbin dans le coin lui fait bien plus envie. Ce type qui s'était permis de se fourrer la tronche contre son service trois pièces et d'y prendre une grande bouffée... Ouais, c'est sûr, celui-là il ne l'a pas encore suffisamment corrigé !

En dehors d'eux, quelques gars chelous qu'il n'a jamais pu croiser auparavant. Et sur lesquels, donc, il ne comptait pas s'attarder pour le moment. Tout ce qu'il souhaite, c'est cogner, faire grésiller... Et sa cible, il l'a déjà sans qu'il n'y ait beaucoup d'hésitations à se poser. Courant vers l'Arrancar sans faire usage de ses pouvoirs, juste une bonne vieille vitesse de course d'un humain solide et vigoureux, il pousse un cri hargneux indiquant avec grande évidence qu'il n'est pas là que pour s'amuser. Ses flammes se répandent autour de lui alors que sa veste tombe au sol derrière lui, non soutenue qu'elle était. Bizarre d'avoir fait tout un foin pour elle, et finalement n'en avoir à présent plus rien à carrer.

Soudain, alors que Koshiro n'est plus qu'à quelques mètres, il tend ses deux bras, paumes tendues vers l'avant, en direction d'Aleksi. Ce sont alors deux puissants jets de flammes qui partent en direction de l'Arrancar avec la ferme intention de le faire griller... Si ce croque-mitaine avait déjà montré qu'il avait tendance à avoir le feu au cul et à s'enflammer pour un rien, le Jimushi lui en donnait ici une excellente justification...

Encore une fois dans la suite chaotique de déconvenues qu'était devenue sa vie depuis sa...mort, l'Alexandrov se voyait encore dépossédé de toute source de joie. Là, devant ses yeux horrifié, le jeune shinigami plein de vie et de tétons tous durs s'était presque donné la mort, alors que la partie n'avait même pas repris. Voir cette chair si jeune transpercée comme un morceau de jambon de parme arracha un petit cri de marmotte neurasthénique à l'Arrancar. Le monde était donc si injuste! Accourant à son chevet, alors que l'autre s'éteignait comme une luciole n'ayant pas payé sa facture d'électricité, il l'attrapa et le plaça contre lui, lui susurrant des paroles de réconfort.

- Tou va t'en sortirrr, Joey Zasa, tiens bon mon'petit, yé souis là.

Mais le petit ne bougeait plus, il avait beau lui tenir la tête, celle-ci retombait inévitablement. Et ça, c'était comme de voir la mère de Bambi mourir encore et encore. Le destin n'était...pas très gentil. Le Fraccion devait faire quelque chose. Et comme de bien entendu, quelqu'un se pointa pour lui donner la diversion dont il rêvait. Il avait déjà rencontré ce type quelque par! Et tandis que l'autre fonçait sur lui, décidant lui aussi de faire dans le naturisme pas très assumé, cela revint à l'Arrancar, comme une vitre qui se casse et dévoile ce qu'il y a derrière. Le monsieur qui sentait le jus d'Arrancar femelle! Lui aussi un grand compétiteur de la fesse rembourrée au hierro. Un type jovial, presque amical! Aleksi se voyait déjà, à côté de lui, chacun à honorer son Arrancar, une main posée sur la fesse de son compère, et lui sur la sienne. Un parfait duo! Puis il se souvint que l'humain avait dragué sa Princesse, avant de tenter de lui prendre sa place, à coup de poing. Et là, tout de suite, il avait l'air moins jovial, le type. Le jeune garçon se relevait déjà, laissant la tête de son poulain retomber sur le sol. Et l'autre tendait les paumes devant lui, laissant s'échapper deux langues de feu jumelles. Que répondre à cette attaque?



- Moi aussi je vais le faire, wanaguainabistoufly! Mange des pommes, boit de la purée! Chien de panini, ô sole mio! Tourte au four pour deux personnes, 30 minutes de cuisson! Je vends une 405 break, très peu roulé, première main!

Et deux Cero naquirent dans sa paume, d'abord graines, puis torrents acharnés, voué à traverser les flammes et à percuter le lanceur. Celle-ci, sous l'effet de la technique initiale lancée par le biker au cigare, se retrouvèrent par effet aspiration à venir lécher les bras du jeune arrancar, réduisant complètement en cendres jusqu'au épaules son uniforme déjà bien entamé. Il n'avait pu contenir complètement l'attaque, mais l'un de ses rayons gagna en intensité alors qu'il écarquillait les yeux sous l'effet de l'extase, un sourire s'épanouissant sur son visage malsain.

- Barracuda numéro quarante douze, Kastwadla!

Et il remuait les reins d'avant en arrière, visiblement pleinement satisfait de sa prestation. Il avait les bras rougis, pleins de cloques plus ou moins purulentes, mais c'était pour lui pareil à un après midi à la plage, avec des coups de soleil à l'addition.

Autour de lui, les combats avaient débutés pour plonger ce monde dans les ténèbres. Et tandis que les âmes tombaient sous les coups portés, un immense sourire apparut sur son visage. En cet instant, il était véritablement heureux. Il ne se faisait aucune illusion quant à son avenir dans cette bataille. Le Mahô Tsukai semblait contrôler son petit monde et même lui s'en rendait compte. Mais sa volonté ne lui permettait pas de combattre cette emprise. D'ailleurs, le voulait-il réellement ? Pas sûr : l'excuse était trop belle pour qu'il reste les bras croisés. Il allait tout donner dans cette attaque, quitte à se faire par la suite exécuter. Qu'importe le résultat, il allait dévoiler ici la véritable puissance du Kenpachi. Une force qui se voulait sans égale et en laquelle il croyait réellement.

Alors que son regard balayait la surface de combat pour savoir qui serait sa proie, il laissait son propre Reiatsu l'envelopper de son manteau blanc. A l'image d'un dieu de la guerre, il se sentait porté par cette force, prête à l'emploi. Et il se mit à rire. Un rire de fou. Un dieu attendait-il la mort sans réagir ? Une explosion près de lui attirait déjà son attention. Il était pris pour cible. Rien d'étonnant à cela : la personne avait peut-être perçu en lui un danger véritable... Le Kenpachi se courba légèrement. Une nouvelle explosion arracha un morceau de roche près de lui, entaillant au passage sa résistance sans pour autant percer sa défense. Mais il le sentait. Il le savait. Le gros de l'attaque n'avait pas encore été lancé. Les explosions se succédaient, comme pour enfermer dans un étau celui qui était devenu proie. Une stratégie aussi vieille que le monde lui-même et en combattant-né, Shinjirô en devinait les tenants et aboutissants. Des projectiles perforaient le sol comme du papier.

Il ne s'en inquiétait pas outre mesure. Car l'aura qui l'enveloppait n'avait pas qu'un effet de style. Elle était plus que ça... Un manteau protecteur, une énergie si concentrée que l'approcher pouvait signifier l'arrêt de mort immédiat du pauvre fou. Ou de la folle, dans le cas présent. Des projectiles l'entaillèrent de part et d'autres, laissant couler un flot de sang assez conséquent. D'instinct, il se déplaçait en cercle avant de frapper. L'ennemi était invisible mais ses attaques précises. Certaines blessures étaient certainement graves et ne lui permettraient pas de combattre longtemps mais le colosse n'avait pas besoin de délai. Car concentré, il l'était. Fort heureusement. S'il loupait son coup maintenant, il n'aurait pas le loisir de contre-attaquer. Son magnétisme naturel jouait le rôle de sonar autour de lui. L'approcher n'était pas impossible. Mais il percevrait la vibration juste avant, à l'orée de son esprit.

Il n'eut pas à attendre longtemps évidemment. C'est fou comme les secondes semblaient durer une éternité. Tout se passait trop vite et pourtant, le moindre mouvement était pratiquement analysé en simultané. L'impact eut enfin lieu. Le sol se brisa à deux endroits. Le moment idéal pour Shinjirô qui avait perçu la perturbation dans son champ magnétique. Des mains manquèrent de justesse de lui agripper les chevilles pour le bloquer sur place. Mais son anticipation lui évita le piège. Son poing s'abattit à l'endroit exacte où se tenait cette première personne. Le choc fut extrêmement violent, libérant une onde de choc autour de lui. Onde qui eut pour effet de le protéger partiellement de l’explosion qui suivit.

La seconde ombre n'avait pas été arrêtée par son contre. Et sans doute fidèle à son projet initial, elle frappait. La déflagration fut redoutable, le projetant violemment au sol, lui brisant certainement au passage quelques côtes. La douleur était pratiquement insupportable et le simple fait de respirer devint un calvaire. Les choses se précipitèrent. Car jamais Shinjirô n'aurait une autre opportunité. Bien que brulé, blessé, déchiqueté, il se propulsa vers sa véritable victime. Son manteau de Reiatsu s’étiolait et il aurait certainement disparu lorsqu'il serait sur elle. Il s'en moquait : ce ne serait pas son attaque mais seulement un moyen de parvenir à elle. Toute son énergie était désormais rassemblée en un unique endroit : son bras droit. L'aura obscure qui s'était emparée de son cœur quelques minutes auparavant fondit immédiatement comme neige au soleil devant la densité de ce Reiatsu, ne pouvant maintenir sa prise sur un être de cette dimension. En cet instant, Shinjirô n'était plus humain. Mais l'avatar personnifié de la Mort.

Il se retrouva catapulté sur l'ombre blanche en un rien de temps. Le requin était rapide. Mais en cet instant, cela ne la sauverait pas. Son bras portait l'unique coup qui lui restait en réserve. Il offrait une prise idéale à son adversaire en cet instant précis mais cela importait peu au colosse. L'énergie dégagée laissa apparaître un bref instant un bras gigantesque. Toute la puissance du Kenpachi dans ce qu'il appelait "Hrungnir". Tel l'éclair, Shinjirô frappa. Du haut vers le bas. Le poing gigantesque écraserait tout sur son passage, sans distinction, avec comme but unique de broyer sa cible sous la puissance du géant. Les dés en étaient jetés. Il tomberait sous peu. Mais certainement pas seul...

Spoiler:

L'explosion le propulse. Le problème de foncer tête baissée, c'est que l'on s'oppose bien souvent trop aisément aux ripostes adverses. La puissance du Cero de son adversaire était parvenue à outrepasser celle de son lance-flamme, repoussant alors l'incendiaire. Les blessures sur son corps n'étaient pas forcément belles à voir, mais quelqu'un de sa carrure y survivrait ! Ainsi écarté momentanément de la zone, il n'avait pu voir l'attaque soudaine d'un autre Arrancar sur sa proie. Pas dans un premier temps du moins. D'autant que son attention s'est vue tournée plutôt vers la déflagration de puissance colossale émanant d'autres adversaires. Le bilan ? Il l'ignore, mais en tout cas ça a dû « pincer » un tantinet ! Lui-même n'aurait sans doute déjà plus été en course pour la question s'il avait été le destinataire d'une frappe pareil... Monstrueux, pas d'autre mot !

Enfin, quoi qu'il en soit, il est temps pour lui de se reconcentrer. La chance de ne pas être une cible en ce moment, les autres participants étant déjà par assez occupés. Cela lui permet de se redresser et de réfléchir – si tant est qu'il en soit réellement capable – à la suite. Et l'idée lui vient... Quoi que, l'on ne peut pas vraiment faire état d'un cheminement de pensée brillant. Le déséquilibré notoire – qui paraît pas ne tant l'être au final, face à quelqu'un comme cet Aleksi – ne compte en fait faire usage que d'un enchaînement devenu classique dans son répertoire, et dont il avait déjà usé un peu plus tôt. Il y avait certes quelques variantes, mais le principe restait le même : balancer une diversion – du genre qui picote un peu quand même – afin de pouvoir se rapprocher, et là... mais alors là... BAOUM !

Une fois debout, il se rend réellement compte que quelqu'un a tenté de lui piquer sa proie... Et c'est que le Jimushi a un grand instinct de propriété. Quand c'est à lui, c'est à lui, et puis c'est tout ! Pour le coup ça l'arrange un peu qu'ils s'épuisent ainsi entre eux, mais il ne compte pas aller lui serrer la main en guise de remerciement pour autant ! Il va juste se contenter de frapper dans le tas, et s'il y a des dommages collatéraux, et bien... tant mieux ! Sa colère toutefois fait s'embraser son Reiatsu, qui s'élève selon la même courbe que la température ambiante.

Burn it to the Ground !

Gueule-t-il alors que d'un mouvement sec du bras il envoie dans leur direction un chapelet d'orbes explosives. N'attendant pas de voir le résultat, il recommence son approche comme plus tôt, se privant de son Bringer Light pour se contenter de la vitesse de course de l'homme musculeux qu'il est. Se rapprocher ainsi, alors que le bruit délectable de ses explosions lui arrache un fier sourire. Se rapprocher, encore et encore, jusqu'à être à portée. Et là...

Sleep now in the Fire !

Provoquer une puissante colonne de flammes dont il est le centre. Dévaster tous ceux qui peuvent se trouver à portée, en espérant qu'il n'est pas arrivé trop tard. Oui... et que tous dorment dans ses flammes ! Ils ne méritent tous que de brûler...

Il était toujours plongé dans cette jouissance malsaine du déferlement de violence quand l'épouvantail le prit par derrière, ses griffes s'enfonçant dans la carapace immaculée de son hierro à grand renforts d'étincelles. Trouvant finalement la voie de ses chairs, le squelette répandit à la volée le fluide vital de sa cible, qui vit en elle une image de cauchemar, toute droit sortie du pire rêve qu'il aurait pu concevoir après un trop grand repas. C'en était tout simplement trop. Poussant un hurlement à s'en déchirer la gorge, l'Arrancar réagit d'instinct. Sautant devant lui, il poussa de toute les forces de ses pieds pour prendre une impulsion et, d'un Sonido, il positionna son cauchemar entre lui et le type au lance-flammes, cherchant visiblement à le laisser s'en occuper.

Grand bien lui en faisait, puisque l'homme aux cigarettes qui faisaient tousser revenait à la charge, lui lançant des lampions - était-ce pour une retraite au flambeau? Ou peut être pour chasser le monstre et la noirceur qui l'accompagnait? En tout cas l'une de ces petites fumerolles éclata juste devant lui, l'envoyant voler cul par dessus tête. Sachant que derrière eux, la Principessa et son ennemi s'amusaient à refaire le terrain, il n'en fallu pas plus pour transformer l'Alexandrov en véritable balle de flipper. Ce n'est que couvert par des gravas qu'il put contraindre son corps à arrêter sa course, se relevant finalement, le goût du sang dans la bouche. Il haletait sous l'effet de cette succession d'événements qui l'avaient peu à peu tourneboulé. Il avait besoin d'un petit rafraîchissement, et vite.

- Pas content!

Alors sa bouche s'ouvrit en grand, se fit immense, tandis que ses poumons s'affaissaient, vidés, pour ensuite se remplir progressivement, alors que le Fraccion aspirait toute énergie spirituelle autour de lui, afin de se reconstituer un capital santé. Il avalait, avalait, jusqu'à arriver à satiété, reconnaissait le bénéfice de sa technique sur ses blessures passées, qui se résorbaient progressivement. Ses coupures, provoquées par les pétales, cicatrisés progressivement. La pointe de l'arme qui l'avait ferré, comme un poisson, complètement résorbée. C'eut été parfait, le processus se poursuivant, si le queutard au cigare ne s'était pas approché au pas de course de la zone où se trouvait l'épouvantail, activant alors une pyro-technique de folie qui parvint même jusqu'à venir happer sa victime, pourtant maintenant à la périphérie de celle-ci. Celui-ci pu voir les flammes fondre sur lui, et le coller à une saillie sortant du sol, arrachant au passage des lambeaux de peau comme autant de feuilles mortes en automne. La pâle couleur laiteuse de sa peau avait laissé la place à du noir d'ébène, zébrée ça et là de craquelures carmins encore fumantes, lui donnant l'apparence d'une terre ravagée par les caprices d'un volcan. Il expérimentait la souffrance, beaucoup plus intense que ce qu'il avait eu l'habitude jusqu'à présent. Et cela ne lui plaisait pas du tout.

Il n'était plus le petit garçon joyeux, celui qui s'amusait de tout et vivait dans ses films. En cet instant, peut être influencé par le pouvoir malsain des Mahô Tsukai - ou était-ce cette passion morbide pour son propre trépas qui refaisait surface? - le jeune homme ne désirait qu'une chose: mourir telle une comète, parcourir le ciel en laissant une trainée de flammes dans son sillage, et aller s'écraser quelque part où il pourrait emporter beaucoup d'âmes avec lui. Et où des petits éléphants pourpres danseraient la gigue avec des chapeaux haut-de-forme et des cannes à tête d'écureuils. Oui, ce serait parfait.



- C'est pas une balle dans le bras qui me fera plier le genoux! Mange du caca, ça rend les joues roses!

Et il plaça une nouvelle fois les mains en coupe devant lui, chargeant l'une de ses plus fortes techniques. La Cañonera, une frappe puissante et incontrôlable, rivalisant avec le Grand Rey Cero des Espadas les plus puissants. Autant dire un lance roquette laissé dans les mains d'un bambin. Sa cible? L'épouvantail cauchemardesque, dans un premier temps, mais aussi le type derrière, qui méritait aussi une bonne fessée avec des orties. S'il pouvait faire un strike, autant rentabiliser.

Spoiler:

La contre-attaque, déjà. Ses coups dirigés vers deux adversaires au lieu d'un seul en ont certes diminué l'efficacité, l'empêchant de faire totalement mouche. Pour autant, il estime leur avoir fait déguster tout de même. Cela devrait sans doute être normalement considéré comme une petite victoire, mais toujours insuffisant pour lui. Et tant qu'il resterait quelqu'un d'autre que lui-même à se tenir tête haute, il n'estimerait pas cela comme suffisant. Pouvait-on réellement considérer que l'emprise qu'avait le Maho Tsukaï sur lui y changeait grand chose ? Non, pas vraiment... Quelqu'un de plus avisé se serait sans doute contenté d'attendre que ces deux là en finissent l'un de l'autre, et d'affronter le vainqueur. Mais là non plus, sa mentalité même en temps normal ne le permettait pas.

Soit. Pour l'instant, il convient de prendre garde au retour du bâton avant de se soucier de les expédier tous les deux dans les flammes. Tout d'abord un tir d'énergie plus puissant encore que ce dont il avait fait usage pour contrer ses jets de flammes. Heureusement, l'autre croque-mitaine se trouvait sur le chemin, tentant d'équilibrer la balance par son propre Cero mais n'y parvenant pas tout à fait. Cette énergie en vient à exploser sur l'escogriffe, projetant Koshiro par la même occasion mais sans pour autant qu'il n'en soit réellement blessé, la distance et l'absence de coup direct jouant en sa faveur. Se réceptionnant plus loin, esquissant un sourire, il se préparait à foncer à nouveau dans le tas histoire de faucher quelques quilles...

Mais l'instant d'après, il se retrouva en fait cloué sur place, un pieu noir lui traversant le genou sans qu'il ne sache d'où cela provenait. Un cri enroué, autant de surprise que de douleur. Il n'était pas le seul ciblé par cette manifestation, la concentration de ces piques sortant subitement du sol se focalisant plus amplement sur Aleksi. Et bien, voilà qui changeait quelque peu la donne. Il n'avait désormais plus seulement une cible mais deux, c'était décidé. Sans se déplacer compte-tenu de son état actuel, c'est d'une méthode manquant certainement de classe mais pas d'efficacité qu'il riposta à son tour. Le Jimushi renifle, se racle la gorge... pour ensuite servir quatre crachats enflammés, justement réparti entre ses deux adversaires.

C'était rigolo, de sentir le cochon grillé et de se rendre compte que le délicat fumet qui venait titiller vos narines et vous mettre l'eau à la bouche provenait de votre corps. Aleksi avait presque envie de s'en payer une tranche. Presque. Parce que bon, il était toujours furax contre les énergumènes qui voulaient sa peau - bien qu'il se soit enfoncé dans une spirale suicidaire tout à fait en contradiction avec cet état de fait. Bref, dans sa tête, c'était le bordel. Plus que d'habitude, si c'était possible. Le squelette en face de lui s'était pris sa canonnade de plein fouet, ne devant son salut qu'à un Cero carmin qui lui avait permis de minimiser les dégâts faits sur sa personne. Il avait visiblement pris plus que sa part, puisque son hierro ne semblait plus tenir à grand chose. Courbé, mais néanmoins toujours debout, il semblait insulter l'Arrancar par sa simple présence. Celui-ci eut d'ailleurs tout le loisir de joindre la pensée à la parole, beuglant d'abord une série de gargouillis incompréhensibles, puis quelques mots construits.

- Vais t'en foutre moi, des Ceros cerise, espèce de, de...cure-dents! Ah, cure-dents, cure les dents! T'as une dent contre moi? T'as une...

Tiens, fait nouveau, finissant de se consumer, sa ceinture venait de lâcher, laissant son pantalon tomber sur ses chevilles. Il se retrouvait là, avec son matériel immaculé à la vue de tous, prouvant à tout un chacun qu'on pouvait ne pas avoir de cerveau, mais compenser par ailleurs ce manque manifeste par un outillage digne de celui de chez Leroy Merlin. Et subitement, un soubressaut. Une révélation. Un nom, s'imposant très vite dans son esprit. L'hélicobite. Un truc à breveter.



Et il secouait son paquet, le faisant tourner, et tourner, et encore tourner, créant un vortex quasi hypnotique donnant le tournis. Enfin, tout ça, c'était avant que des piques surgissent de terre pour l'embrocher.

- Petit, petit ours br...hey!

Sonido, réflexe pour sauver ses précieux bijoux. Et l'on pouvait retrouver l'Alexandrov, presque à l'horizontale, tel un flic de film, le matériel de forage toujours en train de tourner, et les doigts tendus devant lui.

- Mange toi donc ça, espèce de stylo bic! Pouah!

Trois rayons partant de ses doigts. Pas bien fort, en réalité, mais assez peut-être pour finir le boulot. Surtout que, dans sa course, le jeune homme se prend de plein fouet les crachats enflammés de l'allumé au briquet, ce qui l'envoit s'encastrer dans un mur encore debout, le pantalon toujours sur les chevilles, les poils de couilles finissant de se consumer, tels des mèches de bâton de dynamite. Les bonbons vont ils exploser? L'autre s'en fiche, il a sombré dans l'inconscience. Un état tranquille, baigné de doux rêves d'hélicoptères fourrant des requins...

Oh putain les cons... Alors que Koshiro tout du long s'était concentré sur Aleksi, cet autre Arrancar était intervenu, faisant que ces deux croque-mitaines avaient passé leur temps à se mettre sur la tronche pendant que l'incendiaire jouait à l'arbitre, enfonçant petit à petit ces deux adversaires toujours en lisse. Et alors qu'à présent, il n'était plus en état de courir, un genou en moins, ces deux-là s'étaient explosé la tête entre eux, laissant le Jimushi de côté. Quoi de mieux pour l'arranger, hum ? Oh, certes, il aurait aimé faire ça avec classe, et les défoncer tous les deux chacun leur tour avec ses meilleures techniques. Mais bon, en l'état, il n'était plus vraiment disposé à user de ses plus puissantes arcanes. Il avait donc dû se contenter de les affaiblir petit à petit, alors qu'eux ne pensaient qu'à s'annihiler entre eux.

De même, il aurait aimé, à présent qu'il était le seul, le dernier, le survivor of the death, fêter cette victoire comme il se doit. Mais cela était bien difficile dans son état... L'escogriffe chutant, le pieu qui transperçait le genou de Koshiro disparut, et ce dernier s'écroula alors. Même pour quelqu'un comme lui, cela devenait compliqué de tenir debout avec une rotule explosée... Et pourtant, le déséquilibré notoire ne se souciait pas le moins du monde de ce fait. Il lui faudrait sans doute des soins, une rééducation et tout le bordel, mais ça, c'est pour le moment parfaitement secondaire. Tout ce à quoi il pense, c'est à cet être supérieur qui se tient dans le ciel. Et duquel il doit se rapprocher. L'encapuchonné a promis une récompense. Et même si Koshiro se fout totalement de lui poser une question, il l'a mérité après, et compte bien aller exiger son dû !

C'est alors en rampant qu'il s'éloigne du lieu du combat, se rapproche de celui qui l'a orchestré. Ca prendra le temps qu'il faudra, mais il y arrivera, sa volonté étant suffisamment grande pour cela. Et puis, il n'était pas totalement vidé de son énergie non plus. Pas loin, certes, mais il avait encore de quoi signer un grand final. C'est pas un genou en moins qui allait donc l'empêcher de réclamer son dû !

Citation :

RP terminé donc, merci à tous !