Revenons environ cinq cents ans en arrière. À l'époque, Aizen n'était rien. Bien loin de la menace qu'il sera amené à devenir. À l'époque, la Soul Society n'avait pas encore été ravagée par la seconde armée de Juha Bach. À l'époque, Tenzen n'avait encore aucune idée de révolte en tête, et se trouvait encore plus loin d'entendre une nouvelle voix intérieure, celle de son Hollow. Déjà, il était l'un des plus anciens Taishôs du Gotei. Respecté aussi, de par sa sagesse. L'un des instructeurs de l'Académie des Shinigamis, enseignant le Jinzen aux recrues ainsi qu'aux siégés désireux de développer leur communication avec leur Zanpakutô. Mais surtout, le Yakushiji était déjà le Capitaine en charge de la justice, et il estimait n'en avoir pas encore fini avec sa dernière arrestation en date...

Shimura Tetsuya. De ce qu'il savait de lui, son niveau était celui d'un Capitaine, et son combat face à lui en avait témoigné. S'il n'avait pas atteint ce niveau de responsabilité, c'était tout simplement car un meilleur candidat s'était imposé. De ce qu'on en disait, les méthodes de Tetsuya étaient discutables. Était-ce le simple fait d'avoir été écarté du poste qui l'avait conduit à la dérive, l'ayant mené tout droit au Ujimushi no Su. Sous ce doux nom de "repère des asticots" se cachait en fait une prison de haute sécurité, à la garde de la Seconde Division. Un endroit où Tenzen avait ses accès...

C'est en personne qu'il avait arrêté le Shimura. Les abus de ce dernier, il les connaissait. Des expériences sur des Shinigamis, ni plus ni moins. Un acte formellement interdit et strictement réprimé. Cependant, une chose lui occupait encore l'esprit sur ce sujet. Comment l'on pouvait intentionnellement nuire à ses semblables ? Qu'est-ce qui avait pu le pousser à en arriver à de telles extrémités ? Et pour comprendre tout cela, il souhaitait s'entretenir avec lui. Arrivant devant la cellule du second meilleur soigneur de la Soul Society, il se contenta de rester droit et de le fixer du regard, sans dire le moindre mot...

Pas un seul instant dans son existence il n’avait pensé être dans une telle situation. Ô grand jamais n’avait-il omis l’hypothèse de se retrouver dans un cas si pitoyable. Son plan avait lamentablement échoué. Il n’avait pu trouver ce qu’il recherchait de par ses expériences mais surtout, ses projets prirent fin à cause de l’intervention d’un homme et de ses troupes. Cet homme, cela faisait des siècles & des siècles que le Shimura ne le portait en rien dans son cœur. Mais il n’avait pensé au fait que ce soit ce Shinigami qui mettrait un terme à tous ses plans. Ressentait-il de la rancœur envers lui ? Légèrement. Mais au moins, il y avait un avantage à tout cela : rester dans un coin, à l’abri de tous et attendre. Attendre & réfléchir, songer à ce qu’il pourrait accomplir si jamais, un jour par comble de hasard, il venait à quitter sa prison.

Il ne savait pas depuis combien de temps il était enfermé dans sa cage ou, plus exactement, ne savait « plus ». En effet, il était difficile de maintenir une quelconque notion du temps ici : l’on ignorait le climat, le temps, l’heure, le jour ou tout autre indicatif temporel. Tout ce qu’on y savait et qu’on y voyait, c’étaient d’épaisses couches de murs blancs, grandement moisies par le mauvais entretien des cellules mais qui avaient la fâcheuse aptitude de neutraliser le reiatsu du prisonnier qu’elle contenait. Seul son habileté à ressentir l’énergie spirituelle d’autrui était encore active. Privé de ses pouvoirs, de sa liberté ainsi que de l’usage de la parole, que restait-il à Tetsuya ? Plus grand-chose. Réputé déjà pour son calme olympien, le détenu a su prouver cette réputation une fois encore en étant un prisonnier des plus passifs. Rares étaient les gardes l’ayant vu quitté son banc, collé au mur faisant face au portail de sa cellule. Ou encore à lever sa tête pour fixer droit cette dernière. Les mains jointes l’une à l’autre et penchant vers le sol, à l’instar de sa tête, Shimura Tetsuya ne voulait être qu’une seule chose à cet instant : un fantôme.

Cela dit, ce jour-ci fut l’une des rares occasions de le voir se « réveiller ». Et la cause fut un visiteur. Un Shinigami. Et qui plus est, quel visiteur ! Tetsuya ignorait ce que cela représentait : cette personne se moquait de lui ou voulait à nouveau lui rappeler le goût amer de sa défaite ? Car oui, l’homme venu le voir n’était autre que celui qui avait contribué à son arrestation : le Capitaine de la 9^è Division, Yakushiji Tenzen.

Pour lui, il daigna lever sa tête, ouvrir ses paupières et replacer ses lunettes sur le haut de son nez. Il ignorait ce qu’il désirait de sa part : obtenir des confessions quant aux agissements du Shimura, se moquer de sa situation, lui lâcher une leçon de morale de Retsu… Autant de raisons de venir mais toutes, les unes que les autres, n’avaient strictement aucune importance pour le renégat. Et puis de toute façon, privé de son usa…
Ce fut là qu’il remarqua une chose qui avait changé. Sa gorge, ses cordes vocales… Il n’éprouvait plus cette légère sensation d’étreinte dessus, ce maléfice qui l’empêchait de parler. Ainsi, le Yakushiji avait dû demander à ce qu’on le laisser parler, le temps de cet entretien… L’hypothèse de l’insulte se dissipait grandement avec une telle information.

Refusant de quitter son banc, il regarda de manière neutre Tenzen.

J’ignore combien de temps s’est écoulé depuis notre dernière rencontre, Capitaine Yakushiji et je suppose que d’ordinaire, vous auriez mieux à faire que de me voir croupir dans cette miteuse cellule. Dans ce cas, puis-je savoir par quel concours de circonstance viendrez-vous à vous entretenir avec ma personne ?

Le temps a-t-il réellement une quelconque importance pour nous ?

Ce fut tout ce qu'il répondit dans un premier temps, continuant de jauger Tetsuya de ses yeux entr'ouverts. Préciser son ignorance en rapport du temps écoulé depuis son emprisonnement avant de poser sa question ne devait être là que pour tenter d'apprendre l'information. Tenzen quant à lui n'en voyait tout bonnement pas le moindre intérêt. Vu la longueur de sa peine, cela ne changeait pas grand chose, juste une goutte dans l'océan... Des êtres immortels ne devaient de toute manière pas en faire grand cas, c'était son avis. Les sabliers n'ont aucune valeur dans le monde des âmes...
Soit, il n'y a pas à en faire long débat. Il n'est pas là pour ça. Comme le dit Tetsuya, il a d'autres choses à faire certainement plus importante que de débattre sur ce sujet précis. Pourtant, il n'était visiblement pas pressé d'en finir. Son interrogation profonde sur le cas de Tetsuya méritait bien qu'il sacrifie quelques minutes sur son planning qui ne se trouvait de toute manière jamais véritablement chargé.

Aucun concours de circonstance ne m'amène ici. Juste une question. Ou plutôt deux... Le comment et le pourquoi. Comment un Shinigami tel que vous peut s'abaisser à de telles expérimentations, et pourquoi tout risquer dans ce but ?
Cette cage au final est une sanction bien légère... Si cela n'avait tenu qu'à moi, vous ne seriez plus qu'un petit nuage de Reishi... Vous deviez bien vous attendre à vous faire un jour attraper. Vous deviez bien vous attendre à la possibilité que cette vie vous soit enlevée... J'avoue ne pas saisir l'intérêt profond de vos manoeuvres, où les profits et les risques me semblent déséquilibrés...

Il aurait pu poursuivre ainsi et encore approfondir son questionnement. Mais cela valait-il vraiment la peine alors qu'il ignorait même si son interlocuteur serait disposé à lui répondre ? Enfin... Tenzen misait sur le fait qu'il parlerait. Il avait été privé de mots depuis un long moment déjà, il serait fou de ne pas vouloir en profiter. Le Shimura devait également avoir conscience que son mutisme lui serait rendu dès lors que le Capitaine de la Division au lotus tournerait le dos... Quoi qu'il en soit, le choix de la confession lui revenait, à lui de la saisir ou non...

Tetsuya ne put s’empêcher de lâcher un rire très bref. La remarque de Tenzen l’amusait au plus haut point. D’ordinaire, cela n’aurait provoqué aucune réaction chez le Shinigami mais là, après tant de temps à moisir en prison, presque n’importe quoi pouvait être drôle, amusante ou, à contrario, agaçante. Et puis, ce n’était pas tous les jours qu’il avait droit à un « invité » ; autant faire preuve d’un minimum de courtoisie, si l’on puisse dire.

La question du Capitaine ne fut pas surprenante : il voulait des réponses. Des explications sur les agissements passés du prisonnier. Il ne comprenait pas pourquoi un homme de la carrure et du prestige, bien que controversé, de Tetsuya pouvait avoir sombré si bas. Sombrer… Etait-ce la réalité ? Sous prétexte que l’on était allé à l’encontre de l’idéologie du Gotei, non, de Genryūsai, on n’en devenait pas moins qu’un criminel ? Impressionnant. Rien qu’en pensant cela, le Capitaine potentiel déchu ne put s’empêcher de lâcher un sourire, affichant son arrogance extrême.

» Je ne suis en rien privé de ma liberté, Capitaine Yakushiji. Et quand bien même je suis contenu par cette « cage », je ne regrette absolument pas mes gestes.

Il avait dit cela avec un tel calme qu’une autre personne ne pouvait penser plus qu’à une seule chose : à quel point le prisonnier était un psychopathe. Elle aurait été induite en erreur mais qu’importe pour le Shimura, tant qu’il détenait Sa vérité, il se moquerait éperdument de l’avis des autres. Le Shinigami se leva enfin, pour la première fois depuis une très longue période d’inactivité. Être debout et marcher, même si ce n’est que très lentement, voilà quelque chose d’étrange à ressentir depuis tout ce temps. Mais ce n’est pas quelque chose que l’on peut oublier, loin de là… Comme une sorte de cadeau de « reconnaissance » suite à sa défaite face à lui, Tetsuya décida de quitter son mutisme habituel et son égoïsme pour libérer des informations à Tenzen. Mais s’il croyait en avoir des évidentes qui permettraient de percer le mystère entourant les agissements de l’homme de la 4^è, il se trompait lourdement…

» Chaque Homme a sa propre vision du monde qui l’entoure, Capitaine Tenzen. C’est grâce à cela qu’il peut estimer ce qui est bon et ce qui est mauvais. Et chacun a sa définition du Bien & du Mal. Vous & le Gotei, vous pensez que ce que j’ai fait est mal, moi je sais que ce n’était qu’un mal pour un bien.

Il s’arrêta un bref instant, fixant son regard sur le Zanpakutō du Capitaine de la 9^è Division. Lentement, il pointa son index droit vers ce dernier, le désignant pour quelque chose. Mais quoi ?

» Seikatsuhi, mon Zanpakutō. C’est lui qui me l’a fait comprendre. C’est également lui qui m’a permis de voir différemment. De voir quelque chose qui plane sur nous. Quelque chose qu’aussi bien vous que moi pouvons estimer être mauvais. C’est lui qui détient les réponses à tout et qui me les a transmises pour, qu’en tant que chercheur & médecin, je puisse en trouver la solution…
Si je vous ai confié que je ne me sentais point entravé dans cette prison, c’est parce que je sais qu’un jour, ma quête sera reprise par une autre personne. Seulement, j’ignore si ses intentions seront aussi « pures » que les miennes…

Ayant terminé son discours, le Shimura se rassit. Il était intimement convaincu que Yakushiji Tenzen ne comprendrait rien à son long monologue et qu’il penserait, à juste titre si l’on ne connait pas tous les détails de cette histoire, qu’il ne parlait qu’avec un fou. Seulement, Tetsuya savait que s’il en parlait avec le Gotei, il n’en croirait guère un mot, pensant que ça ne serait que des balivernes. Alors pourquoi perdre du temps à tenter une quelconque explication ?

» Les risques de mes actes ne sont que de la poussière comparés aux risques que pourra engendrer une personne les reprenant à mauvais escient…

Tetsuya sembla être particulièrement déboussolé. Ce ne furent pas ses mots qui donnèrent tant cette impression au Capitaine de la Neuvième Division, mais plutôt ses réactions. Rire aussi bref que soudain sans réel fondement, pour ensuite passer à un calme des plus profonds. Tenzen crut bien un instant que c'en serait tout. Que le Shimura en aurait fini et qu'il n'y aurait aucune explication donnée. Mais le Yakushiji allait être particulièrement étonné... Non seulement le médecin ne se réfugia pas dans le silence, mais en plus il se donna même la peine de se lever et de s'approcher, sans provoquer le moindre mouvement chez son vis-à-vis que se contentait de l'observer. Il savait parfaitement qu'il ne courait aucun risque, que dans cette prison Tetsuya ne serait pas capable de produire le moindre sort. À la place, celui-ci présenta sa "défense". Il disait avoir agi pour le bien. Qu'une mystérieuse menace était à l'oeuvre et qu'il n'avait fait que faire le nécessaire pour la contrer. Et cette menace sans nom, d'où venait-elle ? Aucune mention à cela. Et comment lui en était au courant ? Là, par contre... De toutes les raisons, le coup du "c'est mon Zanpakutô qui me l'a dit" était sans doute la dernière qu'il pensait entendre. Le Shirohasu attendit que son interlocuteur se rasseye et termine avant de reprendre la parole.

Seikatsuhi... "Le coût de la vie"... Cela a-t-il un rapport avec cette menace dont vous parlez ?
De plus, je ne vous comprends pas... Vous dites que cette menace impliquait que vous preniez des risques. Vous dites aussi qu'il est préférable que ces recherches n'en viennent pas à tomber entre de mauvaises mains. N'est-il donc pas de votre devoir, vous qui avez été investi de cette mission, de vous assurer que votre travail soit réalisé au plus vite, et par des gens de bien tels que... vous ? Pourquoi oeuvrer seul ? Maintenant que vous êtes derrière ces barreaux, vos travaux ne peuvent plus avancer. Vous paraissez craindre que quelqu'un d'autre effectue des recherches similaires mais dans des buts moins avouables. Et dans votre situation actuelle, que pourriez-vous y faire ?
Des confrères de votre talent, travaillant avec vous... et pouvant poursuivre votre labeur si vous veniez à tomber. Moi à votre place, je me serais assuré d'en avoir. Mais peut-être est-ce le cas ?

Il laissa alors planer sa question. Il tentait de ne pas le juger, mais plutôt d'essayer d'en apprendre plus...

Tetsuya lâcha un sourire ravi. Yakushiji Tenzen était bien loin d’être un idiot. Il était perspicace, réfléchi mais surtout, lui non plus ne suivait guère les conventions. En plus de cela, il s’avérait être aussi talentueux que le détenu dans le domaine du Kidō. S’il l’avait su plus tôt, le Shinigami aurait tout fait pour en faire son allié, dans sa noble cause. Mais il était trop tard, à présent. Car bien qu’il pouvait comprendre le point de vue du criminel, nul doute y avait-il à avoir quant à l’impossibilité de le manipuler, de le corrompre ; il était bien trop borné et confiant pour tenter de telles actions fourbes. Pourtant, le Shimura venait de comprendre quelque chose : il détenait, peut-être, la possibilité de quitter sa cage.

Il fallait choisir à présent. Coopérer ou rester plongé dans le mutisme. Et le choix du Shimura fut simple et rapide à décider. Il n’avait nullement le besoin, ni l’envie, de se confier totalement au Gotei. Celui-ci n’y comprendrait rien. Au mieux, rigoleraient-ils. Au pire, ils le tueront pour cause de « folie aggravée ». Il n’avait pas besoin d’eux, tout comme il n’avait pas besoin d’allié. C’était sa quête, son devoir. L’un des buts de sa vie, dont il voulait, au final, avoir tout le mérite. Sa liberté ? Il l’aura un jour. Et si ce n’est pas, tant pis, tel sera écrit sa destinée. Les mains jointes, il hésita à répondre à Tenzen. Celui-ci, bien que toujours plongé dans l’incompréhension, avait réussi à percer une infime partie de « l’énigme » du médecin. Poussant un soupir, le Shinigami consentit à lui répondre. A l’une de ses dernières interrogations.

» Figurez-vous, Capitaine Yakushiji, que je n’aime pas travailler avec d’autres. Je suis du genre solitaire et je le vis très bien.

Levant légèrement sa tête, le futur Capitaine de la 4^ème Division fixa celui de la 9^ème.

» Cependant, vous ne vous trompez pas. En ce qui concerne Seikatsuhi. Ce Zanpakutō a bien un rapport avec cette menace. Mais vous n’obtiendrez aucune réponse de sa part. Tout simplement car il ne me l’a pas dit, mais montré. Et c’est bien là toute la différence. Vous le savez bien, que vous ne pourrez manier mon arme. Tout comme je ne peux me servir de la vôtre…

Estimant la visite comme terminée pour sa part, le Shinigami ôta ses lunettes et les posa par terre, repliées. Il s’allongea par la suite sur son « lit », ses yeux fixant le plafond blanc de sa prison avant de fermer ses paupières, se préparant à plonger à nouveau dans un profond sommeil. Se préparant à perdre sa voix et de s’immerger dans la solitude, une nouvelle fois.

» Puvons-nous en finir avec cet entretien, Capitaine Yakushiji ?

Le Shirohasu n'avait pas espéré en tirer grand chose. Mais au final, il eut tout de même droit à une réponse. Rien de plus précis cependant. Il lui fut confirmé que son Zanpakutô n'était pas seulement ce qui l'avait inspiré dans ses démarches et ses différentes recherches, mais que le rapport qu'il y avait était plus profond encore. Une confirmation que Seikatsuhi avait un réel lien avec cette obscure et prétendue menace. De plus, Tenzen put se voir préciser également que cela ne pouvait pas s'exprimer en mots. Que la seule et unique manière de l'en mettre au courant était de recevoir la révélation de la part du Trancheur d'âmes de Tetsuya. Voilà qui ne l'avançait effectivement pas... Ajoutons à cela que le Shimura se présentait comme un solitaire n'ayant besoin de personne pour l'aider dans ses recherches et nous avons là le profil parfait d'un cas et d'une situation qui ne pourront pas être éclaircis, du moins pas en ce jour. Toutefois, un point était rassurant. Le Shimura oeuvrait seul. Lui derrière les barreaux, ces expériences cesseraient tout simplement. S'il ne mentait pas en tout cas...

Il n'en tirerait rien de plus, et estima même de pouvoir se considérer comme heureux d'avoir pu recueillir quelques informations, même vagues. Il n'y avait plus d'utilité à ce qu'il poursuive ici donc. Constat auquel Tetsuya se fit également, ce dernier se réinstallant de manière à ce qu'il soit clair qu'il ne dirait plus rien, autre que de demander si l'entretien était terminé.

C'est exactement ce que j'allais moi-même proposer. Nous en avons effectivement terminé. Reposez-vous bien... Je reviendrai peut-être vous voir d'ici quelques siècles. Je vous serai reconnaissant si d'ici là vous pourriez trouver une manière d'expliquer ce que Seikatsuhi vous a transmis.

Ces derniers mots s'étaient étouffés alors que Tenzen s'éloignait déjà. Le Shimura ne répondit rien. Normal... Les Nécromanciens affectés à ces cellules remirent en place le sort le privant de la parole. Il était de toute manière peu probable qu'il réponde quoi que ce soit. Entrevue terminée...