Âge : 20 ans.
Race :Humain, Fullbringer.
Votre précédent rôle : Barman.

Description de votre personnage :

Que pourrait on dire de Yujiro ? Pas grand chose physiquement à vrai dire. Un garçon d'une vingtaine d'année, en somme tout ce qu'il y a de plus banal, ni beau, ni laid. Son mètre quatre-vingt cinq et ses soixante dix kilos lui donne un aspect filiforme et peut être faiblard de par son manque de muscle apparent. On pourrait dire de lui que c'est une grande asperge ce qui est en fait bien loin de la vérité aux vues de la force physique que le jeune homme est capable de déployée. Pour le reste, un visage aux proportions normales ,où viennent se greffer des yeux noirs, surmonté de cheveux blonds mi-longs, souvent coiffés en bataille et une bouche arborant presque toujours un sourire en coin lui donnant un air plutôt arrogant.

Pour ce qui est de la tenue vestimentaire, Yujiro est toujours vu avec son uniforme de barman, qu'il soit de service ou non. Celui-ci se compose d'une chemise blanche en lin à manches longues, d'une veste de tissus noir, cette fois si sans manches et d'un pantalon de tissus lui aussi de couleur sombre pour être assorti avec le haut. Pour compléter sa panoplie,un nœud papillon, des gants de soie et des chaussures pointues en daim, elles aussi de même colorie que le costume deux pièces. Seule touche d’excentricité de la part du jeune homme : des lunettes de soleil dont les verres sont bleutés, qu'il met presque systématiquement quand il sort à l’extérieur qu'il fasse une ciel dégagé ou un temps grisâtre.

Parlons maintenant, de l'aspect psychologique et moral de Yujiro car c'est bien là qu'il diffère des jeunes gens de son époque et bien heureusement pour la société. Il présente tout les traits de caractère pour faire de lui l'archétype du parfait voyou, sans pour autant entré dans la catégorie des méchants. Primo, le Bartender, comme il aime se faire appeler, est une vraie tête-brûlée au premier sens du terme. Il a un don particulier pour se mettre dans des situations délicates et prends souvent des risques inconsidérés. Heureusement pour lui, sa force physique et ses pouvoirs le tirent de presque tous les mauvais pas. Mais comment ce met il dans toutes ses situations ? Et bien c'est justement le deuxio de ce portrait mental. Le jeune homme est d'une arrogance sans pareil et n'hésite pas à défier des personnes peu recommandables en leur assénant des piques verbales. Les gens le connaissant un minimum donneront un conseil à celui qui s'engage dans une discussion avec Yujiro : ne surtout pas rentrer dans son jeux. C'est donc ses deux traits majeurs avec lesquels on pourrait décrire l'humain. Sinon, il n'en reste pas moins un jeune homme au grand cœur, séducteur, bosseur et dévoué dans son travail.


Description de votre pouvoir :

 In Alcohol We Trust 

Le catalyseur du pouvoir de Yujiro est un shaker trois pièces - une partie haute, une partie basse et un filtre - qu'il a « emprunté » à son père lors de son départ de l'entreprise familiale. Il peut alors ingurgité l'alcool dans le shaker pour améliorer ses capacités en combat - vitesse, défense, force,... - en fonction du cocktail présent et matérialisé celui-ci. Il à la capacité également de changer les ingrédients se trouvant dans le coquetier à sa guise pour créer de nouveaux mélanges tous plus étonnants les uns que les autres !

Histoire :

Yujiro a grandi avec ses parents dans une petite ville côtière sur l'île de Shikoku, au japon. Sa famille tenait un petit bar, non loin du port, depuis presque trois générations. Malgré le fait que cet établissement soit un haut lieux de passage des marins, mafieux et autres amateurs de boisson, les Satomi étaient bien loin de rouler sur l'or. Fils unique, le jeune homme fut très tôt mis à contribution pour alimenter l'affaire de ses aïeuls. La famille s'organisait donc autours de ce buisness,son père était l'actuel propriétaire et barman, sa mère était serveuse et le petit blondinet lavait les verres sales. Lorsqu'il ne travaillait pas, le gosse allait jouer avec les fils des clients sur le port, à se cacher dans les bateaux et à chaparder les marchandises. De la graine de voyou, voilà ce que disait les anciens à propos de Yujiro et de ses amis. Bref, une vie tranquille et pas trop morne.

Un jour d'hiver de sa quinzième année, alors que son père et sa mère étaient débordés par les clients gelés recherchant la chaleur de la boisson et accessoirement le confort d'un bar, le jeune garçon nettoyait le comptoir non sans pesté intérieurement sur ses parents qui le forçaient à rester. Il récurait le bois polis en grommelant et ne s’apercevait même pas de la silhouette qui attendait assise sur un siège d'être servie.

- Tain, pourquoi c'est toujours à moi de laver les trucs. Fais chier quoi !

Un toussotement lui fit lever la tête. Un homme plus vieux d'apparence qu'il n'était, visiblement rongé par l'alcool, le froid et autres intempéries le regardait.

- Quoi ? Heu enfin je veux dire que puis-je pour vous monsieur ?

- Un Martini-Vodka gamin et je te préviens d'avance j'ai pas de quoi te payer alors viens pas m'emmerder.

Yujiro haussa tout simplement les épaules, il n'avait pas de quoi payer soit, il s'en foutait c'était le business de ses aïeuls et c'est pas offrir une boisson à un clochard qui les mettrait sur la paille. Il se saisit donc des bouteilles contenant les ingrédients pour la confection de la boisson et les versa dans le shaker qu'il avait lavé auparavant tout en gardant un œil sur son père et sa mère, toujours affairés à la tâche. Il secoua alors le conteneur comme il avait vu son père faire des dizaines de fois. Et le versa dans un verre ou il y déposa une touillette.

-Tenez.

-Ah bah merci pour l'accueil ça fait plaisir.

-Dis donc mec, je te sers un truc gratuit alors écrase sur la qualité de l'accueil. Tu veux quoi que je te cire les pompes aussi ?

L'autre hocha la tête, un sourire aux lèvres, visiblement content de la réaction du blondinet. Il bu à petites gorgée et reposa son verre, rotant bruyamment au passage.

- La vache je sais pas ce que tu mets dans ce truc gamin mais ça décape.

Il se leva de sa chaise, tendit les bras pour faire craquer son dos, non sans une grimace de douleur, et passa ses mains sur son visage. Yujiro était déjà en train de laver le verre avec le sempiternel torchon, le dos tourné au sans-abris. Absorbé dans sa tâche, il avait fait fit de l'autre, l'avait zappé de son esprit jusqu'à ce que...

- Mais...Mais...merde.

En un réflexe le gamin se retourna et plaqua sa main sur la bouche de l'autre, lui faisant signe avec son index de se taire. Un coup d’œil vers la salle lui suffit pour voir que ce cri n'avait attiré l'attention de personne.Il libéra la gueule de l'homme, et fit signe d'un froncement de sourcil qu'il ne comprenait pas la source de son agitation.

- Mon visage...Les blessures.

Yujiro regarda attentivement la face de l'autre et vit qu'effectivement les coupures autrefois apparentes sur sa peau avait disparu. Il regarda le verre qu'il venait de laver, puis les bouteilles ayant servit au cocktail qu'il avait replacé sous le bar. D'un signe de la main il indiqua à l'autre de s'en aller. Un peu abasourdis, le clochard sortit de l'établissement en se passant les paumes sur sa tête, comme s'il redécouvrait son visage, sous l’œil perplexe du blond.

- Taré.

Mais il restait néanmoins dubitatif sur les effets qu'avait eu la boisson sur l'homme. Était-ce les ingrédients qui avaient eu cet effet là ? Il en doutait, il voyait tous les jours son père se servir dans ces bouteilles et aucun client n'a eu jusqu'à alors les symptômes du miteux. Mais il voulait en avoir le cœur net. Il s'empara des boissons , qu'il versa dans le shaker d'un geste expert. Il le secoua comme il l'avait fait auparavant. Il laissa coulé le breuvage alcoolisé dans un verre et s'apprêta à le boire lorsqu'il réalisa qu'il n'avait rien à soigner si tant est que les effets de la mixtures soient curatifs. Il s'empara donc d'un couteau et se fit une petite entaille sur l'index. Cela étant fait il but à petite gorgée le contenu du verre d'une traite. Il tenait plutôt bien à l'alcool pour son âge et ce n'est pas un mélange comme celui-ci qui allait le terrasser. Il observa la plaie de son doigt en comptant le temps passé.

- Une, deux, trois, quat...

Il s'interrompit stupéfait : les deux bords de peaux venaient de se rejoindre, refermant ainsi la blessure causée par le couteau. Il rangea les ingrédients, nettoya de nouveau le verre et le shaker et retourna à sa vaiselle.

Son pouvoir, il apprit à le maîtriser au fur et à mesure des années. Il en ignorait la cause, mais il était présent et redoutable. Au fil du temps il comprit que les effets étaient en fonction de la boisson qu'il buvait et que sa « baguette magique » était en fait le shaker de son père, lui permettant de mixer à sa guise et de découvrir sans cesse de nouveaux effets. Il s’entraînait bien souvent, en cachette, de préférence la nuit. Mais ce n'est pas tout, en plus de cette étrange capacité, il se trouve qu'il pouvait déplacer certains objets à la manière d'un télépathe, expérience relativement douloureuse la première fois qu'il s'y essaya pour s'amuser, « faire semblant » avec ses amis un soir de fête.

Yujiro aurait pu vivre une vie tranquille, s'il n'avait pas eu un tempérament de feu, l’amenant à des disputes avec ses parents et notamment avec son père. Et c'est comme ça que le blondinet, devenu un solide gaillard, quitta le domicile familial à la suite d'une rixe, plus violente que d'habitude, avec son géniteur. Il emporta un petit capital qu'il avait amassé en travaillant dans le bar familial et bien sur son précieux shaker.

Il déambula dans le pays un certain temps, enchaînant les petits boulots, accomplissant des miracles avec son précieux coquetier jusqu'à ce qu'il découvre une petite ville portuaire qui lui semblait assez similaire à là où il était né. C'était le printemps et il se décida qu'il était tant pour lui de mettre un pied à terre. Il chercha donc un endroit où ouvrir un business, pas très loin du port là où il aurait plus de clientèle. Il trouva une vieille salle de restaurant abandonnée dont la propriétaire voulait s'en débarrasser à tout prix. Les travaux étaient conséquents mais cela n'effrayait en aucun cas le blond qui s'empressa de signer l'acte de vente. Et c'est ainsi qu'il passa tout l'été à retaper le restaurant, seul, pour en faire un établissement potable qu'il pourrait ouvrir à la rentrée. En parallèle, le soir, il écumait les autres bars pour la concurrence où il faisait avec arrogance sa publicité. Effet escompté, la dernière semaine d'août les curieux se pressaient à sa porte pour découvrir les lieux. Peu furent déçues, Yujiro avait en effet prévu une boisson très spéciale qu'il offrirait à ses premiers clients. Un peu comme un élixir d'amour, en beaucoup moins fort, voilà de quoi les fidélisé. Bien sur tous ne furent pas affectés par le breuvage. Ceux là, ceux qui n'étaient pas sensibles à son pouvoir il les nommait les « esprits forts ». Ils étaient peu nombreux mais à chaque fois que l'un d'entre eux rentraient dans le bar, le Blond sentait une petite perturbation dans l'air ambiant comme si quelque chose rayonnait de ces hommes ou ces femmes. Cela dit, il se gardait bien de poser des questions.

Les années passèrent et le petit établissement se transforma en un temps record en bar de très hauts standing. Yujiro s'imposait en véritable buisness-man malgré son jeune âge. Il engagea du personnel, fit des travaux d'agrandissement et conquit ainsi le cœur de la haute société de Karakura, composée d'hommes d'affaires respectables et d'autres qui l'étaient un peu moins. Il ne se souciait que peu de la nature de sa clientèle, mais si l'un d'entre eux causait du soucis, il le jetait dehors personnellement sans ménagement. Oh, bien sur, certains revenaient en nombre et armer mais les capacités du tenancier suffisaient à les faire fuir dès qu'ils en avaient vu un bref aperçu.