Description de votre personnage :Quand vous rencontrez pour la première fois Hisari vous pouvez vous étonner par son apparente froideur. Elle n’est apparemment du genre bout en train comme d’autres et avant de se décongeler, il lui faudra du temps. Il est rare de la voir sourire ou plaisanter autrement qu’en cours de combat. Avec un peu plus d’approfondissement, Hisari est une jolie jeune femme aux yeux verts et aux cheveux sombres dont les pointes virent dans des couleurs allant du rouge au bleu. L’arrancar vous dévisage souvent, essayant de vous scruter, voir sur quel pied danser avec vous. Elle a un visage jeune reflet de sa mort prématurée. Sa tenue est assez classique pour une Arrancar. Elle porte constamment une longue robe blanche et seuls une dizaine de colliers et bracelets ornent son corps la distinguant de la masse des autres Arrancar. Le reste de son masque est très discret, il se situe en dessous de sa lévre, sous la forme d’un piercing très reconnaissable lui donnant un air rebelle et dangereux. Une autre distinction est que quelques chaines tombent parfois de ses vêtements amples et contrairement à beaucoup de ses collègues elle ne porte aucune arme sur son flanc, l’ennemi ne verra que plus tard qu’elle sortira de sous ses vêtements une énorme boule d’acier entouré par des pointes aiguisée.

Spoiler:

Si vous arrivez à parler un petit peu à cette Arrancar un peu fraiche vous découvrirez un caractére entier, peu propice au mensonge et à la tromperie, si elle a quelque chose à dire elle sera en général franche… peut être parfois un peu trop. Violente, impitoyable et n’hésitant pas à recourir à des moyens jusqu’au-boutistes pour accomplir ses buts, la « méthode douce » n’est pas sa façon de procéder. Comment demander à un bulldozer de faire des choses avec douceur ? Non numérotée, Hisari est encore jeune, tant dans la tête que dans sa force, celle-ci sait pertinemment qu'elle ne tient pas encore tête à ses ainés. La jeune femme n’est en effet pas aussi intelligente qu’on pourrait l’espérer mais pas aussi stupide que sa brutalité peut le laisser penser aux premiers abords.

Lorsqu’elle décide d’avoir recourt à son ultime pouvoir, sa Resurrección, alors elle se change en une ourse tout en muscle et en puissance. Son piercing s’agrandit démesurément, son corps grossis et sa peau se recouvre d’une épaisse toison blanche. Ses bras et ses jambes deviennent immenses, et même si elle devient alors mortelle même sans arme, son unique boulet se multiple en quatre boules blanche ressemblant à des gueule d’ours à longues dents mordant et déchiquetant les os de ses adversaire. Dans cette forme elle combat à l’instinct, toute en puissance et en force. (10 lignes au minimum)

Description de votre pouvoir : Hisari possède une arme un peu particulière, une boule d’acier entourée de pointe aiguisée reliée à une longue chaine d’environ cinq mètres. C’est une arme d’une extrême brutalité et le boulet, lourd, laisse présager une force impitoyable chez cette jeune Arrancar qui la manie avec une étonnante facilité. Très douée en combat à distance, elle ne possède pas une grande force au corps à corps du moins dans sa forme normale. Quand elle décide de se donner à cent pour cent et que sa Resurrección se libère, elle se change en une espèce d’ourse polaire à dent de sabre extrêmement brutale capable de manier quatre boulets en forme de tête d’ours en même temps. A distance elle lancera ses quatre boulet à la suite, et au corps à corps son corps musculeux sera sa principale arme… et quelle arme.

Histoire : (25 lignes au minimum)

J’étais assise au comptoir d’un bouge japonais tout ce qu’il de plus minable mais de discret. Dans la salle quelques alcolos, des humains sans aucun doute, mais qui étaient avachis sur leur table comme si c’était ici qu’ils vivaient. Tout était plein de crasses, de dépôts de boisson séchée, en toute honnêteté, les âmes se trouvant dans ce bar ne valaient même pas le coup d’être prise, elles ne valaient sans doute rien du tout. En fait à bien y réfléchir j’étais la chose la plus réussie du bar, le corps que m’avait donné cet Arrancar était formidable, il se mouvait bien malgré une lourdeur venant du fait que je ne pouvais pas utiliser mon énergie spirituelle pour me déplacer, mais il reflétait pas mal la beauté de mon âme. En y réfléchissant, je ne sais pas pourquoi j’étais revenue ici, mais j’en avais senti le besoin à la seconde où j’avais réussis à retirer mon masque. Je buvais l’étrange breuvage que m’avait servi le barman, il avait dit que cela s’appelait une « bière » et quand je sentis le goût un peu métallique de la boisson, cela me rappela quelques souvenirs depuis longtemps enfouis. Je le savais, j’en avais déjà goutté de mon vivant, et pas qu’une fois.

Ah oui car je suis morte et depuis bien longtemps, une trentaine d’année pour être précise et, de mon vivant, je ne me souviens plus de grand-chose. Parfois j’ai quelques flashs de violence et de sang, mais j’avais toujours pensé qu’il s’agissait des souvenirs de mon « après-vie » qui se mêlaient à ceux de mon vivant. Mais maintenant que ma force est plus conséquente, j’en doute. Ma nature était bestiale bien avant que mon âme quitte cette terre, j’étais de plus en plus persuadée au fur et à mesure que la boisson acre coulait dans ma gorge.

- Et bien elle avait soif la petite dame !

L’homme me regardait avec un œil amusé, mais celui que je lui rendis le fit reculer d’un pas et il perdit son sourire. Si le gigai était capable d’annihiler mes pouvoirs, il ne pouvait en rien briser le reflet de mon âme.

- Sers m’en un autre, tavernier !

Et j’attendis que celui-ci me serve avant de retourner dans mes pensées. Oui, je ne pouvais pas être une âme charitable avant de devenir un Hollow. Comment un Hollow pouvait l’être, j’étais une bête sauvage, une bête sauvage consciente de son état, enfin guérie de la faim qui m’avait dévorée pendant de nombreuses années.
La faim… Une faim insatiable qui me dominait complètement il y a encore peu de temps. Je n’ai pas honte de dire que l’Hollow que je suis, a dévoré de nombreuses âmes et cela avec un plaisir malsain. En fait, à bien y penser, mon premier repas fut le meilleur. C’était il y a donc environ trente ans, ma chaine venait de disparaitre en même temps que mon cœur, c’est là que je devins Hollow, que je me changeais en une créature informe et monstrueuse. Autour de moi, des sources d’énergie énorme, ce n’était que des âmes encore, elles allaient bientôt se transformer à leur tour. Je ne pouvais leur donner cette chance, je les dévorai sans qu’elles ne puissent rien faire si ce n’est crier de terreur. Leur gout était… particulier, avec du recul ce fut le plus merveilleux des repas, c’est un peu comme si je me nourrissais de ma propre énergie, et encore aujourd’hui je ne comprends pas encore ce phénomène.

Cette faim, cette prison de souffrance que seul le fait de dévorer un congénère apaisait, fut retirée par Aizen grâce à sa pierre étrange, me changeant en ce que je suis aujourd’hui. En toute sincérité, c’est la seule chose dont Aizen m’eut alors libérée en me transformant en Arrancar. Dans un premier temps, je lui en fus extrêmement reconnaissante, comme la plupart des Arrancar dans mon cas, mais je me rendis vite compte, qu’à bien des abords j’étais mieux en l’ours que je représentais sous la forme d’Adjuchas. En effet, au lieu de la faim, Aizen me mit une jolie laisse dorée, une laisse attachée directement dans mon cerveau. Je ne fus qu’un pantin, une marionnette entre ses mains et celles de son lieutenant … Comment s’appelait-il déjà ?

Hmmm… ah oui Yammy ! Une espèce de grosse brute, plus grosse et plus brutale que moi. Au-delà du fait que ce mastodonte était insupportable, je le jalousais un peu, il me surpassait dans tout les domaines, j’étais jeune et encore sortie de ma forme animale. Alors j’ai dû me soumettre à ses ordres, son emprise sur moi était trop forte. Je me sentais comme un animal ayant troqué sa cage contre une laisse, j’aurais pu, j’en aurais hurlé de colère à l’époque. Aizen avait besoin de soldat, et dans ce domaine, il est vrai que j’étais parfaite. Sur les ordres de Yammy, Je combattis les représentants de la Soul Society, j’en tuais quelques-uns. J’eus de la chance en tout honnêteté, je n’étais pas tombée sur la crème des Shinigamis sinon je ne serais pas à ce bar à boire une bière. Mais à la première occasion, quand mon « maitre » fut suffisamment blessé pour diminuer la contrainte psychique dans lequel il me tenait, je m’enfuyais du champ de bataille, le laissant à son combat, et, sûrement, à sa mort, je reprenais ma liberté, la prochaine fois que je combattrais, ça serait de mon propre fait. J’étais une bête sauvage, pas une jolie ourse de bataille, il avait fait l’erreur de ne pas gagner ma confiance et d’essayer de me manier grâce à la force. Mon verre était à nouveau vide et d’un geste je demandais à l’humain tavernier de me resservir puis prise d’une inspiration subite je lui demandai, essayant d’être aimable.

- Humain ? Oh je te parle tavernier. As-tu souvenir d’un fait marquant dans le coin il y a trente ans. Je veux dire des meurtres ou quelque chose comme ça ?

- Hmmm… Trente ans ? Cela fait un bail, je n’étais qu’un jeune homme à l’époque… trente ans, 1985 … Ah mais oui jolie demoiselle, dans la ruelle d’à côté, une vingtaine de jeunes gens qui appartenaient à un gang se sont fait encerclés par une coalition d’autres. Ce fut un massacre, aucun d’eux n’a survécu, pas même la petite chef qui les dirigeait, une sorte de furie qui faisait trembler le quartier. Elle était un peu mystique, elle disait que les morts lui parlaient et que c’était de là qu’elle tenait sa force. Étrange gamine, et je peux vous dire que le monde se porte mieux sans elle, même si c’était à l’époque une très bonne cliente de mon père et de ce bar.

Je relevais la tête et fixa l’homme, se pourrait-il que je fus, jadis, cette femme à l’énergie spirituelle si importante ? Malgré mon état de vivante ? C’est pour cela que j’avais eu l’impression de gouter à ma propre énergie quand j’avais dévoré mes camarades peu après ma transformation. J’avais donc été chef de gang, une brute avant même de mourir. Je savais que je ne tenais pas mes dons d’Arrancar de nulle part, Aizen ne m’avait pas créé de rien, s’il m’avait laissé un peu le temps j’aurais retiré moi-même mon masque quand mon appétit aurait été rassasié. Ours j’avais été, ours je suis restée, ce fait me rassurait et je me permis un petit sourire de contentement en vidant une dernière fois mon verre

- Merci humain, je vais t’accorder une faveur pour ton amabilité, si jamais tu as de la chance, il se pourrait que cela soit le plus grand cadeau que je puisse t’offrir. Pourrions-nous s’isoler un peu… Dans ton arrière-boutique ?

Il me regarda avec un regard curieux, oui cela ne devait pas être fréquent qu’une belle jeune femme comme moi lui fasse de la drague de façon aussi provocante, car vu son regard lubrique, c’est ainsi qu’il prit ma proposition. On se dirigea alors dans sa cuisine, sûrement là où il préparait le repas aux poivrots dormant dans la salle d’à côté. Il me regardait, un peu intimidé. Je fermai la porte et le plaquai contre son réfrigérateur en l’embrassant à pleine bouche, de façon bestiale puis de ma main droite, je pris un couteau de cuisine et d’un geste rapide, et extrêmement précis, je lui perçai le cœur. Il ne souffrit pas, à peine émit-il un petit gémissement de douleur et un filet de sang s’échappa de sa bouche. Une mort rapide, sans douleur excédante, voilà la première partie de mon cadeau. Je libérai alors mon âme du Gigai en même temps que l’homme sortait de son corps mort, une chaine à la place du cœur

- Que … que m’avez-vous fait ?… Vous m’avez tué !

- Je vous offre un présent à vous de le concrétiser

J’irradiais de mon énergie spirituelle, et je le serai contre mon corps, un petit sourire naquit sur mes lèvres alors que mon contact semblait le brûler et sa chaine se mit à se consumer vite, de plus en plus vite. Ce ne fut pas long pour qu’elle arrive jusqu’à son cœur… Soudain, il se mit à hurler, son apparence changea et moi je souris, un nouvel Hollow allait nous rejoindre dans le hurlement terrible de leur naissance. Allait-il être proie ou prédateur, c’était à lui de jouer, et peut être, un jour, il sera mon égal, n’étais-je pas miséricordieuse ? Je regardais mon corps de substitution, il m'avait bien servit, le scientifique qui me l'avait confiée, je le remercierai plus tard, il m’avait été bien utile. En effet, j'étais partie à la rencontre de ce scientifique de l'Hueco Mundo qui travaillait sur les gigais. Lors de l'attaque de Karakura, les shinigami usèrent de ces enveloppes. Trouvant le concept intéressant, ce professeur travailla pour adapter ces gigais à nous, Arrancar. Ses desseins m'échappèrent, mais je comprenais rapidement comment allier ceci à mon propre intérêt. L'adaptation n'était en rien certaine et j'étais l'élément zero. Afin de parvenir à découvrir la réalité, j'étais prête à prendre ces risques. Et au final, ce fut un succès. Voilà pourquoi je tiendrais à le remercier.

Il fit un boucan du diable et attendant patiemment je le regardais se transformer assise sur la table de la cuisine. Vu le bruit qu’il faisait, un Shinigami n’allait pas tarder à arriver, j’avais envie de m’amuser ce soir, de fêter le fait que je savais d’où je venais. En plus, cela ne sera sûrement pas un combat très difficile, j’avais juste envie de tuer un être spirituel, lui faire voir ma brutalité. Avant même qu’il ne se montre, je sentis sa force, faible comme prévu, mon boulet tombât sur le carrelage de la cuisine brisant quelques pavés. Le shinigami avait son katana dans sa main droite et vit le demi Hollow et allait foncer dessus lorsque je me montrais à lui. Ce pauvre être n’avait pas senti mon Reiatsu.

- On ne va pas tuer ma création tout de même…

Sa terreur m’amusa, il fit un pas en arrière, il hésitait même à m’attaquer, je ris et je commençais à faire danser ma boule autour de moi, je maniais la chaine avec une dextérité rare la rendant extrêmement difficile à lire, à analyser. La boule ornée de pointe dansa comme si elle possédait une âme propre. Je lui souris et quand il comprit qu’il était fichu, il fonça sur moi. La chaine s’enroula autour de son cou alors qu’il avançait et il tomba à terre, terrassé par le poids du boulet qui pesait lourd sur son corps.

- Petit Shinigami… Tu n’as pas eu le temps de t’entrainer assez à ce que je vois

Je lui léchai doucement la joue et ma chaine se resserra autour de sa gorge… quand elle fut assez serré je balançais ma chaine et mon boulet (et mon shinigami accroché à ma chaine) autour de moi, le faisant tournoyer à une vitesse immense, bien sur son corps dut se prendre à peu prêt tout le mobilier de la cuisine. Puis soudain, après quelques minutes d’amusement, son cou rompit, il était bien sur mort depuis longtemps mais je pris une douche de sang. Mon sourire s’élargit alors que la tête allait d’un côté et le corps de l’autre. Je rangeais ma chaine et mon boulet sous mes vêtements blancs tachés de sang, je n’avais plus besoin de mon arme, le Hollow était maintenant complet. Ma chaine cliqueta sur le sol alors que je faisais quelques symboles compliqués pour faire apparaitre un garganta, je me sentais libérée, j’allais pouvoir rentrer chez moi, l’esprit plus libre qu’il ne l’avait jamais été depuis ma mort.

Eh merde... J'vais me faire engueuler...

Le corps qui m'avait été confié était aussi répendu sur le sol de la cuisine, j'y étais allée trop fort, j'allais aller devoir m'excuser. Bon il fallait que je rentre, je concentrais mon énergie et ouvris un portail pour rentrer, j’emportais ma création avec moi, s’il était assez fort il survivrait dans le désert de Hueco Mundo, sinon il servira de nourriture, de toutes les façons, il sera utile.