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 Présentation Niam Cuernos

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Niam Cuernos
Présentation Niam Cuernos  Arr-num
Niam Cuernos
Rang : Cuarta Espada

Messages : 16
MessageSujet: Présentation Niam Cuernos    Présentation Niam Cuernos  Icon_minitimeMer 31 Oct - 16:41

Niam Cuernos


    Âge :
    16 au moment de sa mort
    Race : Arrancar~Vasto Lorde
    Rang demandé : Cuarta Espada

    Présentation Niam Cuernos  1166473165


    Description de votre personnage : L'on dit souvent qu'il y a l'être et le paraître. Que l'humanité dans son ensemble ne fait que revêtir masques et faux semblants au gré de ses besoins, dissimulant sa véritable identité derrière de belles paroles et quelques pirouettes plus ou moins habiles.
    Existe-t-elle plus belle illustration de ces vieux dogmes que les Arrancars ? Monstres dévoreurs d'âmes dont la forme originelle se cache à la vue de tous, camouflée derrière des traits faussement humains, ces hollows qui ne le sont plus totalement ne sont jamais ceux qu'ils semblent être au premier abord. Et Niam ne fait pas exception à la règle.

    En un mot comme en cent, la petite demoiselle est une enfant. Haute comme trois pommes, de bien faible carrure et les joues encore rosées par la candeur propre aux premiers printemps, on a tout le mal du monde à s'imaginer qu'il s'agit là d'une combattante. Et son attitude n'arrange en rien. Joueuse, espiègle, insouciante ce petit brin d'Espada ne songe qu'à une seule chose : S'amuser. Mignonne, voir adorable avec ses moues immatures et son adoration presque cliché pour les sucreries, elle est un petit rayon de soleil dans un monde de perpétuelle violence où le pire côtoie chaque instant de la journée. D'humeur si invariablement joyeuse qu'elle en devient rafraichissante, elle rit d'un rien et fait preuve d'une curiosité naïve on ne peut plus gamine. Tout à ses yeux est prétexte au jeu, du plus cruel des châtiments à la vulgaire partie de cartes. Elle a le chic pour trouver l'hilarité là où il n'y en a pas, à s'esclaffer là où d'autres pleureraient... Et c'est bien là le début du problème.
    Niam n'est pas innocente, ou disons plutôt qu'elle l'est trop. Niam est une diablesse, une démone dans le sens le plus pur du terme. Cruelle, sadique, vicieuse, son comportement n'en reste pas moins parfaitement enfantin, et c'est dans ce contraste que nait la noirceur.
    Sa quête perpétuelle de l'amusement peut sembler charmante au premier abord, mais il suffit d'en gratter un peu la surface pour comprendre à quel point cette fausse naïveté est terriblement malsaine. Car pour celui qui considère que tout est prétexte au rire, la souffrance d'autrui n'est plus qu'un jeu comme un autre. Bigre, c'en est même un rudement fun ! Contempler un visage brouillé de larmes après un bras arraché, voir un adulte se tortiller de douleur comme un petit verre de terre, n'est-ce pas aussi distrayant que de jouer avec des petites voitures ? Elle veut profiter, de chaque instant, de chaque petite seconde autant que la nature le permet, et plus encore.
    La frontière du Bien et du Mal s'estompe pour laisser face à un égoïsme profond où seule sa propre hilarité est un facteur important. Certains disent que les enfants sont les êtres les plus purs qui soient. C'est sans doute vrai, mais cela implique qu'ils sont capables d'une cruauté qui ne s'embarrasse pas des préoccupations d'adultes. L'innocence est un concept proche de l'amoralité, délesté de la morale enseignée par l'âge, qui flirte avec la démence et la sauvagerie. Et c'est dans ces deux sources que puise Niam. Elle n'a même pas conscience de sa nature viciée, ou plutôt, elle n'en voit pas le problème. Pourquoi s'arrêter si c'est drôle ? Pourquoi se soucier du sort de parfaits inconnus plutôt que de sa satisfaction ? Ca n'a absolument aucun sens n'est-ce pas ? Il faudrait être idiot pour suivre une telle logique d'auto sacrifice. C'est une Hollow après tout, oui ou merde ?

    Mais avant de s'intéresser à comment les choses se passent à l'intérieur de sa petite tête plus en détail, voyons d'abord l'extérieur ! C'est qu'elle fait très attention à son apparence après tout.
    La première chose qui frappe chez Niam, ce sont sans doute ses yeux. Grands, expressifs, ses mirettes couleur rubis n'ont pourtant rien d'humaines. Son regard est celui d'un démon, un démon plein de joie de vivre et de candeur, mais un démon tout de même. Là où le blanc devrait dominer, on ne trouve que du noir, donnant au moindre coup d'œil un sentiment étrange, surréaliste et indéniablement menaçant. Dans ses pupilles flamboie une lueur bien singulière, mélange subtil de sournoiserie et de confiance en soi. En effet, contrairement à ce que son attitude insouciante laisse supposer, la petite Arrancar est loin, très loin d'être stupide. Pour tout dire, elle feint la bêtise pour mieux dissimuler sa ruse et se complaît dans le sarcasme et la manipulation. Détruire lentement quelqu'un de l'intérieur avant de broyer son corps est bien plus motivant et délectable que de simplement briser ses os. Après tout, tant ses pairs que ses adversaires ne sont pour elle que des poupées qu'elle désire faire danser à sa guise. Instiller la peur, puis la terreur dans un esprit est incroyablement gratifiant, et plus aisé que ce que beaucoup s'imaginent. Dans ce but l'Espada se fait un devoir de donner l'illusion d'avoir toujours un coup d'avance sur son ennemi, mimer une maîtrise absolue de la situation, que cela soit vrai ou non. Très sûr d'elle, le petit brin de femme est persuadé que rien ne peut l'atteindre ni la vaincre, et son apparence juvénile ne l’empêche pas de flirter avec qui bon lui semble.

    Après les yeux viennent les cheveux. Et quels cheveux ! Le terme de "peu pratique" ne saurait ne serait-ce que commencer à les décrire. D'une bien belle couleur blanche, qui accentue le côté albinos déjà commencé par son regard, ils sont presque aussi longs qu'elles, descendant en cascade jusqu'à son modeste postérieur. Soigneusement peignés et toujours impeccable, Niam en prend grand soin. Elle aime sa chevelure, quand bien même elle a la fâcheuse manie de se mettre au travers de son chemin. N'est-il pas normal pour une lady de faire attention à ces choses là après tout ? Mais plus encore que ses mèches aussi immaculées que ses yeux sont menaçants, elle affectionne ses cornes. Résidus de son ancien masque, deux excroissances osseuses décorent le haut de son crâne, faisant du terme de "diablesse" plus qu'une jolie métaphore spirituelle. Elles sont le symbole de sa nature profonde, un signe dont elle tire une grande fierté totalement déplacée... d'une manière globale elle a un sacré égo en fait.

    Tiens, mais ne seraient-ce pas des menottes à ses poignets ? Pas des petites en plus, elles semblent rudement lourdes pour une si petite créature !
    Et bien justement, oui. L'accessoire le plus original de Niam consiste en ce qu'on pourrait appeler des "bracelets" très design, puisqu'on s'attend plutôt à les voir chez un bagnard que chez une princesse en herbe. Quand à leur poids... Disons simplement qu'aucun être humain normal ne serait capable de les soulever. Ils sont constitués de particules spirituelles improbablement denses, dans le but de restreindre la demoiselle. Pourquoi ? Tout simplement parce que sa principale qualité n'est ni l'intensité de son Reiatsu, ni la variété de ses techniques, mais plutôt sa force monstrueuse. Malgré ses bras épais comme des brindilles, et même pour les standards déjà très larges des habitants du Hueco Mundo, Niam est d'une puissance musculaire phénoménale. Ses poings minuscules remplacent aisément le plus bourrin des marteaux, tant et si bien qu'elle a du mal à maîtriser ses propres prouesses physiques et que sans cet handicape, il lui serait bien difficile d'interagir avec des objets sans les briser malencontreusement. C'est son fardeau, un handicape qu'elle doit accepter si elle veut vivre au sein de Las Noches en toute quiétude. D'où sort cette "camisole" idéale ? Et bien c'est tout simplement la forme que prend son pouvoir, plutôt qu'un vulgaire katana, elle a des menottes, ce qui est tout de suite mieux vous ne trouvez pas ?
    Son style de combat repose d'ailleurs sur cette aptitude peu commune à réduire en bouillie tout ce qui lui tombe sous la main. Peu finaude dans ses approches, elle se contente d'écraser les obstacles sous une avalanche de violence brute jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, après avoir joué avec, bien entendu. Si elle n'est pas aussi puissante que certains de ses camarades, son corps lui même est une arme suffisamment redoutable pour justifier sa grande assurance. Même au sein de Las Noches, peu sont ceux qui tenteraient l'expérience d'un bras de fer avec la jeune pousse de soja que voilà... Quant à la mettre en colère, ce n'est jamais conseillé. Elle aime le combat et la violence, et on ne peut pas dire que la patience soit son point fort... Elle a un fort caractère, et un tempérament vite explosif qu'il vaut mieux ne pas chatouiller plus que nécessaire. Capricieuse, excessive, elle peut faire exploser la moitié du mobilier pour une broutille pour peu que l'humeur suive. N'est pas démon qui veut après tout, une certaine dose de puissance destructrice et de mégalomanie sont obligatoires pour un tel job.

    Mais comment trouver une tenue seyant à un pareil fléau esthétique ? Pas important ? Pour elle, si. Même si elle a un comportement flirtant avec le garçon manqué, Niam peut aussi se montrer très lady-like pour tout ce qui touche à la coquetterie. Sa garde de robe est principalement constituée de longues robes blanches arborant des pointes de rouge, ses deux couleurs de prédilection. Ongle vernis et toilette impeccable, elle compense son manque de courbes ô combien vexant par l'utilisation de vêtements volumineux, trop ronds pour être honnêtes. Un pendentif orné d'un rubis gros comme le poing dissimule le trou sur sa poitrine tandis que des petits souliers viennent compléter l'ensemble.
    Ce côté princesse s'étend à son alimentation. Capricieuse comme pas deux, elle a ce qu'on pourrait appeler une fascination pour le sucré. Elle avalera tout ce qui ressemble de près ou de loin à un dessert... et se fera un plaisir de se plaindre si tout n'est pas parfait. La bouffe est sa deuxième priorité, talonnant de près le jeu dans son ensemble, et tout ce qui ne satisfait pas son palais délicat mérite de finir en purée ! Ai-je oublié de préciser que les âmes sont un genre de dessert ?

    Pour finir sur une note plus joyeuse, sadisme et égoïsme ne sont pas ses seuls traits de caractère. Si elle possède la pure malveillance propre à son âge, elle en possède aussi les qualités, et quelques faiblesses bien cachées. Très affectueuse, elle témoigne une affection sans bornes à ceux ayant réussis à gagner son amour. Pour peu qu'elle vous considère comme un proche, elle fera preuve d'une loyauté sans faille, doublé un désir de protéger qu'on ne trouve qu'au sein d'une famille. Sa bonne humeur impérissable, bien que dérangeante par moment peut en faire une agréable compagnie, pour peu qu'on sache passer outre ses mauvais tours et ses plaisanteries disproportionnées~
    Elle aussi tourmentée par ses origines et son véritable but dans l'existence. Si elle s'en amuse, force est de constater qu'elle ne sait faire qu'une seule chose : Détruire. Sous une forme ou une autre, c'est là sa seule et unique fonction, ce pourquoi elle fut créée. Mais elle n'apprécie guère d'être enchaîné de cette façon à un destin préecrit.





      Présentation Niam Cuernos  1351708921808


    Description de votre pouvoir : La spécificité de la petite demoiselle repose, comme dit plus haut, dans sa force physique aberrante, maintenue à la limite du raisonnable par sa paire de menottes. La Resurrección de Niam, "Aplasta, Princesa del Diablo», retire cette pénible restriction pour lui rendre son véritable potentiel. Ses traits changent aussi pour lui rendre son apparence originelle. Plus âgée, plus grande, plus forte, cette Niam voit ses attributs "démoniaques" renforcés. Ses cornes s'allongent, sa chevelure prend une teinte sombre, oscillant entre le noir et le rouge et ses robes fantaisies laissent la place à une tunique plus appropriée, caparaçonnée de métal en de nombreux endroits et qu’aucun ne qualifierait de plus provoquant aussi. Le blanc laisse sa place au noir et l'innocence à la violence. Ses mains revêtent d'épais gantelets d'acier griffus, aux proportions stupides, enfin capables de supporter tout son potentiel destructeur. Elle gagne aussi une épée massive, dont le seul attrait est d'être suffisamment lourde pour fendre le sol en deux. Elle ne l'utilise que peu, mais c'est un appréciable finisher. C'est l'archétype du tank : Elle avance et détruit, profitant de la solidité de son Hierro pour se rire des assauts ennemis.
    Comme sa couleur de cheveux le suggère, son élément de prédilection est le feu, un sillage embrasé qui consume invariablement tout ce qui a le malheur de rentrer en contact de la flamboyante Princesse. Occasionnellement, les flammes prennent des formes plus concrètes, des petits êtres dansant, des « serviteurs » qui se jettent sur les ennemis de « son altesse » pour leur faire goûter la léchouille d’un véritable brasier, et qui bien longtemps furent sa seule compagnie.


    Présentation Niam Cuernos  1166473246

    .:Nacimiento:.


    Aussi loin que puisse remonter la mémoire de Niam, son univers se résumait à une cage de verre, remplie d'un liquide verdâtre et nauséabond, dont les effluves chimiques lui retournaient l'estomac. Un monde solitaire et froid où se construisait lentement ce qui allait devenir sa conscience : L'obscurité étouffante d'une cuve et les voix déformées de quelques scientifiques enthousiasmés de leur découverte, voilà ce que Niam reçut en guise de foyer lors de sa création...
    En effet, la demoiselle est le fruit de la cupidité et de l'arrogance d'une poignée d'hommes cherchant à s'élever au delà de leur simple statut. Le rejeton maudit de fanatiques tentant d'usurper la place du Créateur. Alors que les conflits ravageaient leur terre et que la guerre frappait à leur porte, une troupe d'illuminées décidèrent que l'humanité avait besoin d'une nouvelle lueur d'espoir, d'un nouveau sauveur pour guider cette terre baignée par la corruption sur le chemin de la vertu. Prières et supplices n'avaient toujours été que de vains appels, tout juste bon à résonner dans le vide. Pourtant, alors que cette Guerre Mondiale embrasait le monde, les malheureux avaient plus que jamais besoin d'un nouveau miracle. Alors, si les cieux ne désiraient pas venir en aide à ses fidèles, s'ils s'occupaient des morts en délaissant les vivants, si nul prophète ne descendait des nuages pour apporter tant la punition que la rédemption, alors qu'ils n'avaient qu'à en créer un eux même.
    C'est ainsi que naquit un des projets si tristement contre-nature qu'il n'en est que trop humain. Nom de code : La dernière Eve. Une idée démente extirpé de cerveaux aussi brillants que dérangés, rassemblés au sein d'une secte pour mettre un terme au plus sanglant affrontement que la Terre n'ait jamais connu. Leur objectif ? Créer un ange. Rien de plus, rien de moins. Une entité absolue, plus pure qu'aucun mortel ne pouvait espérer l'être, capable de répandre son innocence et de juger le pêcheur et le miséricordieux. Bien qu'artificiel, cette incarnation du Bien devrait être capable de remplir le rôle que les gardiens de l'autre monde auraient du achever il y a bien longtemps de cela.

    Alors ils se mirent au travail avec la passion brûlante propre à ceux aveuglés par une soit disant quête sacrée. Ils firent des dizaines d'essais, mirent au point des centaines d'analyses et de prototypes, sans que jamais le résultat ne soit à la hauteur de leurs espérances. Peu importe les gênes choisis, peu importe qu'ils sélectionnent les cerveaux les plus brillants et les femmes les plus sublimes de leur temps, il manquait toujours cruellement quelque chose. Comme si la nature elle même rejetait leurs tentatives, les embryons mourraient avant d'atteindre la maturité. Ils succombaient, presque spontanément devant l'ampleur de la tâche qui les attendait. Ils ne devaient dés lors plus que de discrètes annotations sur un dossier perdu parmi des dizaines d'autres.
    Que faire alors ? Comment stabiliser leur génome pour leur donner la force de voir le jour ?
    La réponse à cette question ne se trouvait pas dans les livres de sciences, mais dans l'occultisme. Si le savoir des vivants ne parvenait pas à accomplir ce prodige, alors il faudrait l'emprunter chez les habitants de l'autre monde. Telle fut la conclusion d'un savant encore plus siphonné que ses confrères. Un malheureux qui avait, depuis sa plus tendre enfance, su voir ce que les autres ne pouvaient voir. Il avait le pouvoir de voir les âmes des trépassés, et s'il n'avait pour ainsi dire aucun pouvoir réel, cette seule faculté faisait de lui un être exceptionnel. Et qui peut voir les morts peut aussi voir la pire engeance de l'autre monde. Les Hollows, les fantômes prédateurs, et leurs éternels adversaires, les shinigamis. Il ne connaissait que peu de choses à leur sujet, si ce n'est qu'ils n'appartenaient pas au même plan que les simples mortels. C'est pourquoi, lors d'un des innombrables combats opposants ces deux forces contraires, il récupéra des échantillons. Des dizaines d'extraits de sang et de tissus laissés derrières après la bataille. Fugaces, invisibles aux ignorants, ces précieuses ressources spirituelles allaient pourtant devenir le fondement de leur ultime tentative. En ajoutant ces portions de Hollow à l'embryon, celui ci devenait stable, presque miraculeusement.
    C'est ainsi que fut brisé l'ultime tabou, la création d'une vie, d'une entité à mi chemin entre le monde des vivants et celui des morts.


    Combien de temps passa-t-elle à maturer dans cette cuve ? Des mois ? Des années ? Elle ne saurait le dire. Prisonnière de cette prison transparente, tout ce qu'elle pouvait faire c'était rêver. Son esprit, vierge de toute imagine extérieur était agité par des songes plus étranges les uns que les autres, des visions incohérentes d'univers qui n'existeraient jamais, où physique et logique n'existaient pas, où même couleurs et sons se mélangeaient dans un ballet chaotique. Parfois elle s'éveillait, l'espace d'un instant avant de ressombrer dans l'inconscience, emportant pour seuls souvenirs quelques visages déformés par le liquide et des brides de voix qui structuraient lentement son petit univers.

    Et puis un jour, vint la libération.


    .:Corrupción:.

    "La Dernière Eve... Une fillette destinée à bouleverser l'inexorable damnation de son espèce en lui apportant la salvation."

    Ce fut les premiers mots qu'entendit Niam lorsqu'elle ouvrit les yeux sur cette réalité. Tout était différent de ses songes, logique, ordonné, cohérent... et beaucoup plus effrayant aussi. On l'affubla d'un nom, et avant qu'elle ne comprenne quoique ce soit à la vie, on la chargea du poids de l'humanité.
    La petite s'avéra bien vite largement supérieure à leurs attentes les plus optimistes. Parce qu'elle n'appartenait pas au cycle naturel de vie et de mort des âmes, les lois régissant les corps des simples mortels n'avaient pas d'emprise sur elle. Elle avait hérité de la force et des capacités surnaturelles des Hollows. Elle pouvait d'un geste tordre du métal. Ses blessures se régénéraient en l'espace d'un instant, ses sens, ses reflexes, tout était accru. Tant de preuves qui ne firent que conforter ces apprentis sorciers dans l'idée qu'ils étaient parvenus à créer un ange. Leur affection pour leur création n'eut de cesse de croître.

    Oh, bien sûr, ils la traitèrent avec les égards dus à son statut sacré. Elle était une véritable princesse, le moindre désir était exaucé, le moindre besoin satisfait en moins d'une secondes. Tous étaient prêts à servir cette nouvelle Sainte.
    Mais leur obsession était des plus malsaines. Leur porteuse de rédemption devait être parfaite, idéalisée jusque dans les moindres détails. Nulle tache n'était autorisée, nul écart n'était toléré. Ils l'érigeaient au rang de Déesse, et la traitait comme telle afin qu'un jour elle puisse porter sur ses frêles épaules tout poids du monde.
    Mais si son corps n'était pas normal, l'esprit d"Eve", lui, était on ne peut plus ordinaire. Et alors qu'elle murissait, entourée de cette adoration fébrile dont elle était l'objet involontaire, elle ne pouvait que se sentir frustré. On l'isolait pour la protéger de la perversion de l'extérieur. Elle n'avait rien à faire, si ce n'est subir ses adorateurs...
    Et quels adorateurs. Car avec l'adoration viens la tentation. Les esprits faibles dans leur genre ne pouvaient que fléchir face à l'objet de leur dévotion. Comment résister à l'envie de souiller cette chose si pure ? Comment ne pas jalouser cette perfection si patiemment élevée ? Cette sainte devait être mise à l'épreuve. Jusqu'où allait sa force ? Sa résistance ? Quelles étaient les limites de cette envoyée du ciel ? Tant de tests qui ne firent que s'intensifier au gré des années. On lui lacérait le bras pour voir en combien de temps ses plaies disparaissaient. Leur affection se fit de plus en plus pressante alors que leur envie de salir cette pureté, se rapprochant de plus en plus du désir charnel, de moins en moins retenu… jusqu’à même franchir la limite du tolérable.


    Et quand la conviction d'être supérieurs eut finit de rôtir ce qu'il restait de morale. Ils décidèrent de se lancer dans une croisade. Leur cher ange n'allait pas se contenter d'apporter sa bienveillance sur le monde, elle devrait aussi le purger ! Le nettoyer de la sombre engeance qui le parasitait pour construire sur ses cendres un royaume de paix. Elle allait devenir l'archange du jugement ! N'était-ce pas pour cette raison qu'elle s'était vue accorder des capacités hors du commun ? Elle avait le pouvoir de pourfendre le Malin !
    Et c'est ainsi que commença la lente transformation de leur ange de pureté en ce qu'elle aurait du être depuis le début... Un monstre, une bête d’une rare beauté.


    .:Muerte del Diablo:.

    Le calcul est simple. Quand votre quotidien se résume à subir les débordements affectifs d'une bande de fanatiques, les quarts d'heures de destructions deviennent fort rapidement la seule chose qui vous fait vous sentir vivant. Et cela ne peut qu'être accentué quand votre psyché est comparable à celle d'un tout petit enfant. La futur Niam était devenue une arme. Alors que la guerre continuait de faire rage, elle était purement et simplement lâchée sur les groupes rivaux jusqu'à anéantissement total. Ces moments de pur défouloir étaient ses seuls recréations, et aussi vide de sens que sa vie lui semblait être, au moins pouvait-elle enfin réaliser combien elle était supérieure aux simples humains. Ils étaient faibles, terriblement faibles. Et si elle n'avait pas à l'époque le centième du pouvoir qu'elle allait acquérir par le futur, briser une poignée de religieux était un véritable jeu d'enfant pour elle.
    Détruire, puis s'enfermer, détruire, puis s'enfermer, encore, et encore pour satisfaire leurs caprices. Son existence se résumait désormais à ça. Elle répétait des morales qu'elle ne comprenait pas, servait des dogmes en lesquels elle ne croyait pas... Elle était une poupée, une poupée du fléau. Il lui manquait terriblement un véritable objectif. Sa frustration, ajoutés aux abus de plus en plus violents de ses « fidèles » plantèrent en elle une graine de rébellion, que tous les dogmes du monde ne surent faire taire.

    Et puis un jour, une folle idée germa dans son esprit. Pourquoi ? Pourquoi se limiter à cette existence médiocre ? Pourquoi servir au nom d’un Dieu qu’elle préférerait combattre ? Pourquoi s’encombrer d’adorateurs si elle pouvait les annihiler ? Pourquoi endosser leurs blessures et leur peine ? Pourquoi prendre les coups à leur place ? Si elle était un ange, alors pour se débarrasser de son fardeau elle devait s’arracher les ailes, et marcher sur les cieux !
    Alors commença le carnage. En une nuit, tout fut scellé. Une révolte pure et dure de la part de leur chère princesse, dégoutée, lassée de ses piètres serviteurs. Un à un, elle traqua ses boulets qui la retenaient à terre et leur rendit avec plaisir tout ce qu’ils lui avaient infligés. Elle qui avait appris à détruire le fit avec plus de zèle que jamais et pour la première fois de sa courte existence, elle comprit ce sentiment merveilleux qu’est la liberté.

    Mais les choses ne se passent pas toujours comment on le veut. Dieu avait-il envie de punir cette rebelle ? Le hasard était-il simplement d’humeur espiègle ? Car alors que l’ange déchue découvrait le véritable tranchant de ses griffes un courroux d’une autre nature s’abattit sur leur quartier général. La fin de la Guerre Mondiale sonnait, et il était temps pour les rancunes accumulés lors de tous ces confits de se clore une fois pour toute. Et alors qu’ils marchaient pour achever la révolte, ce furent les bombardements qui décidèrent de purifier par le feu ce temple de la corruption qu’était devenu le repaire de la secte.
    Une mesure inutile quand on savait qu’il ne restait d’ors et déjà qu’un seul survivant, un ultime savant, celui là même qui avait injecté des particules spirituelles dans sa création et qui ne pouvait qu’attendre sa mort imminente. La dernière chose que vit le malheureux avant que les bombes ne s'abattent sur le QG en ruine, fut une petite fille qui dansait et chantait joyeusement au milieu de l'incendie, railleuse et insouciante, rayonnante parmi les cadavres pourrissants comme seul un ange pouvait l'être. Un ange de la mort. Et alors qu'il rendait son dernier soupir, il comprit. Il comprit l'erreur fondamentale que lui et les siens avaient commis. En voulant créer l'envoyé des Cieux, ils n'avaient fait que donner naissance à son exact contraire. Elle se tenait là, tournoyant autour des charognes, ses beaux vêtements et sa chevelure teintés par le rouge écarlate du démon.

    -La Princesse des Enfers...


    .:Ascensión del demonio:.

    Toute trace de la Dernière Eve aurait du disparaître dans les flammes avec le reste de cette secte impie.
    Mais la mort n'est hélas pas la fin du voyage, et lorsque la Sainte déchue périe dans le brasier, son âme survécu là où son corps avait succombé. Elle était un Plus comme tant d'autres... Mais pas tout à fait. Elle n'était pas nait comme tout le monde, elle avait été fabriquée. Son esprit s'était façonné à partir d'un mélange improbable d'humain et de monstre, une femme dansant dangereusement sur la frontière qui la séparait du Hollow. Aussi, maintenant débarrassé des restrictions de la chair, cette part de son être put enfin s'exprimer à sa juste valeur. Ses instincts primaires grondaient férocement en son sein, l'attirant toujours plus profondément dans la voie de la bête. La chaîne qui pendait à sa poitrine était d'une couleur inquiétante, et ses yeux avaient prit une bien étrange teinte.
    Ses premières victimes furent les esprits désincarnés de ses anciens fidèles qui pensaient naïvement avoir échappés à leur création dans l'autre monde. Mais le démon qu'ils avaient fabriqués les avait poursuivi jusque dans l'au delà pour leur apporter le châtiment qu'ils avaient tant réclamés.

    Elle les annihila jusqu'au dernier, savourant avec plaisir cette nouvelle nourriture. Pourquoi agir ainsi ? Etait-ce mal ? Elle n'en avait cure, enfin elle pouvait agir selon ses seules envies et non pour obéir à des dogmes nébuleux. On ne lui avait jamais rien appris d'autre que l'obéissance et la destruction, et elle s'était finalement débarrassé du premier. Elle était libre ! Libre! Et elle avait faim. Terriblement faim.

    Quand est-ce que le premier débarqua ? Ce shinigatruc... Un type étrange vêtu d'un kimono noir venu pour l'escorter dans ce qu'il appelait la Soul Society ? Tout ce dont elle se souvient c'est de lors conversation.

    -La Soul Society ? Qu'est-ce que c'est ?

    -Un endroit merveilleux où les âmes des morts vont vivre après leur trépas.

    -Alors... c'est un genre de paradis ?

    -Je suppose que dans certaines cultures on la désigne comme ça.

    -Dieu est là bas ?

    -D.. dieu ? Et bien nous avons le Roi des Esprits qui répondrait à ce terme et...


    La fin de sa réponse s'étrangla dans sa gorge alors que la petite fille le saisissait brusquement à la nuque. Jamais. Jamais elle n'accepterait de mettre un pied dans un pareil domaine. Toute son existence on l'avait bassiné avec des histoires d'être suprême, Dieu, le Roi des Esprits ou peu importe son nom, c'était sa faute si elle existait, si elle avait subit cet interminable supplice. Pour enfin s'émanciper de son influence, elle était prête à broyer tout ce qui lui appartenait, à réduire en purée la moindre parcelle de ses possessions. Si ce faucheur d'âme était son envoyé, alors il devait périr.
    Le pauvre, jamais il ne s'était attendu à ce qu'une vulgaire Plus l'agresse avec autant de violence. Et ce Reiatsu qui commençait à s'élever de cette gamine. Sa chaîne... Elle était en train de disparaître, plus vite que tout ce qu'il avait pu observer jusqu'à maintenant ! Ce n'était pas normal, le processus prenait normalement des mois, si ce n'est des années ! Qu'est-ce qui pouvait bien l'accélérer à ce point ? Et pourquoi ne s'effondrait-elle pas de douleur alors que les maillons s'entredévoraient ? Plus que de la peine, elle avait l'air ravie, heureuse de se débarrasser d'un fardeau pour retourner à sa forme originelle. Cette force... cette pression... Il n'arrivait même plus à bouger. Il avait été pris par surprise, et il était trop tard pour s'échapper de ce véritable étau.

    -H.. hollow !

    Dans un bruit sinistre, sa nuque se rompit. Le reste... se résume à quelques sons de mastications dont vous ne voulez vraiment pas la description.
    Son repas achevé, Eve remarqua enfin les changements qui s'étaient opérés en elle. Son corps était différent, son aura aussi. Sa chaîne avait laissé place à un trou dans sa poitrine. Elle était devenue un monstre cornu. Un démon, un vrai cette fois.

    Eve... Ce nom ne lui convenait plus. Il était trop empreint de ce passé embarrassant. Il lui en fallait un nouveau, plus en adéquation avec sa nouvelle identité. Comment faire son choix ? Là où certains partiraient des jours durant accomplir une profonde quête psychologique afin de trouver le patronyme adapté, la petite dame se contenta de jeter un coup d'œil à la carte d'un restaurant. C'est ainsi que "Miam" devint "Niam".. Quant au Cuernos, il s'agissait là d'un simple hommage à ses nouvelles adorables petites cornes. Niam Cuernos. Ca sonnait bien. En tout cas c'était plus accrocher que cette pieuse référence.

    La suite... Et bien l'on peut dire qu'elle est d'une simplicité navrante. Armé d'un nouveau corps et d'un nom tout neuf, la Princesse se sentait plus à l'aise en tant que Hollow qu'elle ne l'avait jamais été en temps qu'humaine. C'était.... vraiment très distrayant, à défaut de trouver mieux. Il y avait toujours une âme à traquer, un shinigami auquel échapper, ou un semblable à dévorer par surprise. Elle ne faisait pas vraiment la différence entre les deux factions et se contentaient de croquer sans distinction tout ce qui avait le malheur de passer à portée de griffes. Peut être est-ce grâce à cette pratique poussive du cannibalisme que sa croissance fut aussi rapide. Le Hueco Mundo était son terrain de jeu, l'enfer qu'elle avait tant désiré et qui lui laissait enfin l'opportunité d'exprimer ses fantaisies. Broyer, détruire, anéantir, dévorer, voilà ce qu'était devenu son quotidien, un train train rythmé par la violence et les éclats de rire déments. Menos, Adjuchas, puis enfin Vasto Lorde, peut être parce qu'elle n'avait jamais été totalement humaine, son égo survécu à ces innombrables fusions. Combien de ses congénères a-t-elle dévorée aujourd'hui ? Combien de morts a-t-elle sur la conscience ? Elle a perdu le compte il y a bien des années de cela...
    Mais malgré tout le pouvoir, toute la puissance accumulée, elle se sentait désespérément seule. Ceux qui l'approchaient le faisaient dans l'espoir de la croquer, et elle les dévorait en retour. Les rares détenteurs d'intentions plus louables étaient incapables de tenir plus de quelques jours à ses jeux. Ils mourraient, écrasés par incident, ou tués net par sa pression spirituelle étouffante.

    Et un jour, on lui fit une offre. Un individu capable de soutenir sa force lui proposa le plus séduisant des marchés. Non content de lui offrir de nouveaux pouvoirs, il allait la présenter à des tas d'individus plus forts les uns que les autres. Eux seraient capables d'être ses compagnons, auraient suffisamment de potentiel pour encaisser sans broncher ses nombreux caprices.
    Un Arrancar... Voilà ce qu'elle devait devenir. Ca avait l'air bien chouette tout ça~ Et puis, perdre un morceau de masque n'était pas cher payé pour l'accès à un nouveau terrain de jeu n'est-ce pas ? Il était temps pour la petite Princesse de reprendre du service.


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Niam Cuernos
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Niam Cuernos
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MessageSujet: Re: Présentation Niam Cuernos    Présentation Niam Cuernos  Icon_minitimeVen 2 Nov - 0:30

Présentation terminée o/ Je continue à farfouiller pour les fautes ect... mais le texte est là ^^
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Cheyenne
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Cheyenne
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Messages : 630
MessageSujet: Re: Présentation Niam Cuernos    Présentation Niam Cuernos  Icon_minitimeVen 2 Nov - 1:03

Bienvenue sur BBS!

Je te valide donc Cuarta au niveau 4! Tu reçois donc 25 points de compétence à répartir comme bon te semble. Penses à faire ta fiche technique dans la section HRP de ta faction, et si tu as des questions, n'hésites pas à aller les poser au niveau du bureau du staff.

Sur ce, bon jeu!
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MessageSujet: Re: Présentation Niam Cuernos    Présentation Niam Cuernos  Icon_minitimeVen 2 Nov - 1:18

Bienvenue sur BBS !
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MessageSujet: Re: Présentation Niam Cuernos    Présentation Niam Cuernos  Icon_minitime

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