| | | Le partage d'un secret [Pv Karot] |  |
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![Le partage d'un secret [Pv Karot] Shi-shi](https://2img.net/h/toria.info/bbs/shi-shi.png) Rang : Membre de la 12ème Division / Cyborg
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|  Sujet: Le partage d'un secret [Pv Karot] ![Le partage d'un secret [Pv Karot] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/subsilver/icon_minitime.gif) Lun 28 Oct - 0:44 | |
| Pourquoi l'art de forger était-il secret ? Qui fallait-il prier et pourquoi ? D'où venait l'étrange courbe si caractéristique des katanas et est-ce que ceux-ci étaient-ils si différents des Zanpakutos ? La fierté de toute une race n'était-elle pas qu'une déformation, une personnification, d'un concept bien plus ancien et ces secrets là, un homme dans le Gotei 13 les avait bien alors que lui était incapable de forcer une âme à prendre la forme d'une lame, comme le faisait un autre, le père des armes des soldats de l'armée noire... Nimaiya Ôetsu. Dakufôgi avait ses secrets, lui avait les siens et probablement à cause de ça, malgré des grands sourires et des politesses, ils ne pourraient jamais devenir vraiment amis, une farouche concurrence régnant entre les deux mais c'était comme ça entre chaque artisan : l'autre représentait un défi et au fond, n'était-ce pas là une forme d'amitié ? Une amitié peut-être plus sincère que ce qu'on avait l'habitude de voire mais bon, le maître que l'on avait demandé aujourd'hui n'était pas celui du palais du phénix mais bel et bien celui qui gardait humblement son jardin, rendait les petits services sans s'élever au rang de dieu. Celui qu'on avait demandé aujourd'hui était Dakufôgi, la forge noire du 43ème district... C'était normal, le forgeron arrogant était mort lui, un comble pour un Shinigami, un comble pour un dieu.
« - Number Two ... Bordel, c'est juste un sacré bordel depuis que t'es plus là... »
Quand est-ce que Dakufôgi se permettait de parler à un supérieur dans ces termes ? Lorsqu'il était vraiment lui-même, complètement nu, assis dans une sorte de saunât où les pores de sa peau étaient tous nettoyés, sa jambe unique au sol, son œil unique transpirant à cause d'un demi-millénaire presque de regret et de secret, ses cheveux gris et longs pesant étrangement sur sa nuque blessée, meurtrie comme le reste de son pauvre corps qui attendait que le Paradis finisse par écraser sa pauvre carcasse de soldat et ses muscles fatiguées.
« - Je me ramasse toutes tes merdes, Ôetsu. »
Une main agrippée sur son nouveau visage, Dakufôgi amenait son second visage, le nouveau, le seul, sur sa tête et il enfilait son casque, redevenant celui qu'on avait l'habitude de voire. Il avait nettoyé son armure à titre exceptionnel et il était tout brillant de partout à présent, s'étant fait tout beau pour la mission d'aujourd'hui : aller voire le Vice-Capitaine de la Onzième division qui lui avait fait une demande plutôt étrange. Dans sa tête, il répétait ce qu'il savait d'un membre assez jeune du Gotei 13, Karot Ryuu, encore un gamin... Cette impression était encore aggravée par les photos que le forgeron avait vu, une gueule d'ange et il retenait un sourire invisible en sortant de la pièce moite, tombant nez à nez avec une demoiselle de sa division qui semblait choquée de voire cette armure vivante qui ruisselait de buée, comme transpirante.
« - ... Que faisiez-vous là, cinquième siège ?
- Je me lavais. Vous savez, je ne suis qu'un homme comme un autre. »
Une pointe de mystère dans la voix légendaire et monstrueuse de son supérieur faisait douter la petite qui en venait à se questionner sur la nature purement mécanique de l'homme qui continuait sa marche, l'ignorant une fois son niveau passé. Elle restait là, perplexe dans son cœur, ayant eu l'impression l'espace d'un instant que les mots de Dakufôgi en cachaient d'autres, comme à son habitude.
« - Maître... ? Cette mission vous fait du mal ?
- Je pense, Kahuku. Mais si je n'avais jamais souffert, comment pourrais-je avoir été heureux ?
- ... »
Sa main s'abattait à plat avec violence sur la porte qui devait le séparer de celui qui l'avait invoqué dans ces lieux. Bien sûr, ça avait pas été assez puissant pour rompre le bois mais assez pour résonner tout autour, les gens de la Onzième se retournant vers l'endroit même s'ils en étaient éloignés, surpris par le son qui en avait surgit et le reiatsu qui s'était manifesté d'un coup, vexé, blessé par un souvenir et un échec, un reiatsu bien trop barbare pour appartenir à un scientifique et qui filtrait dans les espaces entre la porte et le mur, comme un coup de sonnette pour dire à Ryuu que quelqu'un l'attendait et pendant ce temps, Dakufôgi serrait doucement le poing, le ramenant devant lui en se demandant pourquoi Kahuku Gizô l'avait encore renvoyé de son monde interne. Ou bien était-ce lui ? Une montée de son ire le long de sa gorge balafrée, une douleur devenue trop rare, voilà ce qui lui avait fait un retour brutal à la réalité et lui avait fait perdre le contrôle un bref instant. Maintenant, il fallait qu'il se calme, c'était dur pour tout le monde ces derniers temps mais alors qu'il restait planté comme ça devant l'entrée, attendant qu'on lui ouvre comme un chat mouillé pleurant à cause de la pluie qui était autant présente dans la métaphore que dans la réalité, lui se retrouvait encore dans un univers décalé, une éternité avant le présent.
« - Hey, 'core à écouter aux portes ? T'changeras jamais mmmh ? »
...
« - Pourquoi est-ce que j'ai des souvenirs qui me reviennent comme ça... Les vapeurs d'huile doivent me faire tourner la tête... Vice-Capitaine de la onzième division Ryuu Karot, veuillez m'excuser. Ici le cinquième siège de la douzième division, Dakufôgi... Je suis venu comme vous me l'avez demandé. »
Dakufôgi n'était pas dérangé, non, c'était normal pour tout le monde d'avoir des souvenirs et des élans de nostalgie. C'était juste que pour lui, ça semblait rare au point qu'il confondait rappels et folie. Alors, comme dans un geste désespéré, il posait ses mains lentement sur le haut de l'antre et attendait qu'on lui ouvre, soupirait en reprenant ses repaires en restant vaguement surpris d'avoir encore un passé, trop habitué à vivre dans le présent avec ses dossiers. Une vie de fonctionnaire, voilà ce qui le surprenait pour le coup mais il n'était pas là pour passer une mauvaise journée, juste dire ce qu'il savait au gradé qui l'avait appelé.
Le forgeron était là, en entier si on pouvait oser le dire. |
| | | | Rang : Vice-Capitaine de la 11ème Division
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| | Sujet: Re: Le partage d'un secret [Pv Karot] Lun 28 Oct - 2:36 | |
| Et Oui Je Suis Curieux!
Peut-être le saviez-vous déjà? Karot était d'une curiosité hors du commun... On pouvait même dire qu'il y avait peu de personnes qui étaient aussi curieuses que le jeune homme pouvait l'être... Rien ne l'ennuyait et il s'intéressait à tout, il avait toujours envie d'en savoir plus... Particulièrement sur les sujets qu'il trouvait le plus intéressant... Comme quoi vous dîtes? Eh bien les Katanas par exemple, c'était ce qui était le plus important et intéressant pour lui à l'heure qu'il est, avec sa famille qu'était la 11ème Division bien entendu. Mais il devait avouer qu'il se posait beaucoup plus de questions à propos du premier sujet, chose qui était normal puisqu'il planait beaucoup de mystère sur les lames qu'ils utilisaient pour combattre, enfin certains d'entre eux en tout cas. Karot, lui, était un grand adepte des Katanas depuis que son père lui en avait mit un entre les mains pour la première fois, on pouvait dire que c'était un peu comme le prolongement de son corps désormais, voire même complètement en fait. Mais, s'il en connaissait beaucoup sur le corps humain, ou plutôt devrait-il parler de corps divin? Non ce serait trop prétentieux, mais bon... Il était tout de même un Shinigami. Enfin bref, comme il était en train de le dire, il connaissait la plupart des choses concernant son corps et la “fabrication” de ce dernier, mais il ne savait rien de ce qu'il en était pour les Katanas en définitif...
C'était bien la raison pour laquelle il avait demandé à un homme qui s'y connaissait en la matière, un forgeron pour être plus précis que cela... Qui était-il? Un homme de la 12ème Division, le 5ème siège de cette dernière plus précisément s'il ne se trompait pas, chose qui était possible il fallait l'avouer... Dakufôgi qu'il s'appelait cet homme, et c'était une armure vivante ou quelque chose du genre s'il avait bien entendu les rumeurs... Hum... C'était quelque chose des plus intéressants ça, mais pourquoi avait-il besoin d'une armure pour vivre? Avait-il eu des gros problèmes dans le passé? Ou peut-être était-ce autre chose? Karot ne pouvait pas le savoir étant donné qu'il ne connaissait pas du tout cet individu pour le moment. Cependant, cela ne saurait sans doute tarder pour la simple et bonne raison qu'ils allaient bientôt se rencontrer, impatient? On pouvait dire que le jeune homme l'était plus que souvent auparavant... Pourquoi? Parce qu'il allait en apprendre sur un sujet qui le passionnait plus que tous les autres à ce jour, et sur lequel il savait le moins de choses... Enfin, sur lequel il se posait le plus de questions sans réponses. Sa lame n'avait pas pu lui donner plus de réponses que cela, c'était un Zanpakutoh certes mais bon... Cela ne signifiait pas qu'il avait la science infuse... Ni son Shikai, ni son Bankai ne le savaient d'ailleurs, enfin bref... Il allait avoir à faire à un professionnel là.
Karot finit par entendre un bruit puissant au niveau de la porte de son bureau, sûrement la machine humaine, non? Il fallait qu'il aille voir! Enfin, qu'il aille ouvrir pour le coup car il n'y avait qu'une porte qui les séparait en définitif, lorsqu'il ouvrit la porte... Le scientifique était un peu en monologue? Des souvenirs qui étaient remontés à la surface apparemment... Mais il s'était bien vite remis dans la réalité, il s'était alors présenté comme étant Dakufôgi, prouvant à Karot qu'il ne s'était pas trompé et... Il était bien là par rapport à sa demande. Enfin, Karot n'était même pas sûr que l'armure vivante s'était rendue compte que Karot était arrivé en face de lui car il semblait encore l'attendre, hum... Karot n'allait pas lui reprocher cela, il se plongeait lui aussi bien souvent dans ses pensées après tout, c'était normale quand on avait un passé compliqué, douloureux ou quoi que ce soit du genre... Tout cela pour dire que le jeune homme comprenait bien que l'homme en face de lui, car il était presque sûr qu'il y avait un humain derrière toute cette ferraille, sans être péjoratif, pouvait parfois se perdre dans les souvenirs du passé. Bref, rester à la porte comme cela serait sans doute assez étrange et très peu poli, non? La base était tout de même de l'inviter à rentrer dans son bureau ne pensez-vous pas? C'était en tout cas ce qu'allait faire Karot, avec un grand sourire comme toujours.
“Enchanté Dakufôgi-kun, il n'y a pas de soucis. Vous voulez peut-être entrer? Asseyez et mettez-vous à l'aise je vous prie. Vous buvez quelque chose ou votre armure vous dispense de ce genre de choses? Excusez ma curiosité si celle-ci vous dérange d'ailleurs.” |
| | | | Rang : Membre de la 12ème Division / Cyborg
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| | Sujet: Re: Le partage d'un secret [Pv Karot] Lun 28 Oct - 14:56 | |
| Dakufôgi-kun ? C'était toujours une bonne surprise de se faire appeler comme ça par quelqu'un ayant moins de la moitié de son âge mais à cela, le robot ne répondait que d'un sourire qu'on pouvait deviner derrière la barrière de métal qui lui servait de face, son aura étant toute communicative, à la fois un avantage et un défaut cette incapabilité de retenir son énergie. En même temps, c'était plutôt plus un avantage, cela permettait aux systèmes de l'armure de fonctionner, comme en symbiose avec son porteur et ça répondait déjà à moitié à une des questions du curieux personnage qu'était le Vice-Capitaine qui voyait le géant se pencher légèrement vers lui pour le saluer avec respect et à la fois à le remercier de l'invitation, pénétrant dans le bâtiment en restant penché pour ne pas toucher au haut de l'antre ou au plafond, un peu dans le doute à cause de sa taille. Inutile de dire qu'il était plus à l'aise une fois assis près d'une chaise, celle-ci ayant grincé avec force lorsque l'homme de métal avait tenté de poser son postérieur dessus. Dans le doute.
« - ... Mon armure ? Est-ce ainsi que vous considérez mon corps... ? Je vois. Non merci, vous êtes des plus aimables mais prenez donc quelque chose pour votre armure à vous, les humains fonctionnent comme cela, n'est-ce pas ? »
Inutile d'ajouter un Faites-comme-chez-vous bien que cela aurait pu être marrant. Le cyborg retenait un rire à l'idée, se tapotant le ventre comme satisfait de sa propre bêtise. Était-il venu pour rire ? Non bien sûr, c'était pour une mission, satisfaire la soif de savoir de cette homme en face de lui.
« - Votre curiosité m'est agréable, cela fait bien longtemps que je n'ai plus donné ce genre de leçon. »
Il était également inutile de se vanter en parlant de ses élèves qui avaient survécus aux guerres qui avaient déferlées sur le monde. Tous des forgerons, plus ou moins spécialisés dans quelques choses et qui se bagarraient entre eux dans une franche camaraderie, comme des frères, une famille où Dakufôgi serait le vieux père bien sage et c'était vrai que le terme vieux lui allait bien, sous ce casque il pouvait être surnommé le Gris, peut-être le Blanc, ayant apprit récemment que ses élèves avaient eu des élèves, comme des petits fils pour lui en toute vérité. Lorsqu'on était incapable de se reproduire sûrement à cause de sa nature mécanique, on trouvait des liens là où il y en avait et c'était mieux comme ça.
« - Alors, Vice-Capitaine de la Onzième Division Ryuu Karot. Ainsi les secrets des forges vous intéressent ? Je pense pouvoir vous expliquer certaines choses sur le plan théorique, oui. »
Par quoi commencer ? C'était probablement au gradé de le dire et celui-ci était questionné par les deux orbites vides du casque de son invité qui ne disait plus rien, ne laissant même pas le bruit d'une éventuelle respiration sortir, comme pour confirmer les doutes de ceux qui se disaient qu'il n'y avait rien derrière ce masque forgé. Mais ce masque forgé en question avait bien quelques questions pour le curieux, se frottant le menton finalement en le reconsidérant, voulant voire un peu où il se situait sur une échelle de 0 à 10 dans la connaissance qu'il voulait conquérir.
« - Dites-moi, comment imaginez-vous une lame de katana et comment expliqueriez-vous sa forme ? A votre avis, combien de temps faut-il frapper le métal rougi pour qu'il puisse être transformé en une bonne lame ? »
Trois simples questions des plus basiques, bien assez d'après le scientifique qui semblait déjà avoir la tête ailleurs. Il pouvait être vu comme ce professeur distrait qui, en plein examen oral, regardait par la fenêtre d'un air évasif mais il n'y avait qu'une certitude : cette impression était fausse, s'il avait considéré toute la pièce où il se trouvait, c'était juste pour ne pas fixer Karot comme un crétin et le mettre mal à l'aise, mais aussi pour trouver une dernière chose à demander :
« - Et pensez-vous qu'il y ait une forge non loin d'ici ? J'ai l'habitude d'enseigner dans mon élément naturel... »
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| | | | Rang : Vice-Capitaine de la 11ème Division
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| | Sujet: Re: Le partage d'un secret [Pv Karot] Lun 28 Oct - 17:00 | |
| Eh Bien...
Karot n'avait pas forcément beaucoup de tact vous savez? Pour la simple et bonne raison qu'il était bien trop naïf pour tenter de mentir ou quoi que ce soit du genre... Il disait les choses comme elles lui venaient en tête et ne cherchait pas à les modifier de quelque manière que ce soit... Vous savez, comme les enfants qui ne pouvaient pas s'empêcher de dire la vérité même si cette dernière était des plus blessantes? Raison pour laquelle le fait de parler d'armure n'était pas forcément la bonne chose à faire vous voyez? Mais comment Karot aurait-il pu savoir qu'il y avait réellement un corps derrière cette masse mécanique hein? Et puis, il ne pouvait pas savoir si le corps qu'il avait derrière cette armure était encore en état d'avoir recours à ses besoins vitaux... Enfin, c'était du manque de tact certes mais aucunement de la méchanceté donc Dakufôgi ne lui en tiendrait sans doute pas rigueur. Mais bon, de toute façon là n'était pas la question... Karot avait des questions et il espérait bien avoir des réponses aujourd'hui, il pourrait toujours s'excuser bien entendu pour la méprise qu'il avait faite, car il arrivait à tout le monde de se tromper de toute façon mais... Le principal était bien au moins de reconnaître ses torts et au mieux de pouvoir réparer les dommages causés ou au moins de s'en excuser. Enfin bref, Karot avait tout de même un grand sourire.
“Mes excuses, je n'étais pas sûr de ce qu'il y avait derrière cette armure. C'est la première fois que je vois un Cyborg, j'aurai des millions de questions personnelles à vous poser mais commençons par le sujet pour lequel je vous ai demandé, pour une fois que je trouve quelqu'un susceptible de m'en apprendre plus.“
La curiosité de Karot était agréable à quelqu'un? On disait souvent que la curiosité était un vilain défaut pourtant? Comme quoi il y avait des personnes et des situations pour lesquelles la curiosité était tout sauf un défaut... Cela pouvait même être une qualité parfois, tout dépendait de plusieurs facteurs comme vous l'aurez sans doute compris. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas donné ce genre de leçons hein? C'était en tout cas ce qu'avait dit l'armure vivante qu'était Dakufôgi... Eh bien, s'il avait déjà donné des leçons, il devait être un bon professeur et il lui donnerait sûrement de très bonnes indications! Et puis, ce serait toujours mieux que de n'avoir aucune réponse, non? Sur le plan théorique? C'était déjà bien vous me direz... Et puis, ce n'était pas comme s'il pouvait en apprendre sur le côté pratique sans même avoir une forge à sa disposition, et Karot ne savait pas s'il y en avait aux alentours, il ne s'était jamais posé la question et n'avait jamais rien entendu à ce sujet. Dakufôgi avait posé quelques questions au jeune homme, comment il imaginait une lame de Katana? Comment il pourrait expliquer sa forme? Combien de temps fallait-il frapper le métal rougi pour qu'il soit transformé en bonne lame? Que de questions dont Karot n'avait pas réellement les réponses. Et une forge aux alentours? Comme déjà dit, Karot ne le savait pas non plus.
“Oui, cela m'intéresse beaucoup! Quant à vos questions... Une Lame de Katana est pour moi comme le prolongement de mon bras. Sa forme est comme une autre partie de moi... Et je ne sais rien quant au temps nécessaire pour transformer du métal rougi en une bonne lame. Mais vous pouvez sans doute répondre à ces questions? Et je ne sais pas trop s'il y a une forge aux alentours, il faudrait peut-être chercher... “ |
| | | | Rang : Membre de la 12ème Division / Cyborg
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| | Sujet: Re: Le partage d'un secret [Pv Karot] Lun 28 Oct - 17:35 | |
| La curiosité, c'était une bonne chose du moment que c'était dosé avec sagesse. C'était difficile de dire les choses autrement lorsqu'on était quelqu'un de la Douzième, ils étaient peut-être les premiers à plaider coupable de ce péché dès fois mortel mais la protection des quatre murs de leurs laboratoires les rendaient parfois arrogants, c'était certain, après tout ils étaient en quelque sorte le cerveau du Gotei 13, leurs influences s'écoulant de manière plus ou moins facile à travers toute la Soul Society et même en dehors des domaines militaires où la première division, elle, était reine. Karot était un être indiscret, naïf, presque digne de rejoindre la division du forgeron s'il n'était justement pas niais à ce point et avait un peu plus de jugeote mais bon, c'était un gars de la Onzième alors ça n'avait rien d'étonnant, bien que Dakufôgi dans son infinie sagesse se retenait de juger les gens pour l'endroit où ils étaient, lui-même étant un monstre de force alors qu'il était censé être une petite bête en blouse blanche avec des lunettes peut-être même plus solides que son corps, à l'image de sa collègue qu'il avait rencontré en sortant du saunât avant de venir jusqu'ici. Il n'était pas censé être un combattant et effectivement, il ne l'était pas, contrairement aux rumeurs.
Niais, ce mot décrivait assez bien le Vice-Capitaine qui parlait en termes poétiques, abstraits, bien éloignés de ce que voulait le scientifique. S'il était comme Mayuri, il l'aurait volontiers appeler crétin ou l'aurait insulté d'une quelconque manière mais ici, ce n'était qu'une vieille armure qui relativisait tout avec une efficacité singulière.
« - Une lame trop dure se casserait, trop molle, elle s’abîmerait trop rapidement pour être pratique. Les lames sont un curieux mélange de cela. Une patte de velours dans un gant de fer tranchant afin d'amortir les chocs. La forme est due à la composition cristalline du métal, modifiée lors du trempage de l'épée encore rouge sur laquelle on frappe généralement trois jours et trois nuits sans s'arrêter. C'est pour ça qu'un bon forgeron dort peu, ou bien possède des assistants de confiance. »
C'était vite résumé mais c'était ainsi que Dakufôgi travaillait et rivalisait avec les sabres des Shinigamis par moment, utilisant d'ailleurs une épée de sa composition plutôt que sa partenaire à la surprise de certains. La vérité était là, lui forgeait les armes, ne les utilisait pas, et en plus de ça, il détestait juste les épées asiatiques bien que sa vie en tant que forgeron l'avait forcé à en comprendre toutes les subtilités au point de les arranger à sa sauce, adaptées à ses épées à lui, bien droites et ressemblant davantage à des glaives ou des épées européennes. Il y en avait des différences entre les forgerons et ils avaient tous leurs secrets bien gardés...
Maintenant, venons en au problème : il n'y avait pas de forge et ce n'était pas une surprise. Il y avait sûrement assez d'Asauchi pour qu'on se retienne d'en forger, le maître de ceux-ci avait été prévoyant, pas vrai ? C'était normal, il était le seul à avoir ce secret là et donc, s'il venait à mourir il n'y en aurait jamais plus... A moins qu'un autre ne découvre son astuce. Mais Dakufôgi n'avait pas son secret, par contre une forge... Oui, il pouvait en trouver une, même plusieurs mais il était intéressé par la sienne avant tout. La force de l'habitude vous savez.
« - Je vois. Cela serait dérangeant si vous preniez un petit congé... Disons d'une semaine ? Il s'agirait là d'un apprentissage plus pratique, plus difficile mais sûrement plus efficace. Vous ne saurez pas un forgeron après juste ça, mais vous en saurez bien plus qu'avec des mots. »
C'était probablement un peu éloigné de ce qu'espérait Karot mais il lui fallait connaître certaines choses. Les Shinigamis se considéraient comme des dieux, le premier forgeron, créateur des Zanpakutos, également mais là était le problème, pour les gens même comme eux, il y avait toujours quelque chose de supérieur et ici, parler de la déesse du métal semblait nécessaire. C'était tout un rituel et c'était long à expliquer, un peu comme la cérémonie du thé mais en plus viril avec plus de flammes, sûrement plus au goût du Vice-Capitaine certainement.
« - Encore une question : connaissez-vous la déesse Kanayama-hime ? Si vous allez chez un forgeron, vous devrez voire des autels en son honneur, le contraire serait signe d'un mauvais travail de la part de l'artisan... » |
| | | | Rang : Vice-Capitaine de la 11ème Division
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| | Sujet: Re: Le partage d'un secret [Pv Karot] Lun 28 Oct - 18:12 | |
| Une Semaine?
Karot était curieux mais c'était totalement différent que la lubie qu'avaient certains scientifiques... Si Karot parlait de cela, c'était bien parce qu'il était face à un membre de la 12ème Division, la Division des Scientifiques comme vous le savez déjà sans doute, non? Ils étaient un peu trop fous dans cette Division si vous vouliez l'avis du jeune homme, mais pas tous... Il y avait des gens aussi cool et intéressants dans cette Division, Karot en connaissait d'ailleurs quelques uns, si vous voulez tout savoir. Cependant, il fallait bien l'avouer, ils avaient des connaissances hors du commun, des connaissances qu'on pouvait facilement jalouser pour tout vous dire... Beaucoup de membres du Gotei 13 avaient besoin des services de la 12ème Division d'ailleurs, pour une raison ou une autre. Ils étaient aussi importants que les autres Divisions, mais dans un domaine qui leur était bien propre, voilà tout. Bon, Karot semblait avoir tout faux sur ce qu'il pensait qu'était un Katana et sur l'ensemble des questions que lui avait posé son professeur du jour... Tout ce qu'il avait dit été tellement abstrait, contre une explication extrêmement concrète de Dakufôgi... Eh bien, Karot apprenait tout de même pas mal de chose, les forgerons faisaient vraiment un travail difficile, et il fallait respecter leur travail, et donc les armes qu'ils forgeaient pendant si longtemps pour qu'elles soient parfaites.
Et dire que cela n'était sans doute qu'un rapide résumé de tout ce qu'on forgeron était censé savoir... Enfin... Il n'était question que de bases pour le moment si Karot ne se trompait pas... Il y avait encore énormément de choses à apprendre pour le jeune homme s'il voulait en savoir plus sur la forge... Cela signifiait-il pour autant qu'il voulait devenir un forgeron? Pas du tout! Il voulait en savoir plus sur les lames qu'il utilisait pour combattre, que ce soit Ryuu, son Shikai, ou Tenryuu, son Bankai. Le jeune homme se disait que cela pourrait lui apprendre plusieurs choses, autant sur l'art du Katana, que sur l'essence même de son pouvoir... Car en comprenant mieux la forge, il comprendrait sans doute mieux son Zanpakutoh et les lames en général, et du coup... Il augmenterait à la fois ses capacités de Sabreur et celles au niveau de son pouvoir... Mais ce ne serait sans doute pas aussi simple que cela, ce ne serait qu'une base pour ses améliorations sans doute. Pour ce qui était de la suite... Un congé d'une semaine sans venir à la Division? Karot ne savait pas vraiment s'il pouvait se permettre ça... Il fallait qu'il délégue la charge de la responsabilité de la paperasse à un des sièges de la Division, quelqu'un de confiance de préférence. Bon, ce ne serait peut-être pas une semaine, mais pour un petit moment, il pourrait peut-être se permettre de s'absenter un peu.
“Eh bien... Je pense que je pourrai un petit moment mais je ne peux pas assurer que je pourrai toute la semaine... Et j'ai déjà lu le nom de cette Déesse quelque part, mais sans réel plus je dois l'avouer.” |
| | | | Rang : Membre de la 12ème Division / Cyborg
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| | Sujet: Re: Le partage d'un secret [Pv Karot] Lun 28 Oct - 19:03 | |
| C'était bien que l'homme fasse des efforts pour apprendre un peu plus ou du moins, c'était ainsi que le scientifique le considérait à présent. En réalité, il n'avait besoin de lui que pendant la moitié du temps qu'il avait demandé, le surplus de jours étant juste là pour lui donner de la marge car il savait déjà que le Vice-Capitaine allait refuser l’entièreté de son offre. Il ne voulait pas être un forgeron mas l'enseignement qu'il voulait demandait des années, chose qu'il n'avait sûrement pas à donner à un cinquième siège qui allait alors juste lui donner un résumé très vulgarisé et abrégé, mais qui saurait satisfaire pleinement ce p'tit gars de la Onzième.
« - Elle est une déesse capricieuse, très aléatoire dans ses choix. Pour être plus précis, elle est celle qui règne sur le métal et nous la prions généralement, nous forgerons, pour qu'elle soit clémente dans nos travaux car après tout, pour un scientifique, cette partie de l'art est considérée comme de la chance ... Pour un scientifique, pas pour moi. »
Bien sûr que Dakufôgi était un scientifique, mais il parlait de celui pur et dur qui ne croyait que ce qu'il voyait un peu à la manière d'un Saint-Thomas. Lui était un peu de ceux qui avaient leurs croyances et ne les quittaient pas, une sorte de magie plus subtile que les sorts qu'il lançait en tant que Shinigami. On pouvait parler d'ignorance caractérisée mais il survivrait, le plus important était qu'il était ce qu'il était, ça lui apportait des problèmes de ce genre mais également tellement de bonne chose... Oui, il survivrait comme il l'avait toujours fait.
« - Bien, lorsque vous serez libéré, nous nous rendrons dans ma forge à l'Ouest d'ici dans le Rukongai. Je suppose que mes anciens apprentis pourront vous aider en plus de moi, nous gardons chacun une part d'une immense bibliothèque. »
Et comme pour ponctuer sa phrase, l'homme-machine tapotait sa tempe durcie avec son index de fer, faisant raisonner légèrement son casque pour indiquer que c'était à l'intérieur de celui-ci qu'il y avait la fameuse bibliothèque dont il parlait. Effectivement, Dakufôgi pouvait être également poète par moment ! Bien que c'était plus réfléchi que le genre de Karot qui était lui plus naturel, plus innocent, car après tout c'était un nœud-nœud de la Onzième mais ça il ne fallait pas le dire, le blondinet pouvait très bien survivre sans savoir.
« - Et si vous me permettez, que représente pour vous un katana ? Je ne parle pas de l'âme du Zanpakutô. »
Il voulait savoir ce qu'il avait ressenti la première fois qu'il avait tenu une arme, ce qu'on lui avait dit. C'était-il senti puissant à avoir la chance d'accorder le meurtre ? Ou peut-être avait-il été éduqué pour protéger ou quelque chose du genre. La personne qui lui avait donné cette chance de choisir devait avoir tenté de l'influencer en lui partageant sa manière de voire, peut-être juste en disant que l'arme était un outil dont la seule signification était l'utilisateur, que la lame ne serait qu'un prolongement de son corps, comme Karot l'avait dit un peu plus tôt.
« - Pourquoi est-ce que cette arme est-elle à la base si plein de prestige ? »
Oui, on ne donnait pas ça à n'importe qui. Bien souvent, c'était un riche maître qui offrait le katana à une sorte de garde du corps qui avait un code de l'honneur par rapport à cela et ce n'était pas ici des connaissances de forgeron, c'étaient là des textes bien guerriers, ceux de Miyamoto Musashi, un homme qui avait du valoir des centaines de Shinigami en son temps alors qu'il n'était qu'un humain. Ici, on parlait d'un code bien particulier, celui du Bushido, celui des samouraïs qui étaient maintenant trop souvent confondus avec une plèbe de lâches des plus faibles... |
| | | | Rang : Vice-Capitaine de la 11ème Division
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| | Sujet: Re: Le partage d'un secret [Pv Karot] Mar 29 Oct - 22:39 | |
| Allons-y Alors.
Une semaine? C'était tout de même long vous savez? Surtout lorsqu'on était Vice-Capitaine et qu'on avait des responsabilités mais... Ce n'était pas comme s'il prenait des vacances ou quelque chose du genre, c'était pour engranger des compétences et des connaissances dans un domaine particulier, important pour lui... Et puis son Capitaine le comprendrait sans doute, au pire il reviendrait à son poste et puis c'était tout. Une déesse capricieuse? Il y avait pas mal de déesses et de dieux capricieux, non? N'étaient-ils tous pas capricieux dans un sens? Après tout, lorsqu'on priait des Dieux alors qu'on était soi-même un Dieu... Enfin bref, tout cela devenait trop compliqué dans la tête du jeune homme. Les forgerons priaient beaucoup cette déesse afin que leurs travaux donnent de bons résultats, c'était compréhensible, mais pas très scientifique... Lui-même avait fait une différenciation entre les scientifiques et lui, chose assez étrange pour un mec de la 12ème, non? Enfin bref, ce n'était pas là qu'était la question pour le coup, cela ne concernait aucunement l'art de la forge après tout. En même temps, on ne pouvait pas être terre à terre tout le temps, il y avait parfois besoin d'avoir certaines croyances et d'autres choses, pour se rassurer ou peu importe pour quoi... C'était un peu une façon de vivre, différente des autres parfois, mais chacun était libre de vivre comme il le désirait, non?
“Nous pouvons y aller tout de suite si vous voulez. Je dois juste déléguer la paperasse à quelques sièges.”
La déléguation... Vraiment l'une des meilleures inventions du monde... Cette invention permettait à des gradés de simplement refiler le sale boulot aux personnes moins hautes au niveau hiérarchique... Pour schématiser, je vous assure que c'était ça et que tout le monde venait à en profiter lorsqu'il en avait l'occasion et que c'était nécessaire... Bon, certains n'attendaient pas que ce soit nécessaire pour déléguer, certains le faisaient automatiquement, chose qui était aussi compréhensible au passage. Et pour le coup, Karot n'avait vraiment pas envie d'attendre pour enfin avoir des réponses sur un sujet qui l'intéressait depuis tant d'années... C'était vraiment frustrant de ne pas avoir de réponses à ses questions vous savez? Bon, bien sûr, il pouvait vivre sans mais tant qu'à faire, autant en profiter. Et puis d'après ce que pouvait comprendre Karot, Dakufôgi avait une grande bibliothèque interne, parfait alors. Ce que représentait un Katana pour Karot? C'était la question que venait de lui poser l'armure vivante... Mais Karot risquait de donner encore une réponse totalement naïve, mais c'était comme ça qu'il était après tout. Que ce soit l'âme du Zanpakutô ou l'arme en elle-même... C'était pour lui un prolongement de son corps comme il l'avait déjà dit... C'était comme son bras, sa jambe, ses mains et tout le reste... C'était une partie intégrante de lui-même quoi!
“Pour moi un Katana est comme une partie de mon corps, je ne vois pas ça comme une arme ou quoi que ce soit du genre... Je vois ça comme un... Prolongement de mon corps encore une fois... Je me répète je sais mais c'est ce que ça représente pour moi. Je ne sais rien du prestige de l'arme en soi, je sais juste que c'était l'arme de prédilection des fameux Samouraï à une certaine époque, donc elle doit représenter l'honneur ou des trucs du genre, mais je ne sais pas grand chose à ce sujet. Continuons cette discussion en marchant si vous voulez bien?” |
| | | | Rang : Membre de la 12ème Division / Cyborg
Messages : 122
| | Sujet: Re: Le partage d'un secret [Pv Karot] Mar 29 Oct - 23:16 | |
| Chacun était libre, en effet, mais le Vice-Capitaine faisait déjà une erreur en se considérant comme un dieu car les dieux n'existaient pas, ils étaient tout juste des concepts et à cause de ça, leurs « vies » n'étaient que la croyance de leurs suivants et non pas le sang qui coulait dans des possibles veines. Faux, tout était faux, et peut-être faudrait-il reprendre aux bases pour que le Shinigami puisse comprendre le mode de pensée des Anciens, c'était tout à fait le genre de garçon qui pensait que les Zanpakutos avaient toujours été là mais s'ils étaient à la Douzième, ils verraient bien des dieux sans leur arme, ils verraient un colosse se battant comme ses ancêtres avant qu'on puisse extérioriser les âmes de leur partenaire. Comment faisaient-ils avant d'avoir ces Asauchis ? Dakufôgi s'était posé la question et à cause de ça, il frappait plus fort que la moyenne, était plus résistant et moins arrogant. Il n'était pas un dieu comme Karot, lui n'était qu'un homme mais ça ne le rendait pas plus faible, probablement juste plus prudent.
« - Bien, nous partons. Nous arriverons bien pendant la nuit 'chez moi'. »
Fallait-il être étonné ? Non. Karot était quelqu'un qui était à un poste et qui le comprenait, le lieutenant bagarreur devait savoir déléguer car dès fois les responsabilités étaient trop nombreuses et il allait visiblement partir dans ce sens pour être libre quelques jours, l'idéal pour leur plan en sommes.
La passion dévorante du Vice-Capitaine allait servir dans tous les cas, elle servirait à Dakufôgi à le canaliser vers un point des plus précis afin qu'il apprenne un maximum en un minimum, optimiser son enseignement devenait alors la seule priorité du scientifique qui écoutait la réponse de son camarade, acquiesçant sagement à ses paroles sans rien dire, ne voulant pas être blessant. Il se répétait, preuve que ses idées étaient fixes et c'était en soit un avantage pour quelqu'un de sa division, bien sûr chez les scientifiques de l'Institut c'était une autre histoire, il fallait savoir changer et s'adapter, mais rien n'était parfait alors cessons donc de jeter des fleurs à ces sales blouses blanches.
« - L'honneur ou un truc du genre ... ? C'est... Une manière spéciale de considérer la chose mais retenons cela. L'honneur ou un truc du genre. »
Il fallait donc tout expliquer à cette gueule d'ange ? Dakufôgi imaginait bien que les gens de la Onzième étaient juste des brutes mais qu'au moins qu'ils avaient des connaissances basiques, au moins sur ce qu'ils étaient car oui, pour lui, les dieux de la mort étaient des sortes de Samouraïs. Mais une chance pour le haut gradé, la machine était douée pour raconter des histoires, l'ayant fait un long moment lorsqu'on lui avait priver de la capacité de parler et bien qu'il allait peu utiliser les gestes, ses mains se déplaçaient dans le vide pour illustrer chacun de ses termes, pour émerveiller l'âme d'enfant de son interlocuteur auprès duquel il espérait avoir toute l'attention nécessaire.
« - Le katana en lui-même représente l'esprit martial. Il est généralement donné à un homme pour protéger et il représente l'honneur qu'on lui offre avec cette tâche. Le Samouraï ne se sépare jamais de son arme, un peu à la manière du Shinigami et de son Zanpakutô et sa seule idée est celle-ci, se battre pour protéger ses valeurs jusqu'à la mort car voilà une chose qui les effraie peu, comme elle doit peu effrayer des hommes se surnommant eux-même dieux de la mort, n'est-ce pas ? Le katana est signe d'une grande puissance et d'une grande responsabilité, d'un nouveau statut social élevé... L'honneur de mourir et de rejoindre une sorte de Paradis qui me semble un peu trouble car ce n'est pas ma culture. Vous savez, ça compose des chapitres et des chapitres, ce genre de symbolique mais retenez cela : le katana est rarement décrit comme une arme. Ironique pour vous, je suppose ? »
Décidément, le géant aimait bien résumer et c'était sûrement embêtant pour Karot de subir ça, des bouts de texte poussés les uns contre les autres pour tenter de faire un ensemble cohérent qui pourrait sauver le blond de son ignorance. Mais voilà, l'homme-machine avait d'autres demandes et il ne pouvait pas juste lui dire quelques brides d'histoire, ça ne suffirait pas, il fallait aller à la forge et Dakufôgi commençait la marche.
« - Bien entendu, suivez-moi. »
A peine était-il entré que le forgeron était sorti, posant sa patte d'acier sur le rebord de la fenêtre pour se tirer d'un coup sec dessus, à genoux sur les tuiles d'un toit. Enfin, il pouvait commencer sa balade et il supposait que son supérieur -car quelque part, il l'était, étant deuxième de sa division alors que Dakufôgi n'était que cinquième- allait le suivre, vu tout ce qu'il avait comprit de sa personnalité.
Mais c'était à la machine de montrer la procédure et allait-il être discret ? Impossible. C'était un monstre incapable de retenir sa force qui transpirait à travers les jointures de son armure et qui semblait dominer assez bien la réalité, ses pas forçant l'air à devenir solide comme des marches pour qu'il puisse grimper, gagner de l'altitude et aller là où il pourrait s'envoler avec vélocité. De toute évidence, Dakufôgi avait prit la peine de prévenir les siens qu'il partirait quelques temps, sûrement avait-il prétexté une étude quelque part mais il avait rarement à se justifier alors c'était parti : il s'envolait en direction de l'Ouest assez lentement, flottant simplement comme sur un coussin d'air chaud en tournant le dos à sa destination, attendant de voire monsieur Ryuu près de lui pour entendre ses éventuelles questions, tout ce qui pourrait égayer le petit voyage qui les attendait. |
| | | | Rang : Vice-Capitaine de la 11ème Division
Messages : 316
| | Sujet: Re: Le partage d'un secret [Pv Karot] Mer 30 Oct - 0:49 | |
| Tout Cela?
Karot faisait ce qu'il voulait de sa vie... Pas parce qu'il était un Dieu de la Mort ou quoi que ce soit du genre... Mais simplement parce qu'il se considérait comme un être libre, et être libre signifiait bien pouvoir faire ce qu'on voulait de sa propre vie, non? Enfin... Du moment qu'on empiétait pas sur la liberté des autres et toutes les conneries du genre quoi... Enfin ce n'était pas des conneries mais c'était tout ce qui allait avec au cas où vous n'auriez pas compris. Ils allaient donc partir, pendant la nuit hein? C'était donc que ce n'était pas à côté? Cela expliquait peut-être pourquoi le jeune homme ne connaissait pas la forge en question, ni aucune autre d'ailleurs. Bon, au moins lui aussi avait déjà fait ses préparatifs donc ils pourraient partir dès que Karot serait prêt, et vu qu'il l'était, ils pouvaient déjà partir, pratique non? Alala, que d'avantages à être gradé je vous jure, et pourtant Dakufôgi n'était même un Vice-Capitaine, il était 5ème Siège mais on pouvait toujours déléguer à ceux d'en dessous, toujours! Karot avait donc été voir quelques uns des sièges de la Division afin de leur déléguer la paperasse et de les prévenir qu'il serait absent quelques temps, qu'ils ne s'inquiètent pas et qu'ils fassent le travail quoi.
“Tout cela? Je n'ai jamais considéré mon Katana comme une arme comme je l'ai déjà dit, c'est une partie de mon corps, une partie aussi importante que les autres pour moi.”
Oui, Karot avait une définition assez particulière de tout en fait... Il n'était pas terre à terre comme les scientifiques, il était naïf, rêveur, tellement innocent, qu'on pourrait presque se demander comment il survivait au sein de la 11ème Division, je vous jure. Mais tout ce que lui avait expliqué Daku n'était pas si loin de ce que pensait le jeune homme à la base en fin de compte... Honneur, haut-rang, protection, esprit martial et il en passait pour ne pas faire une liste réellement exhaustive, chose qui serait totalement inutile, vous en conviendrez je pense. Quand on disait qu'il était un OVNI au sein de la 11ème Division, et pas seulement au sein de cette dernière, c'était limite au sein du Gotei 13 carrément. Bref, ils avaient commencé à avancer, car il fallait bien commencer pour qu'ils puissent arriver dans la soirée, surtout si c'était loin et puis... Ils seraient dans un environnement plus propice au type d'enseignement théorique que Karot allait recevoir. Il suivait simplement son professeur du jour et peut-être même de la semaine jusqu'à un endroit où ce dernier pourrait s'envoler, d'après ce qu'il pouvait voir en tout cas... Karot allait utiliser ses ailes de feu tantôt et tantôt sauter de toits en toits, selon ses envies et son Reiatsu aussi. Le jeune homme souriait en attendant d'arriver dans la forge de l'homme machine, il se demandait à quel point ce serait différent de son bureau, il était impatient!
“Mais les valeurs données au Katana ne proviennent que des Samouraïs? N'y a-t-il pas d'autres significations dans d'autres cultures humaines? Comme en Europe par exemple, il me semble que la signification et la portée sont différentes... Bien qu'il soit plus question d'épées, non?” |
| | | | | | Sujet: Re: Le partage d'un secret [Pv Karot] | |
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