Alors Akiji-San, Comment elle se débrouille la boîte de conserves de la Douzièmes ?
Capitaine ! Ne parlez pas de lui comme ça !
Bouarf j’vois pas comment on pourrait l’appeler d’autre, tu vois toi ?
Euuuh.... Bref, ouais il se débrouille bien, il ne s’est pas encore fait avoir une seule fois par les hommes de notre Division ! Certains on fait de jolie performances, mais rien de suffisant !
Arrgh ! Bon ba j’vais y aller !

Voilà qui ne me plaisait pas ! Moi qui pensé que mes hommes était enfin prêt voilà qu’il n’était même pas capable de s’en prendre à un pauvre cinquième siège... Sérieusement, il valait peut être un peu mieux que son rang, mais quand même ! Je les avais mis par équipe et puis on avait bossé sur ces stratégies quoi ! C’était quand même bien là le bute non ? S’il était pas fichu de s’occuper d’un «homme» comme lui comment ferait-il pour un adversaire bien plus puissant, hein ?

J’étais légèrement déçu il fallait l’avouer. Il n’y avait que des sièges en dessous du numéro 5 mais bon, j’allais devoir faire la démonstration moi même ! Akiji-san m’expliquait ce qu’il s’était passé et l’entrainement en entier. Je n’y avais pas pris part, espérant qu’ils réussissent et que mon second vienne m’apporter de bonne nouvelle, mais j’avais compris mon erreur et donc je devais à tout prix être là pour motiver mes troupes. A l’instar de ce que j’avais fait avec Kamui cette fois-ci j’allais leur montrer comment est-ce que l’on bottait le cul d’un tas de ferraille comme celui-ci !

Evidemment que je veux que tu ailles me le chercher ! Ramène le moi, et occupe toi de cette paperasse !

Il venait l’air de rien de me dire que le cyborg c’était barré à la recherche d’une boite ou mettre les dossiers que mes propres subordonnées n’avaient été capable de reprendre après l’entraiment. Je les avais surestimé et j’allais donc donner un cours privé à ceux qui était encore en état de le suivre. Il irait expliquer eux même aux autres ce qu’ils avaient vue une fois que tout ceci serait terminé !

J’arrivais enfin là où l’entrainement c’était déroulé et l’on voyait bien au marque dans le sol qu’il y avait eu ici un combat. Je savais que mes hommes avaient fait de leur mieux et j’allais donc réctifier le tir. Après tout mon objectif était qu’il soit un jour à la hauteur de la Onzième, ce qui impliquait donc, bien en dessus de la Douzième qui devait rester de simple scientifique ! Un sourire traversa mon visage à cette pensée, imaginant la tête d’Akihiko s’il avait pu m’entendre. Cette division devenait aussi une rivale et j’allais donc devoir tout faire pour que nous gardions le peux d’avance que nous avions !

Voilà donc celui dont l’on m’a tant parlé ! Cinquième Siège Dakufôgi, c’est bien ça ? Enchanté, je suis le Capitaine de cette Division.

Je le regardais, toujours souriant alors qu’il venait d’arriver un peu devant Akiji-san qui le suivait avec une pile de paperasse dans les mains. J’avais tout de la tête du gentil Capitaine, alors bien même que l’on pouvait parfaitement ressentir cette aura de confiance en soit qui comme tous les Capitaines s’échappait de mon corps.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j’ai été un peu déçu de la performance de mes hommes, et donc je pense qu’il serait de bonne augure que je leur montre ce que j’attendais d’eux étant donné qu’il n’ont pas du me comprendre comme je le voulais...




Qu’il en soit ainsi !

Il m’offrait le premier coup et bien soit. Je ne connaissais pas cet homme mais il se posait déjà comme un Shinigami clairement très différent de ce que l’on pouvait connaître, que se soit simplement par son apparence ou sa voix, mais aussi pour sa façon de s’exprimer et sa façon de penser. Je savais que mes hommes n’avait fait «Que» quelques erreurs, malgré tout j’en attendais bien plus d’eux, ils se devaient d’être performant et de réussir à battre un tel adversaire en combat en groupe. Je ne doutais pas qu’en 1 Vs 1 il n’avait pas le niveau pour un homme comme lui mais nous parlions là de combat de groupe, et selon les équipes que j’avais formé il devait y avoir moyens de l’occuper correctement. Un homme longue distance versé dans les arts de la Nécromancie et un tank voilà la base des groupes que je formais, ensuite le derniers éléments pouvaient changer selon les effectifs, un membre au pouvoir spécial et étrange pouvait être un excellent complément, alors qu’un doublé nécromancien était parfois aussi parfait. J’avais tenté différent groupe qui ne serait jamais séparé et que je formais personnellement. Leur offrant à chacun les outils pour être performant, ils devraient donc pouvoir se défaire d’un «homme» telle que lui.

Je l’observais, ce robot géant qui devait malgré tout être un brin plus petit que le géant qui se trouvait à la division d’à côté. Je devais néanmoins avoué qu’il imposait tout recouvert de métal qu’il était. Mais je n’avais pas pour autant la moindre appréhension à affronter un homme tel que lui. Je n’étais après tout pas Capitaine pour rien et j’avais reconstruit toute la confiance que je pouvais avoir en moi, alors que pouvait bien être un Cinquième Siège millénaire en comparaison avec un Mahô Tsukaï ? Mon index se tendit, il était temps !

Byakuraï !

Une attaque aussi simple que classique, un sort qui de l’index du maître en Nécromancie que j’étais pouvait devenir une arme de mort. Je savais que cela n’était pas le moins du monde suffisant, mais j’avais envie de m’amuser et les hostilités ne faisait que commencer. Sans attendre j’enchainais déjà avec la suite. Kyokkô, un sort de base qui me fit disparaitre à la vue de tous, mon énergie disparu elle aussi, de façon plutôt bâclé et un expert en détection aurait vite fait de me retrouvé mais après tout je n’étais pas là pour exposer mes Capacités en détail.

Profiter de ces atouts pour ne pas laisser de répit à son adversaire. J’étais seul et pourtant je n’allais pas lui offrir de répit une seul seconde. S’il avait pu me voir il m’aurait vu disparaitre. Disparaitre pour me retrouver sur l’un de ses côtés. Un simple Shunpô et pas si rapide que ça, après tout je n’étais pas visible, je n’avais donc pas la nécessité d’être rapide à l’extrême. J’étais à quelques mètres que lui alors que l’un de mes mots de destruction préféré s’échappa de ma bouche, et il n’y pourrait rien !

Tenran !

Comme sortit de nul part la tornade partant de ma main apparu sur le terrain lui fonçant dessus à bout presque portant ! J’espère qu’il apprécierait !




Faut-il encore être capable de toucher.

Ma voix s’éleva alors que je redevenais visible. Son Sokatsui me fonçait dessus et pourtant je n’esquivais, n’esquissais même pas le moindre mouvement, celui-ci fut détourné par une force invisible me protégeant, j’étais toujours visible et pourtant rien ne me touchais. Ce fut lorsque la technique se termina que le Kekkaï explosa prouvant qu’il y avait bien quelque chose me protégeant. Je n’étais pas Capitaine pour rien et me toucher était quelque chose de bien plus difficile que l’on pouvait y croire. Je n’étais pas forcément porté sur la défense, mais j’aimais voir mon adversaire dans l’impossibilité de me frapper, voir son corps se dégrader alors que le miens était encore en parfait état !

Kyokusen, Onibi !

Mon Shikaï, rien d’incroyable par ici, pourtant je n’étais pas du genre à le sortir si souvent que ça lors de mes entrainements et je savais que cela ferait du bien à mes hommes de voir de temps en temps ce dont j’étais capable lorsque je l’utilisais. Je reculais d’un Shunpô, prenant un peu de distance pour observer le Robot qui était un très bon adversaire, sa déviation de mon Tenran m’avait réellement impressionné il fallait l’avouer. Néanmoins j’allais passer à la vitesse toujours un peu plus supérieur et j’espère qu’il serait prêt à encaisser plus que ce premier enchainement qui n’était après tout qu’un apéritif !

Mon Zanpakutô était en plein changement et j’avais précédemment réapparu pour que tout le monde puisse assister à la transformation de mon arme. Que chacun de mes hommes puisse voir de leur propre yeux ce Zanpakutô si original. Et surtout, pour que le Cyborg soit capable d’imaginer ce qui pouvait l’attendre, qu’il s’imagine que cette transformation était la seul amélioration de mon pouvoir, alors que les flammes n’allaient pas tarder à apparaitre ! Je le regardais avec un grand sourire sur le visage, j’allais essayer tout au long de ce test de leur prouver que les combo était une des choses obligatoires si l’on voulait battre un ennemie plus fort en groupe, et puis surtout comme je le faisais depuis mon arrivé, que la puissance de l’attaque ne faisait pas tout !

Sokubaku !

Du feu apparut dans son dos, alors que des liens commençaient à se former par dizaines pour essayer de l’attraper et de l’immobiliser, une technique qui n’avait pas vraiment un niveau si élevé mais qui malgré tout restait d’une grande aide pour bloquer un adversaire un court instant et c’est bien tout ce que je désirais !

Un déplacement à grande vitesse que j’appréciais tant plus loin et je me retrouvais cette fois-ci dans son angle mort et de la pointe de ma lame des boules de feu de bonnes tailles foncèrent sur Dakufôgi, un combo tout ce qu’il y avait de plus simple et pourtant pas si simple que ça à esquiver. J’usais de ma rapidité et même si je dépassais de loin celle de mes hommes je savais qu’il pouvait comprendre l’idée. Il suffisait d’enlever la vitesse et de remplacer par un deuxième homme. Tout cela réalisait avec un timing parfait, il y avait de quoi bien commencer !




Pas besoin d’essayer de brûler mes Shinigami !

Lui lâchais-je d’un air amusé alors que mon propre Reiatsu fut libéré pour contrer le sien. Les deux étant de même niveau je réussissais donc à tenir le siens de me brûler inutilement, après tout ce n’était là qu’une preuve qu’il n’était pas qu’une simple boite de conserve mais bien un homme de puissance. Si j’avais eu un brin de l’attrait pour la science j’aurais vraiment voulu l’ouvrir, juste pour être capable de voir ce qui pouvait se trouver à l’intérieur de ce Cyborg, découvrir à quoi pouvait ressembler l’humain qui remplissait d’énergie et faisait avancer ce tas de ferraille ! Une protection qui venait une fois de plus prendre mes assaut de plein fouet, je ne montais pas le niveau et restait à des attaques basique pourtant je savais qu’à sa place je n’aurais pas si bien supporté celle-ci, surtout de plein fouet. J’étais vulnérable, bien trop vulnérable et s’en était presque décevant pour un Capitaine, pourtant, réussir à le découvrir demandé une quantité extrêmement importante d’énergie et ce ne serait pas cette petite démonstration qui serait suffisante pour cela.

L’un de mes avants-bras se déplaça vers l’avant, alors que ma main libre vint se poser sur celui-ci, y insufflant de l’énergie je libérais un Kekkaï qui était tatoué sur ma peau. Un tatouage défensif qui s’activa immédiatement créant un bouclier contre lequel la tornade vint frapper. Me faisant reculer, oui, mais ne m’atteignant pas pour autant. Je reculais de quelques mètres, perdant du terrain, pourtant même si j’y mettais un brin de force cela ne serait pas suffisant. J’étais l’intouchable dans cet entrainement alors qu’il était le tank. Je savais qu’il pourrait tenir longtemps et que ce ne serait pas un entrainement si simple qui aurait une chance de l’arrêter complètement. J’avais montré à mes hommes ce que je désirais, et en graduant simplement un peu les techniques utilisé il était alors parfaitement possible d’obtenir une immobilisation complète de la cible, j’espère qu’il avait compris la leçon, car je ne comptais pas continuer dans cet augmentation graduel de la puissance. Il s’était bien défendu et j’avais pu montrer ce que je désirais, si mes hommes avaient retenu la leçon, je ne pouvais qu’espérer que la prochaine fois se passe mieux. Ils avaient de toute façon plutôt intérêt car j’avais dans l’idée que dans quelques leçon, celui qu’ils affronteraient, ce serait moi !

Et bien Cinquième Siège Dakufôgi ! Je pense que j’ai pu montrer ce que je désirais, alors merci de votre dévouement !

Je n’avais pas besoin d’en montrer plus, nous n’avions de plus pas de nécromancien pour assurer le bon déroulement de l’entrainement et s’assurer que ma Division ne finisse pas en un champs de ruine telle que cela fut le cas selon les rumeurs lors d’un Combat entre Tenzen et Shinjirô !

Vous pouvez disposez je n’ai plus rien à vous montrer aujourd’hui ! Assurez vous néanmoins que vos collègues reçoivent un compte rendu de cette session !

Mes hommes saluèrent une dernière fois avant de partir les uns après les autres. J’étais fier d’eux et même si je les poussais plus ce n’était que pour les biens et l’envie de les garder en vie encore un bon millénaire, au moins !

Quant à vous, vous pouvez aussi disposez. Néanmoins, si le coeur vous en dit, vous pouvez vous joindre à moi pour un verre. Je comptais rendre visite à un vieil ami qui tient un bar pas loin.

J’étais redevenu le Capitaine souriant que j’étais en tout temps et le regardais avec un de mes plus beau sourire comme j’en arborais si souvent. Je comptais aller boire un verre chez Ayuzaki, et si cela lui disait il pouvait se joindre à moi, à moins, bien sûr, qu’il ait mieux à faire dans sa Division, ce qui n’était pas impossible, il était après tout de la Douzième et il paraissait que les gens de cette division étaient de véritable bosseur qui ne lâchaient jamais leurs expériences !




Bien sûr ! Suivez moi !

Je ne revenais toujours pas réellement de ce que je venais voir mais néanmoins j’avançais comme si de rien n’était. Que se soit son discours surréaliste avec je ne sais qui dans son oreillette. Semblerait-il qu’il ait quelques problème à cause que je l’ai retenu, et semblerait-il, il n’ait pas encore prêt de rentrer dans sa Division. Pour rien au monde je n’aimerais me retrouver à sa place. Propriété du Département de Recherches voilà tout ce qu’il était. Son nouveau Capitaine avait beau être un ami pourtant je ne comprenais pas réellement pourquoi tenir en laisse un monstre pareille. Il devait être capable de miracle et pourtant voilà qu’il s’amusait à le garder pour eux, ne le prêtant que contre une requête officielle d’une autre Division. N’avait-il donc aucun désire de battre de ses propres ailes ? Un monstre presque millénaire qui obéissait presque comme un bon petit toutou voilà à quoi il me faisait penser. Néanmoins je ne pipais mot avançant d’un air toujours autant satisfait en direction du bar d’Ayuzaki.

Nous y sommes !

Peut être connaissait-il déjà, il était là depuis plus longtemps que moi après tout. Néanmoins au vue de l’aperçu que j’avais pu avoir de lui et de sa ligne de conduite parfaite de membre de la Douzième je ne pouvais pas être sûr que ce soit réellement le cas. Après tout peut être n’était-il jamais sortie de sa propre initiative et si c’était le cas alors n’aurait il pas eu l’opportunité de faire tous les bars du Seireitei. Il y en avait après tout un bon paquet, il fallait bien l’avouer !

Salut Ayuzaki-san !
Salut Shu ! C’est qui le grand balèze derrière toi ?
Le cinquième Siège de la Douzième, il est sympa tu verra !

Ce bon vieux petit homme était toujours fidèle au poste. Cet ancien membre de la Dixième Division d’une autre ère qui avait prit sa retraite pour se consacrer à sa famille et son bar était un de mes plus vieilles, si ce n’est mon plus vieil ami au sein du Seireitei ! Je l’avais rencontré à mon arrivé ici lorsqu’un soir peu après que je sois devenu membre de la Dixième et que j’avais suivi mes collègue ici. Il m’avait rapidement apprécié et l’entente c’était rapidement créée ! J’ai vécu tellement d’histoire folle dans ce bar et les conter toutes prendrait bien plus de temps que je pourrais en avoir.

Alors qu’est ce que je vous sert ?
Pour moi ce sera un Thé comme d’hab’ !
Shu sérieux, tu veux me faire couler hein !
Mais non, j’suis accro’ qu’est ce que tu veux !
Et pour toi ce sera ?

Ayuzaki dans toute sa splendeur ! Il était un petit vieux sympathique qui n’avait peur de rien, et ce n’est pas un homme tout en armure de prêt de 2m10 qui risquait de l’impressionner, bien au contraire ! Il était un ancien membre de cette division et le prendre pour un simple petit vieux serait une bien mauvaise erreur. Je ne l’avais vu, en mon époque au Seireitei, s’énerver qu’une seule fois, et je n’aurais en aucun cas voulu être à la place des deux débiles qui avaient commencé à vouloir du mal à sa fille. Il leur avait foutu un telle raclée que je n’ai plus jamais revu personne tenter quoi que se soit de stupide dans ce bar.





Une façon si étrange de s’exprimer, mais qui s’accordait presque parfaitement avec le personnage. Un cyborg, je n’arrivais pas réellement à m’y faire il fallait bien l’avouer. Un homme dans une armure qui à la différence d’un ancien âge où les terriens firent de même, ici il ne semblait pas y avoir de possibilité quelconque qu’il enlève la dite armure pour vivre sans. Elle faisait bien partie de son corps et cela ne risquait pas de changer.

Ses demandes furent pour toute les plus étranges les unes que les autres. Espérait-il vraiment que le vieille homme soit capable de lui offrir de l’huile, tiède de surcroit. En ce qui concernait la fumé je pouvais facilement comprendre même si sans avoir vu le cigare cela paraissait réellement étrange à premier abord. Néanmoins cette demande-ci fut accepté. Je n’étais pas exactement un fan de la fumée et n’appréciais réellement pas son odeur, malgré tout je fis abstraction de ce détail et ne pipais mot.

J’espère que je ne vous ai pas causé trop de problème avec votre Division en vous demandant de rester un moment ?

Il s’était fait engueulé semblerait-il et ce n’était pas exactement mon but. J’avais simplement eu besoin de sa présence un instant de plus, mais si l’on le considérait comme étant une propriété de la Douzième et non comme un véritable être humain alors cela paraissait presque compréhensible. Je n’aimais absolument pas cette façon de voir, qui me faisait bien trop penser à un certain scientifique fou que j’avais croisé lors d’une attaque du Seireitei. Mayuri ce grand malade que j’espérais bien revoir un jour et pouvoir définitivement éliminer !

Merci pour le thé !

Le petit vieux avait repris son rôle de Barman et ne s’imposa pas à la table, probablement trop déstabilisé par le vieux Shinigami qui se trouvait là. Il lui passa le cendrier tout en s’excusant une dernière fois de ne pas avoir pu lui offrir de l’huile. Autant l’un que l’autre, jamais nous n’aurions imaginé une telle demande. Ne pouvait-il pas boire une boisson normal, comme tout le monde ? Pour ma part je mélangeais de ma cuillère une dernière fois mon thé, le chauffant à la température parfaite à mon goût d’un simple touché du doigt comme j’en avais si bien l’habitude pour enfin déguster cette boisson divine. Je savais que le vieille homme avait cette culture du thé qui faisait que celui-ci était pile comme je le désirais !

A force de vous observer j’ai une question que me trotte dans l’esprit, vous ne faite réellement plus qu’un avec le robot c’est bien ça ? Mais cela veut-il donc aussi dire que vous avez en quelques sortes surpassé l’humain, devenant une machine voué à notre cause ?

Comme un Capitaine en quelque sortes. Voire même tout Shinigami qui se respecte. Car si nous étions encore d’apparence humaine, nos capacités n’avaient depuis longtemps plus rien a voir avec celle d’un véritable homme. Ce que je disais par là était surtout que par exemple il devrait être plus résistant au feu que la normal, n’ayant pas sa peau qui brûlerait ? Qu’il n’avait plus les mêmes faiblesses qu’un être humain normal.





Je suis certains que vous retrouverez un jour le niveau qui fut le votre !

Je le regardais souriant tout en ayant pris note de tout ce qu’il venait de dire. Après tout il était normal qu’il regagne un jour ce niveau, s’il y travaillait il n’y avait aucune raison que cela soit impossible. Chacun progressait et quand l’on voyait les monstres qui se trouvaient plus haut chez les Capitaines et dont je commençais seulement à penser en être digne. Les Kenpachis, les Tenzen, ils étaient encore clairement devant, mais plus d’autant que c’était le cas lors de mon arrivée au Seireitei. Je progressais chaque jour, et qu’il soit millénaire ou pas je me sentais en cet instant supérieur à lui. A raison ou pas je ne saurais le dire exactement, mais quelque fut son niveau à l’époque, aujourd’hui il ne semblait pas une montagne insurmontable, et de loin.

En ce qui concerne vos dossiers que vous pouvez posséder sur moi et mes hommes, ne me faites pas rire. La deuxième Division à aussi des dossiers sur tout le monde, surtout sur des hommes comme moi, tout comme la Cinquième, Division des Archives. Je n’ai pas le moindre doute que bon nombre d’information circule sur nous à l’intérieur du Seireitei. Néanmoins, si vous pensez qu’en étant plus informer qu’un autre vous serrez plus à même de nous protéger vous vous mettez le doigt dans l’oeil.

J’avais fait mon possible pour ne pas rire lorsqu’il avait osé nous comparer à ses enfants. Il avait beau être bien plus vieux que bien des gens importants à la Soul Society, croire qu’en cela il nous était supérieur et qu’il avait un devoir de protection envers nous il se trompait. C’était plutôt amusant qu’il parle de rapport si facilement, je n’étais pas du genre à en lire beaucoup, me contentant d’être à jour sur les têtes des officiers supérieur et c’était tout. Et quand l’on pensait à des Capitaines comme Shinjirô qui ne devait pas avoir une seule fois depuis leur arrivé à ce post avoir posé leurs yeux sur un Rapport, il était tout de suite plus compliqué de penser que l’information était une pièce maitresse à l’intérieur du Seireitei.

Ne prenez pas mes paroles comme une attaque, mais si vous voulez mon avis quant à votre ligne de conduite je ne pourrais que vous conseiller d’éviter ce genre de parole, surtout en présence d’un Capitaine.

Il devait être assez malin pour comprendre pourquoi je disais ça. Et je savais que la plus part des Capitaines n’aimeraient pas qu’on leur parle ainsi de dossier circulant sur eux. Qu’il se pense capable de nous protéger ainsi n’était selon moi pas l’idée de l’année. Au contraire, il ferait mieux de récupérer sa puissance d’antan s’il désirait réellement être capable de protéger quelqu’un. Et pour finir se croire capable de protéger qui que se soit alors qu’il n’était qu’un cinquième siège. Aussi vieux soit-il son rang témoigné malgré tout d’un niveau loin des meilleurs qu’il le veuille ou non. Il y avait des exceptions et même s’il avait beau en faire partie il lui en faudrait plus pour venir nous chercher.





Cette fois-ci un rire s’échappa de ma bouche. Un véritable rire moqueur sortit de ma bouche, ne pouvant tout simplement me retenir. Il était réellement amusant de voir ce que l’âge pouvait faire sur certaines personnes. Cet «homme» ne devait pas voir la situation du même point de vue que moi. Il avait beau être peut être plus résistant que la moyenne, ce dont je doutais vaguement au vue de l’état de son équipement après ce combat enfantin. Il parlait du fait que je n’ai réussi à le faire bouger de ne serait-ce qu’un pas. Nous ne devions réellement pas comprendre les choses de la même façon, à quoi bon faire bouger un adversaire qui désire rester sur place, une cible encore plus facile à atteindre, et surtout, croyait-il réellement que j’avais fait plus que m’amuser lors de ce «combat» ? Le faire bouger, qu’il ne me fasse pas rire !

Je n’avais aucun besoin de vous faire bouger de ne serait-ce qu’un pas. Mon seul but était d’expliquer une leçon à mes hommes, en aucun cas de vous affronter, et encore moins de façon sérieuse. Votre immobilité était parfaite pour la situation où leurs attaques se doivent d’être incisive, parfaitement coordonnée et surtout faite dans un laps de temps si court que vous ne seriez capable de bouger le moindre petit doigt. De plus croyez vous sérieusement que ces quelques petites attaques étaient quoi que se soit de plus qu’une démonstration ?!

Je le regardais avec tout le sérieux du monde, pas le moins du monde impressionné par la taille du tas de ferraille, ni même par ses paroles. Sans même me lever j’en imposais assez pour faire comprendre que je ne rigolais pas le moins du monde. L’époque où le jeune Capitaine Igarashi se laissait marcher sur les pieds était plus que révolu et ce ne serait pas un simple cinquième siège qui viendrait me prendre de haut ! Je n’étais pas le moins du monde décidé à me laisser passer dessus ainsi et je comptais le prouver.

Je ne répondais même pas à sa dernière phrase, n’importe qui censé comprendrait pourquoi la Douzième Division ne manque pas ce Cyborg lorsque celui-ci ne se trouvait pas là. Non ce que je notais était l’utilisation de «mes hommes», se croyait-il réellement si important que ça pour croire que les hommes de cette Division était les siens ?! Il n’était qu’un pauvre Cinquième Siège et donc en aucun cas il ne pouvait se permettre ce genre de parole !

Je crois que vous devez oublier que vous avez un Capitaine au dessus de votre tête et qu’en aucun cas les Shinigamis de la Division ne sont «Vos» hommes. Vos Camarades tout au plus. Vous êtes les Hommes du Capitaine Kirito, en aucun cas le contraire !

Je connaissais assez Akihiko pour savoir qu’il n’était pas plus que moi le genre à se faire marcher dessus, et que s’il le fallait sa personnalité «combative» dirais-je botterais le cul de ce Shinigami et le remettrais à sa place pour l’avoir oublié. Je ne pouvais qu’espérer que cela arriverait. Je n’allais pas aller jusqu’à en parler avec Akihiko, il ne méritait vraiment pas tant d’attention de ma part.

Alors maintenant que tout est dit, disparaissez de ma vue !





Ses paroles restèrent en suspens, sans que je ne fasse quoi que se soit pour y répondre. Il était improbable qu’il soit un Directeur comme il osait si bien le dire alors bien même qu’il était un Cyborg aux ordres de la Douzième Division, tout ce que j’avais pu apprendre de lui me prouvais le contraire et effaçait un peu plus la possibilité qu’il soit autre chose qu’un subalterne dans cette Division, mais je n’avais plus l’envie de lui faire comprendre cela. Il était un vieux personnage trop sur de lui et j’étais pour lui trop jeune pour lui faire comprendre quoi que se soit. Qu’il reste avec ces principes et ces idées, il ne restait qu’un robot que je ne rencontrerais peut être plus jamais. Qui sait, si j’avais de la chance.

Sa toute dernière provocation s’évanouit d’elle même, sans que je n’y prenne plus la peine d’y répondre, nous étions deux hommes trop arrogants pour s’entendre semblerait-il. Tout en prenant de l’assurance j’en oubliais un peu plus la façon dont j’avais d’agir lorsque j’étais à Karakura, m’efforçant d’être jovial et gentil avec tout le monde. Comme cette journée où il y a plus d’un an de ça j’avais rencontré cette fille au cheveux rouge à Karakura et qu’elle s’était emporté pour rien alors que je m’étais efforcé de rester le plus gentil possible, jusqu’à ce que je craque... Je ne savais pas vraiment pourquoi je pensais à elle en cet instant mais après tout peut importe. Le tas de ferraille était partie et c’était tant mieux !

Bon Ayuzaki-san on boit un verre maintenant qu’il est loin ?!
J’ai bien cru qu’il partirait jamais ! Tu m’en ramène plus des comme ça hein Shu !
T’inquiète pas, c’était la première et la dernière fois !

Le petit vieux rit un dernier instant avant d’amener une boisson que j’affectionnais particulièrement et qu’il avait crée avec un ancien homme de la Douzième qui était malheureusement disparu. Un certain Senji, que j’aurais réellement apprécié connaître. Ayuzaki en parlait souvent et il paraitrait qu’il l’aurait aidé à créer cette boisson si spécial qu’il servait maintenant en grande quantité ! J’étais réellement heureux de pouvoir passer un peu de temps dans ce bar dédié aux membres et amis de la Dixième, groupe dont ne faisais clairement pas partie celui qui venait de partir. Le colosse irait retrouver ses supérieur avec des pièces en moins, mais après tout c’était son choix.

Tu peux me dire ce que je suis censé faire de ça moi ?!
Franchement balance les, tu sais pas où ça à trainer !
T’es fou ! Du bon métal de la Douzième j’devrais pouvoir en faire quelque chose même si j’sais pas encore quoi...
Revend le leur ?

Nous rions les deux de bon coeurs à l’idée de leur revendre leur propre métal. Mais je ne pouvais plus réellement faire ce genre de chose, surtout maintenant que c’était Akihiko qui était au commande, quoi que justement j’pourrais le taquiner avec ça j’suis sûr que j’arriverais bien à le pourrir d’une façon ou d’une autre. C’était devenu entre nous un véritable jeu, s’envoyer des piques à longueur de temps sur tout ce que nous entreprenions.

Citation :

Merci pour le rp ! C’était coool !