AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

CreativeJuiz

OuvrirFermer






Le forum est fermé. Vous pourrez nous retrouver sur notre nouveau projet ICI
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez
 

 Situation regrettable {Leon}

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Chikusa Heiji
Situation regrettable {Leon} Shi-cap
Chikusa Heiji
Rang : Nana Bantai Taisho

Messages : 557
MessageSujet: Situation regrettable {Leon}   Situation regrettable {Leon} Icon_minitimeDim 24 Nov - 13:10

    Tout avait commencé par une petite soirée alcoolisée entre certains membres de la cinquième division et celle de la septième division au Rukongai. Rien de bien méchant apparemment, puisqu’il s’agissait d’une entrevue entre quelques soldats de deux divisions qui entretenaient une relation fraternelle et cordiale. Que du bon, donc. Cependant, l’alcool et c’est bien connu, provoquait parfois des drames terribles, et cette petite rencontre n’y avait malheureusement pas fait exception. Après avoir bu jusqu’à plus soif, deux éléments de la cinquième -De gros lubriques- avaient entrainé de force une jeune shinigami qui faisait partie des effectifs de la septième division. Ces deux lascars n’avaient eu qu’une seule chose en tête : Profiter de la jeune femme qu’ils avaient même pratiquement dénudée dans une ruelle sombre, pas très loin du bar où se déroulait la petite fête. Néanmoins, c’était sans compter les cris de détresse la demoiselle qui firent vite d’alerter ses frères d’armes. Ces derniers débarquèrent sur les lieux en peu de temps qu’il n’en faut, avant de constater l’horreur qui avait failli se produire. Ni une ni deux que ce constat déclencha une violente bagarre entre les shinigamis, au point qu’il eut deux ou trois bâtisses du Rukongai complètement rasées.

    Cette histoire, je ne la sus que bien plus tard dans la nuit. Alors que j’étais en train de dormir, l’un de mes sièges me réveilla et m’expliqua brièvement l’affaire. Légèrement irrité par une telle situation qui aurait pourtant pu être facilement évitée, j’avais voulu renvoyer le siège et me rendormir rapidement, mais le boucan que faisaient mes hommes dehors était un peu trop dérangeant. C’est donc ainsi que je me rendis à l’extérieur pour tempérer les ardeurs des plus farouches qui souhaitaient en découdre avec ceux qu’ils qualifiaient de « violeurs ». Il me fallait près d’une demi-heure pour ce faire. Une fois le calme revenu, je me rendis dans les quartiers de la victime pour écouter sa version des faits et l’épauler comme je le pouvais. Je n’avais pas montré le moindre signe d’émotion, comme d’habitude, mais il n’en demeurait pas moins que j’avais fini par être touché par son récit. Les adultes étaient décidément des imbéciles dans certains cas. Incompréhensibles et idiots. Quel intérêt de violenter une femme pour avoir ses faveurs ? M’enfin… Le mal étant fait, il n’y avait plus aucune autre raison de cogiter davantage, d’autant plus qu’il était tard. J’assignai donc deux soldats à la surveillance des appartements de la demoiselle, avant de me retirer tranquillement.

    Le jour se leva bien rapidement, mais j’étais déjà debout, entrain de savourer un thé chaud sur l’une de mes nombreuses terrasses. A vrai dire, je n’avais que peu dormi, tiraillé par cet incident qui pourrait, à long terme, provoquer d’horribles tensions entre nos divisions. Un fait qui fragiliserait très certainement la totalité de notre armée. C’est donc sur cette réflexion que je pris la décision d’aller voir le capitaine de la cinquième division pour trouver une solution au problème. Je ne le connaissais que peu, mais il était nécessaire qu’une entrevue soit rapidement organisée entre nous. C’est ainsi que deux heures plus tard, Sakura (La victime) et moi étions en marche pour la cinquième division. Celle-ci n’était pas trop éloignée de la nôtre et nous ne fîmes qu’une demi-heure de marche avant d’arriver enfin à destination. Sur place et comme d’habitude, mon physique attira l’attention de moult personnes. On voyait en moi la relève de l’ancien capitaine Hitsugaya. Des attentions qui ne me faisaient ni chaud, ni froid, pour ne pas dire qu’elles étaient tout simplement déplaisantes. Au final, nous débarquâmes devant les bureaux du capitaine des lieux. Accostés par une jeune femme, je lui fis comprendre que nous avions besoin d’un rendez-vous de toute urgence avec leur leadeur.

    Et s’il ne daignait pas nous recevoir, l’affaire irait tout simplement aux hautes instances.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1639-chikusa-heiji#12702
Rokkaku Roméo
Situation regrettable {Leon} Hum-ind
Rokkaku Roméo
Rang : Distributeur d'hormones

Messages : 70
MessageSujet: Re: Situation regrettable {Leon}   Situation regrettable {Leon} Icon_minitimeSam 30 Nov - 12:56

Les premiers rayons du jour pointaient, se glissant dans une petite ouverture entre les rideaux du Capitaine pour venir lui caresser le visage. L'esprit tourmenté, Leon n'a pas beaucoup dormi, mais la délicatesse de ces sources de chaleur le tire de sa torpeur.

Il se lève sans hâte avant que de reproduire les éternelles routines de l'homme. Il s'habille, déjeune léger, se toilette puis prend le pas vers ses quartiers de travail. Il est encore tôt, personne n'est présent, mis à part Rikichi, son second, qui a déjà ouvert la bibliothèque, préoccupé par la perte d'un dossier récent. Leon le salue d'un simple signe de main ; son second n'est guère plus enthousiaste et se contente de remuer la tête pour rendre la politesse. Les deux protagonistes se voient trop souvent pour éterniser ce type de cérémonies lassantes.

Le silence pèse lourd dans l'univers des archives. Le Capitaine gagne son bureau où figure déjà une pile de textes qu'il doit probablement consulter. La besogne commence...

A mesure que le demi borgne traite, trie et stocke les informations qui défilent devant ses yeux félins, la Division se remplit. Le bruit des pas, des bavardages, des rires et objets divers se fait grandissant. Ils sont audibles dans la pièce marginale de celui qui les dirige.
Un bruit se distingue cependant parmi les autres : c'est le son d'une main toquant à sa porte. Leon lève les yeux. Il n'a invité personne. Il sait d'ores et déjà que ce bruit signifie que quelque chose de spécial va faire de cette journée une anecdote particulière. Il n'est guère inquiété, ayant achevé son travail. Il observe le cadre de l'horloge : les aiguilles pointent le milieu de matinée. Il s'étend, puis donne la consigne : "entrez".

Sa secrétaire la plus fiable apparait derrière la porte, le fixant derrière le verre de ses lunettes. Derrière elle, deux personnes.

>> Monsieur, vous avez des invités. Souhaitez-vous les accueillir ?

Leon acquiesce d'un "oui" bref et sans émotion. Sa secrétaire lui lance un sourire et disparait discrètement, laissant place à deux zigotos couverts de bleus et autres stigmates. Les plaies sont propres, elles ont déjà été lavées. Ces deux gugus, le Capitaine les connait. Confiants dans leur forte carrure, ils sont intempestifs mais font un excellent travail. Il les analyse brièvement avant de leur proposer de s'asseoir. L'entretien est bref : ils accusent les membres de la Septième Division de leur avoir tendu un guet-apens. Ils développent, expliquant qu'une fille s'est offerte à eux avant de les guider dans une impasse où ils ont été pris en embuscade par plusieurs hommes. Le plaidoyer est écouté et retranscrit par écrit sous la main de leur chef.

Cette affaire est un scandale. Il compte bien contacter au plus tôt le Capitaine de cette Division afin de tirer cela au clair. Il permet aux deux brutes de disposer et s'apprête à sortir quand, en l'espace d'une minute, le même scénario se reproduit : une main toque à sa porte. La consigne permettant à l'inconnu d'entrer est cette fois-ci plus nette et stricte : Leon a déjà enfilé sa veste et se prépare à contacter la Septième.
Sa secrétaire apparaît de nouveau, accompagnée de deux personnes. Une femme et un petit garçon.

>> Monsieur, je crois que le Capitaine de la Septième a quelque chose d'important à vous dire...
>> C'est tant mieux parce que moi aussi !


Dit-il en s'installant sur son siège. La secrétaire s'efface alors sans le moindre signe amical ; elle est, à vrai dire, stressée par la situation.
Le Capitaine, quant à lui, a déjà dans les mains la déposition de ses hommes, et n'attend que de la présenter au visiteur.


Dernière édition par Leon le Ven 27 Déc - 12:48, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2948-rokkaku-romeo#26027
Chikusa Heiji
Situation regrettable {Leon} Shi-cap
Chikusa Heiji
Rang : Nana Bantai Taisho

Messages : 557
MessageSujet: Re: Situation regrettable {Leon}   Situation regrettable {Leon} Icon_minitimeVen 27 Déc - 1:28

    Les choses avaient pris une tournure intéressante. Ayant constaté ma mine ferme et le haori qui trônait sur mes épaules, la secrétaire n’eut d’autres choix que de nous escorter jusqu’aux quartiers du maitre des lieux. Cependant, durant notre petit trajet, nous vîmes les auteurs des troubles entre la cinquième et la septième division. Si ces derniers eurent les yeux pétillants de malice en observant la pauvre femme qu’ils voulurent violer la veille, leur mine changea du tout au tout lorsqu’ils croisèrent mon regard brun et pénétrant qui n’augurait rien de bon. D’une seconde à l’autre donc, leur joie se transforma tout bonnement en un stress flagrant que je remarquai sans mal. Après un détour où ils disparurent de notre champ de vision, Sakura me fit comprendre qu’il s’agissait de ses agresseurs. Une révélation qui donnait du sens au trouble qui les avait secoués, lorsqu’ils eurent constaté ma présence aux côtés de la victime. A mes yeux, les choses s’étaient clarifiées, ce qui m’avait encore plus motivé à rencontrer le capitaine de la cinquième division. Une minute plus tard, nous étions enfin dans son bureau ; endroit même où il avait daigné nous recevoir. Et à en juger par ses mots qui suivirent la phrase de sa secrétaire, ce dernier était sur le point de venir à moi. L’homme devait être au courant de l’affaire, mais quelque chose clochait à mon sens…

    - Bien le bonjour capitaine Léon. Je suis le capitaine de la septième division, Chikusa Heiji. Et voici ma vingt-deuxième siège, Watanabe Sakura. Veuillez m’excuser pour cette arrivée inopinée et mes remerciements pour avoir daigné nous recevoir dans ces conditions.

    Politesse oblige. Cet homme en plus d’être plus âgé que moi, était un capitaine de division. Bien avant de lui soumettre mon problème, il avait donc fallu que je passe par ces salamalecs que je trouvais moi-même plutôt ennuyants, malgré mon statut de noble au sein du seireitei. A la suite de ces présentations, je laissai quelques secondes s’écouler pour qu’il puisse tranquillement assimile les premières informations que je lui avais transmises. Après tout, je ne savais pas vraiment s’il connaissait mon identité, puisque nous avions été gradés dans la même période, sans pour autant pouvoir participer à notre première réunion de capitaines. A se demander ce que notre bon capitaine-commandant mijotait ces derniers temps. Remuant légèrement ma tête après avoir fermé les yeux l’espace d’un instant, je fis un peu d’ordre dans mes pensées, avant de planter une nouvelle fois mon regard serein dans celui de mon vis-à-vis. Étant donné qu’il ne nous avait pas encore donné la permission de nous installer sur les sièges devant son bureau, nous restâmes sur place, au beau milieu de la salle, et c’est ainsi que je pris une nouvelle fois parole : « Je viens à vous au sujet d’un fâcheux incident qui touche nos divisions. Je suppose que vous vouliez me voir pour cette même histoire, non ? » Question rhétorique, car j’étais persuadé que c’était pour cette raison…

    - Je vais être bref : La nuit dernière, deux de vos hommes ont tenté d’abuser sexuellement de mademoiselle Sakura ici présente, après une entrevue plutôt alcoolisée. Elle fut secourue à temps, mais l’incident dégénéra malheureusement, provoquant même quelques destructions dans l’un des quartiers du Rukongai.


    Malgré mon ton enfantin, voire même féminin, je lui avais adressé la parole avec tout le sérieux du monde. Si je m’arrêtai là, c’était parce qu’une fois encore, j’avais voulu lui donner le temps d’assimiler tout ce que je lui avais déclaré. Qui plus est, trop de précipitations ne feraient qu’exacerber le semblant de tension déjà palpable. Après tout, il ne s’agissait pas d’un sujet vraiment gai, sans oublier que nous étions bien connus, Léon et moi, pour être des capitaines stricts et sérieux dans leurs travaux. Pendant ce petit blanc, j’observai les traits de son visage et m’arrêtai irrémédiablement à cette cicatrice qui déformait son faciès pourtant beau. Si les rumeurs étaient fondées, il était tout comme moi détenteur d’un zanpakuto de type feu. Peut-être était-ce la cause de cette horrible brulure, témoignage même de l’esprit féroce de son trancheur d’âmes ? Eh bien eh bien… Si mes suppositions étaient justes, j’étais alors tombé sur un sacré personnage ! Et ce constat intérieur me conforta dans la manière d’avoir amené le sujet. Le tact dont j’avais fait preuve allait surement payer, d’une manière ou d’une autre. « Maintenant que faisons-nous, donc ? » La question était simple. Appellera-t-il ses hommes pour des excuses en bonne et due forme ? Nous renverra-t-il sous l’effet de la colère ? Maintenant, il n’y avait plus qu’à attendre sa réaction pour aviser.

    Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1639-chikusa-heiji#12702
Rokkaku Roméo
Situation regrettable {Leon} Hum-ind
Rokkaku Roméo
Rang : Distributeur d'hormones

Messages : 70
MessageSujet: Re: Situation regrettable {Leon}   Situation regrettable {Leon} Icon_minitimeVen 27 Déc - 14:23

Leon se tient droit. Il n'est pas le genre d'homme à s'avachir nonchalamment sur son siège, aussi confortable soit-il. Il est le genre d'homme qui tient à faire bonne figure, à garder son sérieux.

Les deux visiteurs entrent sans précipitation, et c'est l'enfant qui attire le Capitaine. Il est vêtu du haori. Voir ce costume si prestigieux sur un corps juvénile est impressionnant, pense le demi borgne. Encore plus impressionnant que lorsqu'il est porté par d'autres hommes d'une constitution plus imposante. Pourquoi ? Parce que le contraste entre les deux symboles (celui de l'enfance et celui du pouvoir) est proportionnel au talent du petit homme. En d'autres termes, une promotion si importante à un âge si précoce témoigne de ce qu'il est : un prodige.
Ce constat est d'autant plus évident quand l'archiviste découvre le quidam. Jusqu'à présent, il n'avait eu que des échos, des murmures. Tout le monde sait que récemment, un enfant a été promu Capitaine, un petit de la famille Chikusa. Les à priori sont allés bon train : certains arguaient que cela était un exploit, d'autres prétendaient que ce fut un privilège aristocratique. Leon pense que la première opinion est la bonne : en tant que Capitaine, il sait combien il est difficile d'accéder à ce poste. Et, au regard du sérieux de ce jeune homme, qui parait on ne peut plus professionnel, il n'est que conforté dans son avis.

>> Bonjour, Monsieur Chikusa, Mademoiselle Watanabe. Ne vous excusez pas, c'est à moi de vous remercier d'être venu en personne.

Le visiteur reprend la parole, sans prendre la peine de s'installer. Cela signifie-t-il que l'entretien sera bref ? C'est parti pour, en tout cas, car il en vient directement au fait. Malgré ce comportement presque expéditif, il est tranquille et prend soin d'aérer son discours. Il a clairement l'attitude qu'un Capitaine doit avoir, car il parle comme un sage. Mais ce n'est plus sur la performance de Heiji que l'archiviste se concentre : c'est sur cette curieuse affaire.

Ces litiges sont classiques et toujours discutables. Chacun tente de défendre son bout de gras. A terme, on en arrive systématiquement à des dérives attendues : la bataille pour la justice devient une bataille pour l'ego. Au lieu des résoudre les conflits, on en crée davantage, simplement parce que chacun veut se montrer meilleur que les autres, plus intelligent, plus fort que les autres. Les esprits modérés se font rares dans les temps relativement calmes, comme à présent. C'est lorsque la guerre éclate, lorsque l'on est confronté à ses faiblesses, qu'on révise son jugement de soi-même.
Si ce type de débordements narcissiques est inévitable avec certains, d'autres semblent capables de s'en dispenser. Leon et Heiji sont de ceux-là. Ils sont de la même espèce. Une espèce rigoureuse qui préfère se concentrer sur le travail, plus que sur les problèmes sociaux. Nul besoin de s'étendre : il faut juste rectifier le travers.

>> J'ai dans les mains une plainte déposée par les deux hommes en question. Naturellement, leur version diverge de celle de Mademoiselle Watanabe : ils prétendent qu'elle s'est offerte à eux, et que vos hommes leur ont tendu une embuscade. Si tel est le cas, au regard du nombre de vos hommes, les miens plaident la légitime défense.

Nulle nécessité d'en préciser les conséquences.
Mais qui croire dans cette histoire ? D'un côté, il ne veut pas mettre la parole du Capitaine de la VIIème en doute. Ce serait déclencher une guerre inutile entre les deux divisions. D'un autre, il ne veut pas mettre celle de ses hommes en doute. Ce serait les trahir.

>> Monsieur Chikusa, je veux que nous collaborions et que nos relations restent solennels. Si mes hommes sont coupables d'avoir tenté de violer Mademoiselle Watanabe, ils ne sont pas coupables de l'avoir fait. Je vous propose que nous négocions équitablement les dommages et intérêts, et que nous enterrions cette histoire. Qu'en dîtes-vous ? Mademoiselle Watanabe, exprimez-vous une réticence à l'égard de cette décision ?

Dit-il en la regardant de ses yeux enflammés, dont l'air ténébreux est réputé pour être des plus intimidants. L'effet troublant lié à la présence de sa cicatrice est, pour ainsi dire, plutôt efficace quand il s'agît de refroidir quelqu'un.


Spoiler:


Dernière édition par Leon le Sam 28 Déc - 12:32, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2948-rokkaku-romeo#26027
Chikusa Heiji
Situation regrettable {Leon} Shi-cap
Chikusa Heiji
Rang : Nana Bantai Taisho

Messages : 557
MessageSujet: Re: Situation regrettable {Leon}   Situation regrettable {Leon} Icon_minitimeSam 28 Déc - 1:39

    - Je… Je ne…

    Rien à dire. L’expression de cet homme avait fait son petit effet. Tout comme j’avais intimidé ses éléments quelques instants auparavant, Sakura semblait tout aussi troublée par ses mots et son regard de braise. Elle balbutia pendant quelques secondes, puis finit par sangloter inévitablement. En me retournant vers elle, j’eus un air compatissant pour la première fois. Elle semblait vraiment secouée par cette affaire. Je m’approchai d’elle, avant de lui prendre la main et essayer de lui murmurer quelques petites phrases réconfortantes, le tout sous un sourire assez sincère. Quelques fois, il était plus que nécessaire de se débarrasser de l’esprit de professionnalisme pour tabler sur la fibre émotionnelle. Touchée par cet élan de gentillesse de ma part, la jeune femme s’efforça de sourire malgré ses larmes, avant d’exécuter mon conseil : Sortir dans l’allée et m’attendre pour que je puisse m’entretenir seul à seul avec le capitaine de la cinquième division. Bien avant de nous laisser, elle s’évertua à s’incliner devant le maitre des lieux et disparut derrière la porte du bureau dans lequel nous étions toujours. J’entendis quelques bruits de pas, puis la voix de la secrétaire du capitaine Léon, ce qui me soulagea définitivement. Sakura était entre de bonnes mains et n’aurait certainement pas à craindre de voir ses agresseurs surgir de nulle part.

    - Veuillez m’excuser pour ce petit moment d’égarement, capitaine.


    Ma voix regagna son timbre habituel, tandis que je fis une nouvelle fois face à mon homologue. Ma mine redevint on ne peut plus sereine. Professionnalisme était donc de mise. Cette fois-là, je m’autorisai à m’approcher le plus près possible de son bureau, avant de joindre mes mains devant moi. Véritablement, cet homme surpassait mes attentes. Sans perdre la face, il misait tout sur un consensus loin d’être déplaisant. Et sans le savoir, il venait à la fois de gagner mon respect et ma reconnaissance. Cependant, ma précédente intuition avait été bonne. La version des faits que mon collègue possédait était tellement déformée, que cela frisait le ridicule. « Vous savez, je ne voudrais pas verser l’huile sur le feu, mais mes hommes n’ont pas besoin de procéder de la sorte pour nuire à qui que ce soit. Le rukongai tout entier est leur lieu de travail après tout. » Étant donné que nous étions de la même trempe, j’espérais sincèrement qu’il comprenne le sous-entendu de cette déclaration. La surveillance des districts du rukongai était le rôle de la septième division depuis plusieurs années maintenant. Nous connaissions cette zone presque par cœur. Tuer quelqu’un là-bas est un jeu d’enfant pour nous autres. Une logique presque imparable. Bien sûr, le demi-borgne serait capable de trouver un contre-argument, mais les faits étaient là.

    - Sachez tout de même que mes aspirations sont identiques aux vôtres, capitaine Léon. Nous serons amenés à travailler ensemble, main dans la main, et il serait effectivement bon que nous continuons à cultiver l’esprit fraternel qui lie nos divisions. Mademoiselle Watanabe, j’en suis certain, oubliera au plus vite ce malheureux évènement. Le temps fera surement son œuvre.


    Voilà qui devrait atténuer toute tension possible entre les deux camps. Le maitre des lieux n’avait donc pas à se cantonner à mon analyse. De toute évidence, les objectifs de notre entrevue étaient les même : Éviter à tout prix que l’affaire ne remonte jusqu’au conseil et garder nos relations cordiales. Le Gotei n’avait pas à s’embarrasser d’une aussi petite affaire. Néanmoins, j’avais tout de même un malaise. Un tel évènement pourrait facilement se répéter, et contrairement à nos deux personnes, nos divisions elles, étaient bel et bien en froid. Enterrer purement et simplement l’affaire ne serait pas une solution très appropriée au problème. Il fallait donc trouver autre chose en supplément. D’un geste maitrisé, je dégageai les quelques mèches qui avaient l’art de retomber sur mon front et cacher mes yeux, afin fixer intensément mon vis-à-vis.« Cependant, nous devrons œuvrer pour restaurer la confiance d’antan qui régnait entre nos deux divisions. Faire la lumière sur cette affaire est une option envisageable, et s’il s’avère que nous sommes les coupables, je m’attèlerai à ce que mes hommes présentent des excuses aux vôtres en bonne et due forme. » En d’autres termes, j’étais même prêt à réinterroger mes hommes, s’il le fallait. Maintenant, le tout était de savoir si mon hôte adhérerait à cette perspective.

    - Qu’en est-il de votre côté ?
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1639-chikusa-heiji#12702
Rokkaku Roméo
Situation regrettable {Leon} Hum-ind
Rokkaku Roméo
Rang : Distributeur d'hormones

Messages : 70
MessageSujet: Re: Situation regrettable {Leon}   Situation regrettable {Leon} Icon_minitimeSam 28 Déc - 12:18

Il regarde la demoiselle fondre en sanglots. Des larmes, des vrais, coulent le long des joues innocentes de cette fille. Elle est dépassée par l'affaire, et c'est tout à fait compréhensible. Pour provoquer le déplacement d'un Capitaine et le contraindre à négocier avec un autre, il faut que les éléments de cette affaire soient de prime importance. Or, être plongé dans la cour des grands par accident, comme ça, c'est troublant. Trop pour elle, 22ème siège, ce qui pèse peu dans la hiérarchie.

Leon ne peut donc exprimer le moindre ressentiment à l'égard de cette femme que le Capitaine Heiji, par un élan de bonté, congédie sagement. Le petit homme laisse alors transparaître un stéréotype de son âge, finalement, et qu'il manque peut-être à beaucoup : la bienveillance. Avec l'âge et l'ennui, se dit Leon, les frustrations, les désaccords, les désillusions, le petit deviendra certainement plus pragmatique et perdra, de fait, son empathie. Comme lui.
Il ne se doute pas que le petit en question a déjà 50 ans. Il est tout aussi mature qu'un autre.
Malgré ça, ce caractère débonnaire n'enlève rien à l'impression que Leon se fait de son agoniste : il est sérieux, diplomate, raisonné. Ce petit dérapage affectif ne l'a pas démuni.

Une fois Mademoiselle Watanabe dehors, les deux élites peuvent reprendre. Pour dire vrai, Leon est un peu mal à l'aise. C'est son regard qui a déclenché ce comportement chez cette femme. Doit-il culpabiliser ? Il ne le sait guère. Il le fait pour le bien de sa Division et, au-delà de ça, du Gotei. Peut-être même que cette femme joue la comédie. Qui sait ? Comment prouver le contraire ?

Fi. Heiji a repris. Et de plus belle, car son argument fait fureur.
Pourquoi les hommes de Leon sont-ils, en définitive, presque indemnes, alors qu'ils étaient en infériorité numérique ? Ils n'ont jamais brillé par leur talent pugilistique, songe Leon. Quel intérêt auraient les hommes de la VIIème à leur faire du tort ? Aucun, à fortiori, à moins qu'une conspiration contre le Gotei se cache derrière ce petit bout d'homme. Improbable. Il est plus plausible qu'ils aient réagi à un acte hostile (ce qui est effectivement leur travail).
Et surtout, et c'est là que Heiji marque un point, pourquoi les hommes de la VIIème n'ont-ils pas traquer leur proie ? Sur leur terrain de chasse, cela aurait été un jeu d'enfant. Non, la vérité devient plus qu'opaque. Les hommes de la VIIème étaient sur la défensive, et les siens étaient en fraude.

Il s'avère impossible de nier les remarques de Heiji. Un léger malaise s'empare de Leon, qui jette un oeil sombre à la déposition de ses shinigamis. Ses mains posent le dossier et l'écarte. Il soupire. L'invitation tacite du quidam à revoir son jugement pour "faire la lumière sur cette affaire" ne peut être ignorée, et pour cause ; les archivistes sont coupables. Heureusement, le demi borgne s'est montré impartial et, s'il a pris la défense des siens, il n'a pas encore donné de jugement propre. C'est ce qu'il doit faire à présent.

>> Monsieur Chikusa, je vous remercie d'être à ce point conciliant. En y réfléchissant bien, maintenant que vous me le faîtes remarquer, il est peu probable que vos hommes aient vraiment eu l'intention de nuire aux miens. Je ne peux nier l'évidence. Mes hommes sont coupables, je le pense sincèrement.

Exaspéré, Leon prend mauvaise mine. Ses yeux s'assombrissent davantage et dévorent cette déposition. Ils lui ont menti. Il se sent trahi. Voilà ce qu'il se passe lorsqu'on tente d'être démocrate : certains en abusent. Comment ses shinigamis, qu'il traite avec tant de soin, même sans se montrer très amical, osent-ils lui faire un coup pareil ?
Il ne sait vraiment ce qu'il doit ressentir. De la haine liée à son désir de vengeance, ou bien de la honte, lié à l'inconvenance de sa position vis-à-vis de Heiji. Il est même responsable, quelque part, des larmes de son employée.

>> Je... Laissez. Je suis embarrassé d'avoir été si ignorant, Monsieur Chikusa. Je me charge de régler ces problèmes. Soyez assurés que mes hommes seront sévèrement punis. J'en fais une affaire personnelle.

Et ça, Géhenne l'a entendu. Le chien a trois têtes qui se cache derrière son zanpakuto hurle dans sa tête. Il salive à l'idée de torturer quelqu'un.
Leon se lève de sa chaise et incline légèrement le buste, par modestie. Il ne peut qu'exprimer, par respect, ses plus plates excuses.

>> Je vous prie de me me pardonner, au reste, pour les tracas que je vous ai causé. J'adresserais à Madame Watanabe une lettre qui la tiendra au courant de la sentence. Elle pourra ainsi réagir si la sanction ne la satisfait pas. Je tiens à ce que nous soyons sur la même longueur d'onde.

Et soudain, un bruit sourd, comme un choc, se fait ouïr au dehors. On l'entend depuis le bureau. Des cris l'accompagnent aussitôt.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2948-rokkaku-romeo#26027
Chikusa Heiji
Situation regrettable {Leon} Shi-cap
Chikusa Heiji
Rang : Nana Bantai Taisho

Messages : 557
MessageSujet: Re: Situation regrettable {Leon}   Situation regrettable {Leon} Icon_minitimeVen 3 Jan - 21:39

    Alors que le doute s’installait de mon côté, le capitaine Léon finit par se confondre en excuses. Son attitude me surprit tout d’un coup. Voir un tel homme mettre son égo de côté était plutôt impressionnant. Cela prouvait qu’il était humble, au fond, et plutôt soucieux du bien-être de sa division entière. A première vue, on avait affaire à une façade froide, rigide, difficilement atteignable, mais lorsqu’on se donnait la peine de creuser, on tombait finalement sur un cœur en or. Les leadeurs de ce calibre étaient plutôt rares, vraiment. De ce fait, je ne sus que dire. Malgré les airs de personne mature que je voulais me donner à tout prix pour coller au mieux à mon poste de capitaine, je demeurais un enfant. Un môme plutôt touché par la malheureuse situation qu’il traversait. J’aurai voulu le réconforter, lui affirmer qu’il n’était pas nécessaire de mêler Sakura aux punitions qu’il voulait infliger à ses hommes, mais à peine avais-je remué mes fines lèvres qu’un brouhaha se fit entendre à l’extérieur. Je reconnus une voix parmi d’autres. Une seule. Celle de Sakura. Et là, mon cœur ne fit qu’un bond. Sans attendre donc la permission du chef des lieux, je me ruai vers la porte que j’ouvris rapidement, avant de commencer à arpenter les couloirs de la division au pas de course ! Je n’avais qu’une et une seule crainte : Qu’elle soit en danger de mort !

    Au tout dernier couloir qui menait à l’arrière des locaux du maitre des lieux, je vis la secrétaire qui nous avait accueillis, gisant lamentablement au sol. Je crus voir une flaque de sang, mais je ne m’en souciai pas. Le mieux était de continuer mon chemin, sachant que son capitaine ou d’autres personnes ne tarderaient pas à la rejoindre pour lui porter secours comme il se le devait. En débouchant enfin à l’extérieur, je vis une foule devant moi. A peu près une cinquantaine de shinigamis qui assistaient à une scène. Pour les contourner, j’usai tout simplement d’un shunpo afin d’être aux premières loges. Et ce que je découvris fut loin de me plaire. En effet, les deux shinigamis coupables d’agression sexuelle, administraient de violents coups à la pauvre Sakura recroquevillée sur elle-même et pleurant à chaudes larmes. Elle ne faisait décidément pas le poids et sa passivité résultait sans doute du traumatisme qu’elle avait subi hier soir. Qui plus est, cette jeune femme était bien connue pour sa douceur à un tel point que je m’étais plusieurs fois demandé si elle ne ferait pas mieux de rejoindre les rangs de la quatrième division. Enfin… Je m’égare… Je m’égare… Puisqu’il fallait bien que j’arrête ces deux imbéciles qui n’en finissaient pas d’aggraver leur cas. Ce pourquoi, d’un énième shunpo, j’apparus tout juste devant eux, avant de brandir ma lame d’un air menaçant…

    - Tsé ! Vous croyez quoi ? Que vous nous faites peur avec votre lame ? Vous n’oserez jamais nous trancher ici, dans notre division ! Argua le premier.

    Votre pouffiasse n’a pas seulement provoqué un scandale entre nos deux divisions ! Elle a eu l’audace d’attaquer notre supérieure avec un vase ! Heureusement que nous passions dans le coin sans quoi elle l’aurait tué sans aucune bonne raison !
    Qu’avait immédiatement ajouté le deuxième.

    Décidément, nous allions de problème en problème. Alors que nous avions enfin réussi à trouver un terrain d’entente, un autre malentendu surgissait de nulle part. Devant l’air décidé de l’un et le sourire édenté de l’autre, je ne sus encore que dire. Cette fois-là, ce fut à mon tour d’avoir la mine légèrement froissée. Je jetai un regard en biais vers Sakura derrière moi. Elle était en larmes et remuait sa tête dans tous les sens comme pour réfuter les affirmations des deux lascars. Encore une fois, j’eus l’intuition qu’elle était innocente, même s’il était peu probable que les hommes devant moi eurent la bassesse d’attaquer la secrétaire, juste pour avoir l’occasion d’en finir avec leur victime de la veille. L’affaire devenait plutôt complexe et il n’y avait plus qu’à espérer le réveil de la secrétaire pour entendre sa version des faits. Encore si elle pouvait s’en rappeler... Autour de nous, c’était le silence complet, mortuaire. La foule était partagée. D’un côté, il y avait les incrédules et de l’autre, les exaltés. Les premiers ne savaient que penser et la plupart d’entre eux avaient des visages tristes. Les seconds se rangeaient plutôt du côté des deux gaillards devant moi qui n’avaient qu’une chose en tête : En finir avec Sakura, ce que je ne pouvais permettre. La situation était palpable, mais il n’y avait plus qu’à attendre le capitaine Léon pour trouver une solution…

    Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1639-chikusa-heiji#12702
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Situation regrettable {Leon}   Situation regrettable {Leon} Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Situation regrettable {Leon}

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Leon
» Leon, le flambeau de la revanche
» La rencontre à la bibliothèque [pv Leon & Maki]
» Donde, está, la biblioteca. Me llamo T-Bone La araña discoteca [PV Leon]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bleach - Before the Shadows :: Soul Society :: Seireitei-