Bibliothèque de la cinquième division, un endroit des plus agréables à visiter et à côtoyer jour après jour, l'espace immense du bâtiment est très impressionnant avec ses grandes armoires, ses milliards de livres et les connaissances de chacun du monde spirituelle. C'est également un endroit de rencontre et de délassement pour d'autre, un lieu fort adéquat à ce ressourcer et c'est dans un endroit pareil ou Kiba aime bien se retrouver seul. Il recherchait une lecture qui pourrait l'aider à comprendre mieux ses différents défauts dans un combat, car depuis son dernier combat contre son zanpakutho où il n'avait pas réellement brillé, il était à la recherche de toute information pour s'améliorer. La seule information que son arme spirituelle lui a laissée est

« Ton coeur est la base primordiale de toute chose, si tu n'utilises pas ça à bonne essayant, tu n'arriveras jamais à rien dans la vie »

Cela ne l'aidait pas réellement, il en était même perdu, il ne comprenait pas le sens de ses mots à un moment pareil. Il se présenta devant une des archivistes qui travaillaient là, celle-ci était en train de lire un livre et lui dit

« Excusez-moi de vous déranger, mademoiselle, j'aurais aimé avoir la possibilité de trouver un livre les arts de combat au katana et aussi un livre sur le lien du reiatsu, est-ce que vous savez où je peux trouver ses livres dans un tel endroit ? »

La jeune femme était très charmante avec une légère grâce et très féminine, ce qui ne dérangea pas du tout Kiba. Surprise sans doute d'être dérangé en pleine lecture elle sursauta, ensuite elle leva les yeux vers Kiba et dit en bafouant

« Heu, heu C... C'est dans la quatrième rangé du couloir quatre pour ce qui est de votre livre ... sur le maniement d'arme, vous verrez se couloir est réservé au différent type de combat, Pour ce qui est de l'encyclopédie sur le Reiatsu ... c'est moi qui suis en pleine lecture dessus. »

Le jeune homme eut le sourire quand il entendit ça, il remercia la jeune demoiselle en lui disant, qu'il reviendra la déranger de nouveau quand celle-ci n'aura plus l'utilité du livre. Il se mit alors à la recherche de ce fameux livre, « alors là c'est le premier » dit-il d'un air interrogatif, il n'avait pas réellement un grand sens de l'orientation, mais n'était pas plus bête que d'autre, pendant cinq minutes il chercha et trouva enfin l'allée tant désirée. Les livres étaient par centaines pour ce qui était de l'art du sabreur, il regarda tout ça avec un air dépité et se dit qu'il serait bien de déjà commencer par un ou deux livres pour voir ce qu'il serait en tirer. Il s'avança deux livres en mains vers un des bureaux mis à la disponibilité des shinigamis, il y déploya les grosses encyclopédies et il se mit à table pour avoir un peu plus de connaissance dans son art qui fait défaut.

Nouvelle journée, aussi banale que les autres.
Leon a récupéré de son combat d'entraînement dans les terres lointaines du Rukongai avec les Capitaines de la Xème et XIIème. Une bataille pour le moins épique qui lui permît d'en apprendre plus sur ses équivalents, du point de vue militaire surtout. Malgré un petit dérapage imprévu, l'échange fut enrichissant. Et brûlant.

Pour ainsi dire, le Capitaine de la Vème n'a pas tout à fait gommé tous les stigmates sur son corps. Si son visage a été épargné (outre la grande cicatrice qui décore son oeil gauche), son corps est encore d'un rouge vif, en mémoire des multiples brûlures dont il fut victime. Pour autant, deux jours de cure ont suffi pour que le porteur du zanpakuto de feu puisse de nouveau reprendre ses fonctions en tant que dirigeant des archives, grâce aux soins apportés par la IVème, d'une redoutable efficacité. Le voilà donc, propre comme un sous neuf, sur le terrain privilégié des archivistes : la bibliothèque.

D'un pas mécanique, il arpente les rayons sans sélectionner la moindre information extéroceptive pour s'orienter : il a déjà enregistré la géographie des lieux un nombre incalculable de fois. Il pourrait se balader les yeux fermés ici, tant sa connaissance du domaine est pointue. Ce n'est pas un hasard s'il occupe son poste : c'est le fruit d'un travail de long haleine pour être le plus efficace possible dans la recherche et le traitement de documents. Rares sont ceux capables de le concurrencer dans ce circuit. Il est incontestablement le maitre de ce sanctuaire des savoirs.

L'ambiance est stable, silencieuse. On n'entend que le bruit des pas, des pages qui se tournent, des voix qui murmurent. Leon tient à ce que l'atmosphère de ce lieu reste professionnelle. Sa simple présence étouffe probablement bien des bavardages ; certaines personnes n'osent dire mot quand une figure de pouvoir est proche. Et c'est tant mieux, car cela sollicite davantage ses shinigamis dans les tâches qui leur incombent. Le Capitaine de cette Division aime à penser que ceux qui sont sous ses ordres forment un collectif de bourreaux de travail.

Sa manière de mettre tout le monde au pas est aussi démocratique qu'espiègle. Il s'agît de simples regards lancés ça et là pendant une sorte de ronde de surveillance. Faisant mine de ranger les ouvrages dans l'ordre qui est le plus cohérent et méthodique, il en profite pour diagnostiquer l'ardeur de chacun dans l'exercice de son métier. Lorsqu'il décèle un manque d'activité, il utilise une stratégie particulière qui consiste à multiplier les coups d'oeil vers ledit candidat déviant. Cette manière d'insister sur les éléments hétéroclites crée curieusement une vague de mimétisme : ainsi, lorsque ses yeux se posent régulièrement sur quelqu'un, c'est tous les shinigamis présents dans la bibliothèque qui se mettent à l'observer. En effet nombreux sont ceux qui suivent discrètement le Capitaine, et beaucoup ont déjà compris la routine.
Ce comportement de mimétisme collectif entraîne automatiquement une marginalisation des gens qui font peu de besogne. Cela permet, par de multiples yeux toisant l'être déviant, de condamner les conduites non "réglementaires".

C'est ainsi qu'il vérifie discrètement l'activité de ce shinigami à la toison capillaire blanche. Il ne se souvient pas de cet individu, il est donc méfiant. Travaille-t-il correctement ou est-il en train de déroger à ses impératifs ? Leon ne le sait guère mais, en observant cet homme, il entraîne automatiquement une vague de regards vers celui-ci. Rien de plus déstabilisant que d'être surveillé de près par son Capitaine et toute la Division...

Bien avant l'aurore, Maki se réveilla avec la désagréable sensation d'être épuisé de plus, un violent mal de crâne ne fit qu'accentuer son malaise, lui coupant presque les jambes, elle fit quelques pas vers l'unique miroir de sa chambre et se figea devant son reflet.

-Oh non... Murmura-t-elle.

La peau d'une pâleur maladive, les yeux cerné de noir, les lèvres blanches, elle lâcha un long soupire puis comme une évidence, elle tourna le regard vers son zampakuto car tout ceci était apparu après sa rencontre avec Gaijin.

Avant quoi que ce soit, elle s'intima de reprendre des forces puis se ressourcer dans un bain, une cigarette au coin des lèvres, la tête penchée en arrière pour observer le ciel dégager par la fenêtre, une tasse de thé dans une main et la tête pleine de questions. Ce moment comme toujours réussit à remettre Maki d'aplomb et ainsi de lui permettre de marcher en direction de son nouvel objectif, la bibliothèque et plus précisément à la cinquième division.

Durant une bonne heure, la jeune femme déambula dans les rayonnages impressionnant, elle détailla les références, le mode de classement puis au fur et à mesure de ses pas, elle remit plusieurs livres dans le bon ordre, certains étaient juste décaler de quelques numéros mais la jeune femme ne put s'empêcher de remettre de l'ordre. A force de recherches, elle mit la main sur une dizaine d'ouvrages aux noms hétéroclites mais censés pouvoir lui ouvrir l'esprit et la mener sur la bonne voie.

Choisissant un bureau désert et suffisamment à l'écart du reste des Shinigami, comme à son habitude, Maki se plonge dans la pile de livre face à elle. Uns à uns, elle parcourt les ouvrages et rapidement met la main sur les sujets qu'elle souhaite approfondir, en un rien de temps le bureau se voit entièrement recouvert, ayant finalement trouvé chaque passages la jeune femme se redresse de sa chaise, un index lui barrant la bouche, son regard vert relisant les lignes désirée, elle sort finalement plusieurs feuilles blanches et se met à noter à toute vitesses les passages important à ses yeux.

Ses recherches effectuées et les bras chargé des volumes, la jeune femme repart en direction des rayonnages pour y disparaitre.
Le regard à l'affut de repaires, elle passe plusieurs fois devant la même section pour ensuite tourner sur sa droite et enfin trouver la place d'un de ses livres.

-Maintenant plus que neuf. Souffle-t-elle en se mettant sur la pointe des pieds pour glisser l'ouvrage à sa place.

Maki met ainsi plus de temps à retrouver les bons emplacements qu'à continuer de potasser ses recherche mais bon, elle met un point d'honneur à remettre les choses là où elles se trouvaient à l'origine, ce n'est pas forcément par politesse mais plus pour ne pas avoir à rendre de compte.
Finalement elle finit sa tâche et retourne sur ses pas, la tête baissé, l'esprit focaliser sur ses notes, elle se trompe une nouvelle fois de direction mais aux lieux de rebrousser chemin, elle redresse la tête et observe la tranche des volumes, l'un d'eux attire son attention elle tend et le saisie. La couverture verte et richement illustrée l'encouragea à l'ouvrir et elle tomba face à des poèmes, un sourire traverse son visage, elle le referma pour enfin repartir vers son bureau.

Elle était à quelques pas de son objectif qu'elle remarque un changement dans l'ambiance du lieu, les murmures n'étaient plus et le comportement de tous étaient focaliser sur quelque chose qu'elle ne voyait pas, intriguée, la jeune femme fait quelques pas et fronce les yeux en s'apercevant qu'il s'agît du capitaine de la cinquième division.

Le regard focalisé sur le capitaine, Maki ne fait pas attention à sa trajectoire, au moment où elle note qu'il lance des regards insistant sur un Shinigami aux cheveux blanc, elle percute un jeune Shinigami. Le pauvre homme voit ses livres voler au-dessus de sa tête tandis que de son côté, Maki se recule, trébuche contre les pieds d'une chaise et finalement s'étaler de tout son long, l'ambiance si calme quelques secondes plus tôt maintenant réduit à néant.

"Ah là pour être discrète... tu es une championne, bravo!" Râle-t-elle intérieurement tandis qu'elle se redresse lentement, le recueille de poème toujours dans sa main gauche, intacte, son rythme cardiaque se met à frôler la crise cardiaque quand elle aperçoit alors tous les regards tourné vers elle.

Tentant de ce contrôlé, elle s'incline légèrement en guise de respect et tente de prononcer des excuses mais sa gorge et nouer, voilà le scénario qu'elle redoutait!

-....

L'atmosphère était précoce pour pouvoir lire dans un calme les plus complets et la lecture qu'il avait choisie était des plus passionnantes. Assis dans une position limite sans aucune assiduité dans son travail, il était avachi sur son bureau les jambes tendues et les pieds posés sur l'assise de la chaise, pour ne pas être dérangé dans sa lecture, par la simple présence d'autrui. Vautré de la sorte, il commença petit à petit à créer une bulle d'inconsciemment dans son subconscient. Ca lecture portait sur tous les styles de combat qu'il pouvait voir, le fascicule lui apprenait plus qu'il n'en rêvait sur le Kenjutsu, le Battojutsu, jusqu'au Kendo, toutes les techniques étaient décrites, dessinées et réécrite de façon plus aisée pour avoir une grande facilitée de compréhensions pour les profanes. Tout en prenant des notes, quelques passages de son entrainement face à son « ami d'arme Hiryû ''son zanpakutho''» lui revenait en tête, il s'enferma dans sa petite bulle personnel.

« Ton arme est le prolongement de ton bras, elle fait partie de toi.»

La phrase qui était écrite sur sa feuille de brouillon lui avait déjà été déclarée lors de plusieurs autres entrainements avec son arme, mais aussi par son ancien professeur d'entrainement au sabre et maintenant dans ce registre écrit de génération en génération. Il assimilait avec aisance tout ce qu'il pouvait lire sur les pages descriptives des ouvrages qu'il avait en sa possession, cela faisait à peu près une heure qu'il était en train de dévorer les oeuvres et récits écrit il y a plusieurs centaines d'années par des maîtres dans l'écriture et dans le maniement de sabre, jusqu'au moment où il arriva à la dernière page qui l'intéressait, sur cette dernière page le climat dans l'air avait changé il n'était plus pareil. Il leva ses yeux et regarda tout autour de lui, toutes les personnes présentes dans l'immense bâtisse étaient occupées à contempler du regard le jeune homme, celui-ci était légèrement mal à l'aise mais qui ne le serait pas ? A par bien sûr les brutes de la onzième division qui n'en ont rien à faire de rien, tout être vivant ou non le serait, jusqu'au moment où il entendit un grand « BOUM » non loin derrière lui.

Il se retourna et vit une jeune femme qui était au sol se relever, il eut un sourire et se leva de ca chaise, il se dit dans son for intérieur que ce n'était pas lui qui était visée et il s'avança vers la jeune femme qui se trouvait dans le couloir quatre, là où il devait ranger les encyclopédies qu'il venait d'emprunter pour les remettre à leurs places. Il voyait bien qu'elle était mal à l'aise d'avoir fait ce qu'elle a fait, pour essayer de la soutenir un petit peu, il lui dit à voix basse en passant à côté d'elle

« Ne soit pas si stressée, tu vas faire un malaise, reprends-toi. » Le ton du jeune homme n'était pas réellement moqueur, mais il pouvait laisser un paraitre semblable, après ses mots, il continua vers la colonnade d'encyclopédie. Il regarda pendant quelques secondes les titres et genre d'histoire se trouvant dedans, puis il se décida de retrouver la jeune femme qui était surement en train d'achever ca lecture qu'il désirait lui-même lire. Passant d'étagères en étagères, il retrouva la jeune demoiselle qu'il avait vu à son entré dans la bibliothèque, elle était en train de ranger l'ouvrage qui l'intéressait, mais elle s'aidait d'une des chaises pas très stable de son bureau. Il l'a vit tremblotante, comme si elle avait un souci d'équilibre et il se dit « Mais elle va tomber ! » il était à cinq rangées d'elle et il marcha d'un pas plus forcé, sans se préoccuper du bruit qu'il pouvait faire. Plus il avançait vers la jeune demoiselle qui avait du mal à atteindre son objectif, plus il la voyait vaciller, à la seconde où il arriva sur la jeune femme il mit ses bras en avant. La chaise sur laquelle elle se trouvait venait de céder, elle tomba comme une feuille morte au ralentit dans un petit cri de stupeur « ahhh », il avait pressentit sa chute, en la rattrapant il la blottit contre lui.

« C'était juste à temps, est-ce que vous allez bien ? » lui dit-il d'un air inquiet. A ce moment, la jeune femme se releva grâce à son aide et dit

« Arff merci beaucoup. » D'un air anxieux, elle se releva et elle lui dit tout doucement

« Faites attention à vous, notre capitaine fait ses rondes et nous évalue, il vous regardait justement tout à l'heure. »

Surpris par ces dires le jeune homme tourna la tête un peu partout dans l'allée. Il n'avait pas du tout remarqué que le capitaine fessait sa tournée journalière dans l'enceinte du bâtiment. Il se dit qu'il ne devait pas faire mauvaises impressions dès sa première semaine dans la division, il était stressé maintenant, c'était un homme très puissant par rapport à lui et il avait une grande estime pour se capitaine.

Le shinigami ciblé, s'il commence à s'apercevoir qu'il est traqué par plusieurs pisteurs oculaires, est bien vite secouru par une autre personne inconnue pour le Capitaine. Une femme cette fois-ci. Le brûlé s'interroge. Quelle est donc la raison pour que tant d'énergumènes apparaissent le même jour ?
La demoiselle est tombée et s'est donc attirée toute l'attention des maraudeurs bibliothécaires. La voici seule au milieu de tous, se redressant avec honte, ou pudeur. Elle ne pipe mot, pas une excuse pour le dérangement général qu'elle a provoqué. Le fait que l'autre shinigami inconnu au bataillon soit passé près d'elle et lui ait susurré quelques paroles n'est passé inaperçu aux yeux de personne. Le Capitaine est perplexe, et quelques regards se sont déjà tournés dans sa direction. Ses hommes n'attendent qu'une chose : qu'il rétablisse l'ordre. Discrètement, il se dirige vers la demoiselle inclinée. C'est au moins ça, une marque de respect prouvant sa culpabilité.

Il allonge le pas avec la sérénité que son entourage lui connait. Il n'est ni impulsif, ni tyrannique. Mais son poste fait qu'il doit intervenir certaines fois, simplement pour faire bonne presse. Il arrive aux abords de cette brune à la chevelure soyeuse, prêt à faire son speech. Il est face à elle et ouvre à peine les lèvres qu'un nouvel incident se produit. Le bruit d'une chaise qui s'écroule avorte sa tentative d'intervention et focalise son attention sur ce nouvel événement. Cette fois c'en est trop. Le Capitaine tourne la tête et disparait d'un shunpo.

Ce déplacement instantané brise la distance qui le sépare du lieu de l'incident : le voilà téléporté à proximité de shinigami aux cheveux blancs. Cette fois-ci, il ne se fait pas prier.

>> Vous voici impliqué dans un nouvel incident, Monsieur. Vous dérangez ceux qui travaillent ici. Par conséquent je vous invite à quitter les lieux.

Une décision qui n'appelle aucune contestation. Qui oserait désobéir à un Capitaine ? D'autant plus qu'à la faveur de la démonstration technique de ce dernier pour réagir le plus vite possible, une vague de murmures s'est levée pour commenter la surprise générale. Ce bruit de fond est, bien entendu, accompagné par tous les regards de la salle.

Il en fallut de peu.

Longuement, la jeune femme échappe un long filé d'air laissant ainsi la pression redescendre petit à petit.

La présence du capitaine prêt d’elle fut très humiliante mais, l'autre avec sa chevelure blanche et sa phrase à deux sous était le pire, elle avait été partagé entre, ne rien dire (ce qu'elle avait finalement fait) ou se tourner vers lui pour lui dire froidement : "Ne parle pas de ce que tu ne connais pas!" mais bon, il est encore trop tôt pour elle d'être ainsi ouverte.

Donc resté de marbre même après le départ de Monsieur blancheur, elle eut la mauvaise surprise de constater que le capitaine arrivait calmement mais surement vers elle avec bien entendu la ferme intention de lui parler, chose qui la bloqua définitivement. Par bonheur, monsieur sa blancheur, attira une seconde fois l'attention du capitaine qui réagis presque instantanément en disparaissant, soulevant quelques mèches de ses cheveux, blancheur se rattrapait finalement... l'a-t-elle jugé trop vite?

Elle aurait pût ainsi épiloguer sur le cas de Mister Blanc quand sa vue se met à flancher, d'une main tremblante la jeune femme agrippe le rebord du bureau le plus proche, tandis que de l'autre elle se frotte les paupières avec le faible espoir de faire disparaitre ce désagrément mais, non, le malaise dura plus de dix secondes, le temps qu'elle se souvienne de ses notes: il lui faudrait plus d'une matinée pour refaire le sang qui lui manque.

Prenant le temps de retrouver son équilibre et ses sens, la jeune femme soupire puis se retourne pour faire face au pauvre homme qu'elle avait bousculé, rapidement elle attrape quelques-uns des livres étalés à ses pieds pour les déposer sur son chariot. D'un coup d'œil elle s'assure qu'aucuns ne soit endommager puis elle lui fait ses excuses, la voix faible mais asse audible pour qu'il les accepte puis, l'instant d'après...

"Vous voici impliqué dans un nouvel incident, Monsieur. Vous dérangez ceux qui travaillent ici. Par conséquent je vous invite à quitter les lieux."

Elle se retourne pour observer le capitaine faire signe à Mister blancheur de partir, quelques peut surprise, Maki fronce les sourcils... Blancheur à pratiquement rien fait, alors pourquoi le mettre dehors?! D'un pas fragile, la jeune femme s'avance dans l'allée sans réellement faire attention aux réactions des autres qui étaient partagé entre, regarder le capitaine exclure Blancheur et elle. Pourquoi elle?! C'est ce qu'elle ce serait demandé si elle les aurait vu la détailler avec cette once d'horreur dans le regard.

Son cœur avait fragilisé le peu de force qu'elle possédait pour tenir debout, elle arrive néanmoins à garder un rythme calme mais bientôt, sa vue la lâche une seconde fois, la forçant à stopper. Secouant la tête pour chasser ses vertiges, elle tend une main vers son visage mais s'arrête net... la couleur de sa peau était redevenue aussi pâle que la mort, ses lèvres devaient l'être aussi.
Elle releva les yeux pour atterrir dans le dos du capitaine, avec hargne, elle fait quatre pas de plus et n'en pouvant plus, elle tire maladroitement une chaise et s'assoie, enfin, chute dessus tout en déposant le recueil de poésie sur la table face à elle.

Le repos était impératif, elle le sait mais être ainsi démunie, la révulse et la dégoute, d'un regard mauvais elle observe le zampakuto à sa ceinture et lui adresse ces paroles muettes "Je ne vois pas en quoi me tuer va t'aider à me protéger!".

De ses deux mains moite et glacé, elle se frotte le visage pour enfin pencher la tête sur le côté et regarder les deux hommes, qu'allait dire Mister Blancheur?

« Un nouvel incident ???, quitter les lieux » Ses mots heurtèrent sa confiance, lui qui n'avait rien fait de mal sauf sauver une jeune demoiselle en détresse et lu quelques livres sans avoir fini les recherches qu'il voulait acquérir. Le dernier ouvrage qu'il aurait aimé lire était au niveau de ça plus grande lacune et il aimerait bien que cela change, pas de chance pour lui, son nouveau capitaine ne désire pas le laisser terminer ses investigations. La jeune femme se trouvait encore dans l'étreinte des bras de Kiba, qui ne la lâchait toujours pas, elle était aussi pétrifiée que lui, aucun des deux protagonistes n'osaient pas bouger et dire quoi que ce soit. Jusqu'au moment où Kiba aperçu dans le dos de son Taisho, la jeune femme qui avait bousculé un autre homme peu de temps avant ce second accident, elle était d'une blancheur à faire peur. On aurait dit qu'elle était malade, qu'elle allait s'évanouir et cette fois pour de bon. Dans ses bras, l'autre shinigami bibliothécaire se retira de l'enlacement protecteur de kiba et s'avança vers son capitaine, elle tenta d'ouvrir la bouche, pendant ce temps Kiba ramassa le livre qu'elle avait lâchée lors de sa chute, mais elle n'avait pas distinguée dans le dos de son responsable qu'une de ses collègues s'était assise sur une chaise, alors il prit les devant pour avertir son supérieur qu'une de ses nouvelles collègues semblait mal en point.

« Pardonnez-moi, mon Capitaine, mais cette personne qui se trouve derrière vous, semble très mal en point, vu la couleur de sa peau et de ses lèvres, elle me semble mal en point. » dit-il avec une voix remplie d'humanité.

Il montra un signe de respect envers son futur mentor en s'inclinant fièrement à 90 dégrées le bras mit au niveau du coeur et il s'avança pas vers la shinigami en mauvaise posture. Tout en marchant vers elle, il passa sur le côté de son capitaine, sa démarche était sûre, il ne voulait pas désobéir aux ordres de son capitaine pour ce qui est de sortir, il le fera quand la jeune femme devant ses yeux, sera un minimum soignée. Il regarda dans les yeux de son aîné avec grand respect et il lui dit discrètement pour ne pas faire de bruit inutile

« Je vous obéirez, mon capitaine, mais je n'ai créée aucun incident, j'en ai même sans me vanter déjouer un que le destin avait mis sur la route de cette jeune femme que j'ai attrapé avant qu'elle ne s'effondre sur le sol. »

Puis il continua son chemin, il était très honoré d'avoir pu parler ne serait-ce que deux mots à l'homme qu'il respecte le plus dans tout le Gotei après le commandant en chef, même s'il avait préféré que cela se passe totalement différemment que cette situation-là. Sans perdre sa dignité tout en marchand orgueilleusement, il arriva enfin à la jeune femme malade, il se mit à sa hauteur, elle semblait même plus mal en point que ce qu'il ne pensait comme si un virus mortelle était en train de se propager dans son corps. Il se pencha et d'un regard assez investigateur il observa le corps dans ses moindres détails, elle a de magnifiques yeux verts et une sublime chevelure, mais les détails les plus visibles étaient son mal pour rester en présence d'autrui et le souffle lourd, tellement lourd que l'on pourrait croire qu'elle était en hyperventilation, comme si son corps était un fardeau. Il était attrister de voir l'état d'un être « vivant » comme ça, « ça ne doit pas être une vie facile » se dit-il, mais pouvait-il faire quelques choses ? ca non plus il ne le savait, après cette inspection de quelques secondes pour voir d'autres symptômes peut-être visible il dit d'un ton inquiet

« Je vois que vous n'êtes pas bien, est-ce que je pourrais faire quoi que cela soit pour vous aider, pardonné mon audace de vous proposer cela, mais si vous avez besoin de quoi que cela soit dites le moi. »

Il se redressa pour ne pas ajouter une présence pesante pour la shinigami, il savait très bien qu'être dans un état comme cela n'était pas facile et encore moins si un étranger s'approche comme cela de vous. Il se tourna vers son capitaine qui se trouvait derrière lui d'un mouvement de hanche et s'inclina une nouvelle fois face à lui de la même façon qu'il y a quelques secondes avec une marque de respect due à son rang de capitaine et au respect qu'il lui portait.

« Pourrions-nous revoir à un autre moment mon départ de ces lieux ? » Il le dit fermement, mais avec la même conformité que sa révérence.

Qui oserait désobéir à un Capitaine ? Le téméraire Zedd Kiba, bien entendu !

Leon observe sans mot dire tout le stratagème de négociation de droits de la part de celui qui a semé la zizanie dans cette bibliothèque. D'abord le malicieux protagoniste fait mine d'identifier des symptômes avant coureur d'une probable crise de santé de la part d'une femme que le Capitaine refuse de regarder pour continuer à faire face à ce chenapan. Puis il lui adresse les formalités en signe de respect, par une inclinaison de buste qui n'a qu'une seule perspective : non pas de s'excuser, mais de se donner bonne image afin de s'arroger le droit de passer outre les remarques faites par Leon pour rejoindre celle qu'il considère comme "mal en point" (terme assez redondant dans sa remarque). Il néglige ainsi, en tout acquis de conscience, la consigne du Capitaine, s'autorise même à lui glisser un sournois mensonge au creux de l'oreille, avant de le contourner avec une assurance manifeste pour rejoindre sa belle.

Voilà que le piège du borgne se retourne contre lui : en effet, résultante macabre de tout le cérémonial de "Mister Blancheur", tous les regards portés sur eux n'ont pas les mêmes attentes. Un premier profil envisage une sanction aveugle, rigide pour l'indécent, une exclusion nette et sans appel. Un second profil réclame une attitude plus diplomate, un effort de compréhension, une révision de ce jugement trop radical.

Tandis que l'audacieux atteint sa cible, Leon demeure immobile. Il réfléchit à ce qu'il doit faire. Il est perplexe. Puis la question du concerné concernant la révision de sa sentence tombe : le Capitaine doit donner sa décision.
Il se retourne et jette un oeil à Maki. Elle est blafarde, c'est visible. Il sait comment réagir. Avec sagesse il entame le pas et se rapproche rapidement des deux individus. Cette femme est celle qui l'a interpellé plus tôt. Décidément, il a récolté une belle paire de plaies. Mais il compte utiliser une tactique efficace pour répondre à ce problème.

>> Je pense qu'il y a assez de monde ici pour s'occuper d'elle. Ne vous croyez pas irremplaçable, Monsieur. Cela dit, puisque vous tenez tant à intervenir, nous pouvons faire consensus. Cette femme est pâle, c'est un symptôme classique chez le sujet lorsqu'il fait une sorte de malaise : il est recommandé, dans ce genre de circonstances, d'écarter la victime des lieux publics. Vous comprenez ?

Leon jubile intérieurement mais garde, en apparence, un visage froid, impassible. Cet air est censé montrer qu'il est inébranlable. Que ses rapports aux autres sont strictement professionnels et ne font office d'aucun égocentrisme.
Résolu, il tourne le talon et débute la marche vers l'entrée.

>> Nous allons vous sortir d'ici Madame, pour que vous preniez l'air. Ce gentilhomme va chaleureusement vous soutenir pour vous rendre à l'extérieur. Suivez-moi.

« Je vois que vous n'êtes pas bien, est-ce que je pourrais faire quoi que cela soit pour vous aider, pardonné mon audace de vous proposer cela, mais si vous avez besoin de quoi que cela soit dites le moi. »

Maki, le regarda ainsi s'approcher d'elle. C'était plutôt impolis et très agaçant mais d'un autre côté, le comportement plutôt culotté voir étrange du jeune homme, la rendait interrogative.

Comment dire... C'était une première, quelqu'un semblait s'inquiéter pour elle, c'était presque dérangeant en réalité et comme d'habitude, elle ne sût quoi dire et se contenta de le regarder les sourcils froncé car rapidement le doute revient.
Blancheur pouvait aussi utiliser son malaise comme un prétexte pour rester un peu plus dans les lieux cependant, elle glissa un regard vers le capitaine qui d'un œil décidé le regardait.

Tandis que Blancheur reculait pour faire une seconde courbette, elle observa un peu plus le visage marqué du capitaine et plus précisément son unique œil, la brulure quant à elle s'effaça d'elle-même aux yeux de la jeune femme, elle apportait juste un trait supplémentaire à sa personnalité. Une personnalité qu'elle avait du mal à discerner d'où sa façon d'observer attentivement ce qui traverse le regard du capitaine.
Elle le vit réfléchir vite, le regard voilé par une sorte de débat bref, mais bien présent pour finalement réagir rapidement en se mêlant de son cas.
"La journée la plus parfaite de ton existence!" Clame cette petite voix agaçante.

Tout en détournant le regard, elle l'entend tout simplement leurs demander de partir. Un petit sourire éphémère étire ses lèvres puis vient le moment ou, elle redresse la tête, le regard traversé par une certaine noirceur d'âme.

C'est quoi déjà? "Chassez le naturel, il revient au galop."

>> Nous allons vous sortir d'ici Madame, pour que vous preniez l'air. Ce gentilhomme va chaleureusement vous soutenir pour vous rendre à l'extérieur. Suivez-moi.

De un, Mister Blancheur ne la touchera pas.
De deux, elle ne devrait pas marché.
Et de trois, elle ne va pas pouvoir empreinter le recueil de poème.

Le capitaine se met alors en marche vers l'entrée, les mâchoires de Maki se crispent puis abandonnant le livre sur le bureau, elle se relève tout en évitant Blancheur.

Son cœur s'était calmé et à présent, le peu de sang qui irriguait ses organes vitaux se répand à nouveau dans ses membres lui permettant de tenir sur ses jambes et d'aligner les pas sans accros, la tête moins lourde. Elle suivait le capitaine de quelques pas, tout en réfléchissant à une chose: ce qu'elle devait faire.

Ils marchèrent pas longtemps, mais le silence qui régnait était pesant et pour une raison ou une autre Maki ce sentis de trop dans cet histoire, elle avait interrompu quelques chose.
Bien qu'elle soit un peu sauvage, elle sait adopter un comportement correct et un discours du même type... Bon, quelque peu différent de ce que l'on attendrait d'une jeune femme comme elle, mais bon, Maki est ainsi et seul une sociabilisassions pourrait l'aider à développer son langage, parfois trop franc.

Arrivé à la sortie, Maki s'arrête à la hauteur du capitaine puis après avoir jeté un coup d'œil à Mister Blancheur derrière elle, elle retourne son regard vert dans celui du capitaine, tout en ouvrant de moitié la bouche, elle dit de manière distante et calme.

-Pardonnez-moi d'avoir troublé le calme de votre lieux, Je m'appelle Maki Chiraki et le fait que je sois ainsi n'est dû en rien à un malaise, ce n'est qu'un peu de sang en moins.

Elle lance un regard au dehors, le soleil brillait et chauffait l'air puis elle revient au capitaine et fini par annoncer le second motif de sa visite à la bibliothèque.

-J'aurais souhaité intégrer votre division mais, le moment et mal choisis. Bien que ces mots soit un peu en désaccord avec cette malheureuse interruption dans votre inspection, je vous adresse mes respects.

Elle incline légèrement la tête et s'en va.

Elle fait quelques pas au dehors puis, inspire un grand coup laissant ainsi l'air réchauffer ses poumons, elle aperçoit un arbre un peu plus loin et s'y dirige d'un pas lent mais nécessaire afin d'éviter de nouvelles faiblesses.
Une fois installé confortablement, la jeune femme se sort une cigarette qu'elle allume aussitôt, une volute blanche s'élève alors devant ses yeux fatiguée, elle secoue la tête en repensant à sa chute sous les yeux de trop de gens.

- Là, c’est sûr qu’il ne va pas oublier cette matinée ! Murmure-t-elle.

Aidez deux personnes dans la même journée à quelques minutes d'intervalle l'une de l'autre et n'avoir aucun remerciement de la part de ces deux personnes, « c'est vraiment pas ma journée, c'est surement à cause de ce fameux chat noir que j'ai vu avant d'arriver dans cette division qui m'a portée la poisse... Galère ». C'est ce que ce disait Kiba et les choses ne s'arrangeaient pas et n'allait que du mal au pire pour le jeune homme, son futur capitaine-taisho lui demandait de partir du bâtiment principal de la division avec un regard froid et sans aucune compassion pour les gestes qu'il avait accompli. Cela le mettait mal à l'aise il n'était pas du tout estimer par son futur mentor et il regrettait bien de s'être levé ce jour.

Le maitre de ses lieux, s'était dirigée vers la malade l'examina d'un seul regard et il ordonna de la sortir de l'immense bâtisse, il proposa donc à Kiba d'assurer la jeune demoiselle pour qu'elle puisse sortir de l'enceinte de ses murs sans encore avoir un malaise et de perturber les différentes personnes travaillant au sein de la bibliothèque. Après avoir reçu un tel ordre, Kiba se dirigea pour l'aider, mais la jeune femme souffrante ne voulait pas du tout de son aide, il essaya dans un premier temps de lui montrer qu'il était de bonne foi et qu'il ne voulait que l'aider sans en jouer de trop, mais rien n'y faisait. Elle ne désirait aucune de l'aide d'un inconnu, il la laissa alors reprendre son souffle.

Pendant ce temps-là, l'encyclopédie à la main, Kiba se dirigea vers la jeune femme qui faillit tomber. Il mit son visage à hauteur de son oreille et lui tout doucement

« Je pense que tu devrais reprendre ton boulot, sinon tu vas te faire légèrement engueuler, par ton capitaine. Bonne journée ! »

Malgré les évènements qui se déroulaient, il ne perdit pas espoir et ne perdait pas non plus son sourire qui l'accompagnait partout avec lui. La jeune femme se retourna dos à la scène et « s'enfuie » discrètement dans les grandes allées de la bibliothèque.

Kiba reprit son sérieux, le livre à la main il regarda son emplacement il était un peu plus haut que ce qu'il pouvait atteindre en levant ses bras, alors d'un petit saut sur place sans prendre d'élan et sans un bruit il se trouva au niveau pour ranger le livre. Quand il toucha le sol sans faire de bruit de la pointe de ses sandales, il vit que la jeune femme et son capitaine se dirigeait vers la sortie, alors d'un bon discret vers son dirigeant comme si de rien n'était, il les rattrapa. Il avait les mains derrières la nuque croisée et regardait tout autour de lui les immenses archives que possédait la cinquième division, il avait envie d'approfondir le plus ses compétences qu'il pouvait et cette division était la seul qui pouvait le faire pour lui, le seul problème maintenant, c'est d'avoir l'accord du capitaine qui lui-même en voyant ses réactions ne devraient pas être positif à un intègrement de sa part. Toutes les personnes qui se trouvaient encore dans l'édifice regardaient les personnes défilées dans l'allée principale pour se retrouver à la porte.

Arrivée à la porte de sortie, la souffrante se présenta Maki Chiraki qu'elle se nommait, elle était présente également pour la même raison que Kiba, elle voulait également être recruté dans cette division. Kiba qui se trouvait un peu en retrait sourit quand il l'entendit prononcer ses mots, il resta derrière sans rien dire et sans broncher, il la laissa finir. Elle s'en alla sans rien dire de plus dans les allées du Seireithei.

La tension était lourde, son coeur allait à du cent à l'heure, il bouillonnait tels une marmite d'eau chaude sur le feu, il n'en pouvait plus de ce sentiment qui lui rongeait l'estomac. Il fit quatre pas vers l'avant et se retourna, il était face au capitaine de division, il avait un air sévère sur les derniers évènements qui chamboulaient totalement les habitudes de cette personne cartésienne.

Kiba se mit à genou en position de total respect et de soumission d'un rang à un autre aussi grande qu'il en est entre ces deux êtres d'une telle différence.

« Pardonnez-moi, mon capitaine, je me présente. Je me nomme Kiba Zedd, je suis ici pour intégrer également cette division. Pardonnez-moi, pour avoir commis des actes qui ont troublé le silence dans l'enceinte de votre domaine. » Dit-il avec des regrets pleins la gorge.

Il avait le regard vers le sol la tête le plus penchée qu'il pouvait vers le sol et sans même se redresser il retira son fourreau sa ceinture et mit son zanpakutho devant lui tout en ne bougeant pas de sa position.

« Mon arme est votre capitaine, faites-en comme bon vous semble, je vous laisse maître de mon destin » Ca voix avait totalement changée, elle était devenue pleine d'assurance comme un samouraï, il avait le respect pour son maître et tentait de le montrer avec cette ultime chance. Il releva son visage, son attitude désinvolte de tout à l'heure s'était envolée, on pouvait apercevoir une grande assurance de soit ses paroles et sur son visage. Il attendait la réponse de son futur dirigeant.

Si la première se montre conciliante, c'est autre chose pour le second, déterminé à rester. Maki est définitivement plus compréhensive des mesures prises par le Capitaine, et accepte sa peine. Ses excuses sont sobres et elle ne fait pas de zèle, prenant soin tout de même de signaler son désir d'intégrer la division. Le porteur du zanpakuto de feu voit cette femme d'un bon oeil : elle est responsable. Elle peut devenir un bon élément au sein de son unité.
Quant à Kiba, c'est une autre affaire. Le bougre croit, avec sa discrète escapade pour toucher deux mots à son amie et ranger son encyclopédie, échapper à l'oeil rompu de Leon. Il est très prétentieux de penser qu'un Capitaine n'est pas en mesure de repérer ce genre de détails ; que le shinigami peut, dans son dos, en toute impunité, faire ses petites affaires "comme si de rien était". On n'apprend pas au vieux singe à faire la grimace...

Leon adresse un signe de tête à Maki en guise de respect lorsqu'elle emprunte la sortie. Une fois la demoiselle congédiée, Misteur Blancheur reprend ses singeries : il va jusqu'à s'agenouiller pour présenter ses excuses. Cette mesure est exagérée, et constitue en soi une ultime tentative de négociation. Ce comportement commence à être pesant, malgré son caractère noble. L'ère de la chevalerie est depuis longtemps révolu, nul besoin d'aller jusqu'à assumer une telle soumission.
Le Capitaine s'empare donc de la lame de Kiba. Il l'étudie un bref instant, puis la rend.

>> Nul besoin de présenter sa lame pour s'occuper des archives, Monsieur. Relevez-vous, je vous prie. J'apprécie votre engouement mais n'exagérez pas, vous ne faîtes qu'attirer davantage d'attention sur nous, et cela dérange d'autant plus le travail de vos camarades.

Le terme "camarade" veut bien dire ce qu'il veut dire. Leon est un homme démocratique. Il est enclin à accueillir toute personne en mesure de faire avancer les choses au sein de sa division, à condition que cette personne soit de sa race : celle des shinigamis. Et puis il n'est pas le responsable direct du recrutement des shinigami au sein de la Vème ; il laisse ça à son second, Rikichi.
Ayant rendu l'arme à son propriétaire, il lui adresse un dernier message.

>> Mettez-vous au travail et pas un bruit. Je serais intransigeant à votre égard.

Sur ces dernières paroles, il prend le contrepied et s'envole droit vers la zone informatique, située au fond de la bibliothèque. Son objectif est simple : il compte fouiller dans sa base de données personnelle pour en apprendre plus sur le curriculum ces deux protagonistes. Maki Chiraki et Zedd Kiba, deux shinigamis qui se font vite remarquer.

Citation :

HRP : Navré pour le retard, j'ai un planning chargé en ce moment, ce post clôture le rp pour ma part, merci à vous x).

La tête penché vers le sol, sa clope au coin des lèvres et les yeux levé vers Mister blancheur, Maki l'avait aperçu dans cette position de soumission, signe aussi de loyauté, de respect, le zampakuto lever vers un capitaine mal à l'aise par une tel marque, elle échappa un sourire en coin lorsqu'elle l'entendit parler de son désir d'intégrer cette division.
Elle relâche son attention tandis qu'elle laisse ses oreilles travailler, elle tire de longues bouffé de fumé, rapidement la cigarette se fini elle l'écrase alors entre ses jambes, tout en recrachant un épais nuage de fumé.

Elle n'aurait pas été aussi surprise si les événements n'avais pas joué contre eux, mais elle le fut en entendant les paroles du capitaine, en dépit de tout il les autorise même à rester dans la bibliothèque et surtout de travailler.

"Une sacrée journée." Murmure-t-elle.

Elle était contente mais en même temps il y avait du travail à faire.

Distraitement, elle se sort une autre cigarette qu'elle allume tout en regardant le Shinigami dans l'entrée resté seul après le départ du capitaine. Elle n’avait pas réellement été très... comment on dit déjà?! Correcte?!... Bref, elle devait bien aller le rejoindre pour se présenter étant donné qu'ils intégraient la cinquième division.

Nerveusement elle tire sur sa tige qui arrive rapidement de moitié puis, d'une vive impulsion elle se redresse et se retiens à l'arbre, prise d'un tournis, agacée de ne pas produire asse vite le sang qui lui manque, elle regarde son zampakuto avec méfiance.
Ce n'est pas facile d'en être la responsable néanmoins elles c'étaient liés et elle en était fière.
Ce liens avait été marqué sur elle à la manière d'un tatouage sur son épaule droite allant de son trapèze à sa clavicule, il dépassait un peu de dessous sont col de kimono, elle aurait pu resserrer les deux pans de tissus pour le masquer mais Maki ne voulait plus se cacher, ceci faisait maintenant partie d'elle, de plus elle en acceptait l'existence.
Prenant une grande inspiration, elle releva la tête vers Kiba et s'élança à pas lent mais bien régulier, elle traversa la pelouse et savoure la tiédeur de l'air contre son visage froid, plus rapidement que prévue elle arrive à deux mètres de lui.

"Recommençons."

Avec politesse elle s'incline légèrement pour se redresse aussitôt tandis qu'une voix claire et calme sort d'entre ses lèvres légèrement rosé maintenant.

-Désolé de ne pas m'être présenter et de t'avoir ignoré...Elle se tait et lève les yeux au ciel.

"Belle approche, vraiment!" Se moque-t-elle. Elle se racle la gorge, tout en sentant son stresse monter.

-Je ne suis pas très habituer à être avec autant de personnes et même que l'on s'inquiète pour moi donc, désolé et merci. Je m'appelle Chiraki Maki, j'ai bien l'impression que l'on va souvent ce croiser, maintenant. Finit-elle en tentant un sourire qui s'envole avant d'être.

Elle est prise entre l'envie de partir loin et en même temps elle doit tenir sa résolution ... le dilemme ne dure pas, elle reprend une inspiration et tout en regardant derrière l'épaule du Shinigami, elle lui explique simplement.

-Je suis en ce moment en manque de sang et c'est pour cela que je suis aussi blanche que...Elle regarde ces cheveux blancs puis continue...D'ici ce soir, je devrais être présentable donc, je n'ai pas besoin d'un avis médicale ou même d'être assister, puisque c'est un long repos qu'il faut dans ces cas-là. Termine-t-elle en le regardant bien en face.

Elle se sentait mieux, son visage était détendu et malgré le désordre occasionné au début de la journée, elle est plutôt contente de ses progrès.

Les yeux braqués sur le sol, plus aucun son, plus aucun bruit ne se faisait entre autour de lui et de son capitaine, seul son coeur battait à vive allure dans le stress d'avoir la possibilité d'intégrer ou non la division qu'il voulait. Le muscle au milieu de sa poitrine battait à une vitesse hallucinante, mais dans la posture du jeune shinigami rien ne pouvait se laisser lire à par un total respect et une obéissance digne d'un guerrier d'en temps. Le dos était parallèle au sol jusqu'à ce qu'il entende. « J'apprécie votre engouement » ne serait-ce que ces mots, il comprit tout de suite qu'il pouvait d'ores et déjà faire partie intégrante de la cinquième division. Il attend la suite et l'ordre de se relever pour bouger ne serait-ce que d'un millimètre. Son capitaine fini de parler et se retourna dans sa bâtisse pour continuer son travail, le coeur de Kiba s'arrêta une micro seconde pour reprendre normalement, le stress venait de disparaitre. L'émotion était présente devant les portes de la bibliothèque.

« Ouff, enfin voilà une bonne chose de faite, je peux enfin commencer à faire mon devoir » dit-il tout en relevant la tête après quelques secondes, il mit debout et rengaina son zanpakutho à sa ceinture. Il se retourna et se mit dos au batiment et il se mit en marche vers les quartiers de division, il mit ses deux mains jointes derrière sa nuque et marcha comme il en avait l'habitude dans une attitude désinvolte. Quelques pas plus loin, il croise la jeune shinigami qui avait fait un malaise plus tôt dans la journée, elle s'avançait vers lui en passant dans l'herbe

« Tiens que me veut-elle ? » se dit-il quand elle arriva devant lui.

Kiba aperçu qu'elle n'était pas du tout alaise avec lui, quand celle-ci s'exprimait devant lui, il eut un léger sourire quand elle s'excusa. Elle lui expliqua la cause de son malaise. « Ah, elle est en manque de sang, serait-elle un vampire comme dans les livres récents sur terre ? » Il ne comprenait pas réellement ce qu'il se passait, mais quand elle eut finie de se présenter, Kiba fit une légère révérence et il prit la parole.

« Bonjour ma dame et enchanté de vous connaître. Je ne me suis pas non plus présenté à vous. Je me nomme Kiba. »

Il avait un large sourire sur son visage, une bonne première impression dès le premier jour est crucial dans des moments pareils, il regarda tout autour de lui, voir si d'autres personnes se trouvaient dans les environs et à part quelques shinigamis de la cinquième division il n'y avait pas grand monde. Il remit son regard vers Maki Chiraki et lui dit

« Si vous voulez faire plus ample connaissance si vous avez le temps, joignez-vous à moi et dirigeons-nous dans nos quartiers de division, voir nos infrastructures ? »

Il reprit alors sa position initiale, les mains derrière la nuque pour reprendre sa démarche dans les allées de la division.

Kiba, n’était pas un Shinigami semblable à ceux qui la fuyait, il avait un large sourire, une manière bien particulière pour déambuler et par-dessus tout un sens du relationnel qui fait tellement défaut à Maki.

C’était une drôle de rencontre néanmoins, elle ne refusa pas sa présence une seconde fois et lui emboita le pas, elle c’était bien trop caché et avait hérité de surnoms peu flatteur mais avec Kiba, elle ne se sentait que peu jugé contrairement à une bonne majorité de ceux qui la côtoyait de force à l’académie.

C'était une situation rêvé pour faire des efforts supplémentaire afin de montrer une toute autre part de sa personnalité.

Elle calle ses pas sur les siens et tout en restant à un pas de distance, elle laissa un sourire fin prendre possession de ses lèvres, la tête penché vers ses pieds pour ne pas trébucher et tomber, elle lâche un soupire puis, relève les yeux pour observer les cheveux et la nuque du Shinigami. Elle espérait simplement qu’à cette allure, elle n’allait pas faire un autre malaise.

Elle avait beaucoup observé ses congénères, leurs façons de réagir, leurs tenues parfois extravagante mais aussi leurs apparences, la couleur de leurs cheveux pouvait parfois la surprendre ou bien la mettre mal à l'aise, c'était légèrement le cas avec Kiba néanmoins, ça lui donnait un trait de personnalité particulier donc, pourquoi serais-ce répréhensif étant donné qu’elle-même était particulière dans sa façon d’être en plus de sa couleur blanche…au moins, la japonaise en elle reflétait tout ce que l’on attendait de voir.

Les secondes défilaient et aucuns des deux ne prenait la parole, elle n’était pas très douer et puis avec son comportement dans la bibliothèque elle comprenait qu’il ne sache trop quoi lui dire ou bien lui demander donc, cette tâche lui revient.

Tout en se raclant discrètement la gorge, Maki relève les yeux vers les bâtiments se dessinant devant eux, puis elle entame la conversation du mieux qu'elle le peut.

-La cinquième division semble être un endroit calme et sérieux. J'espère pouvoir parvenir à m'intégrer...

"Quoi?! T'en que tu y aies déballe tout!" Se réprime-t-elle.

Elle serre du poing jusqu'à ce qu'elle sente ses ongles entamer ses paumes, elle soupire puis réfléchis rapidement avant rouvrir la bouche.

-Je ne m’attendais pas à ce que le capitaine donne une réponse aussi rapidement. Recommence-t-elle. Il semble être quelqu’un d’assez droit même s’il a l'air mal à l'aise avec certaines coutumes dont, cette façon de tendre son zampakuto... personnellement, je n'en serais pas capable bien que ce soit un signe de grand respect...

"Sérieusement, Maki tu racontes quoi là!?"

Elle se tait quelques secondes, ses pensées tourner vers l’âme de son zampakuto de ce que ça implique puis, elle vient à se demander si pour certains c’est aussi difficile physiquement. De pensées en pensées elle vient à penser au vieux de l’académie, la seule personne qu’elle n’ait finalement pas déçut et qui lui ait apporté un brin de normalité.
Elle devrait aller lui rendre une visite, mais aurait-il du temps à lui consacrer avec tous les élèves qu'il a à superviser?!

-J'ai une question. Je peux te demander si tu rencontres des problèmes avec le pouvoir de ton zampa?

Elle se rend alors compte qu'elle le tutoie et se reprend aussitôt:

-Je peux te tutoyer?

La distance qui nous séparait de nos quartiers n'était pas grande, mais un blanc c'était installé entre les deux shinigamis, Kiba était en train de réfléchir aux paroles de son capitaine et de ne pas faire de bêtises ou de ne pas attirer l'attention de ces nouveaux collègues de division. « Je dois faire bonne impression et bah ce n'est pas gagné s'ils sont tous comme notre capitaine, je ne sais pas ce qu'il va se passer par la suite ».

Perdu dans ces pensées il ne comprit pas les premières phrases de la shinigamie, il était dans une bulle de pensées que rien ne pouvait percer, il avait l'habitude de cela, il aimait bien être au calme dans sa tête. Mais par politesse, il devait l'écouter surtout que pour elle également c'était son premier jour au sein de la division et comme tout bon gentleman qu'il était, il se devait de ne pas lui manquer de respect. Il secoua légèrement la tête pour retrouver ses esprits et il écouta attentivement la jeune femme se trouvant dans son dos, elle lui posa des questions assez personnelles en rapport direct avec le katana et l'esprit qui s'y trouvait à l'intérieur.

Hiryû l'âme de son zanpakutho le jeune dragonnet aux deux formes n'était pas quelqu'un de méchant, il était assez dur, mais il ne voulait que le bien de son porteur depuis le premier jour ou Kiba l'eu entre les mains. Il se retourna, dans son élan il déploya ses bras pour s'étirer de tous son long et laisser entendre un petit « ahhh » de soulagement. Il ne remit pas ses mains dans sa position et il préféra les mettre dans ses grandes manches de kimono, les mains posées paume sur paume à niveau de sa ceinture.

Quand la jeune femme eut finie de le fusiller de question, son sourire réapparut comme à son habitude quand il s'adressait aux gens normalement.

« Bien sûr que vous pouvez me tutoyer, je ne suis ni une personne de haute noblesse, ni un grader dans notre division, donc bien sûr, faites-vous plaisir. » Dit-il.

« Mais par rapport à notre capitaine, j'ai joué un peu le tous pour le tous, en lui donnant mon arme, dans un autre sens, il l'a possède entre guillemet vu qu'il est notre capitaine.... » Il mordit le coin droit de ses lèvres

« Puis, ''reprend-il'' notre capitaine semblait agacé par les actions que nous avons tous deux commis dans la bibliothèque, donc il le fallait pour bien lui montrer que je le respecte et que je désire au plus profond de moi travailler au sein de sa division. »

Il reprit un peu son souffle après ce petit speech et il décida alors de continuer d'avancer vers le bâtiment de résidences. Il se mit à sa hauteur cette fois pour ne pas devoir s'arrêter et pour avoir une communication plus directe avec la personne et dans un même temps analyser celle-ci et voir ses réactions.

« Pour ce qui est de l'arme, vous entendez quoi ''problèmes'', en avez-vous avec l'âme qui habite dans votre arme ? »

Les mètres avances et la porte du grand réfectoire de la cinquième division se trouvait à quelques pas.

« Et cette histoire de sang, qu'est-ce donc, je n'ai pas très bien compris?»

Il s'arrêta net et un sourire niai se lit sur son visage, il avait une main posée derrière la nuque, les yeux plissés, avec un air de « je suis désolé », il se tourna vers Maki et lui dit.

« Veuillez m'excuser pour ce genre de questions indiscrètes, nous ne nous connaissons pas encore et déjà tellement de questions. Est-ce que vous pensez au destin ? »

Il laissa quelques secondes à son esprit pour bien employer les mots qu'il devait dire, car le destin pour Kiba est une chose très importante pour Kiba, un peu comme la superstition. Il reprit donc

« Car moi, oui, je pense au destin qui m'a mis sur votre route, nous sommes arrivés le même jour et nous avons commis également les mêmes erreurs, n'est-ce pas pré écrit, qu'en pensez-vous ? »

Rassuré qu'il accepte le tutoiement, Maki baisse les yeux vers ses sandales et refoule l'envie de se cramer une cigarette, ils approchaient du réfectoire...l'idée d'être de nouveau confronté à la foule la fît pâlir bien qu'elle soit déjà extrêmement blanche.
Prenant une longue inspiration, elle tend l'oreille vers la voix de Kiba qui est maintenant à sa hauteur et il la vouvoie...étrangement ça la dérange mais bon, il répond tout de même à ses questions.

"Tu as de la chance d'être tombé sur ce Shinigami!"

-T'es questions ne sont pas plus indiscrètes que les miennes et s'il te plaît tutoie moi aussi, c'est du donnant donnant. L’invite-t-elle.

Elle fait un pas de plus puis s'arrête et se tourne vers lui, le regard ferme, elle l'observe puis lâche un petit sourire et secoue la tête amusé.

-Le destin...commence-t-elle songeuse. C'est vrai qu'en y repensant, le destin pourrait bien se cacher parmi nous. En réalité, je ne sais pas si j'y crois, peut-être bien. Désolé, ma réponse est évasive mais je ne veux pas m'avancer sur un sujet comme celui-ci. Mais en tout cas, c'est vrai que la coïncidence et plutôt troublante.

Elle se mord l'intérieure de la joue puis fait quelques pas vers la pelouse et finalement, elle cède, elle s'allume une cigarette et prend le temps de tirer plusieurs longues bouffé avant de réfléchir à la manière de répondre à ses autres questions, le regard ailleurs, elle observe les toits devant elle puis, lance un regard vers un Shinigami passant devant eux, le regard froncé et la mines intrigué par leurs présence, la jeune femme le salut d'un simple signe de la tête puis reviens à Kiba.

Distraitement elle pose une main sur son zampakuto sans garde puis après plusieurs minutes de silences, elle reprend d'une voix douce.

-Quand je parle de problèmes concernant le shikai, je parle de l'effet qu'il produit sur soi et en réalité, mon problème de sang est lié à elle. Termine-t-elle en désignant son zampakuto.

De nouvelles prises de vertige la jeune femme décide de se mettre en tailleur puis avec un sourire désolé, elle relève la tête vers lui et poursuit.

-Elle est plutôt gourmande, elle pompe dans mon sang pour pouvoir me protéger et surtout pour pouvoir être forte, j'ai juste du mal à refaire le sang qui me manque... enfin, c'est sans importance. Je ne suis pas encore habituée à ses effets et à son caractère, je ne m'attendais pas à ce que ça se passe ainsi.

Elle se gratte la tête, la clope au bout des doigts.

"Sérieusement, Maki tu fabrique quoi?! Il y a une limite entre...et puis merde, fait le à t’as sauce!"

-J'ai tiré le gros lot avec elle mais ce n'est pas pour ça que je ne la respecte pas, on se ressemble finalement, enfin bon, désolé de parler aussi ouvertement... je ne suis pas très doué.

"Oh là, t'es affligeante!"

Elle se tait et pose un doigt sur ses lèvres tout en s'ouvrant l'intérieur de la joue, puis elle se met à repenser à son histoire de destin.

"Et c'est repartis..."

-Ton histoire de destin...finalement, je me demande si tu n'as pas raison. Avec elle... Elle désigne encore une fois son Zampakuto... on va dire que le destin me la montrer et puis, tu es la première personne, excepter le vieux et le capitaine, à qui j'ose parler donc...on va dire que le destin est sacrément remplis d'intentions étrange.

Il salua ses nouveaux compagnons de la cinquième division d'un signe de la main tandis que Maki sassaillait en tailleur. Elle commença à expliquer les capacités vampiriques de son zanpakutho. « Elle se fait aspirer le sang. Mais c'est fou, quel drôle de pouvoir » se dit-il. Se faire sucer le sang par sa propre arme n'est pas quelque chose de concevable pour Kiba, mais la différence entre elle et lui était bien visible. Ça lui donnait un petit côté charmante, après quelques secondes d'analyse sur la question du pouvoir du zanpakutho qu'il ne comprenait certes pas grand-chose, mais ne le montrait pas spécialement le remarquer. Maki s'alluma une cigarette, il l'a fixa pendant deux secondes étonnés par ce geste et lui dit

« C'est étonnant que vous fumiez mademoiselle, venant d'une personne avec des problèmes de coagulation et de manque de sang, cela ne vous aide pas réellement. La cigarette abîme la moelle osseuse et la détériore jour après jour, ce n'est pas vraiment bon pour vous. Mais bon je n'ai rien à vous enseigner là-dessus. »

Il sourit et s'assit aux côtés de sa nouvelle collègue il se mit en position de ''Zazen'' face à son interlocutrice et une pensée traversa sa tête pour se rappeler de son ami d'enfance du Rukongai, une petite émotion le prit au coeur, mais il se dit qu'il devait le retrouver maintenant qu'il avait intégré une division. '' J'irais le retrouver après un petit repas'', le mot repas et destin n'est pas réellement proche, mais pour Kiba ça lui fit penser directement à ce que Maki lui avait répondu il y a quelques instants, alors il lui répondit

« Vous savez je ne comprends pas grand-chose à votre pouvoir, c'est quelque chose qui est étrangement hors de mes connaissances et d'ailleurs ne serait-ce qu'en parler cela me donne des frissons et la chair de poule. » dit-il en montrant l'avant de son bras.

Son avant-bras était recouvert de petite bosse au niveau du poil, ses muscles étaient en train de se contracter, il n'aimait pas parler de ces choses-là c'est du surnaturel et dangereux, surtout les vampires qui eux aspirent le sang. Kiba était assez superstitieux pour ce genre de problèmes, il tourna la tête de gauche à droit deux trois fois pour faire partir de son cerveau les images qu'il pouvait y avoir. Ensuite il reprit

« Mais revenons à nos moutons, vous savez le destin c'est une « chose » que tout être peu modifier à sa volonté, tout dépend des actions que celui-ci entreprend dans sa vie, il ne suffit pas de dire, mais d'agir en conséquence pour que son avenir soit cadré dans le sens voulu. » il vit bien les petits regards que Maki dirigeait vers le zanpakutho, il prit un peu plus de calme qu'à son habitude, mais toujours avec le sourire aux lèvres et dit

« De ce que je peux constater le destin de vous deux était déjà bien tracé dans le destin du monde. Mais il y a un grand bémol dans l'histoire, c'est que vous semblez assez fragile vu d'un avis extérieur, donc je pense bien que cette arme risque de vous handicaper au combat, même si ne nous sommes pas du tout dans une division ou le combat est la première chose qui vient, mais sait-on jamais un combat est si vite arrivé, une invasion encore pire. Alors, faites attention à çela et surtout à vous. »

Il les désigna tous les deux de la main droite, le zanpakutho et le corps de la jeune femme. Après un petit instant de silence pour laisser passer la pression du moment présent, il s'excusa poliment

« Pardonnez mon impudence envers vous. Je n'ai nullement voulu vous manquer de respect » et il s'inclina avec un profond respect envers la personne en face et il se remit droit par la suite avant de reprendre.

« Mais je n'ai pas non plus l'habitude de tutoyer une personne inconnue, encore moins de sexe féminin, donc je ne peux rien vous garantir à ce niveau. »

Il vit passer deux shinigamis de leur division qui allaient dans le réfectoire, il respira alors un bon coup et là, un grand fumet lui arriva dans les narines, une odeur de riz, de viande et de sauce lui titillait les naseaux. '' Je commence tout doucement à avoir faim moi '' se dit-il quand son estomac fit un bruit pas possible en présence de la jeune femme, il fût étonné de lui-même par le son que produisait son organe.

« Excusez-moi, mais je vais me diriger au réfectoire manger et par la suite j'irais voir un ancien ami, ça fait un bail que je ne l'ai plus vu. Donc si vous voulez me rejoindre ou rester là à réfléchir vous êtes la bienvenue. »

Kiba se releva assez aisément sans devoir prendre appuie avec ses mains et il dépoussiéra son kimono par la même occasion. Il rengaina son arme correctement à sa ceinture et il reprit une nouvelle grosse bouffé d'oxygène, '' Ahh qu'est-ce qu'il fait beau aujourd'hui, je sens que cette journée n'est pas prête de finir.'' Se dit-il tout en rêvassant. Il s'étira pour enfin dire

« Bon j'y vais ! Qui m'aime me suive. Ah ah.»

Il rigola pleinement et se retourna. Il s'avança alors vers les portes qui se trouvaient même pas à dix mètres d'eux et il entra dans le bâtiment.

Kiba, avait des opinions bien tranché que ce soit pour le pouvoir de son zampa mais aussi sur sa façon de fumer, qu'il ne trouvait bien évidement pas sain, mais qui ne pense pas la même chose ?!

"Pas grand monde!" Voilà que la petite voix était d'accord avec elle, une foutu première.

Plus il lui parlait et plus, elle restait silencieuse se renfermant dans son for intérieur.

Il ne lui apprenait rien mais, elle savait qu'il ne pouvait comprendre pourquoi son zampa réagissait ainsi, certes c'était un brin handicapant néanmoins Nagaremono ne souhaitait pas sa mort, simplement retrouver ses forces mais aussi lui faire comprendre son erreur quant à son identité, c'était dur certes mais n'avaient-elles pas été mal traité et surtout mal considérer, enfin, dans tous les cas il fallait à Maki un temps d'adaptation, certes plus long que pour certains car son corps devait s'habituer à produire plus de sang en moins de temps mais c'est ainsi, elles sont désormais liée.

Après avoir exposé ses craintes à son égard, chose qui ne la laissa pas indifférente, il s'excusa mais la jeune femme leva une main et lui adressa un petit sourire.

-Tout avis est bon à prendre et je peux comprendre ton trouble, le mien l'était encore plus lorsque je l'ai rencontré mais, il suffit d'un peux plus de temps pour que mon corps s'adapte à ce nouvelle élément. Enfin bon, le combat n’est certes pas le premier atout de cette division et si je suis ici c'est bien pour cette raison de plus... Elle saisit son zampakuto puis affiche un air doux... Nous ne sommes pas de ceux qui attaquent.

Rapidement, le jeune homme change de sujet titiller par l'odeur provenant du réfectoire, Maki reste assise pas encore prête à s'aventurer dans un endroit bonder tel que le réfectoire, elle l'observe s'étirer puis il lui propose de le suivre, mais elle secoue doucement la tête.

-Bon appétit.

Ce n'est pas qu’elle ne l’aimait pas mais comme elle redoutait d'avoir un autre malaise, elle décide de rester ici à profiter du temps. Du coin de l'œil elle l'aperçoit disparaitre dans le bâtiment puis dans un soupire, elle s'allonge dans l'herbe les mains sous la nuque, son regard émeraude posé sur les nuages dérivant.

D'ici quelques minutes, elle rejoindra la bibliothèque pour reprendre là où elle en était.

"En fin de compte c'est un bon début." Tout à fait, oui.

Spoiler: