Un nouveau soleil faisait son apparition dans le ciel de la Soul Society. Le jour se levait timidement et le shinigami du Seireitei ne tardait pas à se rendre à leur poste de travail. Quant à moi, cela faisait depuis quelques heures que je m’étais déjà réveillé. À vrai dire, je n’avais pas dormi de la nuit. Je l’avais passé à méditer dans ma nouvelle pièce spécialement dédiée à cette utilisation. Étais-je fatigué ? Non pas le moins du monde. Qu’est-ce qu’était la méditation selon vous ? La méditation est un état de l’esprit qui plonge son utilisateur en son sois-profond, et le met dans un étant de profonde relaxation. En gros, cela valait dix-mille fois une pauvre petite sieste, bien que c’était agréable parfois de faire ce genre de chose pour les plus gourmet et adepte de la sieste ou du gros dodo. Cela faisait de cela plusieurs dizaines d’années que je pratiquais cette technique de méditation durant mes heures naturellement dédiées à mon sommeil. Ma méditation me permettait de rentrer dans mon monde intérieur et de rentrer en contacte avec l’esprit de mon zanpakuto. Quelques fois nous nous entrainions toute la nuit, ou le plu souvent nous échangions nos points de vue sur certaine question existentielle.

Je ressortais de ces méditations muri, reposer et sains d’esprit. Cela me permettait également de mieux comprendre les attentes de mon zanpakuto, renforçant ainsi nos liens et notre synchronisation. Je ressortais en quelques sorts plus fort. Les travaux de mon appartement étant enfin finis, je pouvais enfin profiter de cette harmonie énergétique que les humains appellent Feng Shui. Le jour s’étant levé, sortant de cette pièce divine, jour de congé, je décidai d’aller me promener un en dehors des bâtiment en tournant le seireitei. Surement pour m’entrainer à l’air libre. Prenant mon zanpakuto avec moi, je pris la direction des ruelles de la 6e division, menant vers la falaise du Sokyoku. Quelques shinigamis de ma division trouvèrent le moyen de m’arrêter en pleine joie en ce jour de congé pour me demander quelques explications, leur répondant très clairement et précisément, je m’éclipsais d’un shunpo sous leurs yeux. C’était le seul moyen pour moi d’échapper à ces rapaces de la paperasserie. Continuant ma route, reprenant ma bonne humeur du matin, sautant de toiture en toiture, j’arrivais enfin à destination. Mais avant cela, il fallait traverser cette forêt dense avant d’atteindre les chutes d’eau. Connaissant le chemin par cœur pour l’avoir emprunté des milliers de fois, mes pas furent guidé par un automatise digne d’une machine.

Cependant, je n’aurais jamais pu pensé ce qui allait s’offrir a mes yeux. Dans cette coulée limpide, le soleil frappant la moindre molécule d’eau les faisant ainsi s’illuminer d’étincelles lumineuses, un corps d’une beauté divine se tenait ici et là où pouvaient se promener mes yeux. Un corps féminin frappé par les eux, frappé par les cieux, nue pardi, se tenait devant mes pupilles époumonées et desséchées par la situation. D’une longue chevelure brune finissant sa course dans ce liquide, chanceux d’accueillir une aussi belle femme en son sein. Accroupi dans cette rivière, me faisant d’eau, je ne pouvais plus détourner mon regard de ce spectacle gratuit. Mais par pure politesse, il fallait que je signale ma présence et que je détourne les yeux de cette sirène envoutante. Il me fallut de longues secondes pour arriver à prendre une décision impartiale, laissant de côté mon gène masculin et ses envies délassées. Elle était si jeune, si belle. Je sentais que j’allais exploser de l’intérieur. Cela faisait très longtemps que je n’étais pas tombé sur une telle beauté. Je me rends compte que je me répète dans mes dires, mais comment voulez-vous que j’arrête de dénudé du regard cette femme. Mon cœur bâtait la chamade. C’est un robinet d’informations qu’on a laissé ouvert par mégarde. « Gouja !!! Mais sa sufie à la fin !!! Tu oublies que j’entends tout ce que tu penses ! » Me rappela Ryu Raijin. Cela eut pour effet de me remettre les idées en place et de ranger ma salive. Dignement je me retourna et fit signe de présence pour avertir cette jeune demoiselle de se rhabiller.

«Je suis désolé d’interrompre votre bain, mademoiselle, mais je suis un peu gêné de vous voir ainsi… esquivant un petit sourire»