AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

CreativeJuiz

OuvrirFermer






Le forum est fermé. Vous pourrez nous retrouver sur notre nouveau projet ICI
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

Partagez
 

 Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Areku Yamaii
Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%] Shi-shi
Areku Yamaii
Rang : San ban taï Taishô

Messages : 35
MessageSujet: Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%]   Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%] Icon_minitimeMar 1 Avr - 17:11

    Avatar : Lightning Farron
    Parrain : -
    Comment avez-vous découvert le forum ? C'est Google qui vous a dénoncés...

« Yamaii Areku »

    Âge : Mille cinq cents ans.
    Race : Shinigami
    Siège demandé : Capitaine de la 3ème Division

    Description de votre personnage : Areku se présente comme une jeune femme que l'éternité n'a cessé de vivifier. Ses mèches sont d'un rose pâle, écho de la chevelure enfantine de Yachiru. Son visage à l'ovale régulier présente une mâchoire que l'institution militaire de la Soul Society a affermi. Sa bouche aux lèvres minces, souvent ourlées sur une moue boudeuse ou désapprobatrice, est surplombée par un nez retroussé d'une façon presque mutine. Les yeux de la déesse de la mort évoquent un ciel d'été, tant ils sont limpides et unis dans leur azur. En de multiples occasions on peut surprendre la capitaine à dégager, agacée, son front des mèches rebelles qui y tombent, certains des doyens du Seireitei pouvant confirmer que ce spectacle leur est familier depuis toujours. Elle fait partie des plus anciens Shinigamis encore vivants, née à l'époque d'une Rome antique : mais ni les siècles ni les combats n'ont éprouvé la fraîcheur de son corps, la leste grâce de ses gestes et l'acuité acérée de son regard. Lionne nourrie aux feux du soleil, elle s'épanouit avec la force d'une jeunesse que rien n'éteint, promenant ses yeux sérieux ne cillant pas sur chaque personne qu'elle croise. Cette vitalité la dessine des pieds à la tête, d'un bout à l'autre de son âme. Quiconque prête attention à l'énergie spirituelle d'Areku remarquera le lien évident qu'il existe entre cette impression de vigueur se dégageant de la gradée et la nature même de son Reiatsu. Il vibre d'une façon quasi-musicale, et si l'on pouvait l'entendre, il s'exprimerait sous la forme du rugissement d'un fauve indomptable. Le contraste, disent certains des hommes sous son commandement, est saisissant entre cette présence farouche qu'elle possède et son caractère des plus disciplinés.

    La discipline. Une vertu qu'Areku tient en haute estime et qu'elle impose de main de maître. Avec subtilité, mélange de menace et de persuasion, elle arrache à la Troisième Division sa loyauté et son obéissance. Il n'est rien que la jeune femme fasse à moitié, ou sans conviction : il n'est pas rare de découvrir qu'elle fit telle ou telle tâche, ou s'impliqua de telle manière, afin de rendre la vie plus facile à ceux sous ses ordres. Certains avancent qu'elle agit en faveur de sa division comme le ferait une mère envers ses enfants, mais il s'agirait alors d'une mère à la fermeté inflexible. Sa mission, dit-elle, est de donner la chasse aux Hollows : à elle revient le privilège, davantage qu'à n'importe quel autre Shinigami, d'apporter mort et rédemption. Cette quête n'accepte pas de fin, pas plus que d'excuse.

    L'officier apporte un soin tout particulier à sa tenue vestimentaire. Son haori de capitaine est toujours impeccablement noué et coupé. Sa maîtrise de soi peut parfois se fendiller lorsqu'on porte atteinte à sa propreté, et si Areku est d'ordinaire une personne qui sait preuve de savoir-vivre, elle peut également faire preuve de savoir-faire pour ce qui est de remettre les gens à leur place. La Shinigami peut se montrer inventive, rusée ou, selon certains, cruelle lorsque le besoin s'en fait sentir. On pourrait trouver exagérer de parler de cruauté à l'endroit d'un haori froissé... mais mieux vaudrait le garder pour soi en présence d'Areku.

    Description de votre Shikai (et bankai le cas échéant): « Arawashite Kage, Ouhishoku ! » [Révèle l'ombre, Reine des éclipses]
    La première libération du Zanpakutô le transforme assez radicalement : d'un katana sobre au manche ourlé d'un cordon de soie noire, on passe à une arme de haute taille, à la lame incurvée en un croissant acéré. Un quartier de lune équilibre la garde, tant massif est devenu le tranchant. Malgré sa brutalité, le Shikaï conserve une rare élégance tant il est façonné de façon élancée et racée. A l'origine prévu pour être manié à deux mains, Areku a appris à s'en servir d'une seule, jouant sur l'élan de chacun de ses coups pour renverser l'attaque et enchaîner les revers. Aussi beau qu'il est violent, le trancheur d'âme sous cette forme génère des reflets colorés ayant avant tout un effet de support (libération d'illusions, confusion, protection...).

    « Bankaï... Nisshoku no Kisaki ! » [Reine de l'éclipse solaire]
    Ce stade de libération donne une toute autre mesure à la puissance du Zanpakutô. Une lune nouvelle venue de l'Est se lance à l'assaut du ciel, écho d'un nouveau soleil venu de l'Ouest. La première brille comme l'aurore, le second est assombri comme au crépuscule. Tant que la lumière duale de ces jumeaux célestes éclaire la zone, les compétences d'Areku se voient renforcées ; la technique prend fin au moment où le soleil et la lune se rencontrent dans une éclipse magnifique, précédant l'attaque suprême du bankaï.

    Histoire : (25 lignes au minimum)

    « Le vent souffle dans le vide du Dangaï. Il erre, brise esseulée parmi les ténèbres, précédant la lumière hurlante du Nettoyeur. Mais ce train du néant n'est pas la seule ombre à dévorer les intrus de cet inter-monde... J'en suis une également, toute aussi perdue et toute aussi dépourvue de sens. Je parcours l'éternité d'une noirceur que tous délaissent, sentinelle oubliée de tous, traquant ceux que la Soul Society a aujourd'hui le culot de ne plus considérer comme nos premiers ennemis.

    Les Hollows. Ceux qui ont damné leur âme pour la vengeance et la haine. Leur existence est pareille à une force de la nature : un phénomène avec lequel il faut composer, qu'il m'a fallu un millénaire pour accepter. Un phénomène qui m'inspire tant de fureur et de mépris que j'ai voué ma vie à les détruire. Ne dites pas que je leur ressemble, ne dites pas que je suis toute aussi dévorée de vengeance et de haine qu'eux : car ma cause est juste.
    Et je briserai celui qui se mettra en travers. »

    ***
    Tout arriva par un beau soir de printemps. Rome était belle en cette saison, comme en toutes les autres. La douceur du royaume Etrusque me rappelait mon île natale, loin à l'Est d'ici. Les cerisiers devaient être en fleur devant la maison de mes parents, si ici les grenades bourgeonnaient au soleil, n'est-ce pas ? J'étais une esclave, choisie par mon exotisme, prise à des barbares qui eux-mêmes m'avaient déjà réduite aux fers et aux chaînes. J'ai l'impression que, depuis toute petite, j'ai ainsi parcouru le monde : pieds et poings liés, mais jusqu'ici intouchée.
    Aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres. La demeure de mon maître était en ébullition : au crépuscule où tous vont dormir devait survenir un évènement dont je ne saisissais pas la nature, mais que tous ici, serviteurs et romains, semblaient à la fois craindre et désirer. Des préparatifs en masse étaient réalisés : offrandes, bougies, peintures, mosaïques... se retrouvaient disposées selon des motifs que je ne comprenais pas. J'assistais, curieuse et effrayée, à toute cette agitation.

    Je trouvais le temps, dans l'après-midi, de m'isoler avec une autre esclave que je connaissais depuis maintenant deux ans. Elle était née au service de mon maître, comme il n'était pas si rare en ce temps-là à Rome.

    « Anilia, dis-moi ce qu'il se trame. Pourquoi faisons-nous tout ceci ? Pourquoi les romains sont si susceptibles aujourd'hui ? »
    « Tu n'es pas ici depuis assez longtemps pour le savoir. Tous les dix ans, les maîtres organisent cette fête, pour remercier leurs pénates. »
    « Comment cela ? »
    « Les esprits de leurs ancêtres. Ecoute vite et retiens ceci : la bonne fortune de nos maîtres n'est pas naturelle. Elle leur vient des défunts qui partagent le même sang qu'eux, et à chaque décennie, ils leurs donnent une vierge pour conserver leurs faveurs. »

    J'avais déglutis à cette mention.

    « Rassure-moi... tu ne l'es plus ? »
    « Evidemment » mentis-je.

    Ce fut la fois où je compris pourquoi nul homme n'avait encore posé la main sur moi.

    ***
    Ce fut la première fois que je vis, ou plutôt que je sentis, un Hollow. La cérémonie survint le soir, comme convenu, au moment où le soleil franchissait la ligne cruelle d'un horizon que j'aurais souhaité ne jamais voir finir. Jamais mes maîtres ne furent aussi bienveillants envers moi : je fus apprêtée comme on apprête une brebis, lavée et frictionnée d'huile, vêtue des étoffes diaphanes qu'on réserve d'ordinaire aux femmes des patriarches. Il y eut des chants dans la langue de Rome, et l'éclat des couteaux dans la lumière vacillantes des bougies. On perça mon flanc et mon ventre, faisant couler ce qu'ils appelaient « le sang rose de l'innocente ». Et la demeure trembla.
    Les murs vibrèrent. Les ombres s'étirèrent, me happèrent. Je rendis mon dernier soupir au moment où le Hollow arriva en ce monde, appâté par la mort. La douleur de l'acier dans ma chair était si grande que je ne désirais rien d'autre que le trépas, mais au moment où mon voeu fut exaucé, je le regrettais comme jamais encore je n'avais regretté un souhait.

    Car la mort me donna des yeux et des oreilles, pour voir et entendre la bête.

    Le cauchemar commença seulement alors. Il était immense, brutal, vous donnant un sentiment de vulnérabilité incomparable. Mais surtout... surtout... l'avidité abyssale luisant au fond de ses yeux, la faim terrible qui couvait dans son regard... était la chose la plus humaine qu'il m’ait été donnée de voir.
    Sa main se referma sur mon âme, sa bouche s'ouvrit en un puits de crocs immenses. Et d'un seul coup, la lumière éclatante d'un ange : un homme, vêtu du kimono de ceux de mon île natale, jaillissant le sabre à la main. Ainsi rencontrais-je le premier shinigami de mon existence, qui me sauva avant de me libérer.

    ***
    Sachez que rien n'a vraiment changé à la Soul Society en deux milles ans. Comme un grand nombre d'âme, il m'a fallu apprendre l'après-vie dans la poussière âpre du Rukongaï. Le quotidien n'y était pas si terrible, il y était juste... vide de sens. Plus besoin de manger, plus besoin de boire, guère plus besoin de dormir. Après les évènements ayant précédés et suivis mon décès, je n'étais pas d'humeur à me confier à qui que ce soit, aussi ai-je vécu dans la plus complète solitude au sein de mon district. Les gens d'ici vous diront qu'il vaut mieux faire bande à part, trouver quelques camarades qui soient à peu près pourvus des mêmes qualités que vous et se débrouiller ainsi. Je n'ai jamais goûté cette façon de voir les choses. En fait, j'étais même d'une honnêteté plus que rare, travaillant dans des quartiers moins mal famés que le mien et évitant soigneusement ceux qui étaient encore plus laissés à l'abandon. Les maisons nobles, dans la mort comme dans la vie, demeuraient un territoire lointain et inaccessible auquel je ne pensais guère.

    Je découvris ainsi, au fil des décennies, une monotonie dont je me surpris à penser qu'elle ne saurait être qualifiée de vie. Comme une fleur se fane, comme une rivière s'assèche, mon coeur se vidait peu à peu des souvenirs qui avaient fait de moi celle que j'étais. J'en vins à ne plus me rappeler le visage de mes parents, ni à savoir si j'avais eu des frères ou des soeurs. Bientôt, de mon vivant ne resta plus que quelques lambeaux parmi lesquels je discernais l'éclat des couteaux et la haine des hommes ayant voulu ma mort.

    ***
    « Tu n'es pas curieuse ? »

    Je relevais la tête vers le jeune garçon venant de s'adresser à moi. Je l'avais déjà vu plusieurs fois, et souvent la situation n'était pas à son avantage. Les marques de coup sur son visage témoignaient que ses habitudes n'avaient pas changé, mais la bonne humeur de son sourire était plus sincère que l'azur du ciel.

    « De quoi devrais-je être curieuse ? » répondis-je sur un ton morne, ramassant mon linge.
    « De ça. »

    Je suivis du regard la direction indiquée par son bras tendu. Je me heurtais aux hauteurs impénétrables du Seireitei, abritant un deuxième monde au sein de celui-ci. Le coeur noble de la Soul Society. Là où étaient formés les Shinigamis.

    « Je ne vois pas pourquoi je serais curieuse. Les dieux de la mort règnent là-bas. Je n'en suis pas une. Ils ne se préoccupent pas de moi et je le leur retourne bien : cela me suffit. Pourquoi ne serait-ce pas le cas ? »

    Je commençais à m'éloigner, pensant avoir tué dans l'oeuf ses rêves enfantins. Je me trompais lourdement, car il me lança sur un ton de défi :

    « Un jour, je deviendrai Shinigami. Et je n'en aurai pas rien à faire de toi ! »

    La conviction est une chose bien étrange. Elle jaillissait de ses paroles comme le sang d'une plaie, me traversait, s'incrustait en moi. Un sourire dont j'ignorais la raison ourla mes lèvres.

    « Je suis curieuse de savoir si ce jour arrivera. Tu t'appelles Dalen, n'est-ce pas ? C'est toi, le garçon du Soixante-Huitième qui veut devenir un dieu de la mort. Les gens parlent de toi, parfois. »
    « C'est bien moi ! » confirma-t-il, empli de fierté. « Et toi, comment te nommes-tu ? »

    Je ne donnais pas immédiatement suite à sa demande, gagnant le pas de ma porte et l'ouvrant. Une fois sur le seuil, je me retournais pour lui montrer ce sourire que je n'avais pas perdu, bien qu'il eût quelque peu diminué :

    « Yamaii Areku. Souviens-t'en, si tu dois devenir un Shinigami. »

    ***
    Les rêves sont d'autant plus dangereux qu'ils sont beaux. Au fil des jours où j'accomplissais mon morne labeur, je me mis à considérer la façon de voir les choses de Dalen avec bienveillance, voire envie. L'espérance. Elle devait baigner chacune de ses pensées, illuminer ses motivations, ses actes. Sans doute envisageait-il l'avenir comme un chemin qu'il n'appartenait qu'à lui d'embellir. C'était, sans aucun doute, un bien joli rêve.
    Les mois, puis les ans passèrent. Je ne revis plus ce jeune garçon au verbe fougueux qui m'avait faite sourire, et l'espérance mourut. Avec sa mort, la souffrance. Méfiez-vous des belles choses : elles sont comme des miroirs épais. En se brisant, mille éclats tranchants s'envolent dans la direction de ceux qui les regardent, et vous vous blessez à ces morceaux.

    Je n'ai plus souhaité lever les yeux vers les hauteurs du Seireitei. Au lieu de ça, je baissais le regard vers la boue des ruelles délabrées, où les bagarres devenaient chaque jour plus fréquentes, où les larcins croissaient en nombre et en violence. Plusieurs fois je tentais de gagner un autre district, plus clément, pas encore gangrené par la vague de brutalité qui s'annonçait. Toujours en vain. Toujours refoulée.
    Cela faisait... combien de temps cela faisait-il, au juste ? Depuis combien de temps étais-je arrivée à la Soul Society ? Quinze ans ? Vingt ans ? Davantage ? Je l'ai oublié. Mais cela arriva, une fois de plus, par une belle soirée fleurant bon le solstice. Je me promenais loin des quartiers, dans les plaines qui cernent le Rukongaï et qui, plus tard, devaient être prises pour agrandir la cité. Je marchais sous la pâle clarté des étoiles, me remémorant une ultime fois les mots que j'avais échangés avec ce garçon aux cheveux en bataille. Je suis curieuse, avais-je dit, de savoir si son jour arrivera. J'ai perdu cette curiosité : je sais qu'il n'arrivera pas.

    L'air explosa au moment où je songeais ceci.

    Des cris de douleur, la poussière masquant les environs, lourde, irrespirable. Elle retomba au bout de quelques battements de coeur pour révéler des corps de Shinigamis atrocement mutilés. Les râles des moribonds avaient remplacé la quiétude de la nuit, et le sang tachait l'herbe selon des motifs que je haïrai toujours. Ma stupeur et ma détresse étaient totales, nimbées d'incompréhension : une incompréhension qui se rompit comme un hurlement rompait mes oreilles.

    C'était l'appel sauvage d'un Hollow en chasse.

    Le tissu même de la réalité s'était ouvert au-dessus de moi, et c'était de là que s'étaient déversés ces hommes massacrés, brèves gouttes d'une pluie hideuse. Les ténèbres ainsi révélées semblaient violer la noirceur naturelle du ciel, et au fond de cette obscurité je discernais une paire d'yeux affamés. Un autre hurlement plein de rage s'éleva.
    Je mis plusieurs secondes à réaliser qu'il s'agissait du mien.

    Tout comme un loup peut vous sauter à la gorge, mes souvenirs se jetèrent sur moi avec la violence d'une avalanche. Mon esclavage, ma virginité prisée, mon sacrifice. Le métal dans la chair, le sang chaud, pleurs de mon corps, s'échappant selon la volonté des hommes. Moi, sacrifiée, immolée pour nourrir le Hollow. Jamais cela n'arriverait une seconde fois. Jamais plus. C'est un mélange de terreur, de haine et de révolte qui réveilla mon Reiatsu, pour la toute première fois. Je me sentais transportée, à ainsi dévisager le démon tapi dans les ténèbres : je me sentais prête à aller planter mes dents dans son cou et à arracher sa vie, tout comme il projetait de le faire avec moi. Je l'aurai fait si j'en avais été capable. Ou si j'en avais eu le temps.
    Car Dalen passa devant moi, vif éclair noir et rutilant. Son katana ne s'abaissa qu'une seule fois. Ce fut suffisant pour que les tisons ardents qui me scrutaient ne vacillent et disparaissent.

    « Je t'avais bien dit que je deviendrai Shinigami, Yamaii Areku. »

    ***
    « C'était un Hollow. »
    « Sans rire ? » répliquai-je sur un ton mordant.

    Dalen m'avait emmenée là où depuis longtemps j'avais cessé de regarder. Le Seireitei. Selon lui, j'étais apte à suivre le même chemin que lui : il l'avait senti lorsque mon âme s'était rebiffée face au Hollow, révélant mon énergie spirituelle. J'allais découvrir la faim, le besoin de manger et de boire. J'allais découvrir la face cachée de la guerre contre un monde dont j'ignorais jusqu'ici l'existence.

    « Ils se nourrissent des âmes. Nous avons traqué celui-là dans le Dangaï, mais il... »
    « Le Dangaï ? »

    Ma question amena un sourire sur ses lèvres. Malgré qu'il soit devenu un homme, son sourire était toujours celui d'un petit garçon. Sans savoir pourquoi, cela me rassurait.

    « Je vais avoir beaucoup de choses à t'expliquer. »

    Et il m'expliqua, des heures durant, jusque tard dans la nuit. Deux jours plus tard, j'étais présentée à l'Académie à sa demande, où mon apprentissage débuta. Je réalisais que loin d'être les sauveurs impavides qu'ils paraissaient, les Shinigamis étaient avant tout des jeunes gens qui, à mon image, avaient affronté les doutes et la peur. La peur : elle se sentait, me disaient les maîtres, dans ma façon de tenir le sabre d'entraînement et dans la façon dont mes Kidôs étaient formés. Ce que je prenais comme un reproche n'en était pas un, appris-je plus tard en arguant devant un des professeurs que, malgré cette peur, je faisais partie des meilleurs de ma classe.
    La peur devant les Hollows, me répondit-on, était un signe d'intelligence.

    Ma formation m'épuisait et pourtant, à chaque fin de semaine, je prenais le temps d'aller voir Dalen. Il était troisième siège de la Troisième Division, chargée de donner la traque aux Hollows. Nos soirées prenaient invariablement la même forme : il commençait par me demander comment se déroulait mon instruction, ce que j'avais appris de nouveau, quelles étaient mes difficultés. Je n'avais de cesse de me considérer comme son aînée, et pourtant, il était mon mentor en tous les domaines. Je lui posais des questions sur nos ennemis, la façon dont il les affrontait... questions que Dalen éludait toujours avec adresse. Je m'endormais dans ses quartiers, et au matin, il avait déjà disparu.

    J'étais une personne humble et travailleuse. Je mettais un point d'honneur à m'améliorer, en permanence, sentant sur ma nuque le regard lointain de Dalen. Au fond de mon esprit résonnait ce qu'il avait dit, alors qu'il n'était qu'un petit garçon aux pieds sales : « Un jour, je deviendrai Shinigami. Et je n'en aurai pas rien à faire de toi ! » Aujourd'hui il faisait partie des plus hauts sièges de sa Division. N'était-ce pas la preuve que tout était possible ? Qu'un rêve pouvait devenir une réalité ? Je décidais d'accepter ceci comme une vérité. Il me restait simplement à trouver quel était mon rêve.

    Et des rêves, je me mis à en faire. Chaque nuit, mon imagination s'ouvrait sur des abysses insoupçonnés. J'entendais une voix dans les ténèbres de mes songes, une voix qui me parlait sans que je parvienne à comprendre ses paroles. Et, dans la nuit froide, brillait une lumière encore plus glacée. Une lumière m'attirant, tel le feu attire le papillon. Le même scénario se répétait, en boucle. Je croyais devenir folle, me torturant l'esprit pour enfin comprendre les paroles insaisissables, enfin rejoindre la clarté inaccessible. Bien évidemment, je finis par raconter ces nocturnes mésaventures à Dalen : il m'écouta, la tête penchée avec sur le visage un air d'intense concentration. Lorsque j'eus finit mon récit, il se contenta de poser sa main sur ma tête, dans un geste d'un grand paternaliste. Cela me fit prendre conscience que, même si j'étais plus âgée que lui, son expérience de la vie surclassait de loin la mienne. Les seuls mots auxquels j'eus droit ne satisfirent en rien ma curiosité, loin de là. Il me déclara qu'un jour prochain, tout m'apparaîtrait aussi clair que de l'eau de roche... et ce n'étaient pas là les paroles que je souhaitais entendre.

    J'étais venue pour des explications, pour être rassurée ! Au lieu de cela, il confortait mes doutes. Je lui en fis le reproche, avant de tourner les talons et m'enfuir. Cela marqua le début de notre éloignement.

    ***
    Le matin du lendemain fut atroce. Le rêve habituel était revenu, avec une force et une intensité insoutenables. J'avais l'intime sentiment que des évènements capitaux m'attendaient, et que je ne pouvais décidément compter que sur moi-même afin d'y faire face. Pour cette raison, je commençais à me couper de tout lien, à mettre de la distance envers mes camarades, mes enseignants et Dalen. J'allais m'entraîner, loin des regards curieux, ma maîtrise du sabre et de l'art des démons. J'en oubliais les exercices de méditation, l'apaisement nécessaire pour suivre avec sérénité la voie des dieux de la mort. Je m'enfermais dans une pratique assidue, silencieuse et surtout, pleine de solitude.

    Cet isolement porta ses fruits. Les songes de mes nuits se faisaient plus clairs, moins confus, moins étouffés. Il me semblait entendre des mots... discerner des contours... cette période de ma vie, si mystérieuse alors, paraîtra limpide à l'extrême aux vétérans de la Soul Society. C'était mon Zanpakutô, qui se révélait peu à peu à mon âme.
    On dit que tous les mille ans un génie survient au Seireitei. J'ignore si cela est vrai : toujours est-il que j'acquis mon Shikaï au moment même où je fus nommée Shinigami, et de cela, Dalen déclara que j'étais un génie.

    Cela se passa, somme toute, très naturellement.

    La fin de ma formation approchait, je le sentais dans mes os. L'envie de mettre en application ce que j'avais appris se faisait pressante, l'envie de prouver ma valeur et la confiance qu'on avait placée en moi. J'avais perdu de mon humilité première, la troquant au fil du temps pour une vanité encore discrète, mais bien présente. Je fus ordonnée, recevant le kimono et l'insigne de la Onzième Division. A la toute fin de mon instruction, lorsque la question m'avait été posée du choix de ma Division d'arrivée (et cela n'était bien qu'une question, nul n'étant assuré de voir son souhait réalisé), j'avais répondu avoir autant d'estime pour la Troisième que la Onzième. C'était là l'expression de la fougue d'une jeune femme qui s'apprête à prouver au monde entier ce dont elle est capable.

    La veille de prendre mes fonctions, Dalen était venu me voir. Cela faisait des mois que nous ne nous étions plus vus, et encore davantage où nous ne nous étions plus adressés la parole.

    « Alors c'est ainsi ? La Onzième ? »
    « Oui. J'y aurai ma place. »
    « C'est vraiment ce que tu penses, Areku ? »
    « Je... je crois. »

    Il avait senti l'indécision dans ma voix, l'assurance frémir, se fissurer. Alors il avait posé sa main sur ma tête, comme il le faisait du temps où je lui rendais encore visite dans ses quartiers. Ce contact familier que j'avais osé oublier fit affluer en moi une marée de sentiments contradictoires. Je me mis à fuir son regard et avec tact, il me proposa d'aller marcher un peu, car nous avions beaucoup, croyait-il, à nous dire.

    Ce fut la première fois que nous nous aimâmes. Je découvris tant chez lui que chez moi non pas de l'amour, mais un désir et une passion embrasée, qui nous consumaient l'un comme l'autre. Je le griffais, le mordais, fis couler son sang ; toute la réserve que je m'étais donnée ces derniers mois fondit comme neige au soleil, ne laissant que mon âme dénudée dans tout ce qu'elle avait de sauvage et de brutal. Et, au paroxysme de nos ébats, je perdis la notion de mes sens. Je chutais dans mon monde intérieur, dans ce songe dont j'avais toujours cru qu'il n'était qu'un rêve, où les ténèbres cachaient une lointaine lumière et où une voix s'adressait à moi. Elle disait...

    « Entends mes paroles, car je suis la Reine des Eclipses. Frayes ton propre chemin dans la nuit : rejoins-moi. »

    Et je rejoins la clarté.

    Mon Shikaï se libéra alors même que je me tenais, tremblante et couverte de sueur, aux prises avec mon amant. J'ai encore de la bienveillance à ce souvenir, et nul ne se trompe en disant que mon sabre appartient aux plus beaux de la Soul Society. Il s'affranchit de ses chaînes dans une aube bleutée nuancée de rose, car la Reine des Eclipses se révèle toujours dans une magnifique aurore.

    ***

    Ce fut comme revivre. Ma nouvelle vie au service du Seireitei était un paradis inespéré. Je trouvais l'accomplissement dans mon devoir, le bonheur dans la compagnie de mes pairs et la félicité dans mon aventure avec Dalen. L'existence n'était pas si simple, et elle apportait son lot de souffrances et d'épreuves à endurer : mais je finissais immanquablement par les surmonter, plus forte que jamais. J'étais adoptée par la Onzième Division mais mes aptitudes au Kidô et ma finesse d'analyse me faisaient considérer comme un élément polyvalent. Pour ces raisons, et de par mon caractère relativement conciliant (pour un élément de Kenpachi), il m'arrivait d'être détachée dans certaines missions avec des Shinigamis sous les ordres d'un autre capitaine. Plus spécifiquement pour ce qui relevait de la protection du monde réel et de la traque des Hollows...

    Je n'ai jamais su si Dalen était étranger à tout cela. Il monta en grade, devenant Lieutenant, et il m'arriva plus d'une fois de lui être associée. Un siècle s'écoula avant qu'il ne me demande, le plus sérieusement du monde, de rejoindre la Troisième. J'acceptais, le sourire aux lèvres, présentant dès le lendemain ma requête devant le conseil du Seireitei. Les délibérations furent courtes, nul ne voyant précisément d'objection à formuler. Il n'est guère vu d'un bon oeil de troquer sa fidélité, mais j'étais un bon élément, coopératif et curieux, aussi l'affaire ne souleva pas de remous.

    Rien ne semblait jamais devoir s'assombrir. Tout ce que j'avais pu voir de morne et de las dans ma vie au Rukongaï semblait s'équilibrer parfaitement avec mon nouveau train de vie aux côtés du Vice-Capitaine. Notre relation se faisait de plus en plus publique, sans pour autant réellement porter à conséquence. Bien que théoriquement prohibé, ce genre de choses finit par survenir, et il ne tient qu'à chacun de ne pas interférer. De laisser ces deux âmes se promener ensemble sur le chemin de leur histoire. Ce que personne ne nous avait dit, c'est que toutes les histoires ne sont pas heureuses.

    La nôtre a écrit sa fin dans les larmes les plus salées du monde.

    ***
    « RECULE ! »

    Il était... comment le décrire ? Le mot immense ne suffisait pas.
    C'était un Hollow que Dalen et moi traquions depuis plusieurs siècles. Un Hollow étrange, un Hollow insaisissable et d'une puissance spirituelle absolument démesurée. Aujourd'hui, je me demande si nous ne traquions pas ce que nous appelons un Vasto Lorde, un de ces seigneurs du Hueco Mundo. Nombreux étaient les Shinigamis à avoir péri sous ses griffes et ses crocs. Il n'était pas si grand que je le laisse entendre : dégingandé, peut-être, à la façon d'une mante-religieuse. Il ne nous dépassait que de quelques têtes... mais son Reiatsu, lui...

    C'était comme faire face à une montagne, du fond d'un abysse.

    « Recule Areku ! Tu n'es même pas vice-capitaine ! »

    Je ne répondais pas aux injonctions de Dalen. Des siècles. Des siècles que notre poursuite durait ! Des siècles que des hommes et des femmes mourraient sur les traces sanglantes de ce Hollow ! Comment osait-il m'adjurer de reculer ?! La seule voix que j'entendais n'était ni la sienne, ni les hurlements de faim du monstre. A mes oreilles, seule résonnait la haine des damnés. La haine de l'engeance du Yermo.
    Je me rappelle avoir libéré mon Shikaï et m'être jeté sur notre ennemi. Mon supérieur et amant n'eut d'autre choix que de me suivre dans la mêlée, de même que la moitié de notre Division. Un à un, ceux que j'avais connus et auprès desquels j'avais combattu... ceux avec qui j'avais partagé espérances et doutes... rendirent leur dernier soupir. C'était un spectacle terrifiant, où la vie s'échappait dans de grandes giclées de sang, libérées par les doigts crochus du Hollow.

    Nous n'étions pas en reste. A chaque mort, c'était une entaille de plus qui balafrait son corps chitineux. Chacun vendait son âme avec une férocité née du désespoir, nul ne sachant quel camp finirait victorieux. Seul contre tous, il rendait l'issue incertaine, mais en aucun cas il ne nous dominait.
    Vint l'instant, prisonnier entre deux éternités, où tout sembla figé. Partout les moribonds, les défunts et ceux craignant de le devenir ; partout, les regards convergeant sur le monstre auréolé de puissance, couvert de plaies par lesquelles son pouvoir s'échappait à grands flots. Alors, le Hollow déchira le tissu de la réalité, balafrant le ciel ; et il s'échappa dans les ténèbres.
    N'écoutant que ma fureur, je bondis à sa suite.
    N'écoutant que ce qui était devenu chez lui de l'amour, Dalen se jeta sur mes traces.

    ***
    Nous nous étions aventurés dans le Dangaï à la poursuite d'un Vasto Lorde. Ces quelques mots devraient suffire à vous faire comprendre l'enfer que nous avons vécu, dans ces ténèbres moites et oppressantes. Il était blessé, largement diminué ; mais cela, la nuit éternelle de l'entre-monde le contrebalançait aisément. C'était de ma faute, bien entendu. Je mis longtemps à l'admettre.
    Nous avons erré, combattant les ombres d'où le démon surgissait afin de nous surprendre. Il avait faim, faim de nos âmes et faim de vengeance pour la douleur que nous lui avions infligées. Mais nous n'étions pas moins affamés, tenaillés par la rancune et le deuil passé de plus de cent camarades, tombés au fil du temps.
    C'est au cours de notre lutte insensée que j'ai découvert mon Bankaï : la Reine de l'éclipse solaire.

    N'allez pas croire que je savais comment l'utiliser. Mon Zanpakutô me communiqua son nom véritable, rien de plus. Cela suffit, toutefois, à faire pencher la balance en notre faveur. Au moment où je m'apprêtais à porter le coup fatal, une lumière étrange repoussa l'obscurité du Dangaï. La lumière étincelante et sanglante d'un Cero. Il va sans dire que quelqu'un d'aussi faible que je pouvais l'être à l'époque n'avait strictement aucune chance de survivre à une telle déferlante, d'aussi près, même venant d'un Hollow proche de la mort. Il était Vasto Lorde, et moi, troisième siège.
    C'est Dalen qui s'interposa entre l'aurore écarlate et mon corps.

    Cela, je mis longtemps à lui pardonner.
    Et je n'ai pas encore réussi à me faire le même cadeau.

    ***
    Tous ces évènements se sont passés il y a fort longtemps. A la mort du Shinigami et du Hollow, je me mis à... errer. Dans le Dangaï. Dans les ténèbres. Là où toute clarté s'éclipse. Là où le vent souffle dans le vide, brise esseulée précédant la lumière hurlante du Nettoyeur...
    J'ai songé à mourir. La fatalité n'est jamais venue me cueillir. J'ai ainsi marché, je me suis ainsi perdue, jusqu'aux évènements récents. On me pensait morte, mais la nuit sans lune de cet inter-monde a fini par se rompre en un portail tels qu'on sait désormais les ouvrir. Hébétée, plus que l'ombre de moi-même, j'ai émergé du passé. La Soul Society, qui n'avait su changer en deux milles ans... avait fini par ne plus être la même.

    La trahison d'Aizen. Les Quincy. Les Sternritters. Les trois Monolithes. Les Ombres du nom de Maho Tsukaï. Les récents échanges armés.

    C'était comme découvrir que même l'immuable pouvait muer. Je fus mise à l'épreuve, testée, jugée. Mon errance dans le Dangaï avait fait de moi quelqu'un de... différent. J'avais largement eu le temps de communier avec mon Zanpakutô, et nombreux sont les monstres à traverser l'espace entre les mondes. De toute ma disparition, je n'avais cessé de protéger la Soul Society, gagnant en puissance et en maîtrise, perdant en humanité. Gardienne oubliée et invisible, donnant la chasse aux Hollows pour l'éternité.
    C'est ainsi qu'on me proposa le poste de Capitaine à la Troisième Division : c'était là la seule chose à laquelle j'excellais. Ma survie en était la preuve criante.

    Je me mis à ré-apprendre, lentement, à vivre. C'est pour cela aussi que je fus placée devant de telles responsabilités : elles me rendirent un peu de goût à vivre. Chaque jour apporte son lot d'ennuis à résoudre, mais ce n'est rien en comparaison de la perdition dans la nuit infinie cachée au-delà du réel. Je reprends le flambeau de notre quête, à Dalen et moi : traquer les Hollows, jusqu'aux derniers.
    Et si un jour je parviens à trouver la rédemption... alors, quel mal y aurait-il à cela ? Je me rappelle encore de ce petit garçon aux cheveux en bataille, celui qui m'a enseignée qu'un rêve peut devenir réalité.


Dernière édition par Yamaii Areku le Jeu 3 Avr - 14:04, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2120-la-grace-de-l-eclipse-en-cours
Areku Yamaii
Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%] Shi-shi
Areku Yamaii
Rang : San ban taï Taishô

Messages : 35
MessageSujet: Re: Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%]   Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 0:21

Et voilà, c'est fini ! Bonne lecture. ^^
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2120-la-grace-de-l-eclipse-en-cours
Melody MacKenzie
Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%] Hum-ind
Melody MacKenzie
Rang : Ϟ Espiègle Valkyrie

Messages : 2108
MessageSujet: Re: Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%]   Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 10:12

Bonjour et bienvenue sur BBS !

Excellente lecture que voilà.

Juste pour pinailler, je dirais qu'il me semble que les romains sacrifiaient principalement (voire uniquement) aux dieux, et qu'à ce titre même leurs ancêtres – si respectueux en soient-ils – ne devaient donc pas pouvoir prétendre à un tel honneur. Après, mes connaissances sont aussi lacunaires qu'autodidactes, aussi es-tu peut-être mieux renseignée que moi en vérité. De plus, tout porte à croire que les Hollows font le trajet direct vers le Hueco Mundo sans passer par le Dangaï, mais détail que cela. D'ailleurs, comment aurais-tu survécu au passage du Kōtotsu ?

Non, ta présentation est de très bonne facture, le seul problème provient de ton zanpakutō. Si le principe n'est pas mauvais, le souci est qu'il se prête très mal au principe de nos fiches techniques. Je vois en effet assez mal de quelle manière il te sera possible de créer des techniques en découlant. Ces dernières ne peuvent de plus pas être sélective, une technique de rang 3 restera une technique de rang 3 quelle qu'en soit la cible.

La solution la plus viable serait d'y voir un pouvoir de boost dont les techniques ne font effet que sur le type de cible que tu mentionnes (ou du moins ton personnage en serait convaincu) mais ce serait te brider toi-même. M'est donc avis qu'il vaut mieux trouver quelque chose de plus « général » car en l'état il serait injuste de te valider avec un pouvoir qui ne pourrait qu'être désavantageux. Je te laisse y réfléchir et me donner une réponse avant de te valider.

J'en profite pour te suggérer d'ajouter un peu de couleur aux dialogues, toujours plus pratique.

Merci de ton attention !
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1637-melody-mackenzie
Kuragari Asuna
Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%] Shi-shi
Kuragari Asuna
Rang : Capitaine-Commandant

Messages : 677
MessageSujet: Re: Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%]   Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 12:44

Pour rajouter une précision aux dires de ma collègue, il serait mieux que tu t'orientes vers un pouvoir qui crée de lui-même un effet, plutôt que de n'être qu'une réaction à celui de ton opposant (ou à la nature de ton opposant, comme pour ton Shikaï). Je note que ton arme semble davantage s'orienter vers la pénombre, le désespoir, et toutes ces thématiques, tu gagnerais plus à manipuler ces éléments en eux-mêmes.
Sur ce, je te souhaite bon courage =)
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t654-kuragari-asuna
Areku Yamaii
Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%] Shi-shi
Areku Yamaii
Rang : San ban taï Taishô

Messages : 35
MessageSujet: Re: Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%]   Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 14:06

Merci pour votre modération ! ^^

J'ai rectifié le passage concernant le Zanpakutô, en m'orientant vers quelque chose de plus neutre (et en gardant un peu de mystère aussi je l'avoue, mais l'idée essentielle y est, je pense).
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2120-la-grace-de-l-eclipse-en-cours
Melody MacKenzie
Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%] Hum-ind
Melody MacKenzie
Rang : Ϟ Espiègle Valkyrie

Messages : 2108
MessageSujet: Re: Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%]   Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 18:58

J'ai des doutes sur ce pouvoir-ci aussi, mais le meilleur moyen pour que tu voies ce qu'on en attend est encore de te valider afin que tu puisses jeter un oeil à d'autres fiches techniques. Nous verrons donc tout ça à la conception de la tienne, et au pire nous en reparlerons.

Je te valide donc au niveau 4 en tant que Capitaine de la 3e Division, tu disposes de 25 points de compétence à utiliser comme bon te semble lors de la création de ta fiche dans la partie HRP de ta faction. Si tu as des questions, n'hésite pas à les poser dans le bureau du staff et nous t'y répondrons.

Bon RP !
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1637-melody-mackenzie
Areku Yamaii
Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%] Shi-shi
Areku Yamaii
Rang : San ban taï Taishô

Messages : 35
MessageSujet: Re: Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%]   Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 21:03

Merci, je vais tâcher de faire au mieux ! ^^
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2120-la-grace-de-l-eclipse-en-cours
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%]   Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Yamaii Areku ~ Hunt & Slay the Ennemy [100%]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Yamaii Areku [En cours]
» Demandes de RP d'Areku
» Faire de plus gros trous dans les murs [Bankaï][PV Yamaii]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bleach - Before the Shadows :: Archives :: Archives-