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 Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz]

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Zenshiro Guriko
Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz] Hum-ind
Zenshiro Guriko
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MessageSujet: Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz]   Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz] Icon_minitimeMer 3 Déc - 17:58

- AAAAAH ! Pervers ! Vous n’avez pas honte !
- Qu’on appelle les forces de l’ordre enfin ! On ne va quand même pas laisser cet homme souiller nos rues !
- Ferme les yeux ma fille, ne regarde pas… Allez avance !

S’il vivait aux crochets de Mamie Bulldog et sur deux ou trois affaires délictueuses qu’il avait monté lorsqu’il était en Thaïlande, Guriko avait omis un détail avant son départ précipité pour Tokyo, et pas des moindres : L’argent. Sa bourse, il l’avait dilapidée toute entière lors de ses derniers jours sur Pukhet. En son âme et conscience – si tant est qu’il en possède une, de conscience – et comme tout bon vivant qui se respecte, il mit un point d’honneur à détrousser l’ensemble des bars de l’île de leurs stocks de bouteilles, en se portant – dans un immense élan de générosité - garant de toutes les factures occasionnées. Après plusieurs jours de beuveries en chaleureuse compagnie - entendez la crème de l’engeance du coin et tout un tas de « filles » de luxe pour rester poli -, son porte-monnaie avait laissé place à un vide sidéral, laissant tout juste aux mains de Guriko de quoi se payer un aller sans retour pour Tokyo.

S’il débarqua donc la fleur au fusil dans l’immensité dédaléenne et tentaculaire qu’était cette métropole bouillonnante, son allégresse et sa joie de vivre furent vite douchées par cette glaciale et cinglante vérité : Il n’avait pas un seul sous en poche, sa bourse aussi vide que le plus abyssal des gouffres. Aussi, lorsque le chauffeur de Taxi lui tendit la main après l’avoir - à sa demande - conduit jusqu’au « quartier le plus pourvu en bibines », l’enfumé n’eut d’autres solutions que de prendre ses jambes à son cou. Un plan qu’il avait mûri tout au long du trajet, impassible, après avoir découvert avec effroi les quelques malheureux yens qui baignaient au fond de son porte-monnaie, qui semblaient comme flanqués d’un air moqueur, l’air de dire « Hahaha, t’aurais dû y réfléchir à 2 fois avant de dépenser toute ta thune dans la gnôle ! ». Feu son père lui avait appris à toujours garder un atout dans sa manche au cas où les situations venaient à empirer, sorte d’arcane ancestrale et roublarde qu’il avait assimilé au fil des années, et qu’il avait fini par perfectionner, en quelque sorte.

La perspective de mener une vie de mendiant était on ne peut plus éloignée des projets qu’il s’était mis en tête, un peu naïvement, en revenant sur le sol Japonais. Bien qu’il se savait loin d’être en terrain conquis, il entendait bien faire main basse sur tout ce qui avait trait aux trafics illégaux et autres activités criminelles. Depuis son plus jeune âge, c’est ce dans quoi il se complaisait, le domaine dans lequel ses talents trouvaient leur pleine mesure, il n’avait donc aucune raison de bifurquer en empruntant une voie plus honnête après ces 3 années de « pèlerinage ». Ce serait du gâchis, ni plus ni moins.

Mais pour le moment, et il avait dû s’y résoudre, il fallait commencer par gagner de quoi se payer à manger sous peine de bouffer des briques à la sauce caillou, comme qui dirait. Il avait pensé à plusieurs solutions pour tenter de gagner sa croûte, des idées souvent saugrenues, entortillées au possible, de celles infusant dans les esprits les plus dérangés. Toutefois, là ou – et c’est selon -, le Fullbringer avait fait preuve d’ingéniosité, c’était qu’il était parvenu à mêler l’utile à l’agréable. Il avait en effet opté pour la location de son corps au plus offrant, profitant par la même des plaisirs de la chair et de rétributions non négligeables en ces temps de crise, aussi maigres soient-elles. De toute façon, c’était racoler ou s’adonner à toutes sortes de pratiques artistiques en espérant atteindre la sensibilité des passants, ce qui n’était clairement pas donné au vu de sa conception de l’art… inexistante.

Voilà donc deux ou trois jours qu’il vagabondait dans les ruelles les plus fréquentées de Tokyo, en passant des quartiers de Roppongi à ceux de Shibuya sans oublier Shinjuku. En trois jours, il les avait sillonnés en long, en large, et en travers, accompagné d’une pancarte en carton sur laquelle il avait inscrit au marqueur noir « Vend son corps à la plus offrante – ou au plus offrant, mais là, faudra allonger au moins 10 millions de yens », le dit écriteau surplombant son torse dépoitraillé, sa chemise ôtée et coincée dans la poche arrière de son jean afin de mettre en avant ses atouts, comme un commerçant le ferait, somme toute. Voilà également trois jours qu’il jouait au chat et à la souris avec la police locale, les quartiers dans lesquels il tentait de faire son beurre n’étant résolument pas adaptés à ce type de pratique, en plein jour de surcroît. Guriko n’avait décidément pas le sens des affaires. S’il excellait dans la castagne et le mégotage, on pouvait douter de ce que son cerveau ait été conçu comme tout un chacun. Sans doute quelques pièces avaient été oubliées ou égarées durant la phase d’assemblage. En témoigne la somme récoltée depuis ses débuts dans cette nouvelle activité : Zéro yens. Au final, le temps qu’il perdait à échapper aux patrouilles de police l’empêchait de mener à bien son « commerce », une dizaine de minutes tout au plus suffisant généralement à ce que leurs interventions succèdent aux coups de fils alarmistes de mères de familles.

Fort heureusement¸Guriko pouvait toujours compter sur ses talents de voleur, affutés lors de ses jeunes années, et ancrés dans ses gênes depuis. Aussi ne souffrait-il pas d’inanition, même s’il était loin pour autant de manger à sa faim. Et il devenait urgent de remédier à cette situation, surtout lorsque l’on nourrissait des ambitions démesurées comme lui. Ce n’était vraiment pas une vie digne de sa personne, pensait-il. Même si ça avait le mérite de l'amuser.

- Raaaah… il poussa un long soupir face à ces énièmes réactions d’horreur, lui qui se tuait à la tâche pour tenter de gagner sa croûte, il ne faisait que buter sur des murs de principes et stéréotypes moraux. Ecoutez moi M’ssieurs Dames ! J’suis pas un mauvais gars ! Z’avez qu’à regarder ma dégaine pour voir qu’j’présente bien quand même !, sembla-t-il implorer, bien que la foule amassée autour de lui était loin de partager son point de vue. Allez, pour vous l’prouver, j’refous ma chemise, et j’vous propose un tour d’magie, plutôt qu’mon corps, puisque vous en voulez pas ! Pfff… savez pas ce que vous ratez… bougonna-t-il tout en se rhabillant.

Alors aux abords d’une des grandes places de Shibuya, Guriko fût preuve de pragmatisme – pour une fois – en décidant de changer de stratégie. Après tant d’échecs consécutifs, il lui fallait bien dégainer une nouvelle cartouche, s’il voulait un jour concrétiser ses objectifs, qui semblaient pour le moment irréalisables. Cependant, ce nouveau canevas n’augurait rien de meilleur que le précédent. Il était après tout une nouvelle fois l’œuvre des neurones grillés de l’enfumé. Ce dernier n’avait rien trouvé de mieux que de mettre en scène ses pouvoirs au vu et au su de tous. Ça lui été apparu comme une idée lumineuse, et pourtant, quiconque doué de bon sens affirmerait le contraire. Mais du bon sens, Guriko n’en avait jamais eu, et ce n’était pas aujourd’hui qu’il commencerait à en manifester…

- Mesdames, Messieurs, merci d’avoir patienté ! cria-t-il alors qu’il enfilait ses deux poings américains, un sourire hébété trônant sur son visage crasseux, Aujourd’hui, z’allez avoir l’honneur de voir queq’chose d’incroyable ! Queq’chose qui dépasse l’entendement ! Préparez vous à en prendre plein les mirettes, et surtout, allongez la monnaie !

La machine était en marche, en atteste les lueurs de Reaitsu auréolant les deux poings américains du Fullbringer, qui prenait une pose de rockstar pour l’occasion.


Dernière édition par Zenshiro Guriko le Ven 5 Déc - 20:34, édité 1 fois
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Liz Neville
Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz] Hum-ind
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MessageSujet: Re: Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz]   Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz] Icon_minitimeJeu 4 Déc - 13:12

Bien… Il leur fallait désormais retrouver cette jeune fille. Une blonde qui ne devait pas être bien plus agée qu'elle-même. Mais la petite anglaise avait un plan pas trop compliqué pour pouvoir l'atteindre. Lorsque l'on ne manque pas de finance et que l'on fait partie d'une maison de haute aristocratie anglaise, il y avait au final peu de choses que l'on ne pouvait parvenir à se payer. Il lui faudrait tout d'abord nouer un contact ou l'autre. Peut-être passer un ou deux appels. Oui, ce ne devrait pas être vraiment compliqué et d'ici un jour ou deux elle serait fixée.

Liz fut cependant tirée de ses pensées par des beuglements. Curieuse de tout, la jeune anglaise entraîna dès lors Thomas dans son sillage, qu'ils aillent s'enquérir de quoi il en retournait. De ce qu'elle en comprenait, il s'agissait d'un homme se plaignant d'être pris pour un mauvais gars… et surtout qui annonçait remettre sa chemise et se lancer dans un tour de magie. La petite Quincy n'en avait encore rien vu, mais un tel programme l'intéressait forcément ne fût-ce qu'un minimum.

Ils s'approchèrent encore et ne furent apparemment pas les seuls, une dizaine de personnes portant désormais leur attention vers cet homme à l'allure peu fréquentable. Il allait montrer quelque chose d'incroyable, selon ses propres dires. Mais le plus incroyable était sans doute ce que la jeune femme ressentait, et qu'elle pourrait nommer d'un mot : « Fullbringer ». Elle avait déjà ressenti que cette ville regorgeait de potentiels énergétiques, et voilà qu'elle tombait nez-à-nez face à l'un d'entre eux. Cette sensation se confirma bien vite cependant, par l'énergie qui s'accumulait dans les poings de l'homme qui venait de les équiper de poings américains. À quoi fallait-il donc s'attendre ? Alors que Thomas lui chuchotait quelques mots à l'oreille, la jeune femme gardait son attention fixée vers le show, curieuse de voir quel genre de pouvoir allait être manifesté sous ses yeux.

Citation :
Désolé de pas relancer le RP plus loin, mais avec ton intro je ne me voyais pas vraiment faire autre chose que regarder et attendre la suite.
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Zenshiro Guriko
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MessageSujet: Re: Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz]   Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz] Icon_minitimeJeu 4 Déc - 16:01

La foule grouillante et interloquée s’amoncelait maintenant autour du Fullbringer dégénéré, à mesure que ces aboiements harangueurs soulevaient la curiosité des passants. Et l’espièglerie légendaire des Japonais n’était décidément pas usurpée, en témoigne cette soixantaine de personnes s’étant immédiatement attroupées autour de lui. Un résultat bien au-delà de ses espérances, et qui n’était pas sans lui déplaire.

La vache… pensa-t-il, imperturbable, comme tentant de dissimuler la pression l’envahissant de seconde en seconde, Sont putain de nombreux… J’vais d’voir assurer, y’a moyen de ramasser gros mon petit Guri, faut qu’tu leur sorte le grand jeu là ! P’tét bien que c’est l’début d’la richesse bwahahaha !

Après que ces effets de manche aient rencontré un tel succès, il s’agissait maintenant de contenter les attentes de ses spectateurs. Ce n’était pas là une mince affaire, mais, au vu de ce qu’il était capable de faire de par son statut de Fullbringer, et l’absence totale de connaissances sur les pouvoirs spirituels – c’est du moins ce qu’il supposait – dont ces gens souffraient, il ne faisait aucun doute qu’il n’aurait pas à forcer son talent pour marquer ces esprits néophytes. Et puis, si jamais certains se montraient perplexes à l’égard de sa démonstration – et il y en aurait indubitablement, de cette veine là -, il lui suffirait d’en remettre une couche. C’était dans ses cordes, et à la simple idée d’imaginer les yens se déverser abondamment dans son chapeau – qu’il avait ramassé par terre quelques jours auparavant et dont il se servait en guise de sébile -, il se sentit comme submergé par une vague de confiance et d’excitation, impatient d’épater la galerie et de se remplir les fouilles.
D’un geste brusque, il brandit ses deux poings fermés vers le ciel, ses phalanges serties par l’alliage métallique dans lequel avaient été forgés les poings américains hérités de son père.

- Regardez bien ces poings américains M’ssieurs Dames !, héla-t-il à la foule impatiente de voir ce qui allait se produire sous ses yeux, I SONT MAGIIIIIQUES !!

D’innombrables petites billes métalliques s’envolèrent alors par-dessus la raclure, tirées dans une assourdissante pétarade par ses armes spirituelles, en direction d’une affiche publicitaire située au milieu d’un carrefour. Cette dernière mettait en scène une femme affublée d’un sourire étincelant, tenant dans la main un tube de dentifrice, avec pour slogan « Maxwhite, des dents si luisantes qu’elles illumineront votre quotidien ». Son adresse n’ayant d’égal que sa bêtise, Guriko fit en sorte que ses billes métalliques remplacent ces dents blanchâtres par une nuée de trous. L’affiche avait perdu toute crédibilité, comme extirpée vers les mains de Guriko, qui venait de laisser son public sans voix, stupéfait. Jusqu’à ce qu’une voix s’élève parmi les silhouettes statufiées.

- C’EST INCROYABLE !!

Comme une étincelle embrase une traînée de poudre, cette exclamation provoqua le réveil des autres badauds qui s’évertuèrent à leur tour et de concert dans une longue déferlante de clameurs. Guriko savoura pleinement et sans scrupules ces acclamations, écartant les bras comme pour inviter ses admirateurs à se jeter sur lui.

- Arrêtez vous allez me gêner !, cria-t-il tout sourire, faussement modeste.
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Liz Neville
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MessageSujet: Re: Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz]   Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz] Icon_minitimeVen 5 Déc - 13:34

Un petit moment de flottement. Cet homme savait-il réellement ce qu'il faisait là ? Réfléchissait-il aux conséquences de ses actes s'il finissait par faire réellement montre de ses pouvoirs ? En tout cas, les badauds se rassemblaient peu à peu, semblant se multiplier à partir du moment où les poings américains s'étaient mis à s'éclairer. Un simple artiste de rue, c'était une chose, mais un artiste de rue qui avait préparé son sketch assez que pour avoir ce genre de matériel, ça devait bien valoir la peine de s'arrêter dix minutes, non ? Et c'est ainsi qu'un petit parterre de spectateurs assez conséquent tout de même fini par former un large arc-de-cercle humain autour du frisé.

C'est alors que se produisit le « miracle ». Liz savait bien sûr que c'était très loin d'en être un. Une multitude de billes de métal furent commandées et partirent en bataillon ravager un espace publicitaire. Est-ce que tous les Fullbringers de Tokyo étaient ainsi ? Se permettant d'agir et d'utiliser leurs pouvoirs au su et au vu de tous, même – surtout – pour quelque chose d'aussi futile que faire la manche ? Ces pouvoirs devaient servir à protéger les humains plus faibles des Hollows, sans que les simples mortels en prennent conscience, c'est toujours ainsi qu'elle avait été formée. « Vivons heureux, vivons cachés » était l'adage parfait.

Alors que tous avaient les yeux levés, Liz réalisa un exploit elle aussi, mais se disant que personne ne devait l'avoir vue, les billes métalliques attirant encore toute l'attention. La petite anglaise avait utilisé un Hirenkyaku aussi basique que possible afin de se retrouver devant l'agitateur alors qu'au battement de cil précédent elle faisait encore partie de la foule. Thomas ne l'avait pas vue venir, sans quoi il l'en aurait certainement empêché ! Toujours est-il qu'arrivée si rapidement devant le « magicien », lui au moins devrait se rendre compte qu'il n'était pas le seul à pouvoir faire ce genre de tour ici. Elle lui tendit un billet de dix milles yens, plié en quatre et tenu encore fermement entre le pouce et l'index.
    - Je pense qu'il faudrait qu'on parle. Pas ici, je ne désire pas attirer l'attention d'autant d'oreilles.

Dit-elle le plus simplement du monde, amicale et souriante comme elle l'était toujours. Enfin… la plupart du temps… tant qu'on ne l'énervait pas en somme.
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Zenshiro Guriko
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Zenshiro Guriko
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MessageSujet: Re: Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz]   Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz] Icon_minitimeVen 5 Déc - 20:07

Son tour d’esbroufe avait rencontré un succès plus que satisfaisant, et la perspective salivante de se remplir – grassement - les poches se dessinait de plus en plus limpidement, à mesure que les vivats redoublaient d’intensité. Guriko n’avait jamais été habitué à tant de popularité. D’ordinaire, il était plutôt coutumier des regards méprisants, des ragots acerbes et rabaissant, d’une hostilité à peine dissimulée, produit de son apparence et son allure peu communes dont les quidams et autres citoyens civilisés s’effarouchaient souvent bêtement. Une vulgaire bande de moutons, incapables de tirer leur épingle de cet immense jeu qu’était la société, se fondant dans un conformisme ronflant et insipide, et n’acceptant que très peu les individus émargés du style de l’enfumé. Sans pour autant insinuer que lui cherchait à se faire apprécier de ces derniers – c’était d’ailleurs tout le contraire. Non, en sa condition d’irrécupérable malfrat, il tendait plutôt à exécrer de sa simple présence toutes ces bonnes gens, en temps normal. Et oui, il se délectait sans retenue de cette sensation soudaine et poignante, celle d’une vague d’onomatopées et de compliments chaleureux ; lui qui avait toujours roulé à l’amour-propre, on pouvait dire qu’il s’arrosait là d’un carburant aussi pur qu’abondant. Et ce n’était résolument pas négligeable en ces temps de doute et de famine.

- Allons, allons, cessez donc de m’acclamer !, renchérit-il après sa première intervention pleine d’ironie.

C’est à ce moment précis, alors que son contentement et son autosatisfaction semblaient avoir atteint un seuil plus que confortable, que cet échange tacite de bons sentiments entre lui et cette foule déchaînée fût interrompu, balayé par l’arrivée furtive et brutale d’une jeunette à la chevelure rose, comme il n’avait que rarement eu l’occasion de reluquer. Cette irruption ne fût pas sans le surprendre, et ne manqua pas de lui faire hausser un sourcil, par-dessus ses lunettes teintées qui l’accompagnaient dans tous ses périples et en toute occasion. Mais au-delà de ce physique atypique, ce qui l’interpella plus encore, ce fût cette incapacité qu’il eut à pressentir l’arrivée de la midinette. Bien que maladroit – pour ne pas dire fichtrement mauvais – dans l’art de déceler les forces spirituelles environnantes – tout comme dans celui de museler et manipuler sa propre force -, cette jeune fille engoncée dans un costume de soubrette échancré et provocateur ne pouvait être n’importe qui pour parvenir à le prendre de court de la sorte. Et ce qu’elle lui chuchota à l’oreille ne fit que confirmer ces suppositions. Non content de se voir proposer une coquette somme d’argent, Guriko se voyait en plus inviter à suivre cette gracieuse créature pour il ne savait quelles raisons. Quelles soient-elles, il ne s’en préoccupait de toute façon pas le moins du monde. Il aimait trop les femmes et leurs délicieuses courbes pour s'encombrer d'interrogations.

- A vos ordres, Milady !, lui répondit-il d'un ton enjoué et flatteur tout en s’emparant délicatement du billet tendu par ces doigts frêles.

Etait-ce finalement son jour de chance ? Il ne tarderait pas à le savoir, et quand bien même les intentions de cette dame n’avaient rien à voir avec celles nourrissant ses plus intimes fantasmes, cette rencontre lui semblait source d’intérêt et de promesses. Son instinct le lui disait.

Sitôt la liasse de billets nichée au fond de la poche cousue à même sa chemise, Guriko ôta ses poings américains pour les ranger dans les deux poches arrières de son jean flottant et éraillé. S’inclinant avec courtoisie face à cet aréopage de Tokyoïtes conquis par cette banale démonstration – pour tout être pourvu de pouvoirs spirituels s’entend -, il ramassa le magot entassé et débordant de son chapeau, puis se releva et tourna les talons en adressant un dernier sourire gratifiant à ses vis-à-vis, de ceux dont il avait le secret. Il faisait maintenant face à cette pimpante et charmante jeune femme qui lui avait proposé de s’éloigner, et décida de lui laisser l’opportunité du choix de leur destination.

- Alors, ou c'est qu'on va ?
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Liz Neville
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MessageSujet: Re: Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz]   Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz] Icon_minitimeSam 6 Déc - 15:00

L'invitation était acceptée. Cela ne l'étonnait pas réellement. L'air avec lequel il la regarda ne l'étonna pas particulièrement non plus, depuis que sa poitrine s'était mise à pousser elle avait bien rapidement réalisé qu'elle faisait souvent cet effet-là. Pas que cela lui plaise, loin de là – et elle continuerait tout de même de s'habiller comme elle le désirait sans prendre cela en compte – mais au moins avait-elle l'impression de s'y être habituée. D'être devenue capable de ne plus s'emporter lors de certains regards appuyés sur son décolleté avait littéralement changé sa vie… et celle de bien des hommes qui n'eurent dès lors plus à fuir la violence de ses petits poings – qui n'en faisaient pas moins de dégâts que de plus gros, loin de là, mais c'est là une autre histoire.

Entre temps, pendant que le Fullbringer avait pris le temps de saluer son public une dernière fois, Thomas avait rejoint sa protégée, se tenant comme souvent deux pas derrière elle, attentif à tout ce qui pourrait lui causer du tort. Un chaperon froid et distant plutôt efficace dans son genre.
    - Je n'ai pas de destination particulière en tête. Tant que nous ne sommes plus le centre de l'attention, cela me convient déjà très bien.

Et sur cette réponse elle se retourna et ouvrit la marche, ne sachant pas bien vers où elle allait se diriger à présent, mais cela n'avait pas bien d'importance à ses yeux, ils pourraient toujours discuter en marchant pour le moment, non ? Elle décida après une dizaine de mètres parcourue de l'interroger mais restant toujours très douce et aimable dans son ton.
    - Nous sommes des touristes, voyez-vous, et en vous regardant je me suis mise à me poser certaines questions. Est-ce normal au Japon de faire usage de vos pouvoirs ainsi ? Est-ce la norme pour… les gens comme vous de ne même pas chercher à se cacher ?

Elle avait préféré ne pas utiliser le terme de Fullbringer, ignorant si lui-même le connaissait. L'on ne sait jamais, parfois certains d'entre eux vivaient toute leur vie avec leurs pouvoirs sans jamais savoir d'où cela pouvait leur venir, et donc encore moins le don que cela pouvait porter. Parmi les plus faibles, certains appelaient même leur pouvoir la « télékinésie », sans même comprendre qu'ils interagissaient avec l'âme de ces foutues cuillères pour les tordre.

Liz tourna alors son regard vers son interlocuteur en attendant sa réponse. Bon, quelle qu'elle soit, cela ne changerait pas grand-chose pour elle qui tâcherait tout de même d'attirer le moins possible l'attention des simples humains. Mais plus tôt elle connaîtrait les mœurs en vigueur à Tokyo, et mieux elle pourrait anticiper certaines situations. Et puis… c'est qu'elle était curieuse aussi, tout simplement.
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MessageSujet: Re: Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz]   Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz] Icon_minitimeLun 8 Déc - 14:59

Tokyo n’avait décidément rien en commun avec cette petite bourgade paisible qu’était Karakura, ou les jours se suivaient et se ressemblaient, sans que personne ne fasse réellement de vagues – hormis les Hollows qui ne se souciaient que très peu des fardeaux législatifs et moraux imposés aux humains, tant que leur appétit pouvait être comblé. Tout ici semblait comme décuplé, démultiplié, disproportionné. Depuis qu’il avait atterri, Guriko était habité par cette impression de n’être qu’une minuscule pièce au sein d’un incommensurable puzzle, balloté indépendamment de sa volonté par un enchaînement de péripéties sur lesquelles il n’exerçait pas le moindre contrôle. Oui, pour la première fois de sa vie – sa condition précaire et temporaire de mendiant aidant sûrement -, il se sentait désarmé, dépossédé de toute emprise sur son destin. Mais au final, après trois jours de courses poursuite effrénées entrecoupées de maigres siestes sous les ponts ou sur des bancs, son courage et son indéboulonnable optimisme furent récompensés. Son père ayant connu la misère mieux que quiconque, il lui avait appris à faire contre mauvaise fortune bon cœur. Et à force de persévérance et de ténacité, des jours meilleurs semblaient enfin s’offrir à lui.

L’argent affluait, enfin. Ce n’était bien sûr qu’un début, mais c’était amplement suffisant pour lui permettre de se rhabiller et de s’offrir un dîner digne de ce nom. C’est pourquoi il s’était assuré d’adresser un dernier sourire à ces badauds extasiés, sans lesquels ce tas salvateur de billets pioché dans son chapeau ne serait pas. Il faisait désormais face à cette donzelle qui s’était avérée la plus généreuse de tous, sans qu’il ne sache trop si ce geste charitable était dû à cette simple prestation ou s’il était mué par d’autres raisons. Toutefois, le fait qu’elle désire s’éclipser et ne plus être au centre de l’attention l’alerta. Il avait beau ne pas être sorti de la cuisse de Jupiter, il fallait être outrageusement bête pour croire cette gamine n’être qu’une touriste ayant de l’argent plein les poches à gaspiller. La présence de ce chaperon frigide derrière elle la suivant comme son ombre et cette question sur ses pouvoirs achevèrent de confirmer ses doutes. Elle était non seulement parvenu à l’approcher sans qu’il n’ait eut le temps de réagir, mais savait en plus que cette mise en scène publique n’avait rien de l’habituelle poudre aux yeux servie par les prestidigitateurs à leur public. Elle était bel et bien la manifestation de son pouvoir spirituel, et ça, seule cette gamine aux formes plantureuses avait été en mesure de le déceler.

- Tiens donc… répondit innocemment Guriko alors qu’ils commençaient à s’éloigner des passants encore sous le choc de cette démonstration. Alors comme ça, t’sais que c’était pas que d’la magie hein… Haha, il m’aura pas fallu longtemps pour tomber sur un d’mes semblables, quelle ville de dingue sans déconner ! Bwahahaha !

Il continua à rire grossièrement quelques secondes durant, puis reprit calmement son souffle avant de reprendre.

- Boarf… Désolé d’te décevoir ma p’tite, mais on peut pas dire que t’aies toqué à la bonne porte ! Disons que j’suis pas un modèle d’exemplarité en matière de bonnes mœurs s’tu préfères, hahaha… J’viens tout juste de débarquer ici, alors tu vois, j’suis pas plus renseigné qu’toi. Tout c'que j'peux t'dire, c'est que moi, tant que j'peux m'en mettre plein les fouilles, bah j'suis heureux ! D'ailleurs, merci pour la thune, on peut dire que t'as l'coeur sur la main toi !, conclut-il tout en réajustant ses lunettes.

Il jeta un coup d’œil sournois au type qui les suivaient à la trace, puis pensa qu’il avait tout intérêt à inventer de quoi satisfaire la curiosité de la midinette, sans quoi elle aurait tôt fait de lui fausser compagnie. Après tout, qu’avait-elle à gagner en traînant avec un type comme lui, si ce n’est quelques informations sur les us et coutumes des Fullbringers peuplant le coin – informations qu’ils ne détenait même pas - ? Mais une question lui brûlait les lèvres, et il ne put s’empêcher de la lui poser.

- Toi aussi, t’en es une, de Fullbringer ? Et lui, c’qui ? Ton garde du corps personnel ?

Ils continuèrent à s’enfoncer dans les ruelles fourmillantes de Tokyo, Guriko attendant impatiemment d’en découvrir plus sur cette femme qui laissait planer bien des mystères autour de son identité. Sans compter qu’elle avait des formes divines, ce à quoi il n’était définitivement pas insensible en sa condition d’éternel prédateur.
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MessageSujet: Re: Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz]   Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz] Icon_minitimeJeu 11 Déc - 0:04

Le fait d'avoir été démasqué ne parut pas choquer… son interlocuteur, dont elle venait de se rendre compte seulement qu'elle n'avait pas demandé son nom. Il faudrait remédier à cela, mais chaque chose en son temps. Pour le moment, écouter. Ce fut un peu décevant d'ailleurs, le magicien l'informant que lui aussi n'était que depuis très récemment en ville et n'en savait donc pas plus qu'elle. D'après ce qu'il en disait – et elle s'accorderait volontiers sur ce point – ce devait donc juste être lui qui était un cas bien particulier. Attirer l'attention sur ses pouvoirs était toujours une mauvaise idée, c'est ce qu'elle se disait. Devait bien finir par attirer les ennuis, mais vu la dégaine de l'inconnu, il ne devait pas être à ça près.

Elizabeth se contenta donc d'opiner du chef, un peu déçue même si cela ne constituait pas un drame non plus. La petite curieuse devrait se contenter de cette réponse donc, et se ferait bien une idée des mœurs locales plus tard, à force de croiser d'autres êtres spirituels – cette ville semblait en compter un certain nombre, d'autres rencontres de ce type se faisant donc inévitables.
    - De rien !

Dit-elle simplement lorsqu'il la remercia. Si cet argent ne représentait rien face à la richesse de sa famille, elle se rendait bien compte qu'un mendiant pourrait en tirer pour une à deux semaines de pitance s'il prenait garde et n'était pas dépensier. Bien sûr, trop éloignée de ce monde, elle ne pouvait pas savoir que pour la plupart cela partant en deux jours généralement, la plus grosse partie dans la bière ou autre alcool.
    - Moi ? Oh, heu, oui !

Un honteux mensonge… Mais elle n'avait pas trop trop envie de lui faire confiance non plus, alors autant éviter de crier un peu partout qu'elle était une Quincy. Il l'avait vu utiliser ses pouvoirs, certes, mais il était préférable de laisser croiser qu'elle était une Fullbringer parmi la masse plutôt que survivante de clans censés avoir disparus.
    - C'est effectivement un peu ça, oui. Mon protecteur, mon chaperon… Je m'appelle Liz, et voici Thomas. Et vous, puis-je vous demander votre nom ?


Citation :
On peut se diriger vers une conclusion je pense (ce sera déjà pas mal pour une première rencontre, ça servira toujours pour plus tard), sauf si tu trouves de quoi relancer le sujet. À toi de voir.
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Zenshiro Guriko
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MessageSujet: Re: Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz]   Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz] Icon_minitimeJeu 11 Déc - 18:05

Alors qu’ils arpentaient les rues bondées de Tokyo et zigzaguaient entre les masses mouvantes de civils aussi pressés qu’ignorants, Guriko sentait le regard clinique et insistant du blondinet tiré à quatre épingles lui courir sur le dos. Pas qu’il ne s’en étonnait outre-mesure, sa simple allure de loubard peu fréquentable devant constituer à elle seule une menace potentielle pour ces yeux inquisiteurs et semble-t-il protecteurs. Mais il n’appréciait guère ce genre de sensation, celle d’être épié, surveillé, dévisagé. Il ne la connaissait que trop bien, ayant toujours flirté avec le versant obscur de la société et battu en brèche toutes ces lois censées les conformer dans un mode de vie « respectable ». Aussi la façon dont ce gringalet le fixait instamment commençait à lui échauffer sérieusement les oreilles, mais il n’en montrait rien, soucieux de préserver l’ambiance cordiale installée entre lui et la ravissante inconnue.

Elle était d’une simplicité et d’une frivolité contagieuse, à la fois dans sa démarche et dans sa façon de parler. Après lui avoir confirmé qu’elle était une humaine à pouvoirs - pour une fois, l’enfumé avait vu juste, et c’était suffisamment rare pour qu’il puisse s’en targuer -, elle se présenta à lui, avec une insouciante légèreté, tout en lui donnant le nom de son chaperon en costume sur mesure, celui-là même que le Furyo aurait volontiers envoyé paître. Mais il n’aurait assurément rien récolté de bon à ça, aussi se ravisa-t-il et, sortant la dernière cigarette que contenait son paquet froissé, traînant au fond de sa poche depuis plusieurs jours, il entama à son tour les formules de politesse.

- Moi c’Guriko, mais pouvez m’appeler Guri, ou même Beau Gosse si vous voulez bwahahaha…

Constatant que sa plaisanterie n’était pas vraiment de bon ton, ni auprès de la jeunette, encore moins auprès de son assesseur, la raclure à la coupe afro se racla la gorge, mine de rien, alluma sa clope, puis, après en avoir tiré une longue bouffée et prit soin de la souffler au visage impassible de Thomas, reprit :

- J’sais qu’ça peut paraître culotté là comme ça, mais t'pourrais p'tét me filer ton numéro Liz ? J’connais encore personne dans c’te ville, j’serai pas contre m’faire quelques connaissances s’tu vois c’que j’veux dire !

Reste à savoir de quelle façon elle accueillerait cette requête, qui, il en avait l’intime conviction, ne serait pas perçu d’un bon œil par ce Thomas.

Citation :
Pas de problème, si t'avais été pourvu d'une paire de balloches j'aurai pas été contre une petite empoignade mais là ce serait contre les principes de Guri ! A toi d'interpréter la demande du numéro comme tu veux, promis y'a rien de lubrique là dedans ! Soit tu tournes ça en epic fail, soit on peut s'en servir comme d'un prétexte pour de futurs rps Wink
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Liz Neville
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MessageSujet: Re: Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz]   Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz] Icon_minitimeSam 13 Déc - 14:36

    - Je note Guriko, je note...

Elle semblait avoir déjà décidé par lequel de ces petits noms elle comptait l'appeler. Certes, elle prenait plaisir à rencontrer de nouvelles personnalités, mais cela ne voulait pas dire pour autant qu'elle se ferait intime aussi facilement. Elle ne parut pas s'offusquer réellement mais cela ne l'amusa pas non plus, tandis que Thomas sembla clairement plus tendu pour sa part, se rapprochant même un peu plus au cas où il estimerait que l'heure d'intervenir était venue.

Elizabeth se rendant bien compte que la situation risquait de dégénérer rapidement si le Fullbringer faisait la moindre remarque un peu trop osée, elle posa sa main sur le bras de son ami. Elle le connaissait parfaitement, et savait donc que sous son air glacial il devait être en train de bouillir. Qu'un rien pourrait déclencher sa riposte et qu'il fallait dès à présent qu'elle s'assure qu'il se calme, que cela n'explose pas. Son geste avait peut-être évité un drame. Ce qu'elle se dit lorsque Guriko cracha sa fumée au visage de Thomas. La pression de ses petits doigts se resserra afin de lui rappeler qu'ils ne pouvaient pas se permettre d'attirer encore plus l'attention, que cela n'en valait pas la peine.

Heureusement, le Spencer avait assez de sang froid pour que cela ne soit pas réellement nécessaire, il ne répondrait pas à une si vile et futile provocation… mais si un jour il avait l'occasion de lui coller une flèche bien placée, il était sûr qu'il n'hésiterait pas longtemps. Sans cela, Liz aurait peut-être donné son numéro, peut-être… voir même celui de Thomas en faisant croire que c'était le sien, une petite mauvaise blague. Mais là… mieux valait tout simplement se contenter de décliner.
    - Je ne pense pas que cela soit nécessaire Guriko. Nous n'avons pas vraiment vocation à traîner ensemble, je le crains. Et s'il advenait que je ressente le besoin de te revoir, je saurai te trouver par mes propres moyens, ne t'en fais pas. Alors, restons-en là, d'accord ?

Alors que ses mots étaient fermes, elle souriait encore, semblant pouvoir rester parfaitement amicale si elle le désirait – ce qui était loin d'être le cas quand on la connaissait bien, pouvant devenir une furie si la moutarde lui montait au nez. Ce fut suite à cela que la discussion prit un terme. Qu'elle salua cette nouvelle rencontre, avant d'entraîner Thomas avec elle, sa main toujours serrée autour du biceps mince mais ferme du Quincy qui l'accompagnait.

Citation :
On trouvera bien d'autres prétextes pour de futurs RPs, t'inquiète pas Wink
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Quand on est paumé, s'agit d'retrouver son chemin [PV:Liz]

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