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 Une journée, rouge sang [Purge]

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AuteurMessage
Ukitake Eirin
Une journée, rouge sang [Purge] Shi-cap
Ukitake Eirin
Rang : Capitaine de la 13ème Division

Messages : 132
MessageSujet: Une journée, rouge sang [Purge]   Une journée, rouge sang [Purge] Icon_minitimeDim 28 Déc - 15:57

J'avais pris un contingent de Shinigamis de ma Division, des ordres avaient été donnés et nous devions nous y soumettre. Depuis, mon retour de cette mission sur Terre, nombreux étaient ceux des miens qui avaient déjà participé ce que l'on appelait la Purge. Le nom de cette opération aurait pu être meilleur, même s'il représentait parfaitement ce qu'elle était. Nous devions tuer, des millions d'âmes afin de ramener l'équilibre entre le monde des esprits et celui des humains. Un traitement avait été fourni, par la 4ème Division, à ceux qui ne pourraient supporter un tel ordre. Ce n'était pas la première fois que nous éliminions des âmes, mais c'était la première fois en si grand nombre et d'une manière si officielle. L'un des Capitaines de la 12ème, à une époque qui paraissait si lointaine, suite aux évènements tragiques qui nous avions subi en peu de temps, avait déjà réalisé un projet similaire. D'après ses études, les âmes tuées retournaient dans le cercle de la vie, en se réincarnant. Mais cette connaissance n'était pas partagée de tous, peut-être à juste raison, dans tous les cas, ce n'était pas à moi d'en faire part.

Je me rendis donc dans l'un des districts du Rukongai, avec 13 Shinigamis. Dix appartenaient à ma division, les trois autres étaient là pour faire le décompte et s'assurer qu'il n'y aurait aucun débordement. Je ne pouvais que sourire, intérieurement, devant cette précaution, pensaient-ils que je ne pourrais pas faire face à une telle situation si elle se présentait. J'avais confiance en mes hommes, ils exécuteraient les ordres, quant à la population. La division des nécromanciens avaient mis en place des protections afin d'éviter que le massacre s'étende hors des périmètres déterminés. La création de tant de kekkai avait dut être une lourde et longue tache. Peut-être qu'ils auraient pu implanter dans ces derniers d'autres effets, tels que l'oubli de l'existence de ce qui se trouve à l'intérieur du périmètre. Mais cela était peut-être trop compliqué, trop de variables à prendre en compte. Mais savoir que rien ne viendrait perturber de quelque manière que ce soit nos actions, m'apportait un certain soulagement. Je ne désirais nullement devoir gérer des étrangers et encore moins des importuns, tels que les Reapers. Si en temps normal, je pouvais supporter leur présence, à cet instant, celle-ci m'aurait été des plus désagréable. Malgré tout, j'aurais pu les gérer, mais je doutais que mes hommes, eux, le puissent aussi bien. Et c'était vers eux, que toute mon attention était tournée, je me devais de les soutenir, de les protéger du mieux que je le pouvais, même si j'avais eu la sottise de penser qu'ils devaient être totalement conscients de ce qu'ils faisaient et en porter le poids.

La traversée du Rukongai, ne fut pas discrète, comment pouvait-elle l'être, outre le nombre massif de shinigamis présent, bien plus qu'à l'accoutumer. Les Reapers avaient aussi leur rôle dans ceci du fait de leur présence et manifestation sur ce qu'il pensait à tort être leur territoire. J'ai eu la chance qu'aucun d'entre eux ne se mettent sur ma route, peut être que mon Haori les en avait dissuadé. J'espérais seulement qu'il en avait été de même pour mes officiers. Nous arrivâmes au district qui nous avait été confié. Les deux Shinigamis de la 8ème, nous guidèrent vers le périmètre déterminé, la zone de confinement. Ce district n'était pas l'un des plus pauvres, mais pas l'un des plus riches. Le représentant de la 5ème marqua à un temps d'arrêt, je posais sur lui un regard doux et triste. Je ne pouvais pas garder ma sollicitude qu'à ceux de ma division. En ces nouvelles heures sombres et tragiques, je me devais d'apporter mon soutien à tous ceux qui se trouvaient avec moi. Je fus la première à pénétrer dans la zone, un grand nombre d'âmes s'y trouvaient, se demandant ce qu'elles faisaient là. Toutes les tranches d'âge étaient plus ou moins représentaient, même si les ainés étaient, en plus, grand nombre. Devant l'arrivée des membres, mon escouade, certains comprirent, leurs regards étaient perdus, on pouvait y lire de l'incompréhension. Ce fut les plus jeunes qui firent les premiers gestes d'une rébellion vouée à l'échec. Je les en remerciai intérieurement, il était plus facile d'abattre sa lame sur quelqu'un qui se montre agressif, que sur une personne qui vous regarde apeurée et suppliante. Je fus la première, comme il se doit, à agir, d'un shunpo, je me retrouvai au cœur même de la masse des sacrifiés. Mes premières victimes furent celles dont je lisais la demande de pitié dans le regard. Même si certains, parmi ceux qui m'accompagnaient, avaient accepté le cadeau de notre Commandante, je ne voulais pas qu'ils voient ce regard. Ma lame était rapide, précise, nulle hésitation ne la parcourait, j'étais une faucheuse venue récolter le fruit d'une guerre subie. Je libérai mon sabre, dans sa première forme, non pas, car je rencontrais une quelconque difficulté, mais par gentillesse pour mes victimes. Je savais qu'un quota avait été plus au moins définit et m'assurais qu'il soit respecté d'une certaine manière. J'éliminai plus de victimes que prévues par ce dernier, soulageant ainsi certains de mes subordonnés. Le sang rougit rapidement le sol, l'avantage du noir est qu'il dissimule facilement la couleur de ce fluide, lorsqu'il vient à asperger les uniformes. Je ne peux pas en dire autant de mon Haori dont le blanc à l'effet inverse. Lorsque le dernier sacrifié tombe, je sens un vertige me gagner, mais je ne laisse rien transparaitre. Tuer un si grand nombre de personnes, n'est pas une chose qui laisse indifférent. Je vois des larmes sur quelques visages, mais aussi des regards vides, inexpressifs, ceux des Shinigamis ayant pris le remède. Le membre de la 5ème note consciencieusement le nombre de morts. La journée a bien avancé, je ne m'en étais pas rendu compte. Demain, nous remettrons cela, autant de fois que nécessaire.

Je suis la dernière à quitter la zone du massacre, les membres de ma division m'attendent, dignes, de véritables soldats du Gotei. Nous nous mettons en marche, afin de retourner derrière les murs qui nous séparent du Rukongai et de ses ruelles. Il n'est pas vrai que de hauts murs peuvent vous protéger de ce qui se trouve au-delà de ses derniers, je sais que certains auront du mal à trouver le sommeil. Mais je sais qu'ils feront leur devoir, jusqu'au bout, mais après, quand cela sera terminé. Pour l'instant, les ombres que le futur pourrait amener, ne sont pas encore là.
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