Âge : 52 ans, (26 en apparence.)
Race : Arrancar issu d'un Adjucha.
Localisation : Karakura.
Votre précédent rôle : Fraccion de la Novena Espada.

Description de votre personnage :

A quoi est-ce qu'il ressemble ? Quelqu'un de peu banal, qui attire l'attention sans vraiment le souhaiter. D'une taille moyenne atteignant le mètre soixante-quinze, pour un poids avoisinant les soixante-dix kilos, il n’apparaît pas comme une personne imposante. Peu lui importe. Vêtu continuellement des mêmes fringues, un sweat à capuche bicolore, les deux couleurs étant le jaune et le noir. Sur le devant de ce dernier est dessiné une tête de mort souriante. Son jean est tout autant unique, possédant des motifs rappelant ceux d'un animal à la fois au niveau des genoux, mais aussi des chevilles. Le bonnet blanc à fourrure dont il ne se sépare jamais dispose de ces mêmes dessins noirs.

Autre signe distinctif, les deux paires de boucles d'oreilles, des anneaux dorés, qu'il porte aux oreilles.

Sous son bonnet se cache une chevelure brune pas bien longue et toute ébouriffée. Les pattes de ses cheveux et une petite barbe venant compléter le tout. A l'image de ses poils, son œil droit ainsi que ses sourcils reprennent la même teinte, le noir. Il détient également de légères cernes sous les yeux. Ce qui marque le plus comme tout Arrancar, est le résidu du masque de Hollow sur son visage. Pour sa part, ce résidu lui recouvre entièrement la partie gauche de son faciès, lui offrant une double-face. De ce fait, la pupille de son œil gauche contrairement au droit, adopte une teinte jaunâtre. Sa mâchoire n’est plus recouverte par de la peau.

Le corps tatoué, les symboles sur ses avant-bras restent les mêmes des deux côtés. Il en va de même pour ses mains. Leurs significations ? Aucune, si ce n'est que l'on pourrait imaginer que ceux se trouvant sur ses mains correspondent à deux cibles stylisées. Seul le dernier de ses tatouages fait sur sa main gauche signifie réellement quelque chose. Sur le dos de ses doigts, une lettre pour chacun de ces derniers, apparaît le mot D.E.A.T.H. La mort et lui, une grande histoire d'amour. Lorsqu'il était vivant, les journaux et autres sources d'informations s'amusaient à dire qu'il n'était qu'un fou échappé d'un hôpital psychiatrique. Que dalle.

Ce n'est pas de sa faute si toute sa vie a volé en éclats parce qu'il entendait des voix dans sa tête le poussant à se suicider. Heureusement, tout cela pris fin lorsqu'il trouva la mort. Désormais, c'est une personne calme en apparence. Affichant continuellement un sourire amical, souvent sincère. Il lui en faut beaucoup pour qu'il perde son calme, que ce sourire indétrônable laisse place à un regard meurtrier, rare mais pas impossible. Se dévoile alors un certain sadisme envers la personne s'amusant à jouer avec ses nerfs. Le reste d'une certaine période à jouer les monstres dévoreurs d'âmes. Moment qu'il souhaiterait oublier à tout jamais...

Description de votre pouvoir :

Son zanpakutô porte le nom de Monstruo de Infierno, Monstre de l'Enfer. C'est un long nodachi dont le fourreau noir est orné d'une rangée de croix blanches. Sur ce dernier est entouré un morceau de corde rouge dont les deux extrémités pendent dans la vide. La garde est particulière, large et couverte d'une fourrure blanche.
Lorsqu'il libère son zanpakutô, il prononce la phrase suivante : ¡Aniquilado, Monstruo de Infierno! Signifiant : Anéanti, Monstre de l'Enfer ! Crixus retourne entièrement à une forme animale, un prédateur mesurant quatre mètres de hauteur pour un poids avoisinant les 300 kilos.
Sa force, sa vitesse et sa résistance augmentent. Son hierro ne recouvre pas vraiment sa peau comme il le devrait, mais offre plutôt à notre Arrancar des griffes et des cornes indestructibles, pouvant fendre l'acier.



Spoiler:


Histoire :

<< Cela fait désormais trois semaines depuis la terrible journée du 04 Octobre, journée qui restera à jamais gravé dans les mémoires des habitants de la ville d'Osaka. La famille de la victime pleure encore le décès de leur proche, sans parvenir à comprendre ce qu'il s'est vraiment passé. Cet homme répondant au nom de Kurokawa Hiro, âgé de 26 ans, étudiant à l'université de médecine du Kansai, qui l'aurait imaginé capable d'un tel acte de folie ? Nous revenons sur les faits en ce jour, pour tenter de comprendre les raisons d'un comportement aussi déroutant et qui, causera la perte d'un père âgé d'une trentaine d'années. Le jeune homme semblait perturbé depuis quelques semaines, nous dévoile son médecin. Il lui aurait conseillé de prendre rendez-vous chez un psychiatre, mais il ne voulait rien entendre. Cela a commencé par de légères migraines et des troubles du sommeil. Au fil des jours, le traitement ne faisant visiblement pas suffisamment effet, son état psychologique s'est agavé. Il aurait débarqué un jour à son cabinet sans avoir pris la peine de prendre rendez-vous, totalement paniqué, hurlant qu'il devenait dingue, que des voix le harcelait.
Vivant seul dans un petit appartement, ses parents logeant à Tokyo, il n'aurait bénéficié d'aucun soutient dans cette période très douloureuse. Pour autant, après la fameux incident au cabinet, son médecin ne l'aurait plus revu.

Mystérieusement envolé. Kurokawa Hiro sécha également les cours, ses absences s'accumulant sans que personne ne soit en mesure de l'expliquer. Ses amis tentèrent de le dénicher de chez lui, mais il n'y était plus. Personne n'était en mesure de dire ce qu'il était advenu de lui. Les jours s'écoulèrent ainsi, jusqu'à ce fameux Jeudi 04 Octobre, neuf heures. Une matinée ensoleillée, de nombreux étudiants arpentant les couloirs de l'université. Hiro est au milieu de toutes ces personnes, avançant tranquillement jusqu'à la salle de cours au bout du corridor. Une salle choisie au hasard parmi tant d'autres, la classe à laquelle il appartient se trouvant à l'étage supérieur. Il entre sans frapper, immédiatement les yeux se braquent sur lui. Tous le reconnaissent, ils l'ont vu à la télé, un porté disparu depuis un bon moment maintenant. Le professeur ne sait comment réagir, les étudiants sont sur le choc, Hiro ne dit mot, tête baissée, se tenant là, immobile, à l'encadrement de la porte.


- Kurokawa... Hiro... dieu merci tu n'as rien !
- Pitié... par pitié...
- Que... Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Est-ce que tu vas bien, Hiro ?
- Faites-les taire... par pitié !
- Qui ça ? De quoi parles-tu ?
- FAITES-LES TAIRE PAR PITIE ! CES VOIX DANS MA TETE ! BORDEL !


Le jeune homme est en larmes, complètement déboussolé, il tombe à genoux, se tenant la tête à l'aide de ses deux mains. Il tremble, son professeur déstabilisé, se demande de quelle manière il parviendra à le calmer, en plus de ne rien saisir à cette histoire de voix dans la tête. Les étudiants l'observent d'un air effrayé, ont-ils peur de lui ? Sans aucun doute. Ils l'observent lutter, murmurer des paroles indescriptibles, il semble atrocement souffrir, sur le point de craquer. Le professeur jusque-là passif tente de s'approcher afin de l'amener à l'infirmerie. Réaction inattendue d'Hiro qui le repousse d'un revers de main, lui hurlant de dégager, de ne pas le toucher. L'enseignent s'exécute et tente alors de l'apaiser en engageant la discussion et cerner le problème. Toujours à genoux, sanglotant, Hiro dévoile tout. Pourquoi il a fui sa maison, pourquoi il a coupé les liens avec ses amis, son école, sa vie. C'est à cause d'elles qu'il répète plusieurs fois d'affilé. Elles me harcèlent, veulent que je me suicide, tentent de me dicter mes actes, je n'en peux plus, je vais céder !


- Tu dois tenter de te calmer Hiro, nous devons te conduire d'urgence à l'infirmerie.
- Non... Non... Je ne veux pas ! Je sais déjà comment arrête cet enfer ! Elles me l'ont dit !
- Ecoute-moi Hiro, ces voix n'existent pas, tu ne dois pas écouter ce qu'elles te disent, je vais t'aider. Il se tourne alors vers l'un de ses élèves et reprend. Eichi, peux-tu aller chercher l'infirmière et le directeur s'il te plaît ? Dis-leur que nous avons retrouvé Kurokawa Hiro et que la situation est urgente.


L'élève s'exécute immédiatement, courant vers la porte avant d'être violemment bloqué dans son élan par Hiro. Ce dernier plaque son camarade contre le mur de la pièce, son avant-bras oppressant sa gorge, il hurle.


- PERSONNE NE SORS D'ICI ! ELLES NE VEULENT PAS ! JE NE DOIS PAS VOUS LAISSER PARTIR ! ELLES ME L'ONT DIT ! JE DOIS LE FAIRE POUR QU'ELLES ME FOUTENT LA PAIX !
- Que... que dois-tu faire pour que cela s'arrête... ? Demande le professeur, hésitant, tandis que Eichi fond en larmes, effrayé.
- Elles m'ont dit... elles m'ont dit... que si je ne voulais pas donner ma vie... je pouvais donner les vôtres !


La panique s'installe dans la pièce, la peur s'empare de chacun des individus à l'écoute de cette révélation. C'est impossible... ils n'osent pas vraiment y croire... le professeur le premier. Pourquoi ? Tout doute sur la véracité des propos d'Hiro sont balayés lorsque ce dernier sort de la poche intérieure de sa veste, un couteau. Les filles se mettent à hurler, fondant en larmes, l'enseignant craque également, perdant espoir de calmer la situation. Ce qu'il se passe ensuite ? Rien pendant plusieurs longues minutes. Hiro semble douter. Doit-il le faire oui ou non ? S'il veut mettre fin à son calvaire, oui il le doit. Mais il n'y arrive pas ! Ce moment de flottement ne passe pas inaperçu. Lorsque l'on est à deux doigts de perdre la vie, l'on est amené à agir stupidement. C'est le cas de notre enseignant qui se jette sur le jeune homme complètement déstabilisé psychologiquement. Sauf que dans cet état, ses réactions sont imprévisibles et c'est la lame de son arme pointée vers son agresseur qu'il se défend. Dans son élan, le professeur ne peut rien et son corps se plante dans la lame.

Les cris redoublent d’intensité, plus bruyant que jamais, c'est sans aucun doute que cela va alerter les autres. Tout défile alors à vive allure dans l'esprit de notre homme perturbé. Le corps gisant de l'enseignant, les cris des élèves, la panique qui le submerge, les voix qui en redemandent ! Il explose complètement. Affichant une expression du visage différente, celle d'un véritable psychopathe, il se jette sur l'enseignent et le poignarde à dix reprises, hurlant à chaque coup donné. Le sang gicle, souillant le sol de la pièce, les murs, chaises et bureaux, mais également le visage et les vêtements de notre tueur. L’acharnement sur l'adulte profite aux autres qui fuient tous hors de la classe, déboulant dans les couloirs en hurlant à l'aide. C'en est trop pour l'assassin qui pointe la lame ensanglantée de son couteau en direction de sa gorge. A l'intérieur de son esprit, les voix hurlent d'excitation, ne souhaitant qu'une chose, sa mort. Il n'en faudra pas plus à Kurokawa Hiro pour se donner la mort, peu avant l'arrivée de plusieurs professeurs, du directeur et de l'infirmière. Ils découvrent avec horreur la scène sanglante, appelant immédiatement secours et police, qui sécurisent l'établissement à leur arrivée...

Ainsi s'achève cette triste affaire du 04 Octobre. >>


- Héhé, mais c'est qu'ils ont quasiment raconté l'histoire mot pour mot, j'suis devenu célèbre.


Ricanant, je jette sur la route le journal où apparaît l'article me concernant, moi et mon suicide. Comment est-ce possible ? Comment un mort peut-il lire le journal ? J'en sais trop rien, mais je le peux et ne m'en prive pas. Ma situation est assez étrange, voilà bien quelques semaines que j'ai trouvé la mort. Pourtant, contrairement à ce que je pensais, il semble y avoir une seconde vie après la mort. Celle de fantôme ou je ne sais trop quoi. Décédé, c'est clair que je le suis, mais j'erre encore dans ce monde qu'est la terre. En tant qu'esprit que personne ne voit. C'est assez cool, j'dois le reconnaître. Toi tu observes tout le monde sans que personne ne puisse te remarquer. Au début, c'était étrange, mais avec le temps je m'y suis fait. Il n'y a qu'une chose que je n'arrive pas encore à surmonter, c'est ma peur pour ces étranges bestioles dégueulasses qui en veulent à la vie des vivants, comme des morts. Je n'ai aucune idée de qui ils sont, mais ce dont je suis certain, c'est qu'il ne faut pas tomber entre leurs mains. Je les appelle les Créatures de l'Enfer, avec leur masque et leur cri à glacer le sang, ils donnent l'impression d'être une création du seigneur de la mort.


Quelques semaines plus tard



- AAAAAAAAAAAAAARGH ! BORDEL ! CA FAIT MAAAAAL !


Je tombe à genoux, transpirant, haletant, incapable de bouger, la douleur me clouant sur place. Cette foutue chaîne au milieu de ma poitrine, elle perd encore de ses maillons ! Cela arrive fréquemment ces derniers jours. Et à chaque fois, c'est une douleur insoutenable qui s'empare de moi. Je ne comprends pas, je ne sais pas ce que c'est, mais j'ai un mauvais pressentiment. Il ne me reste plus que quatre maillons à présent que celui-ci vient d'être dévoré. Que va-t-il se passer une fois la chaîne disparue ? Est-ce que cela a un rapport avec le trou béant au milieu de la poitrine de ces monstres ? J'ai peur, je sais que les créatures de l'enfer ont le même cercle vide sur leur corps. Je ne veux pas devenir l'un d'eux. 'Fait chier... pourquoi moi ? Pourquoi est-ce que le sort s'acharne sur moi ? Après les voix dans ma tête qui ont disparu après ma mort, cette chaîne ! Alors que je lutte pour me relever, voilà qu'un nouveau maillon est rongé. J'hurle à la mort, tombant à plat ventre. Je ne céderai pas... pas moyen... pas moyen... 'fait chier !


- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH !


Il n'y a rien que je puisse faire... si ce n'est endurer cette souffrance et prier pour ne pas devenir un monstre assoiffé d'âmes. Heureusement, il... il... non ! NON ! POURQUOI ?! Oy ! Déconne pas ! Pourquoi elles ne s'arrêtent pas ces bouches ! Elles bouffent tous les maillons sans s'arrêter ! OY ! Arrêtez cela ! Vous allez trop vite ! J'hurle à nouveau, c'est bien plus douloureux que toutes les autres fois, je ne peux même plus parler. C'est insupportable, il faut que cela s'arrête, vite ! Tandis que mes cris redoublent d'intensité, le dernier maillon de la chaîne est mangé... Je n'ai dès à présent plus rien d'humain... Mon corps dans son intégralité subis une transformation. Surgissant à plusieurs mètres dans les airs dans un hurlement, je constatais bien rapidement les changements. Le masque blanc sur mon visage, ce corps nouveau entièrement noir, deux cornes et des griffes, une apparence monstrueuse... Ces choses que j'appelais Créatures de l'Enfer, j'étais désormais comme eux. Est-ce le sort qui attend chaque mortel après avoir perdu la vie ? Se réincarner en une monstruosité dévorée par la faim ?

Kurokawa Hiro était définitivement mort, le Hollow ayant définitivement pris ma place, il n'y avait plus aucune raison de garder cette identité. Conscient de cette transformation, la seule et unique chose qu'il me restait faire était d'apaiser ma faim. Je savais déjà comment faire, non pas pour l'avoir déjà vu auparavant, mais parce que mon instinct de prédateur le voulait. Commencer par repérer de faibles proies, celles sans défense et qui ne m'échapperont pas. C'est ainsi que passèrent les jours, puis les mois. Rechercher de la nourriture à travers les villes du Japon, avant de dévorer leurs âmes. Jamais je ne m'attaquais à plus fort que moi, la qualité de l'âme de mes victimes s'amélioraient au fur et à mesure que les mois défilèrent, ce parce que ma force augmentait. Le Hollow que j'étais gagnais en puissance et cruauté, une envie de jouer avec mes futurs repas me gagna, manière distrayante comme une autre de chasser. Manger, encore et toujours, sans interruption, tel était mon quotidien. Mes proies restaient principalement les humains.

Jusqu'au jour où un homme entièrement vêtu de noir est venu vers moi. Armé d'un sabre, il dévoila rapidement ses intentions, purifier mon âme. Je me souviens en avoir éclaté de rire, plus rien ne pouvait purifier quoique ce soit chez moi, ce type arrivait bien trop tard ! Le combat débuta et dès les premiers échanges, je comprenais la différence qu'il y avait entre ce type et mes proies habituelles. La puissance était tout autre, bien qu'encore trop faible pour m'abattre. Le duel dura un moment, provoquant d'important dégâts dans la ville, mais la victoire fut mienne. Blessé, préférant fuir les lieux que de risquer de retomber sur un de ces types se disant shinigami, je perçais un trou devant moi et me glisser à l'intérieur, fuyant ce monde pour en regagner un autre. Je me refusais de mourir, quitte à prendre la fuite. C'est de cette manière que je rejoignais mon monde, celui des Hollows du moins, un immense désert où règne en maître l'obscurité. Les rares fois où j'y suis allé, il n'y a jamais fait jour.

Exténué par mon affrontement avec le shinigami et mes blessures, je sombrais dans l'inconscience peu de temps après avoir atteint ce monde. Contrairement à l'impression que j'eus, mon sommeil ne fut pas bien long. Une quinzaine de minutes tout au plus. Comme d’habitude, ma récupération fut rapide et la plupart de mes blessures n'étaient déjà plus qu'un vieux souvenirs. Ce que je fis alors ? Découvrir ce monde. Errant dans le Hueco Mundo sans vraiment savoir que faire, où aller. Ce qui n'était pas dérangeant, il me fallait du repos. Du repos j'eus, l'espace de deux jours. J'avais retrouvé mon plein potentiel de combat et me retrouvait prêt à retourner dans le monde des humains afin d'apaiser ma faim. J'aurais pu si un de ma race n'avait pas joué les gros bras avec moi, m'attaquant sans explication. Je n'étais pas encore au courant que dévorer l'âme d'autres Hollows était tout aussi bénéfique pour développer sa puissance, voir plus que celle d'une âme humaine. A ce moment, si je me suis battu contre lui c'est uniquement grâce à ma volonté de vivre.

Un abruti de son envergure ne me ferait pas la peau, je me l'étais juré. Je finissais par prendre le dessus, possédant une plus grande force physique mais également une vitesse surpassant la sienne. Il mordit la poussière, couvert de sang, agonisant. Je l'observais de haut, le regard froid, avant que ne se manifeste le désir de le dévorer. Une sensation soudaine, mais intense au point que je n'y résistais pas. Ce Hollow fut le premier d'une longue liste à devenir ma proie. Après avoir goûté à l'âme d'un de ma race, celle des humains perdait tout son goût. Rien n'était meilleur qu'un Hollow ! Aussi ne quittais-je pas le Hueco Mundo immédiatement, reprenant mon rôle de chasseur à temps plein dans ce désert aride. Les victimes défilèrent tranquillement, je me sentais m'améliorer de jour en jour, jusqu'à ce fameux moment... On aurait cru une embuscade, mais c'était un rassemblement. Un tas de Hollows réunis autour de moi, ne cherchant pas à me bouffer, mais à ce que l'on fusionne les uns avec les autres, afin d'évoluer.

Intrigué, intéressé par ce que cela pourrait donner, je me laissais entraîner dans cette affaire, la fusion donna alors place à un Gillian d'une toute autre puissance que je pouvais l'être. Immense, un masque et un grand nez pointu, l'instinct bestial qui m'habitait fut décuplé. Au final, cette fusion entre Hollows s'avérait être ce que je recherchais. Accroître ma puissance pour m'attaquer à de meilleures âmes et qu'ainsi, le repas soit plus délicieux encore. Ce que je n'avais pas réalisé dans le fait de devenir un Menos Grande, était le duel psychologique qui s'installa entre tous les Hollows réunis pour imposer sa volonté aux autres. Évoluer c'est bien, avoir l'entier contrôle sur cette évolution, c'est encore mieux. Ce ne fut pas chose aisé que de m'imposer aux autres, il me fallut deux ou trois années avant d'y parvenir. Ce fut long, mais heureusement que le travail de chasseur continuait durant cette période. Il le fallait si nous voulions continuer de progresser jusqu'au stade supérieur. Je parvenais tout juste à imposer ma conscience aux autres, prenant le dessus, qu'il fallait penser à l'évolution.

Pour ce faire, une seule solution. Chasser un maximum de Gillian, dévorer leurs âmes. Ils étaient puissants, nous l'étions tout autant. En réfléchissant bien et en s'attaquant uniquement à ceux étant à notre portée, ou devrais-je dire, ma portée, nous avions une chance de survivre. L'opération dura de longues années, mais le résultat en valait largement la peine. Une nouvelle évolution, un Adjucha vit le jour. J'y étais parvenu... enfin ! Je pouvais clairement ressentir l'écart de puissance entre cette nouvelle forme et l'ancienne ! C'était remarquable ! Mon apparence également se rapprochait plus de celle que je possédais avant de devenir un Gillian, à la différence que celle-ci était largement supérieur à l'ancienne. Ma faim elle ne s'était pas estompée... Pire encore, elle était plus grande encore. M'obligeant à traquer jour et nuit mes proies, à m'engager dans des duels redoutables. Nous étions alors en l'an 1999, deux ans avant l'arrivée d'Aizen Sosuke au Hueco Mundo...


Deux ans plus tard.



- Las Noches... bordel que c'est pas trop tôt...


Le fameux palais où ce serait installé le traître de la Soul Society Aizen Sosuke et sa bande de shinigamis. Ce type, je dois le rencontrer. Lui seul pourra m'amener à retrouver une apparence plus humaine d'après ce que je sais. Devenir Arrancar est devenu mon objectif depuis que j'ai appris la nouvelle, retrouver une forme humaine serait tellement... Enfin Bref, j'y étais parvenu et désormais, rien ne viendrait se mettre en travers de ma route conduisant jusqu'à ce type. Conduit jusqu'à lui, qui attendait tranquillement assis sur son trône, j'arrivais à la pièce principale du palais. Bien que me sachant bien plus puissant qu'un bon nombre de Hollows au Hueco Mundo, je me sentais tellement faible face à cet homme... Il m'était difficile de le regarder dans les yeux.

Je n'eus pour autant pas plus de temps pour le contempler, Aizen prenant la parole, m’annonça directement qu'il acceptait de faire de moi un Arrancar. Aussi facilement ? Non, à une condition. Une fois chose faite, il était évident que j'intègre les rangs de son armée, le contraire signifierait la mort. J’acceptais sans hésitation, appartenir à cet homme ne me gênait pas, du moment que je retrouvais une apparence normale. J'en avais assez de ce corps. Et de toute façon, errer en solitaire ne m'intéresse plus. Et si j’éprouvais un jour à nouveau le besoin de m'évader et de retrouver ma liberté, je n'aurais qu'à attendre le moment opportun. Le seigneur Aizen s'empara alors du Hōgyoku et ainsi débuta mon arrancarisation. La métamorphose fut la chose la plus douloureuse qu'il me fut permis de connaître, mon corps de Hollow était détruit. Seul un résidu de mon masque subsistait, un nouveau venant alors lentement se greffer autour de ce résidu.

Le calvaire terminé, la transformation achevée, l'arrancarisation fut un succès. Un zanpakutô tomba à mes pieds sans même que je ne le remarque, j'étais bien trop heureux de contempler mon nouveau corps ! Quasiment identique que celui avant ma mort, à une exception près. Le résidu de masque de Hollow recouvrait entièrement la partie gauche de mon visage, partie de la mâchoire y compris. Peu importait, j'étais bien trop content. Après cela, mon zanpakutô me fut dévoilé et je fus intégré sous les ordres d'un des membres de L'Espada, la Novena Espada, Aaroniero Arlueri. Dès lors je devenais son Fraccion, son serviteur en quelque sorte. Ce fut bien plus ardu à accepter que je l'imaginais. Je découvrais que l'autorité n'était pas faite pour moi, vraiment pas. Fort heureusement il mourut l'année suivante, comme la plupart des membres de l'Espada cette année là, l'an 2002. Alors que tous s'occupaient à se battre contre les envahisseurs du palais, je profitais de ce moment de confusion pour fuir le Hueco Mundo, préférant regagner celui des humains, bien plus tranquille.

Plus rien ne me retenait dans le monde des Hollows, je ne souhaitais pas non plus me battre et perdre stupidement la vie seulement un an après avoir retrouvé mon corps. Ainsi débuta mon exil... Je devenais un Arrancar, issu d'un Adjucha, totalement Indépendant. Ma nouvelle identité ? Crixus.

Bonsoir et bienvenue !

Je tiens à mettre deux points en exergue. Le premier, c'est que le fait que les maillons de la chaîne s'entredévorent n'arrive pas à tous les coups (elle se consume toute seule en principe mais c'est beaucoup plus lent). Ce n'est censé se produire que dans des cas exceptionnels. Le second, c'est qu'il serait bon que tu veilles à effectuer ta libération en espagnol (ou autre), le japonais étant l'apanage des Shinigami.

Ceci étant dit, je te valide au niveau 3, en tant qu'Arrancar indépendant de base Adjuchas.
Tu disposes de 20 points de compétence, à répartir comme il te plaira dans ta fiche technique, qui se trouve dans le HRP de ton organisation.

Si jamais tu as des questions, n'hésite pas à les poser dans le Bureau du Staff.

Bon jeu sur Bleach - Before the Shadows !