Comme la plupart des gradés, Haiko venait de recevoir le rapport sur le monolithe. Seul dans son bureau, le jeune homme parcourait le document, accoudé à l'une des fenêtre de la pièce. Ainsi ils l'avaient détruit, non sans mal visiblement. Soupirant lentement en remarquant un détail concernant son homologue de la treizième, le shinigami pensa que la première impression qu'il avait eu de lui lors de la réunion, n'était pas infondée. Sans pour autant prétendre le cerner, il ferait plus attention à lui à l'avenir. Quelqu'un qui ne peut rester à sa place, dans le respect de la chaîne de commandement, ne pouvait pas se montrer apte à faire partie d'une mission telle que celle-ci. Peu importe son implication dans l'accomplissement des objectifs... Il avait eu de la chance. Terminant sa lecture, Haiko ne savait trop quoi penser cet agent ennemi. Si deux capitaines n'avaient pas réussi à lui infliger de quelconques blessures, cela n'augurait rien de bon. Pensif, il leva les yeux de sa feuille, observant le lointain. Le Seireitei semblait plutôt calme en dépit des récents événements...

Le fraîcheur du matin laissait progressivement la place à la douceur du midi. Un léger vent s'insinuait dans la longue chevelure du jeune homme, la berçant par a-coups. Inspirant longuement, le vice-capitaine revint à son bureau afin d'y déposer le rapport. Machinalement, il prit le petit étui métallique renfermant son nécessaire à tabac. Il se dit qu'il irait bien faire un tour avant d'aller déjeuner, ça lui ouvrirait sans doute l'appétit. Ainsi, outre son étui, il glissa son sabre à la ceinture et réajusta son brassard avant de quitter son bureau. Sa division restait toujours sans nouvelle de son capitaine, mais il préférait ne pas trop s'en inquiéter. Sans doute devait-il être occupé ailleurs...

Il marchait calmement dans les ruelle divisant les quartiers des différentes divisions de la cours, sans destination précise. Souriant gentiment aux salut des shinigami croisant sa route, le jeune homme se rendit alors compte que ses pas l'avaient mené non loin de l'académie. Pourquoi ne pas y faire un tour, cela fait longtemps... Et il s'exécuta, passant l'entrée extérieure du bâtiment. Le fait de revenir ici le réjouissait, même si l'atmosphère propre au lieu lui manquait un peu. Haiko se demandait s'il croiserait d'ancien collègues instructeurs au détour d'un couloir. Il continua son chemin jusque dans la cours intérieur, au centre de l'édifice. A l'époque, il s'y attardait souvent, fumant un peu avant de regagner ses quartiers. Cet espace à ciel ouvert desservait la plupart des corridors menant aux salles de cours ou des dojo d'entraînement.

A cette heure-ci, il y avait peu de monde de sortie. Seul un petit groupe d'étudiants s'entraînait à l'extérieur, sur le terrain d'exercice. Par curiosité, le jeune homme s'approcha un peu avant de s'arrêter à côté de la porte donnant sur le terrain. Là, il s'appuya contre l'un des battant de bois sombre, les bras croisés et le regard rivé sur les manœuvres des aspirants shinigami. Du zanjutsu...Un sourire sans dent agrémentait chaleureusement son visage, nostalgique. L'instructeur lui était inconnu, il n'en fit donc pas de cas. Ses élèves procédaient à des enchaînement synchronisés de quelques mouvements prédéfini. Leur coordination était presque parfaite, il devait certainement s'agir de deuxièmes cycles. Ils mettraient bientôt en pratique ces mouvement répétés inlassablement, comme lui l'avait fait avant eux.

Il soupira, nostalgique... Tandis qu'une silhouette se profilait non loin derrière lui, venant visiblement à sa rencontre. Lui, ne l'avait pas encore remarqué.

Mes salutations, Fukutaishô. Mélancolique de vos années d'études ? Vous m'accorderez qu'il est étonnant de voir un gradé tourner autour de l'Académie sans qu'il lui soit réclamé de donner cours.

Haiko se retourna brusquement, surpris par l'arrivée du capitaine. Lorsqu'il se rendit compte à qui il avait à faire, le petit shinigami se pencha légèrement en avant afin de saluer son interlocuteur. Également étonné par la venue du gradé, le jeune homme lui répondit tout en se redressant, calmement.

« Serais-ce également votre cas capitaine... ? »

Le jeune homme patienta alors poliment un petit instant afin de connaître le nom de son vis-à-vis. Puis, il en fit de même.

« Il y a peu de temps que je suis en poste capitaine. Mon nom est Kaogake Haiko, de la sixième. » – Il marqua une pause tout en se tournant de nouveau vers les étudiants quittant le terrain d'exercice - « Vous dites juste... Les années passées ici me manquent un peu. J'ai même eu l'opportunité d'enseigner ici vous savez. Mais pour tout vous avouer, je me suis arrêté ici par pur hasard. »

Ce qui était vrai, les souvenirs du passé ayant aidé un peu. Haiko ne montrait visiblement aucune gène à parler au haut gradé. Autant, le jeune homme pouvait faire preuve d'une décontraction totale en présence de ses collègues ou d'autres shinigami, mais ici, même si cela ne se voyait pas au premier coup d’œil, la présence du Yakushiji le mettait légèrement mal à l'aise. Il n'aurait su dire spécialement pourquoi, c'était juste une impression. Il n'avait ressenti cela qu'en de rares occasions par le passé, lorsqu'il avait eu l'occasion d'être confronté à feu Kuchiki Byakuya. Paradoxalement, cette aura transpirant la droiture et la sagesse le rassurait. C'était là ce que provoquait la présence d'un tel personnage...

Il continua tout de même sur le même ton polit.

« Je ne faisais que prendre l'air avant d'aller manger un morceau. Maintenant que vous connaissez la raison pour laquelle vous m'avez en face de vous, pourrais-je vous demander ce qui requiert votre présence ici ? »

Yakushiji-Kyûbantai Taishô.

Disons que je n'ai pas réellement le choix que d'arpenter ces allées puisque j'y enseigne moi-même. Le Jinzen est ma spécialité, même si j'ai déjà pu œuvrer dans d'autres disciplines. Quelle était la vôtre ?

Si l'Académie vous manque, vous apprécierez peut-être de participer à mes cours. Tous niveaux sont acceptés. Qui plus est, il ne me semble pas avoir entendu dire que vous maîtrisiez le Bankaï. Est-ce vrai, ou juste que « la rumeur » ne l'a pas encore appris ?
Si ce n'est pas le cas et que je puis vous guider... Le Gotei 13 ne crachera sur aucun gain de puissance en cette période de troubles...

Lorsqu'il entendit le nom et la division de celui qui se trouvait devant lui, Haiko tiqua. D'un net mouvement de tête en arrière, il réalisa de quelle capitaine il s'agissait. Il se souvenait du flash suivit du son sourd de l'explosion ayant illuminé tout le Seireitei il y a de cela quelques mois. Le jeune homme se souvenait également des conséquences de ce jour, le départ du capitaine Hitsugaya. Il n'y avait pas eu de rapport concret car l'affaire avait été traité en interne. Cependant, la rumeur prétend que les capitaines des neuvièmes et onzièmes divisions auraient détruit une grande partie des bâtiment d'enceinte de la dixième car ils auraient tous deux pêché par orgueil. D'autres arguent également que le kenpachi n'aurait pas trouvé la décoration du lieu à son goût... mais passons.

Haiko se ressaisit en écoutant calmement les dires de son vis-à-vis. Il ne désirait en aucun remettre cet événement au goût du jour, même s'il s'était déjà trahis quelques secondes plus tôt. Ainsi, le membre de la sixième apprit que même un capitaine pouvait donner des cours ici. Un maître du Jinzen hein ? Cela rappelait à Haiko son premier véritable contact avec son zanpakutô, à son entrée dans la septième division. Sa moitié, sa partenaire, capricieuse et frivole, leur lien s'était rapidement renforcé au point d'en devenir quasi-fusionnel. Machinalement, le jeune homme venait de poser la paume de sa main gauche sur la poignée de son sabre. Il lui répondit alors en détachant son regard de Shitsuren no Chikaku, simplement, un air vague adoucissant son visage.

« J’enseignais le zanjutsu. »

Sur quoi le capitaine continua. Sa proposition avait quelque chose de tentant. Seulement, Haiko semblait préoccupé. Cela faisait maintenant plusieurs années qu'il multipliait les demande d'autorisation pour se rendre sur terre. Sa position de vice-capitaine lui avait facilité la tâche, mais depuis que sa division était dépourvu de capitaine, le jeune homme avait bien moins le temps pour ces sorties. Cela se justifiait par un autre caprice de l'âme de son zanpakutô qui ne se sentait à l'aise que dans un endroit très particulier...

« Hm... Ne vous vexez pas capitaine mais, rester cloîtré dans une salle de cours ne m'aiderait pas vraiment. » - Il fit une pause, hésitant à continuer... - « Je ne me fie pas vraiment aux rumeurs, mais « la rumeur » dit vrai... Plus ou moins... En revanche je ne serais pas contre un coup de main, car mon amie... » - Il tapota doucement le pommeau de son sabre - « ..s'avère être plutôt capricieuse. »

Le faim se faisant plus pressante au creux de son estomac, Haiko fut pris d'une sorte de regain de vitalité. L'idée d'aller manger le réjouissait, surtout en pensant à ce qu'il allait se mettre sous la dent.

« Je ne souhaite pas abuser de votre temps mais je m'apprêtais à me rendre aux quartiers de la huitième division. Peut-être pourrais-je vous expliquer plus en détail de quoi il en retourne autour d'un bol de ramen ? Il paraît que l'un de leurs siège fait des merveilles. »

Le jeune homme venait de quitter l'appuie de la porte de bois, faisant maintenant face au chemin qui allait le mener vers son déjeuner. Il observait gentiment le capitaine, comme s'il ne faisait plus attention à son implication dans la destruction de bâtiment administratifs.

Je me dois de décliner ce repas. Depuis la disparition de ma Vice-Capitaine, je ne manque vraiment plus d'occupations, aussi je pense plutôt rentrer à présent en mes quartiers. Cependant, la Neuvième Division est voisine de la Huitième, aussi pourrions-nous effectuer un bout de chemin ensemble, durant lequel bien sûr je ne doute pas que vous ayez le temps de me faire part de vos « petites difficultés ».

Alors, que vouliez-vous dire par « capricieuse » ? Un souci quelconque de communication ?

Le petit shinigami opina du chef, emboîtant le pas du capitaine. Il comprenait parfaitement la position de son interlocuteur, ayant lui-même beaucoup plus de travail qu'il ne le devrait pour un vice-capitaine, sa division se retrouvant actuellement sans tête. Se détendant discrètement les bras, Haiko plaça ceux-ci dans ses manches, observant alors le même rythme de marche que son vis-à-vis. Les deux hommes sortaient déjà de l'enceinte de l'académie lorsque Yakushiji-Taishô s'enquit des caprices de Shitsuren no Chikaku. En réalité, le jeune homme ne savait pas vraiment comment aborder le sujet. Malgré le fait que son comparse possédait sans doute une expérience que seul les plus anciens pouvaient se targuer d'avoir, Haiko hésitait. Ses petits soucis pourraient sembler bien dérisoire en comparaison des maux qui pesaient sur le Seireitei. Cependant, s'il avait l'occasion de recevoir les conseils d'un capitaine, autant ne pas passer à côté.

A sa première question, Haiko fit la moue d'un air indécis. A sa deuxième il secoua doucement la tête de droite à gauche. Puis, afin d'expliquer ses mimiques, il répondit au capitaine.

« Ce n'est pas un soucis de communication, disons plutôt que ma camarade a du caractère. Je ne vais pas vous raconter l'histoire en détail, mais nous nous sommes rapidement lié d'amitié. J'ai su son nom peu avant la désertion d'Aizen Sosuke... »

Le visage d'Haiko s'assombrit. Repenser à ce traître l'irritait profondément car quelques un de ses amis avaient disparu lors de missions de routine. Il avait appris par la suite que les shinigami en question avaient probablement succombé à l'emprise du renégat menant ses expériences... Écartant l'une de ses mèches chatouillant le haut de son nez, il continua.

« J'ai ensuite continué à converser avec elle, renforçant le lien qui nous rapprochait sans cesse. Il y a de cela quelques mois, elle m'a fait une proposition... Une rencontre... »

Le jeune homme fit une pause en lançant un regard incrédule au capitaine, comme pour ponctuer son incompréhension sur le moment.

« Aujourd'hui, je comprends ce que la méditation peut apporter, mais que ce n'est pas là le seul moyen de communier avec son zanpakutô... La rencontre, celle qui me permettrait d'atteindre l'ultime libération... Seulement, afin de matérialiser ma partenaire, elle posa une condition, ce que j’appelle son caprice... Il fallait que je parvienne à récréer son environnement... Et croyez moi, un champ de lave, c'est pas le genre d'endroit que l'on trouve aisément à la Soul Society... »

Haiko avait sorti les avant-bras de ses manches, ponctuant presque chacune de ses paroles de gestes de la main. Il continua après une courte pause, mais aussi afin de ne pas trop surcharger en informations le flot de ses paroles. Il ne souhaitait en aucun cas accélérer son débit vocale, montrant ainsi une certaine anxiété. Il continua donc de façon posée.

« J'ai donc dû multiplier les autorisations afin de me rendre sur terre. Il fallait absolument que je trouve l'endroit idéal, le volcan qui me permettrait de rencontrer ma moitié. Ce ne fut pas des plus facile car rester à proximité d'une cheminée en activité s'avère être très éprouvant, mais je pense être à deux doigts de réussir. Seulement, un autre problème vient s'ajouter... Ma position actuelle au sein du Gotei ne me permet pas d'être aussi libre de mes mouvements qu'avant... » - Le jeune homme adopta alors une mine plus triste, et sans jeter un regard au capitaine, il continua - « Cela fait longtemps que je ne suis pas retourné sur terre et je sens que le lien entre elle et moi commence à s'effriter malgré nos contact réguliers... Il me faudrait une autorisation spéciale pour y retourner, mais laquelle ? »

Plongé dans ses pensées, Haiko prit machinalement le petit étui de métal caché derrière sa ceinture, renfermant son nécessaire à tabac. Il s’apprêtait à ouvrir le boîtier, mais s'interrompit.

« Hm... Je suis navré, cela m'aide à réfléchir... Puis-je ? »

Haiko venait d'étaler ses doutes et ses inquiétudes, le capitaine n'en demandait sans doute pas tant... Il avait joué franc jeu, peut-être un peu trop, mais il espérait que le capitaine puisse l'aider d'une quelconque manière que ce soit. Les deux hommes continuaient lentement leur route, ils seraient bientôt en vue des locaux de la huitième division...

Avant tout, une chose me chiffonne. Vous dites d'un côté que votre Zanpakutô réclame de vous que vous recréiez l'environnement de votre monde intérieur, mais c'est pourtant simplement le fait de trouver un endroit sur Terre auquel vous faites référence. Peut-être n'est-ce là qu'un souci de compréhension ou de choix des termes, vous êtes là le seul à avoir la réponse. Mais serait-il possible qu'elle attende tout simplement que vous usiez de votre pouvoir commun pour lui offrir une matérialisation dans un espace qu'elle connaît parfaitement ? Ce n'est là qu'une supposition de ma part bien sûr, auquel cas un déplacement dans un autre monde ne sert pas à grand chose. Il y a de nombreux endroits déserts à la Soul Society et qui pourraient être ainsi aménagés...

Quoi qu'il en soit, si c'est là votre seule solution, il doit sans doute être possible de faire transmettre cette affaire au Capitaine-Commandant. Une permission peut certainement se voir accordée si tant est que la durée n'en est pas excessive. Deux voir trois jours. L'on ne peut réellement laisser une Division sans son plus haut gradé bien longtemps.

Le jeune homme ouvrit alors sa boîte métallique qui dégagea instantanément une forte odeur de tabac mentholé. C'était là une variété orientale à base de menthe assez douce, presque sucrée. En un instant, Haiko prépara une fine cigarette qu'il amena à ses lèvre. Concentré à l'allumage, il écoutait tout de même son interlocuteur avec attention. D'ailleurs, ses premiers mots le firent tiquer. Tout en marchant, il se figea, l'allumette allumée devant sa clope toujours éteinte. Comme hébété, il alluma enfin sa cigarette qui crépita joyeusement... Le petit shinigami avait bien choisit ses mots, là était bien le problème. Comment avait-il pu passer à côté de ça ?! Aspirant une bouffé, il dégrafa le bâton de tabac de ses lèvres.

Sur terre, à l'endroit idéale, Haiko avait eu beau utiliser ses plus puissante techniques, mais cela n'avait jamais abouti. Maintenant, tout lui semblait plus clair. Il avait utiliser les propres termes de son zanpakutôt lorsqu'il en avait parlé au capitaine. Lorsque celui-ci étendit sa réflexion, l'esprit du petit shinigami sortait du brouillard, il comprenait ce qu'il avait lui-même mal interprété. Inconsciemment, il banda son esprit vers celui de son zanpakutô, jetant un bref regard à son flanc. Comme pour dire « Alors c'était ça que tu voulais me dire depuis le début ?! ». Il se sentait idiot, presque en colère contre lui-même. Il s'était entêté à chercher l'endroit parfait des semaines durant pour rien. Expirant une dense fumée, il claqua sa langue contre sa mâchoire supérieure, signifiant discrètement son agacement vis-à-vis de lui-même. Mis à part cela, il continuait de marcher en silence, ne désirant en aucun cas interrompre Tenzen.

S'il voyait juste, alors la rencontre avec sa moitié était bien plus proche qu'il ne le pensait. Seulement, manipuler le shikai était une chose, mais user de celui-ci pour transformer un terrain entier en un champs flamboyant de lave en était une autre. Cela lui demanderait probablement une énorme quantité d'énergie, ainsi que du temps... Malheureusement, en ce moment, le temps était un luxe envié, surtout lorsqu'on se trouvait à la tête provisoire de sa division comme lui. Cela ne nécessiterai sans doute pas l'intervention du capitaine-commandant, mais il devait s'organiser dans les prochain jours, déléguer certaines tâches, s'offrir du temps, tout simplement.

Il s'arrêtèrent devant les locaux de la huitième. Haiko faisait maintenant face au capitaine. Son air se voulait plus sérieux qu'à l'accoutumé, perplexe, presque austère. Prenant une autre bouffée à sa cigarette, il répondit à Tenzen.

« Ce ne sera pas nécessaire. Je pense que vous avez mit le doigt sur quelque chose capitaine. Je ne saurais dire si ce à quoi je pense est la bonne solution, mais mis à part du temps, je ne vois pas ce que cela pourrait me coûter... Je ferais le nécessaire au sein de ma division afin de ne pas bloquer sa bonne administration. Il va me falloir m'enfoncer dans les régions reculées de la Soul Society si je veux approfondir nos hypothèses. »

Il fit une pause, saluant le capitaine en courbant légèrement l'échine.

« Même si ce fut bref, je vous remercie pour le temps accordé ici. A notre prochaine rencontre, j'ose espérer que je serais bien moins indécis... Capitaine... »

Sur quoi il patienta quelque seconde en cas d'une éventuelle réponse de la part de son supérieur. Il tournerait ensuite les talons, plongé dans ses pensées, avant de se diriger vers la petite échoppe du septième siège pour déguster son repas.