Une belle journée s'annoncait à la Soul Society, comme tout les jours d'ailleurs. Je me reveilla, m'habilla rapidement et sortit dehors pour me dégourdir les jambes. Cela ne faisait que quelques jours que j'avais intégré la neuvième division, mais je m'y sentait déjà comme chez moi, je ne regrettait pas le Rukongai, bien que même au sein du Seireitei, on m'ignorait. Personne ne faisait attention à moi, comme d'habitude, mais je m'en fichait royalement. Je voulais juste être un Shinigami, rien de plus et c'était chose faite. Je me balada dans le Seireitei insconsciemment, je ne savais pas trop ou je voulais aller, je me laissai guider par mes jambes, je caressa doucement le fourreau de mon zanpakutô et continua mon chemin.

De nombreux shinigamis se promenait aussi, mais pour d'autres raisons. Je soupira, j'aurai aimé avoir une mission qui m'aurai permis de faire de moi quelqu'un de plus fort, évidemment, je n'était qu'un petit shinigami de moindre envergure qui ne pourrai sans doute jamais marqué l'histoire de son empreinte, pourtant je voulais vraiment devenir quelqu'un de fort et de craint, tout comme l'étaient les capitaines de division. Je décida d'aller m'entrainer pour me dégourdir un peu les bras,je brûlais d'impatience quant à mon premier combat face à un hollow. Je mismes mains derrière ma tête et me dirigea vers un endroit ou je pourrai m'entraîner tranquillement, je ne voulais absolument pas être dérangé.

Soudain, je me rappellai alors que je n'avais encore adressé la parole à personne depuismon entrée dans la neuvième divison, cette pensée me fit ni chud ni froid, je n'aurai de toute pas aimé parler avec shinigami, surtout si il était de ma division, pourtant, une partie de moi avait envie de parler avec des gens dans le Seireitei, au moins juste pour m'informer des nouvelles. Je continua mon chemin. J'avais découvert que le capitaine et le vice-capitaine capitainede ma division était des hommes, cela me fit sourire, l'idée à ce que une femme soit mon supérieur hiérarchique me dégoutait, quoique en y réfléchissant, il existait aussi des capitaines féminins dans d'autres divisions, j'espèrai ne jamais en rencontrer une. Je regarda en l'air et admira le batiment immense qui surplombait le Seireitei, c'était là as que ce trouvait le capitaine commandant, c'était aussi làbas que tout les capitaines faisaient leurs réunions pour semettre au courantdes dernières news du mondes des humains ou du Hueco Mundo. Je me demandai si un jour, j'aurai le privilège d'y aller.

Je secoua la tête, c'était impossible qu'un jour comme ça arrive un jour, de toute façon, du moment que je pouvais casser du hollow, le reste je m'en fichais. J'était perdu ainsi dans mes pensées tout en marchant vers une destination que j'ignorais moi-même, je ne remarqua même pas que je me dirigea vers une personne qui n'était autre que mon capitaine de division...

Ses cours de Jinzen à l'Académie s'étaient bien déroulés aujourd'hui. Rien de particulièrement notable cependant, et ce même après deux mois d'absence. À croire que ses élèves avaient bien retenu la sévérité qui est la sienne, et avaient bien compris qu'à présent qu'il était de retour, les choses devraient être sous contrôle sans quoi il y aurait des renvois assurés. Quoi qu'il en soit, il se faisait tout de même un plaisir de retourner en ses quartiers, où il pourrait de nouveau goûter à la tranquillité de l'endroit.

En chemin vers son bureau, le Shirohasu en vient à croiser un nouveau venu en sa Division. Son visage est reconnu. D'après le dossier qu'il avait brièvement survolé, il s'agissait de Kodokuna Katsu. Chétif, et manifestement pas bien brillant selon les rapports qu'il avait pu lire. Enfin, de cela Tenzen en jugera en son temps. Mais pour l'heure il se dit qu'il pourrait peut-être lui trouver une utilité autre que simplement déambuler dans les quartiers de la Neuvième Division.

Suivez-moi !

Lui lança-t-il en passant à sa hauteur, sans autre forme de présentation. Cela n'est à son sens pas nécessaire. Le Yakushiji sait à qui il s'adresse, tandis que le Haori qu'il portait sur ses épaules indiquait clairement qui il était pour sa part. Autant ne pas perdre de temps, donc. Ainsi, il se rendit vers le centre de l'espace alloué à la Neuvième. Là se trouvait le jardin zen de celui que l'on surnommait le Lotus Blanc. Des arbustes en paysage et l'écoulement de l'eau en fond sonore. Dans les parages, son bureau. Juste une petite pièce seule, dont les deux portes coulissantes étaient toujours ouvertes sur le jardin. Bureau dénué de toute décoration, dépourvu du moindre meuble. Mais ce n'est pas là le point principal pour l'heure. Du moins pas ce qu'il compte montrer à Katsu. Ils s'approchent donc d'un petit lac dans lequel nageaient quelques carpes koï. Et au centre de ce lac s'élevait une statue qu'il pointa du doigt avant de s'adresser au jeune Shinigami.

Voici Mitsuko Aono. Elle fût Vice-Capitaine de cette Division, sous mon commandement. Mais la voilà désormais figée à jamais... J'aime que chacun de mes subalternes possède une responsabilité propre. Voici donc la vôtre : vous aurez pour charge de veiller à l'entretien de cette statue. Les oiseaux aiment s'y poser, causant quelques désagréments que vous pouvez aisément observer...

D'un coup d’œil en coin, le Yakushiji tenta de capter sa réaction à cette annonce. Ce n'était clairement pas le genre de chose que l'on espérait se voir confier en intégrant une Division, mais c'était pour ce Capitaine une tâche importante tout de même. Il se vit tout de même dans l'obligation d'apporter une autre précision.

La dernière personne à qui j'ai confié ce travail mettait un peu trop de zèle au nettoyage de sa poitrine... J'espère que je n'aurai pas à sévir avec vous tout comme j'ai dû le faire avec lui...

Mieux valait prévenir que guérir...

J'observais tout ce que la Soul Society avait à offrir visuellement, c'était magnifique, je trouvai le Seireitei d'une telle splendeur. Malheureusement, je ne pû finir ma phrase, un homme portant Le Haori et qui me dominait par sa hauteur passa devant moi et ordonna que je le suive. Je regarda tout d'abord autour de moi, puis vît qu'il n'y avait personne d'autre, alors je suivis l'homme qui devait être un capitaine. Le capitaine m'emmena dans un jardin, je le connaisais de ce que j'avais pû entendre, on le surnommait le Lotus Blanc. Ce jardin était apaisant. Je vit alors une autre pièce dont les deux portes ouvertres vers le jardin. Je continua à suivre le capitaine, en trotinant, car il marchait drôlement vite, j'avais du mal à le suivre. Le capitaine se dirigea vers un lac où nageait une variété de poisson que je ne connaisais pas. A son centre, se trouvait la statue d'une femme... Une femme, je détourna les yeux, je détestais les femmes, plus que toute autre chose, bien que celle-ci était une statue. Le capitaine la montra alors du doigt et dit :


Voici Mitsuko Aono. Elle fût Vice-Capitaine de cette Division, sous mon commandement. Mais la voilà désormais figée à jamais... J'aime que chacun de mes subalternes possède une responsabilité propre. Voici donc la vôtre : vous aurez pour charge de veiller à l'entretien de cette statue. Les oiseaux aiment s'y poser, causant quelques désagréments que vous pouvez aisément observer...

Vice-Capitaine de la Neuvième Division ? Sous son commandement ? Mais cela devait alors vouloir dire qu'il était le capitaine de la neuvième division Yakushiji Tenzen !! Je n'en croyais pas mes oreilles ni mes yeux, mon capitaine se tenait en face de moi, en train de me parler. Reprenant mes esprits, je me redressait et regardait mon capitaine, en lancant un regard furtif vers la statue de l'ex-vice-capitaine, je me demandai comment elle s'était retrouvé figée. Mais quelque chose de plus important effleura mon esprit, quelque chose que j'aurai dû remarquer il y a un moment. Je devais entretenir cette statue !!!! Je venais d'intégrer la neuvième division et voila que mon capitaine me confiait cette tâche, mais pourquoi moi ? C'était vrai que je m'ennuyais dans le Seireitei, mais entretenir une statue de femme ? Je ne sais pas si j'en serai capable, déjà si j'arrivai à m'approcher de la statue ce serait un miracle. Mais mon capitaine apporta une précision à son ordre:


La dernière personne à qui j'ai confié ce travail mettait un peu trop de zèle au nettoyage de sa poitrine... J'espère que je n'aurai pas à sévir avec vous tout comme j'ai dû le faire avec lui...


Il ne devait pas me connaître, je n'était pas du genre à scruter les femmes des yeux en regardant autre chose que leur visages. Je comprenais vraiment pas pourquoi les hommes était comme ça, je soupira à cette annonce, je devais donc faire en sorte que cette statue brille comme un sous-neuf hein ? Je regarda alors mon capitaine et lui dit :

Oui mon capitaine, bien que j'ai horreur des femmes, j'accomplirai cette tâche !

Pourquoi lui-avais-je dit que je détestais les femmes ? Il s'en fichait de toute façon, enfin au moins, il savait que j'en avait horreur. Je reporta mon attention vers la statue. Au moins, je n'aurai pas à faire à une vraie femme..

Spoiler:

Le jeune Katsu n'avait pas l'air particulièrement enthousiasmé par la tâche que son Capitaine lui confiait. Ne voyait-il pas que c'était là malgré tout une occasion de montrer qu'il était capable d'endosser des responsabilités, aussi faibles soient-elles ? Et puis, de l'avis du Yakushiji, mieux valait cela que de vaquer simplement sans réel but dans les quartiers de la Neuvième Division. Ce qui se passait sous le commandement d'autres Capitaines ne le concernait pas, mais chez lui, tous devaient veiller à se rendre utile, à quelque niveau que ce soit. C'est grâce à cette rigueur que le lourd travail reposant sur les épaules de la Neuvième peut être rempli. L'enquête et l'arrestation de criminels ne peut en effet pas se faire si ses subordonnés n'étaient pas capables de suivre des ordres simples et de les appliquer à la lettre sans se laisser distraire.

Sur ce dernier point en tout cas, Katsu veillait à le rassurer. Car la distraction que pouvait représenter la forte poitrine de son ancienne Fukutaishô ne l'atteindrait pas, de ce qu'il en disait. Ne pas aimer les femmes... Purement et simplement, sans autre détail. Pure misogynie ? Difficile à dire, mais après tout Tenzen s'en moque, il n'a pas à se mêler de cela. Cependant, cela lui donne une autre idée...

Bien, me voilà donc rassuré. Prenez ce travail avec philosophie et veillez à ce qu'il soit bien fait, c'est là tout ce que je vous demande. N'oubliez pas qu'elle fut un jour vivante et qu'elle n'est donc pas qu'une simple pierre sans âme. Peu importe donc votre faible considération pour la gente féminine, elle mérite le respect.

Par contre, si je puis me permettre... Je pense que vous pourriez très bien vous entendre avec Himesaki-Taishô. J'ai déjà pu par le passé prendre sous son aile un enfant du Rukongaï. Je pense qu'il sait donc parfaitement s'occuper des plus jeunes d'entre nous. Sa sympathie est légendaire de plus.

Si la rumeur voulait désormais que Tôjô aime particulièrement les jeunes garçons, il n'en dit rien à Katsu. Mais le fait de le pousser à rencontrer le Capitaine de la Septième Division pourrait jouer dans son jeu... Soit, cela n'est plus entre ses mains à présent, il n'y a plus qu'à laisser les choses se faire si elles doivent être faites.

Enfin... Trêve de bavardage, je pense que vous pouvez vous mettre au travail dès à présent.

Il frappa à deux reprises dans ses mains, appelant alors Rosai, son vieil intendant. Dégarni et muni d'une longue barbe, mais toujours relativement vif dans ses mouvements, il se présenta promptement à lui. Le Shirohasu réclama alors de lui qu'il apporte au Kodokuna le nécessaire afin de nettoyer cette statue. Il en profita également pour lui demander de lui mener du thé bien chaud. Après quoi, pendant que le vieil homme alla chercher ce qui lui avait été commandé, il retournerait à son bureau si Katsu n'avait pas d'autre question ou de sujet de discussion à lancer...

D'après le visage de mon capitaine, il voyait que j'avais pas l'air très heureux de nettoyer une statue. Qu'est ce qu'il croyait ? Que j'étais un esclave ? Bon certes, je n'était qu'un simple shinigami de la neuvième division, mais je restais une entité vivante, enfin vous me comprenez. Mais je pense quee chaque shinigami était passé par la, peut être qu'en faisant toutes ces tâches, je pourrai un jour avoir le respect des autres shinigamis, car pour l'instant, cela m'étonnerait que je puisse tisser des liens avec qui que ce soit. Yakushiji-Taishô me dit alors :


Bien, me voilà donc rassuré. Prenez ce travail avec philosophie et veillez à ce qu'il soit bien fait, c'est là tout ce que je vous demande. N'oubliez pas qu'elle fut un jour vivante et qu'elle n'est donc pas qu'une simple pierre sans âme. Peu importe donc votre faible considération pour la gente féminine, elle mérite le respect.


Avec philosophie ? Nettoyer une statue de femme avait quelque chose de philosophique ? Je n'en avais pas la moindre idée mais mieux ne valait jamais contredire un capitaine. Et puis, les femmes ne méritait aucune considération je trouve, c'était mysogine sans doute mais j'étais comme ça, et ça ne changerait jamais...


Par contre, si je puis me permettre... Je pense que vous pourriez très bien vous entendre avec Himesaki-Taishô. J'ai déjà pu par le passé prendre sous son aile un enfant du Rukongaï. Je pense qu'il sait donc parfaitement s'occuper des plus jeunes d'entre nous. Sa sympathie est légendaire de plus.


Himesaki ? N'était-ce pas le capitaine de la septième division ? En tout cas, s'il exisait en ces lieux un capitaine sympathique, je voulais bien le rencontrer. Je ne connaisais que très peu de capitaine, et je n'avais pas spécialement envie de les rencontrer. De toute façon, j'était au plus bas de l'échelle shinigami, pourquoi des capitaines prêterait-il attention à moi ? J'était inutile, soyons réaliste. Mais même en sachant ça, rien ne m'enpêchait de devenir utile. Je regarda de nouveau la statue, je pouvais devenir utile, mais cela devait forcément dire supporter les femmes ?


Enfin... Trêve de bavardage, je pense que vous pouvez vous mettre au travail dès à présent.


C'est alors qu'une vieille personne vena vers nous. Yakushiji-Taishô orodnna au vieil homme de m'apporter le matériel nécessaire à l'entretien de la statue. Je soupira, je suppose que maintenant, je n'avais plus aucune issue de secours. Résigné, j'éttendit que le vieil homme revienne avec le matériel et je porta ensuite mon regard vers mon capitaine puis lui dit :


Oui mon capitaine...


Que pouvais-je ajouter d'autres ? J'était résigné, autant attendre patiemment le matériel en pensant à mon avenir. Je soupira de nouveau, je ne voulais qu'une chose à présent, terminer au plus vite ma besogne pour pouvoir aller me reposer. Je caressa légerment mon zanpakutô et me tourna vers la statue.....