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| Sujet: Han Lili Jeu 7 Mar - 20:10 | |
| Han Lili Présentation Générale Âge : Morte à 18 ans. Race : Arrancar Rang demandé : Vasto Lorde, Quinta Espada Descriptions Non qu’elle ne soit munie d’un physique attrayant, la première chose que l’on remarque chez la jolie demoiselle est une éternelle friandise coincée entre ses discrètes lèvres rosées. Le bâtonnet auquel est accrochée ladite sucrerie se transpose incessamment du coin droit au coin gauche à maintes reprises, au point qu’il est rendu difficile pour son interlocuteur de ne pas river toute son attention sur les interminables moulinets qu’elle exécute sans l’aide de ses mains. Cette étrange caractéristique qu’on apparenterait à celle des enfants en bas âge représente une particularité amusante chez cette jouvencelle aux allures de gamine. Parfois rouge, d’autre fois orange mais surtout rosée, la sucette n’est quasiment jamais absente du portrait de la jeune femme, de sorte qu’on pourrait douter d’un arsenal complet dissimulé sous les tissus de celle-ci. Lorsque la friandise n’y est pas, soit elle ne devrait tarder à faire son apparition ou soit elle est simplement maintenue telle une baguette de fée qu’elle s’amuse à pointer par-ci et par-là, sans se douter un instant que cette vilaine manière pourrait en dégoûter plus d’un. Peu importe, la banque de mimiques en lien avec ce fameux bonbon est illimitée, de sorte qu’on finit par comprendre aisément qu’il fait partie intégrante de cette bouillante demoiselle.
À ingurgiter autant de calories, on serait porté à croire que le gabarit de Lili n’équivaut pas aux mensurations d’un mannequin. Toutefois, malgré la surprise qui puisse en sidérer plus d’un, la silhouette fluette de un mètre soixante environ est munie de courbes appropriées, loin d’être disproportionnées. De sa délicieuse poitrine heureusement plus petite que sa tête trônant au-dessus de fines hanches jointes à un fessier parfaitement rebondi, elle est héritière de contours aguichants qui pourraient faire plus d’un jaloux. Bien consciente d’être titulaire d’une telle beauté, elle en fait presque la modeste à se couvrir de la tête au pied, prêtant son style à celui d’une écolière sur terre. Une petite blouse immaculée jointe à une jupette de teinte similaire, le tout agencé à des bas suffisamment haut pour ne laisser découvrir qu’une minime partie de ses cuisses, la retenue dont elle fait preuve provoque nombre de regrets chez la gente masculine, bien que ce ne soit que la dernière de ses préoccupations. De ce lot de teintes pures, un rouge, voisin du bourgogne, s’affiche sur un élégant foulard éternellement fixé à son cou. Néanmoins, en dépit de toute cette sobriété, elle se permet quelques écarts en se poudrant le nez pour unifier la teinte et en se décorant le regard de couleurs subtiles. De plus, la chevelure blondasse au-dessus de toute cette combinaison de beauté est toujours impeccable; son fin visage est soigneusement encadré par un toupet droit, accompagné de quelques mèches dégradées à gauche ou à droite. Comble du bonheur, ses yeux d’un azur éclatant ne peuvent que terrasser le dernier des conquis!
Son arme est un ninjato de soixante centimètres composé d’une lame parfaitement droite et rectangulaire. Légère pour lui permettre un transport aisé, il repose bien souvent dans le fourreau qui ne prend que très rarement à sa ceinture. Effectivement, lorsque ses mains ne sont pas occupées par son ennuyante friandise, elles tiennent solidement l’arme en question et balancent celle-ci de gauche à droite dans une gesticulation expressive spectaculaire. En bref, Lili en fait usage aussi bien qu’une majorette munie d’un bâton!
Quant à la personnalité de la susnommée demoiselle, elle peut s’afficher aux premières allures en observatrice attentive. Même si elle donne l’impression d’être parée d’une simple indifférence, celle-ci ne s’avère être qu’une première facette présente uniquement pour dissimuler son intérêt, trahit ici par un sens de l’écoute extrêmement développé. Son attitude se résume à entendre l’échange dans l’attente d’opportunités pour formuler des commentaires, parfois intéressants, souvent inutiles, qui risquent dans la majorité des cas de déplaire à ses chers interlocuteurs. Expressive lorsqu’elle le juge nécessaire, elle peut en blesser plus d’un sans s’en rendre compte, ce qui est loin de l’affliger, au contraire. En fait, elle trouve un malin plaisir dans les discussions qu’elle engendre, parfois bien éloignées du sujet principal. Il lui arrive fréquemment de se vanter que sa langue est sa meilleure arme. Peu importe, son comportement s’apparente à celui d’une gamine; elle s’offusque rapidement, se met en colère pour un brin et devient bien souvent incontrôlable lorsqu’elle y trouve son plaisir. Cet ange aux allures innocentes n’est qu’un vilain démon derrière de faux airs. Ses moments de sérieux frôlent quasiment le chiffre nul, tant elle considère toujours tout comme un simple amusement! Il faut toutefois faire bien attention, car ses moments de folies peuvent se terminer en vraie tuerie. Le changement d’humeur peut être déconcertant pour celui qui n’a pas été prévenu. À s’y méprendre, semble-t-il.
Description du pouvoir Resurrección : Polimorfo (Polymorphe)Lorsque Lili prononce la formule: « Vuélvete polimorfo » (deviens polymorphe), son arme disparait au profit d'une apparence complètement noire qui recouvre dans son entièreté les traits de la Vasto Lorde. Son masque blanc de Hollow vient recouvrir le faciès de la jeune Espada, lui donnant un air plutôt hystérique, sans compter son corps définitivement instable. La particularité de ce pouvoir est la modification instantanée du corps de la jeune Lili, de sorte qu'elle peut copier l'apparence de quiconque. Sa Resureccion lui donne aussi la capacité de modifier et de prolonger la structure de tout son corps à volonté sous forme, notamment, de tentacules semblables à des fils, vives et protégées de son Hierro. Elle peut aussi modifier son corps en armes qu'elle utilise pour se battre au corps à corps. Il est rare que sous cette forme, elle maintienne son corps en une forme solide; au contraire, elle laissa bien souvent sa chair se diviser de façon aléatoire, formant des tentacules par-ci et par-là.
Histoire: Avant la Mort Histoire: Après la Mort Elle n’était qu’un fantôme parmi les vivants, une âme égarée au cœur d’une ruelle sombre, particulièrement familière, mais impossible de cibler un quelconque souvenir précis au creux de sa mémoire engourdie. Ses dernières heures n’avaient été qu’un noir tableau. Les circonstances de son arrivée à cet endroit même ne pouvaient être clairement remémorées, mais elle en vint rapidement à la conclusion qu’elle devait revenir de l’école puisque ce trajet, elle le connaissait par cœur. Une perte de connaissance, peut-être, l’avait rendu dans un état aussi incertain. Cela pourrait aussi expliquer les sensations qui lui donnaient froid dans le dos. Debout, elle se sentait légère, elle se sentait flotter, mais d’un rapide coup d’œil, elle put s’assurer que ses pieds étaient bien ancrés sur le sol et prenaient effectivement appui à celui-ci. Cela ne lui demanda guère trop de temps avant de se rendre compte de son état éthéré, notamment à la vue de la fameuse chaine. Aux prémices de cette toute nouvelle vie, Lili avait eu du mal à accepter sa condition. Ladite entrave à son cœur lui donnait plus de dégoût que de curiosité, de sorte qu’elle avait tenté de l’extirper de sa poitrine à maintes reprises. Ses nombreuses tentatives s’étaient bien entendues avérées vaines malgré leur impressionnante diversité. Tout compte fait, à chacun de ses échecs, le mystère entourant ce curieux objet devenait de plus en plus sombre. Quoique très peu esthétique, elle avait fini par se résigner à la laisser tranquille et à s’habituer aux cliquetis qu’elle provoquait au moindre de ses gestes. De plus, il lui suffisait de darder son regard ailleurs pour ne plus la voir, chose plutôt facile à faire.
Au commencement, l’âme errante avait trouvé son plaisir à parcourir de jour en jour le trajet devenu symbolique qui la menait à ses cours. Elle assistait à la classe, puis retournait chez soi où elle s’assoyait à sa fenêtre pour contempler la nuit devant une lune différente à chaque fois, dans l'attente du soleil. Sa routine se résumait donc à vivre comme si rien n’avait changé, hormis une importante différence; plus personne ne s’occupait d’elle. Elle passait parfaitement inaperçue, au point même qu’elle pouvait traverser les gens sans que ceux-ci n’en ressentent le moindre malaise. D’une part, cela lui plaisait d’être invisible aux yeux de tous. Elle pouvait assister à l’enseignement du sensei sans qu’elle ne craigne l’assaut d’un de ses compagnons. Sa soif d’apprendre, c’était ce qui la retenait sur Terre. Toujours curieuse d’en découvrir davantage, leçon après leçon, elle ne voulait plus quitter le bureau qu’elle occupait depuis qu’elle était toute jeune. Hors de question, pour elle, d’aller ailleurs. Sa place était ici, parmi ces gens. Elle se sentait finalement acceptée. Ce train-train quotidien dura pendant très, très longtemps. Les visages laissaient place à de nouveaux, d’années en années, et, curieusement, le bureau de Lili était toujours vide. Elle pouvait donc y prendre place à chaque rentrée. Mais le temps passa si vite, qu’il arriva le jour où l’école ferma. Plus aucun cour ne se donna… Et, tel un fantôme, Lili errait sur son trajet, allait à sa classe, puis retournait chez soi. Depuis ce tragique événement, une certaine lassitude avait pris place dans sa routine. Lassitude qui devint, peu à peu, un ennui intolérable. Elle avait soudainement envie de partir découvrir autre chose, mais elle était coincée dans cette immuable routine.
Plongée dans sa désagréable existence d’esprit, Lili ne portait plus attention à la chaine, pendue misérablement à sa poitrine. Elle ne remarquait pas non plus que celle-ci se corrodait lentement, à un point tel qu’elle finit par disparaitre, emportant à la surprise de la victime une partie de son corps. Ce fut l’apparition d’un trou béant qui marqua les prémices de son évolution; la formation par une substance blanchâtre extirpée de son anatomie d’un masque lui recouvrant l’entièreté de son visage, dissimulant du même fait l’expression de terreur dans lesquels ses traits disparurent à tout jamais. Un Hollow, semblable à ces créatures dont elle avait perçu l’ombre à la sortie d’une ruelle, sur son trajet préféré, mais qui ne l’avait pas intrigué davantage. C’était ce à quoi elle appartenait, dorénavant. Son corps s’était recouvert de cette insolite matière et, durcie, formait une toute nouvelle enveloppe. Son esprit disparut avec les restes d’une apparence révolue, faisant place à une créature d’un autre monde qui flânait à la recherche d’âme à se mettre sous la dent. Derrière ce masque, plus aucune émotion ne vivait au creux des iris azurés de la jeune Lili, comme si cet être n’avait toujours été que simple bête. Pourtant, il existait bien des souvenirs, vagues, mais présents, et une faim insatiable qui la menait à parcourir des kilomètres à la recherche de plus…
Le Hollow découvrit le Hueco Mundo alors qu’il suivait un troupeau qui ne lui voulait aucun mal. Il traversa dans l’autre monde, où il passa plusieurs temps en compagnie de ses semblables, dont la passivité le rendait bien curieux. Toutefois, ayant toujours de faibles créatures à ingurgiter, il ne lui venait pas dans l’esprit de s’attaquer à ses voisins qui se rapprochaient de plus en plus au fil du temps. Au final, les Hollow étaient tant compactés que bientôt, ils se fusionnèrent pour ne former qu’un; Gillian. Il y avait cet afflux de pouvoirs et de supériorité, au prix d’une laideur un peu plus aigüe, certes, mais qu’importe. Il était désormais possible à la créature de se nourrir de plus grandes proies en vue d’augmenter davantage ses capacités. À de nombreuses reprises, une rencontre fortuite avec des chasseurs vêtus de noirs permis à la bête de comprendre l’étendue de ses pouvoirs. Elle trouvait même plaisir à dévorer ces êtres vivants qui lui apportaient une masse de puissance toujours plus imposante une après l’autre. Après avoir rôdé des années entre l’Hueco Mundo et Karakura, le Menos Grande avait pu récolter quelques informations quant à une possible évolution supérieure; il fallait se régaler de ses semblables. Ce n’était pas tâche facile, car ils représentaient une puissance de frappe quasi-similaire à la sienne, mais l’avidité de pouvoir était telle que rien ne faisait reculer la sibylline créature. L’évolution fut sidérante; le Gillian se développa rapidement en quelque chose de plus petit, plus agile, plus fort. Sa puissance n’avait aucune limite à présent.
Une fois que l’on goûte à un tel changement, on cherche davantage On souhaite atteindre des paliers toujours supérieurs, sans même savoir s’il en existe de tels. Il ne suffit qu’une rumeur, d’un murmure, pour que cela éveille l’instinct d’évolution. L’Adjuchas ne pris guère plus de temps avant d’entendre parler d’un homme dans le Hueco Mundo, proclamé récemment maître de Las Noches. Il partit donc à sa recherche dans l’espoir qu’on puisse remédier à cette apparence. Le trajet fut long, rempli d’embûches, mais la récompense était grande. Qu’il en dévora, des âmes damnées, avant de trouver le fameux palais. La bête était plus grosse, plus forte, mais elle était persuadée que le temps du cannibalisme était révolu; qu’il y avait des méthodes différentes pour devenir plus terrible. Et le Rey lui donna toutes les réponses dont elle avait besoin. Il transforma la bête à l’aide d’un étrange artefact, la métamorphosant en quelque chose de plus humain et de plus intelligent qui épousait la silhouette familière de l’écolière dont une partie était autrefois, mais qui développait un esprit complètement différent, résultat de l’amalgame des âmes dévorées. Une toute nouvelle personne habitait cette enveloppe charnelle. La transformation fut conclue par la destruction complète du masque; l’Arrancar Lili venait de naitre dans une souffrance aigüe. Le processus de renaissance avait pris fin. Son apparence avait retrouvé celle d’antan, mais sa puissance avait décuplé, au grand bonheur du nouveau-né. Pas moins qu’émerveillée, c’est un genou à terre que Lili offrit sa toute nouvelle lame aux services d’Aizen et lui promit la plus admirable fidélité.
Cette promesse ne fut néanmoins pas tenue. La personnalité de Lili étant complètement à l’opposé de la petite écolière timide, elle avait de plus grandes ambitions qui n’impliquaient pas son maître, pour l’instant. De toute évidence, il avait son lot de « chouchous » dont elle ne faisait malheureusement pas partie. Elle passait inaperçue et avait le bon loisir de se promener où elle souhaitait, puisqu’elle ne servait quasiment à rien pour le Rey. Cette indifférence à son égard, elle ne pouvait le supporter. C’est pourquoi elle avait à prouver sa puissance, d’une manière ou d’une autre. Elle voulait faire partie des dix premiers. Elle avait une volonté de fer, un souhait des plus chers d’avoir de la valeur aux yeux de quelqu’un; elle s’était donc entrainée, avait appris l’art du combat dans le Hueco Mundo, sans que personne ne se questionne sur son quotidien. Quand l’Arrancar jugea qu’elle avait atteint des sommets, elle reprit la route vers Las Noches pour y défier un de ces arrogants Espadas. Elle se sentait tant prête qu’elle n’envisageait même pas l’ombre d’une défaite. Lili choisit Grimmjow Jaggerjack, se disant à soi-même que si elle pouvait lui voler son poste en le terrassant, rien ne lui empêcherait de gravir peu à peu les échelons.
— Et tu crois me battre? Toi? Minuscule chose? Le duel ne dura guère longtemps. Certes, Lili avait quelque peu impressionné l’Espada par ses capacités, mais elles étaient largement inférieures à celui de son rival, qui ne s’était pas retenu dans ses coups. Le verdict du combat était aisément prévisible; Grimmjow terrassa Lili en la laissant pour morte dans le désert du Hueco Mundo. Elle ne sait pas si c’était la chance ou si sa volonté de devenir importante qui l’avait maintenue en vie, mais elle se remit de ce combat, malgré une dignité gravement blessée. Sa décision de s’exiler du palais du Rey ne fit surface que pour mieux servir ses intérêts personnels. Elle allait se promener dans le monde réel, car les créatures du désert blanc n’étaient plus de son niveau. Là-bas, au moins, elle allait pouvoir affronter des Shinigami, perfectionner leur art et devenir meilleure. Ce sont des années qui s’écoulèrent pour l’existence de Lili, qui provoquait de plus en plus de Shinigami. Oui, elle entendit à maintes reprises l’appel d’Aizen, mais il avait ses préférés, il n’avait qu’à recourir à eux. Elle n’était pas encore prête à se montrer au grand jour. Mais lorsque le temps fut arrivé et que son grand retour allait annoncer le détrônement de Grimmjow, Sexta Espada, tout avait changé. Aizen n’existait plus. Les Espadas avaient disparu et le palais était d’un vide alarmant.
Elle était donc repartie, sans demander son reste, avec une trace de colère en son for intérieur. Peu importe, s’il n’existait plus personne dans Las Noches, elle n’allait pas s’en peiner plus que cela; elle n'avait jamais pris part réellement aux combats d'Aizen, qui préférait demander ses plus forts serviteurs. Elle ne lui devait que sa métamorphose finale; le reste de ses capacités, c'était à la sueur de son front qu'elle les avait acquises. Errer était devenu son quotidien, il n’y avait pas de raisons de cesser cette vie. Elle aimait bien terroriser les gens, alarmer les pions de la Soul Society. Il n’y avait encore aucune trace de lassitude dans sa routine. Elle pouvait donc continuer sur la même note… Sans oublier qu'elle fit moult connaissances lors de ses expéditions; certains Arrancars, comme elle, qui ont bien voulu la suivre dans ses voyages inédits. Elle pensait vivre éternellement de cette manière, du moins, jusqu'à ce qu'elle croise plus fort qu'elle. Toutefois, cela ne se passa guère ainsi. C’est le messager du nouveau Rey qui vint la trouver, alors qu’elle foulait le désert blanc pour la énième fois. Peut-être avait-il eu vent de l'existence de Lili par l'intermédiaire de ses sbires, cela avait peu d'importance. La nouvelle qu'elle entendit la surpris sur l'instant, mais elle ne pouvait décliner une telle offre:
— Grimmjow, le Rey de Las Noches, a besoin de mes services? Pourquoi pas, ça pourrait être intéressant. Le sourire qui apparut à ce moment précis en disait long sur la satisfaction à la suite d'une telle nouvelle... Qui sait ce que son ancien rival lui réservait comme surprise.
Dernière édition par Han Lili le Mer 13 Mar - 2:43, édité 4 fois |
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