Âge : 31 ans. 21 le jour fort sympathique de sa mort.
Race : Shinigami.
Siège demandé : Peu importe le rang, ce qui est nécessaire. 11e division.

Description de votre personnage :

J'ai coupé mes cheveux, tu as remarqué ? Non, pas toi. Toi tu t'en fous. Toi tu regardes la plaie sur mon épaule, ou le bleu sur mon visage. Tu regardes l'agressivité qui continue de me dévorer peu à peu. T'es le seul à me dire que me battre à grands coups de poings n'est pas du gâchis. T'es le seul à me trouver belle, même baignant dans mon propre sang. Je le vois dans tes yeux. Ce regard intense qui scrute les mèches poisseuses qui collent contre mon front. Tu te fous du reste. Et ça me plait, tu sais ?

J'ai de la violence entre les doigts et ce depuis toujours. Je vais la laisser grandir, se hisser encore et encore jusqu'à m'étouffer pour de bon. Je crèverai avec elle, j'en suis bien consciente. Elle pourra bien atteindre qui elle veut, s'attaquer à n'importe quoi. Je la laisserai faire. Et ça sera terriblement beau, tu crois pas ?

T'es différent des autres toi. La première fois que tu m'as vu, tu ne m'as pas traité de petite brebis faible et fragile. Pourtant dieu sait combien c'est l'image que je renvois. Un teint blanc et laiteux, des cheveux et des yeux sombres, un corps fin et fébrile. Je suis peut-être réellement à deux doigts de me briser qui sait ? Je suis le genre de fille qui n'a pas l'air de se sustenter, un mauvais genre qui pourrait préférer allez boire du saké. Mes omoplates sont creusées, mes bras menus, mes mains longilignes. Un jour, un homme n'a pas hésité à me dire que je ressemblais à une poupée. Que j'étais mignonne. Ça te faire rire toi aussi ? Oui, toi tu sais combien je suis juste démente. Dans le fond comme dans la forme.

Au fait, je t'ai dit pourquoi je m'étais coupé les cheveux ? Je trouvais que les compliments devenaient un peu trop fréquent pour la préservation de mon bien être mental. A croire que je ne devrais vivre que pour être "belle". Qu'ils aillent au diable, tous. On s'étonne ensuite que je rivalise de violence ? Que je m'en prenne si facilement aux autres ? La candeur me débecte. Leurs regards me dégoutent. Leur pitié... non, n'en parlons pas.

J'ai coupé mes cheveux voilà tout. Courts c'est mieux. Et franchement, j'adore le fait que tu t'en foutes complètement. Comme de mes misérables courbes de toute manière bien trop dissimulées pour être remarquées. Tu t'en tapes ! Toi tu frappes, tu tranches et tu réfléchis pas. Tu pourrais me tuer dans tes excès de folie, si j'avais seulement l'intention de te laisser faire. Et ça me plait. Car je pourrais être la plus belle femme au monde, toi tu n'y verras rien d'autre que de la chair à découper. Tu n'auras aucune délicatesse envers moi, aucune retenue. Tu me blesseras. Tu me feras cracher tout mon sang. Et tu le feras sans l'once d'une hésitation n'est-ce pas ?

Au fond, tout ce que tu veux de moi, c'est un combat. Et ça tombe bien, car je vendrais mon âme pour des adversaires comme toi.

Description de votre Shikai (et bankai le cas échéant):

SHIKAI ▬ Kamu Akai
Une étrange forme, plus ou moins clairement visualisable, presque mouvante. On dirait tout simplement que la lame fond et dégouline. Noir. Rouge. Plutôt laid. La taille reste standard, l'impact est simplement plus meurtrier. Ça ne brule pas, ça ne tranche pas, ça n'électrocute pas. Ça aurait plutôt tendance à mordre. A dévorer. Comme une déchirure. Il s'agit d'un Shikai radicalement centré sur la souffrance. Infliger la douleur, c'est là sa principale utilité.

BANKAI ▬ ?
Ce n'est pas particulièrement d'actualité concernant mon personnage - à déjà penser que ça puisse même le devenir un jour... Ça peut attendre ou il faut que j'y pense absolument dès maintenant ?

Histoire : (25 lignes au minimum)

La vie.

Sexe féminin. Taille moyenne. 1m65 pour 47 kilos. C'est les mots que tapaient l'agent dans le descriptif me concernant. Je venais à peine d'arriver dans cette nouvelle ville et je m'étais déjà retrouvée malgré moi dans une situation délicate : sortie de boite, règlement de compte. J'avais été embarquée dans l'émeute. Et j'en étais désormais là, à l'ouverture de mon casier judiciaire.

« Vos cheveux sont de quelle couleur ? »

Mes sourcils se relevèrent légèrement et je suis restée silencieuse quelques secondes avant de me pencher et de poser mes coudes sur le bureau. Les menottes attachées à mes poignets émirent un bruit métallique en s'entrechoquant. Ma tête se pencha vers l'agent, comme si j'allais lui dire un secret et son regard papillonna un instant vers mon décolleté.

« Vous plaisantez n'est-ce pas ? murmurai-je.
- Vos cheveux sont de quelle couleur ? insista-t-il aigris. »

Un soupire traversa mes lèvres alors que je me rasseyais contre mon siège. Quel idiot. Ça me faisait mal de perdre tant de temps pour une faute que je n'avais pas commise. Etait-il aveugle ? La photo qu'ils avaient pris de moi ne suffisait-elle donc pas à me décrire ? Non. Ce gros porc continuait de me fixer hargneusement, attendant que je daigne lui répliquer l'évidence.

« Bruns, grognai-je.
- Yeux ?
- Bruns, répétai-je agacée.
- Vous avez de l'alcool dans le sang. »

Brillante déduction !

« J'ai bu, donc oui, c'est bien probable.
- Vous vous êtes battue ?
- Je me suis défendue, rectifiai-je. »

C'était bien vrai. Je n'avais absolument rien cherché dans cette histoire. Les cris, les bousculades, cette fille qui m'avait giflée... J'avais juste répondu. J'étais réellement la victime, innocente ne pouvait que clignoter sur mon front. Le regard de l'agent coulissa une fois de plus sur moi, s'attardant assez pour me faire jurer intérieurement.

« Vous passerez la nuit en cellule de dégrisement pour l'instant. »

A ce moment précis, le cocktail de ma soirée pathétique, de ma fatigue et surement d'un impressionnant excès de folie, forcèrent mon corps à obéir à une pulsion primaire. Ça n'était pas prémédité, encore moins calculé. C'est arrivé car ça devait arriver. Ça aurait pu être n'importe qui, n'importe quand, ou peut-être même ne jamais se déclarer. Mais finalement, c'est comme ça que ça a commencé.

En une seconde mes yeux ont parcouru le bureau de l'agent, mon corps s'est penché vers l'avant, mes mains ont attrapé l'agrafeuse. Et c'est cette dernière, que j'ai alors fracassé contre son visage d'un grand coup de poing. Cinq dents déchaussées. La mâchoire presque déboitée. Le pire ? L'arrogant sourire satisfait qui est apparu sur mon visage.

J'ai fait trois mois de taule pour avoir péter un plomb. Puis j'ai été libérée. On m'a appelé un taxi pour me reconduire chez moi. Et j'y suis jamais arrivé.

La mort.

Mon quartier respirait la pauvreté et la corruption. Marche ou crève, on s'agitait comme des pions dirigés par un sadique foutrement vicieux. J'ai passé un moment à me cacher et à observer, préférant ne pas me faire remarquer pour éviter de finir aussi souillée que les autres débris de la rue. Ça n'a pas longtemps fonctionné. J'en ai bavé. Comme tout le monde. Qui n'a pas fini entièrement ruiné dans cet enfer ?

Le Rukongai est divisé. Certains disent que l'ailleurs est meilleur. Je n'ai jamais pris le temps de m'y intéresser plus que ça. Survivre était une occupation à plein temps où j'étais, pas le temps de fantasmer sur un avenir plus glorieux. Le plus dur ? Trouver des gens sur qui compter. La disgrâce n'inquiète personne ici. Les vertus sont plus primaires, brillantes de nécessité plus que de fierté. Respire et mange. Par tous les moyens. C'est ça les règles du jeu.

Honnêtement, j'ai beaucoup trahi moi aussi. La dignité n'a pas fait long feu après quelques mois dans ces limbes. L'honneur ? Quelle bonne blague ! Y'a personne qui voudra jouer au cowboy bien attentionné ici bas. Tu te feras avoir. Comme tout le monde. Et t'apprendras dans la douleur. Comme tout le monde.

Dans cette course obscène au cauchemar, la violence est devenue une échappatoire, une porte de sortie, un recours puissant, coloré par un vieil instinct saisissant : celui de la préservation. C'est devenu une réponse automatique, pilotée par le besoin de vivre et de se protéger. Un jour, je me suis retrouvée en mauvaise posture face à un colosse primitif. Ses mains étaient brutales. Ses intentions abjectes gorgées de cruauté. Je m'étais beaucoup battue mais j'avais aussi beaucoup rusé, pour survivre... sans achever. Mais cette fois, une autre forme de combat s'imposait. Cette fois, c'était tue ou soit tuée.

Quand ses bras m'ont plaqué au sol, ma nature s'est de nouveau révélée. J'ai senti quelque chose monter et me rendre plus sûr de moi. Je n'avais plus peur, c'était tout autre chose qui accélérait mon cœur : l'excitation, l'adrénaline, le gout du sang et de la vengeance. J'ai pris la première pierre que je sentis sous mes doigts et j'ai frappé de toutes mes forces. Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois. Il s'est écroulé, mais je n'en avais plus assez. Mes jambes l'ont chevauché, ma main s'est levée. Cinq fois, six fois, sept fois, huit fois. Son visage était méconnaissable. Ses os fracassés, sa chair mutilée. Un pur bain de sang qui éclaboussait la blancheur de ma peau et de mon âme. J'ai frappé longtemps, à n'en plus compter. J'ai frappé, frappé jusqu'à m'en sentir calmée. Puis j'ai lâché mon arme. Mes doigts s'étaient brisés et la douleur me réveilla de ma transe. J'ai pu pleinement constater les dégâts. Et quand mes yeux se sont relevés, j'ai vu une silhouette noire s'imposer devant moi.

Shinigami. Celui qui m'a appris à me battre correctement, qui m'a rendu mon identité.

Shinigami. Celui qui m'a appris à canaliser la bête en moi, à contrôler cette nouvelle soif sanguinaire qui ne cessait de gagner du terrain.

Shinigami. C'est ce qu'il a fini par faire de moi. Dans la 11e division.

Ses premiers mots à mon égard ? « La victoire ou la mort. »

Yop ! Merci bien pour la validation. Je contacterai mon capitaine pour la suite de mon intégration oui. =)
Et mon prénom est bien Lexie tu ne t'es pas trompé. Je pensais que c'était juste les noms à consonance japonaise qui étaient parfaitement tenus de devoir garder l'ordre "Nom - Prénom". Je changerai dans ce cas. Et pour le RP, je suis très intéressée. Je suis même carrément preneuse. Je m'occupe du blabla fiche technique et compagnie et je te recontacte par mp dès que je suis prête pour qu'on organise ça si tu veux ? =)

Ai, merci beaucoup ! J'ai hésité à entrer dans ta division... J'ai hésité à entrer dans beaucoup de divisions à vrai dire. Mais le côté franchement bourrin de la 11e m'a attiré, va savoir pourquoi. Ça me change je pense ! Et ça ne m'empêchera pas d'interagir avec la tienne, bien au contraire. Ça sera limite mieux ! ;D On va s'aimer... ♫ Hum.

Bienvenue !