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 Jin, le devoir à la mort

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MessageSujet: Jin, le devoir à la mort   Jin, le devoir à la mort Icon_minitimeVen 2 Mai - 18:21




    Avatar : Hijikata Mamoru, Shi ga futari wo wakatsu made.
    Parrain : Non.
    Comment avez-vous découvert le forum ? Le topsite "Soul Society".


Jin
    Âge : Mille deux cent sept ans d'âme.
    Race : 死神 Shinigami.
    Votre précédent rôle : 副隊長 Sanbantai Fukutaichō.

    Description de votre personnage :

    Un mètre et quatre-vingt trois centimètres, des pupilles toisant derrière un fin rideau de jais, deux puits cramoisis dans lesquels se reflètent une lune noire. Un regard intellect perçant un masque de nuit qui dissèque, analyse, comprends. De ses pommettes effacées à ses joues concaves courent sur sa peau pâle des stries hideuses, avatars innés le défigurant. Son flair, expert, est fin et glisse du haut de ses sourcils sombre et froncés en un dessin droit, harmonieux et noble. Sous cette saillance du visage jusqu'à laquelle chutent quelques soies de nuit, une lippe sèche d'homme mûr. A l'angle bas de son visage, un menton rond et étroit sur lequel né la pilosité d'une vingtaine tardive malgré les milliers d'années ayant soufflés sur ces traits. Les âges ont coulé sur les pores imperméables de cette divinité de mort, sans même intégrer la structure de son être et en effondrer les fondations, comme il est d'us à la race des humains. Sous son épiderme blême, on devine une gorge autoritaire qui joint une physiologie athlétique aux éléments puissants et au buste dominant dont la matérialisation terrienne est pesante de soixante douze lourds kilogrammes. Sur le voile laiteux drapant cette silhouette olympique, on constate ci-et-là les stigmates de combats passés, longues estafilades et vrilles creuses sur le tertre de son être. Seuls les sables des albâtres plaines dévoreuses ont su éroder ce gardien aux traits impassibles et à la verve muette, silencieuse. Charisme macabre de cette âme à l'éther pesant, danseur fantôme parmi les miroirs, divin non vu au sein des mortels ; ectoplasme fantasmagorique il est la nourriture des superstitions et des contes nocturnes ancestraux des diurnes, telle est son ascendance et tel est son devoir. Guerrier de chrome ; se mut à la nuit pour scinder les aériens masques blancs ; le jour se noie dans les vivantes formes qui grouillent sur ce parterre céleste si franc. Son geste fluide et raffiné, calculé ; il se meut en un glissement éthéré, compagnon du vent et de sa course divine, la gestuelle empreinte de l'harmonie ésotérique propre aux âmes paisibles. La marche fantomatique, le pied céleste, son alentour semble s'animer sur son passage pour se flétrir à son départ. Austère aura corporelle, émane de ce soldat spectrale une indifférente froideur.

    *

    Les cieux en paix et la psyché vague, perdue dans ses propres méandres ; tissu spirituel insondable à la pensé vieille. Mûr, mais encore droit des espérances de jeunesses, hostile des rancœurs du passé et pourtant paisible, contemplateur. Vertigineux paradoxes. Vertueux en dépit des exils, le dernier des fils ne déserta jamais la tâche qui fut sienne d'accomplir ; justice et purification. Le fiel facile, la mélancolie compagne, l'errance certaine battant aux côtés d'un cœur vaillant et juste, d'une inassouvissable bonté. Le sentiment brave de l'orphelin, la méditation tenace du vieillard, le mot pacifique du vénérable intellectuel ; hôte de solitude, les âges le commirent ainsi. La vigueur vindicative, inflexible, le chemin de ce triste gardien n'est qu'une inexorable croisade. Le fil de l'épée comme un devoir tout aussi nécessaire que regrettable ; un froncement de l'âme. Errant isolement, cornélienne décision face à une éternité bien trop passive pour souffrir d'affection ; impassible par conséquent. Taciturne, froid, détaché, tant de gardes le préservant des aléas et des déconvenues sociales ; loyaux garants de sa forteresse intime. Pour son interlocuteur : la parole pragmatique et sincère, la discussion d'usage abhorrée, les conciliabules en horreur. Fier porteur de ses convictions, de ses impérieuses directrices, et totalement fermé à autrui ; un solitaire dont les contours psychologiques sont difficilement discernable. Un laborieux déchiffrage auquel d'aucun ne s'adonne d'ailleurs. Triste sombre, mélancolique libre et toujours cette ardente volonté à la besogne du juste ; le cœur à la nuit et la nuit au corps.

    Description de votre pouvoir :

    Spoiler:

    "Embrasses , Bachi"

    Une injonction qui embrase les courbes d'acier blanc de cette lame éthérée. Un feu vert-bleu nourri du Reiatsu de son porteur, allégorie d'une foi vaillante et d'un cœur inquisiteur, qui léchera indélébilement toute matière, spirituelle ou non, de ses fourches incandescentes et en absorbera l'essence, attisant inexorablement ainsi la flamme divine.

    Sous sa forme scellée, le trancheur d'arme se matérialise sous les traits d'un sabre richement décoré, du fourreau vermeil jusqu'à la poignée, d'arabesques incandescentes dorées. Une arme de prince à laquelle est fait l'apanage d'une très belle plume de paon aux couleurs ardentes.

    "Purifie, Bachi"

    A ces mots se libèrent totalement les flammes de l'inquisition sur lesquelles le porteur à un contrôle total. En outre est-il capable de moduler l'incandescence jusque dans sa constitution physique en faisant varier la fréquence de son Reiatsu, ainsi peut-il déplacer le feu à sa guise, le liquéfier, le gazéifier et le solidifier afin d'en faire tantôt une puissante arme offensive tantôt un solide bouclier défensif. De par ses caractéristiques, cette libération peut agir quelque soit le terrain de combat, toutefois le changement d'état est un exercice complexe qui requière énormément de concentration et de maîtrise.


    Histoire :

    Le clan Masamune était un arbre à la ramure clairsemée mais aux bois costauds, un ouvrage de la nature vénérable aux racines profondes et puissantes. Depuis la genèse des terres des âmes, il n'avait eu de cesse de sacrifier le suc de ses branches afin de nourrir l'équilibre des mondes. Nombre de ses germes se consumèrent et furent asséchés par les sables albâtres des dévoreurs, et pourtant toujours continua-t-il ses douloureuses aumônes aux divins ; au nom de la mission sacrée qui s'était vue être sienne. C'était un nom non seulement craint mais aussi respecté et admiré pour ses chairs vaillantes et ses cœurs martiaux et souverains, de ce fait, lors de la création du Gotei, moult fibres semblaient toute désignées pour la justice de la neuvième, d'autres pour les mérites de la traque nocturne ; la troisième. Il était une coutume en cette lignée, on n'en connaissait point de plus haute et de plus juste, qui n'avait jamais souffert d'aucune dérogation et qui étonnait de sa franchise. De la floraison à l'âge pubère, on nommait son enfant "fils" ou "fille" selon son sexe, et non autrement. La tradition n'acceptait la nomination que dès la maturité atteinte afin d'apposer la bannière la plus exacte. Ainsi, l'enfant de notre histoire naquit sous la voûte protectrice charpentée de sérénité et de gloire de l'arbre-maison Masamune. Malgré sa mise à bas difficile, courage de vie dolent, il s'avéra en grandissant être l'épanouissement d'une graine vigoureuse, gorgée de vie et d'entrain mais également profondément bienveillante et sincère, sève rare parmi la race perfectible des enfants. L'univers juvénile des petits princes et des petites dames était une sphère aux formes caressantes et moelleuses s'étendant diamétralement d'un bout à l'autres de hautes palissades de marbre poli ; c'était les hauts quartiers. Il y siégeait un hétéroclisme de lignées seigneuriales et de petite gens à l'auguste fortuné et aux richesses envoûtantes. Il régnait sur cette Olympe le pacifisme placide des contentés qui s'acquittent de leur aubaine. Senteurs vermeilles et généreux étalages bigarrés de mets succulent et d'œuvres artisanales splendides attiraient l'œil innocent des bambins et ravissaient dames et sieurs. Les descendants du Rukongai n'aurait eu d'ailleurs plus chaleureux que celui-ci pour s'élever, que dans ce théâtre étonnant, lieu de spectacles merveilleux du quotidien ; brasiers artificiers, oriflammes nuit et sang claquant au vent, exaltations guerrières aux costumes cérémoniaux tsavorites, rondes veillées incandescentes. Pourtant, l'enfant entendait peu aux extravagances joyeuse auxquelles s'adonnaient les bienheureux. Alors que cet univers réclamait de tant de rires enfantins, d'éphémère légèretés, il était, lui, héritier d'aspirations plus peinées. Mûr avant l'âge, il fut le premier et dernier fils qui passa outre les commandements patriarcales ; à l'âge de quatorze ans, jouvenceau encore, il fut baptisé "Jin" : vertu et charité. Il enjoignait peu à la cours des petits nobles et leur préférait les parterres des bas-quartiers ; la pègre. Les fréquentations du jeune garçon, litigieuses par nécessité lui forgèrent un caractère martial d'acier, alchimie mentale nécessaire parmi les petites cliques délinquantes, et une droiture exemplaire mais toutefois le reconnaissait-on pour sa bonté envers les miséreux et sa poigne bienveillante. Le crime héréditairement abhorré, il s'imposait le devoir de faire justice dans ces quartiers oublié des autorités ; larcins impitoyables, truandages ignominieux, et pis. Bien sûr, ce n'était pas chose aisée pour un sang bleu, bien au contraire sa provenance aristocratique faisait de lui une proie de choix pour les mafieux locaux, intermédiaire de rançonnage, et il fut nombre de fois ou de gros point lui emboutirent les côtes. Toutefois il échappa toujours à ses détracteurs, bien trop béotiens et gauches pour l'enfant vif et clair qu'il était en ce temps. A sa majorité, telle était la coutume, il s'arracha à la torpeur familiale, aux facilités dues et aux vertus de jeunesse pour suivre des études militaires à l'académie Shinō en vue de se consacrer divinité de la mort afin de joindre une des treize divisions des armées de la cours du Seireitei

    *

    Nom : Masamune.
    Prénom : Jin.
    Grade ou emploi : Sanbantai Sanseki
    Division : Sanbantai ; services de traque des Hollows dangereux.
    Sujet : Promotion au grade de Sanbantai fukutaichō.
    Année du rapport (mesure humaine) : 1 Août 940 après J.C.

    Masamune Jin, né au Rukongai, fils de Masamune Gensei, il est le second héritier du clan Masamune présentement sous le patriarcat du seigneur Masamune Taiboku. Cette lignée de noblesse modérée est réputée pour sa droiture et son sens du devoir, elle est fidèle et dévouée a la Soul Society depuis des générations, ainsi qu'aux autorités du Seireitei ; la plupart des hommes de cette famille servent au sein du Gotei treize.

    Les derniers examens militaires réglementaires en date rapportent que Masamune Jin est un sujet de sexe masculin, ainsi qu'il mesure un mètre quatre vingt trois, sa capillarité est de couleur brune, ses iris rouges. Présentement, il est lame et se trouve assis au troisième siège de sa division, la troisième mentionnera-t-on et a fait preuve jusque là d'une capacités combattante suscitant l'admiration de ses alter-ego.

    A l'âge de dix huit ans, il intégra le Shinōreijutsuin et suivit un parcours scolastique prometteur d'une durée de cinq ans où il se fit remarquer pour ses qualités intellectuelles et pratiques. Démontrées, ses habilités dans l'intégralité des domaines évalués surpassaient largement la moyenne de sa promotion ; ayant reçu, comme la tradition familiale le veut, une éducation militaire, sa maîtrise du sabre fut hautement notée tandis que ses habilités aux sorts de nécromancies, quoi que satisfaisants, s'avérèrent plus hésitantes. Il fut toutefois un des meilleurs éléments de son année ; les maîtres d'antan firent état d'un jeune homme très studieux, attentif et calme, à la fois volontaire et distant, parfois autoritaire mais toujours humble et conscient de son statut estudiantin. Diplômé une année avant la date conventionnelle imposée par l'académie, cela dû à ses capacités propres et au soutien du corps enseignant, qui argumenta sa prédisposition au poste combattant ainsi que, bienveillamment, du bénéfice personnel apporté dans le cas d'une assignation impliquant l'appartenance à une cause morale, telle la justice ou le devoir, la sécurité. Ainsi, Masamune Jin fut désigné à sa sortie d'académie, en huit cent trente trois, à servir au sein de la division neuf, les services de justice, des enquêtes criminelles et de l'application des peines alors sous la direction du Kyūbantai Taichō Takahashi Teiō.

    Durant trente huit ans et sept mois terrestres exactement, Masamune Jin s'acquittât des tâches qui lui furent confiées par le secteur légal, c'est à dire la chambre ci-présente. Son service fut très profitable à toute les instances de loi et d'encadrement du Seireitei non seulement mais ainsi qu'à lui-même, car initialement commis au dix-septième siège de son unité il parvint en l'espace de son expertise à atteindre le lieu de cinquième siège, par ailleurs, les rapports indiquent que durant ce laps de temps, le sujet acquit une bonne maîtrise de la première étape de la forme libérée de son Zanpakutō : Bachi. Ensuite, jugé inadapté à sa tâche en l'an huit cent soixante douze, son responsable estimant que sa place était parmi les lames activement et proprement combattantes, il fut redirigé en conséquence et grossit les rangs de la troisième division sous la demande appuyée de son Capitaine qui fut retenue par notre conseil. Il intégra donc cette dernière et mis sous les injonctions directes de Kōgami Kuzanaga en tant que huitième puissance des services de traque des Hollows dangereux pour être promu au grade de lieutenant soixante cinq ans plus tard. La défection de son supérieur, le Sanbantai Fukutaichō Fujimura Daiki, il y a trois ans du présent moment, laissant ainsi le poste de Vice-capitaine de la division trois vacant, nous mène au sujet de ce jour.

    Par accords communs des bureaux de la chambre centrale quarante-six et en raison des qualités perçues à ce jour, nous décrétons que Masamune Jin, est doté, en ce premier soleil d'août neuf cent quarante, du prestige de Sanbantai Fukutaichō. En outre la réquisition de ce poste, lui incombe également désormais les droits et les devoirs inhérents à son rôle.

    *

    Noir, néant total, drapé ambiant vicieux qui nous assourdi. A la commissure des massives portes de cèdres, un faisceau blanc vient déchirer la torpeur ambiante, bientôt il ne plane plus sur nous que le spectre de ces massifs imposants. Sous cette ombre de mort, nous avançons vers notre sentence, notre lente marche suivit de pupilles écarquillées, certaines colériques, d'autres interrogatives. Renégate délégation ; sombrement accoutrée, les traits fermés. Nos pas, pesants, résonnant au sol en une mélodie lancinante, macabre : le chœur muet des condamnés. L'atmosphère est lourde, sourde, silencieuse au sein de la troisième chambre ; règne sur le théâtre une mélancolie aveugle, elle découle le long des marche du Colisée, suinte du mural circulaire, cascade des arcs monumentaux, clapote vivement sur les bureaux du parquet. Ici est notre véritable purgatoire, loin des fantasmes folkloriques humains, des imaginations oniriques, toutefois il est vrai que ce lieu, qui semble être taillé de la main des Dieux et des titans, chante d'une poésie mystique, martiale. Calmement, nous glissons sur un déroulé carmin qui scinde en deux le théâtre de son estafilade sanguine, autour de nous s'érigent de grands parloirs nacrés, là-bas des statues albâtres aux silhouettes guerrières, sept juges du haut de leur apogée, nous toisent de leur visage de plâtre auxquelles se muent leurs toges blanches. Bientôt notre périple s'éteint devant leur moues indifférentes, nous restons levés, sereins de recevoir notre peine, grave seulement d'avoir à la partager avec nos frères innocents ; nous attendons, fiers, regard froid, à présent vulnérables aux mains de la lumière.

    « En l'espace de ce temps commence votre jugement, pour vous s'ouvrent les voies sinueuses du purgatoire. Vous présentant devant cette assemblée, vous acceptez le sentence portée et vous engagez a l'acquittement ce celle-ci à titre honorifique. » Entonna conventionnellement le mort huissier de justice, celui dont le perchoir est le plus haut et le plus pur, sa lippe pas plus que son corps ne s'anima à la sortie de ces lignes impérieuses, rien ne frémit dans cet ensemble statufié. « Se soumet à notre raison Masamune Taiboku, fils de Masamune Shinryuu, cinquième descendant seigneuriale et grand patriarche de sa lignée, loyal dans le devoir ancien de Capitaine, abject dans son actuel stature ; désormais traître au Seireitei. Le voici donc ainsi prostré à nous, ainsi tel est sa race. Tous comparaissez aujourd'hui en ces clos sacré pour être jugés et purifiés des vos crimes, ainsi votre sève ne sera pas impure, sauvegardera sa dignité. »

    « Les charges tenues à l'encontre de votre nom s'ensuivent ; vous et vos pairs êtes accusés de la plus haute trahison, d'avoir fomenté et agit à l'encontre du Seireitei et particulièrement contre l'instance politique régente du Roi, la chambre des 46 bureaux de Chūo. En outre, sous le joug de vos actions sont tombés vingt-et-une fidèles lames au cœur vaillant et à l'esprit pur ; il vous incombe alors vingt-et-un châtiment en réparation de vos malfaisances. Vous êtes reconnus coupables devant les puissances et condamné à laver votre honneur par le sang, que les grands veillent à vos paix. »

    Nous connûmes de plus brefs récitals ainsi que de plus sadiques psaumes, nous les félonnes lames de la neuvième armée. Vingt-et-un châtiments qui lécheront les plantes de nos êtes de leur flammes bûcheronnes, craqueront nos bois et fondront notre sève. Nos vingt et trois ramures tourneront poussière telles des hérésies sous les vagues éternelles des fourches du mont Sōkyoku. Morbide déchéance. La nuit marche de son velours pour nous faucher de son ombre.

    *

    Combien d'années, Mère? Combien de décennies depuis que j'erre sur ton sein? J'ai foulé de mon pas tes sentes sinueuses, voyagé sur tes larges plaines, me suis extasié de tes floraisons et de tes sucs éphémères, de tes courbes voluptés, parcouru tes deux azurs, insensible à tes vents et tes écumes colères. J'ai vu tes enfants, certains la main bienveillante, d'autres non ; des deux cas j'en ai pas saisi. Pleuré de leur innocence, rougis de leur vanité mais que ne puis-je leur en vouloir, à tes frêles fils, à tes filles malheureuses. Les vent de tes âges ont soufflés, plusieurs fois déjà, et pourtant rien n'a changé sur ce tertre diurnes qu'on appelle cartésiennemment "Terre". Le temps et la tristesse chevauchent sur l'échine de tes enfants, ils triment sous ce poids mais avancent, demandant clémence à leur génitrice ; la vie est lourde, l'après également, toi sourde en toute circonstances. Comme j'ai ballotté mon dû, ils trimbalent leurs fardeaux ; les stigmates de notre monde, la conscience humaine. Ainsi la peine est éternelle car elle descendante prodige, et tu es infinie. Mais je ne te suis d'aucune rancœurs, les amertumes qui m'habillent sont venteuses, me viennent de mes propres cieux. Mes mots sont dilemmes en ce monde.

    Aujourd'hui, une fois de plus, tes vents fouettent, tes larmes t'échappent en une sombre tonnelle qui s'écrasent sur les édifices gris et monolithiques des humains. Les intempéries balayent violemment les cheveux sur mon visage, font claquer mon apparat comme un oriflamme monochrome, noir, mortel. Veux-tu me communiquer ta détresse, Mère? En bas, la population, presque insectoïde, qui se presse à l'abri, se masquant sous de larges imperméables, se serrant en un magma informe sous un bourgeonnement d'ombrelles de toiles, est menée à se questionner quant aux raisons de ses efforts futiles. J'observe ; du haut de cette tour artificielle un spectacle désolant, frappé de tes eaux - lesquelles ruissellent vivement sur ma silhouette sans pourtant me tremper la peau - je contemple de mon regard acerbe cette ruche grouillante, pathétique, faible. Tōkyō, tel est le nom de cette fourmilière, la ville de mon l'appel. Mes pas m'ont guidés en ces lieux ; et pourtant ne sais-je moi même ce qui m'amène ici : la vicieux maléfice qu'on y murmure, qui résonne entre les troncs de cette forêt de béton ou bien le vain espoir de puiser réponse à mes questions au sein des dernières sources de la mémoire? Peut être suis-je encore sot pour mon temps. Au loin j'entends les soupirs torturés des masqués ; déchirante sirènes dont la voie n'est qu'un crissement lancinant. Ils attendront la nuit.

    D'un pas fantôme, me voici lové parmi ces sans-visages, leur course passe au travers de mon être immatérielle, ne provoquant en eux qu'un flottement passager, une divagation sitôt oubliée. Un vacarme assourdissant m'enveloppe alors je me trouve une alcôve dans laquelle nicher, retrouvant enfin un peu de sérénité au travers d'une porte en érable esquintée. Règne là le calme et dans cette froide et humide torpeur de hall, s'étiole peu à peu les bordures de ma conscience. Apaisé, je sombre peu à peu dans une marée de souvenirs somnambules, derniers vestiges de mémoire éclipsée partiellement, de mon passé volé d'une main arbitraire.




Dernière édition par Jin le Dim 22 Juin - 10:16, édité 38 fois
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Melody MacKenzie
Jin, le devoir à la mort Hum-ind
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MessageSujet: Re: Jin, le devoir à la mort   Jin, le devoir à la mort Icon_minitimeVen 2 Mai - 18:51

Bonsoir et bienvenue sur BBS.

Il est précisé dans les règles que nous n'autorisons l'usage d'une police différente que pour les dialogues, c'est également valable pour les présentations. Je te demanderai donc de modifier ta mise en page en ce sens.

Merci de ton attention !
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Melody MacKenzie
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MessageSujet: Re: Jin, le devoir à la mort   Jin, le devoir à la mort Icon_minitimeJeu 15 Mai - 7:15

Cette présentation est-elle encore d'actualité ?
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Messages : 759
MessageSujet: Re: Jin, le devoir à la mort   Jin, le devoir à la mort Icon_minitimeJeu 29 Mai - 8:28

La même chose qu'au dessus !

Et merci de poster à la suite plutôt qu'éditer ton premier message, c'est plus simple pour nous y retrouver Wink
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MessageSujet: Re: Jin, le devoir à la mort   Jin, le devoir à la mort Icon_minitimeMer 4 Juin - 17:57




Bonjour,

Cette présentation de personnage est désormais close. Je laisse donc aux administrateurs le soin de débattre quant à sa validation. Bien sûr, je suis à votre service au besoin de plus amples détails ou de modifications.

Merci de l'attention portée à cette fiche.



Dernière édition par Jin le Dim 15 Juin - 17:22, édité 4 fois
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Kuragari Asuna
Jin, le devoir à la mort Shi-shi
Kuragari Asuna
Rang : Capitaine-Commandant

Messages : 677
MessageSujet: Re: Jin, le devoir à la mort   Jin, le devoir à la mort Icon_minitimeMer 4 Juin - 18:20




Bonjour !

Avant toute chose, je vais te demander de bien vouloir changer ton titre et le mettre en français tout en mettant le nom et prénom de ton perso en premier, ce afin de ne pas perturber le classement alphabétique. Après, libre à toi de customiser le titre comme tu l'entends. Merci de ta compréhension et bon courage pour la validation !

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Jin, le devoir à la mort Hum-ind
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Messages : 2108
MessageSujet: Re: Jin, le devoir à la mort   Jin, le devoir à la mort Icon_minitimeMer 18 Juin - 10:44

Ton zanpakutō n'est pas valide en l'état. Les pouvoirs du Shikai et du Bankai n'ont que trop peu à voir l'un avec l'autre alors que le second est censé n'être qu'une forme supérieure du premier, si bien que ça te procurerait deux pouvoirs - ce que nous refusons. Je vais donc te demander de bien vouloir les mettre au diapason avant toute validation. Par ailleurs, pense à reposter dans cette fiche lorsque tu y apportes les modifications demandées. Si on se fiait au dernier post, donc celui d'Asuna, elle aurait déjà dû échouer dans la corbeille. Merci de ton attention.
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MessageSujet: Re: Jin, le devoir à la mort   Jin, le devoir à la mort Icon_minitimeMer 18 Juin - 14:22




Bonjour,

J'ai modifié ce point de ma fiche. En outre, cela est pour le mieux, ce nouveau trancheur d'âme allant de pair avec le caractère vindicatif de mon personnage. Toutefois, si certains points trouvent opposition je serai à même de les changer bien qu'à mon sens, cette fois devrait être la bonne.

Bonne lecture à vous.


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Melody MacKenzie
Jin, le devoir à la mort Hum-ind
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Messages : 2108
MessageSujet: Re: Jin, le devoir à la mort   Jin, le devoir à la mort Icon_minitimeJeu 19 Juin - 11:52

Je te valide au niveau 3 en tant que Shinigami indépendant. Tu disposes de 20 points de compétence à répartir comme tu le voudras lors de la création de ta Fiche Technique, laquelle devra prendre place dans la partie HRP propre à ta faction. Si tu as des questions, merci de te tourner vers le bureau du staff.

Bon RP !
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MessageSujet: Re: Jin, le devoir à la mort   Jin, le devoir à la mort Icon_minitime

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Jin, le devoir à la mort

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