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 I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé]

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Aokiji Yoshiko Miloë
I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé] Shi-cap
Aokiji Yoshiko Miloë
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MessageSujet: I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé]   I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé] Icon_minitimeLun 13 Mai - 14:31


i was so scared

La guerre ...

Cette nouvelle bataille avait, encore, fait des dégâts. Pour preuve, certains n'étaient pas revenus. Et d'autres étaient revenus dans un sale état. Les véritables perdants de cette bataille ? Et bien, c'était sans aucun doute les membres de la Dixième Division. Ils venaient de perdre leur Capitaine, mais aussi leur Vice Capitaine. Hitsugaya et Matsumoto avaient, malheureusement, péri dans la bataille. Ils avaient perdu la vie au Hueco Mundo. Ou elle ne savait plus trop. A dire vrai, ce n'était pas ce que Yoshiko avait gardé en tête. Mais plutôt le fait que son Tōjō était rentré. Mais dans un état ... accablant à dire vrai. Elle avait eu tellement peur pour lui. Tellement peur qu'elle l'abandonne, qu'elle le laisse. Et s'il en était venu à disparaître, lui aussi, que se serait-il passé ? Yoshiko n'arrêtait pas de se poser la question. Elle aurait aimé penser à autre chose, mais tant que Tōjō serait dans les locaux de la Quatrième Division, elle ne pourrait s'empêcher, malheureusement, d'y penser. Peut-être que ça finirait par passer à un moment ou à un autre, qui sait.

Quoi qu'il en soit, en attendant que son Capitaine se remette sur pied, Yoshiko tenait les rênes de leur Division. Le truc, c'était qu'elle était demandée ailleurs ... Enfin, façon de parler, bien évidemment. Dans le sens qu'avec les pertes et tout ça, quand bien même Yoshiko n'avait rien fait d'extraordinaire, le vieux Shunsui, en son âme et conscience, avait décidé qu'elle irait à la Huitième. Non pas en tant que simple siège. Mais carrément en tant que Capitaine. Et dire que cette discussion avait été ... lourde de sens entre Tōjō et Yoshiko. Et dire qu'elle avait ruminé cette décision durant pas mal de temps. Et bah voilà, elle y était maintenant ... Capitaine d'une Division ... Yoshiko n'aurait pas pensé que ça arriverait aussi rapidement. Parce qu'elle avait l'impression qu'ils en avaient parlé il y avait seulement quelques jours -alors que ça faisait un peu plus longtemps mais bon-. Elle ne s'était pas attendue à cela. Tōjō, sans doute que oui. Mais il n'était pas encore au courant puisqu'il n'était pas encore sorti de la Quatrième. Elle espérait que ça soit pour bientôt.

En tout cas, avoir à gérer deux Divisions pour le moment, c'était juste ... galère. Oui, bien évidemment qu'elle aurait pu laisser la paperasse s'accumuler sur le bureau de Tōjō et lui laisser tout ça quand il serait totalement remis. Mais bon, elle préférait s'en occuper, comme ça, elle était certaine que tout était à jour et qu'il pourrait encore se reposer un peu. Et puis, pour le moment, Yoshiko avait une gentille Lieutenante. Agréable, quoi qu'un peu froide à dire vrai. Mais elle faisait sa part du boulot. Elle n'avait pas réellement compris pourquoi sa prédécesseuse avait été destituée de sin grade. S'était-il passé quelque chose ? Sans doute ... M'enfin, Yoshiko n'irait pas demander le pourquoi de la chose. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que ça ne se demandait pas. Elle n'écouterait pas les bruits de couloir non plus. Si elle venait à en croiser Otsu et si elles parlaient, peut-être qu'elles en viendraient sur ce sujet. Mais sinon, elle n'en parlerait pas la première, pour sûr.

Levant le nez, Yoshiko eut un sourire. Il était temps ... temps d'aller voir son homme dans les locaux. Bah oui, comme un hôpital, y'avait des horaires de visites. Et Yoshiko essayait de les respecter autant que faire se peut. Elle n'avait pas encore eu l'occasion d'annoncer la nouvelle à Tōjō. Mais elle allait peut-être lui en parler. Du moins, s'il se sentait mieux. Parce qu'elle ne voulait pas l'ennuyer avec des bêtises. Il devait se concentrer sur sa guérison. Et rien d'autre. La voilà donc quittant les quartiers de sa Division, direction les locaux de la Quatrième pour sa visite à Tōjō. Elle se retrouva bien vite là-bas. Elle salua quelques personnes, au passage, Shinigami qui devaient être au courant de sa nomination. Mais elle n'avait pas son haori sur le dos. Donc, personne qui ne pouvait réellement savoir si les rumeurs étaient fondées ou bien infondées. De sa douce main, elle toqua contre la porte de la chambre de Tōjō. "Hé toi. Comment te sens-tu aujourd'hui ?" avait-elle demandé en se rapprochant de lui. Il pouvait voir quelques changements chez la demoiselle. Sa chevelure un peu brunie qu'elle avait quelque peu raccourci. Et surtout, ses bras nus. Chose qu'elle n'aurait jamais fait à une époque, quand elle avait tous ses tatouages. Sans doute que Tōjō devait se demander ce qu'elle en avait fait. Mais elle lui donnerait l'explication en temps et en heure.


Dernière édition par Aokiji Yoshiko Miloë le Ven 21 Juin - 18:06, édité 1 fois
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Chikusa Heiji
I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé] Shi-cap
Chikusa Heiji
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MessageSujet: Re: I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé]   I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé] Icon_minitimeMar 14 Mai - 3:04

    Je m’ennuyais. Mais gravement, et ce n’était pas de la rigolade. C’était bien beau de prendre du repos pour récupérer des forces, mais je m’ennuyais beaucoup entre ces quatre murs. Seul et cloué au lit, je n’avais rien d’autre à faire que de contempler le plafond au-dessus de moi. C’est vous dire à quel point c’en était presque déprimant. Pour peu, on croirait à un moment donné que la quatrième division n’était pas un hôpital, mais bel et bien un asile psychiatrique. Oui oui, vous m’avez compris. Un putain d’asile ! Entre le fait que j’étais coincé ici comme un pauvre animal en cage, et le fait que les infirmières venaient régulièrement m’assommer à coups d’hypnotiques, il y avait de quoi penser cela à un moment donné. J’eus alors un soupir las. Je voulais sortir, revoir l’extérieur, respirer : Vivre en gros ! Mais pour le moment, ce n’était pas possible. Non pas parce que mon état ne me permettait pas du tout de sortir, mais bien parce qu’il me faudrait un minimum d’aide. Cependant, presque tous les shinigamis de cette division, étaient réquisitionnés dans les autres salles et s’occupaient des autres patients. Cette guerre avait été un échec total pour nos troupes. A quoi bon aller attaquer l’élite du Hueco Mundo alors que ceux-ci ne nous avaient rien fait jusqu’alors… ?

    - Pfff…


    Mon soupir en disait long. C’était une question à laquelle je n’avais pas de réponses… Quoique si. J’en avais. Mais en toute franchise, je ne les comprenais pas. Tout compte fait, j’aurais certainement dû tempérer les ardeurs du Kenpachi qui tenait tant à cette fameuse expédition depuis un bon moment maintenant. Rien que le fait d’y penser me rendait plutôt malade et complètement déprimé. Une boucherie gratuite qui ne nous avait encore rien révélé, si ce n’était le manque flagrant de puissance et d’entrainements pour certains d’entre nous. Une honte quand même, surtout pour moi. Dire que j’avais fait long feu dans ce combat… La mouise. Une énième fois donc, je soupirai, jusqu’à ce que des pas et des voix se fassent entendre. Je haussai un sourcil, avant que la porte de ma chambre ne s’ouvre. Deux belles infirmières firent alors leur entrée avec un plateau plein de victuailles. Légèrement surpris, je me retournai vers la seule fenêtre de la pièce avant de constater l’heure qu’il faisait. J’étais tellement focalisé sur mon ennui et tellement ancré dans mes pensées que je n’avais pas vu le temps passer. Je me redressai tranquillement à l’aide de l’une d’elles, avant de commencer à me restaurer tout en papotant avec elles… Jusqu’à ce qu’une autre personne ne fasse son entrée…

    - Comment j’me sens ? J’dois avouer qu’il y a de l’amélioration… Même si je m’ennuie vraiment dans ce coin ! Je veux sortir ! Respirer l’air frais plutôt que de l’alcool à longueur de journée !


    Mon affirmation fit pouffer de rire les deux jeunes filles, avant que celles-ci ne s’inclinent et ne prenne congé de nous. L’une d’elle m’affirma en sortant qu’elle reviendrait prendre le plateau tout à l’heure. Ce n’est que lorsque nous fûmes enfin seuls, je me mis à observer réellement ma femme. Je remarquai les changements qu’elle avait osé, mais je préférai me cantonner à un seul point : « Cette coiffure te va à ravir ! T’es encore plus mignonne-là. » Ce n’était pas du tout pour la forme que j’avais dit cela, mais bien parce que Yoshiko était incroyablement belle. J’eus alors un beau sourire, comme pour appuyer mes affirmations. Elle avait l’air rajeunie. J’étais plutôt fier d’elle et j’aurai pu passer un bon moment à la reluquer comme un imbécile heureux, mais mon ventre gargouilla comme pour me rappeler à l’ordre : La nourriture était à peine entamée. Je me mis alors à manger rapidement mon bol de riz comme un gamin. Je ne prenais même pas le temps de mâcher que j’avalais comme un glouton ! Toutes les femmes que j’avais côtoyées m’avaient reproché ce défaut quand je bouffais, mais ce n’était pas de ma faute si la nourriture était super bonne. Et puis, au bout de quelques secondes, je fis un peu de place à Yoshiko pour qu’elle puisse au moins s’assoir au bord de mon lit :

    - Désolé pour tous les problèmes que je te cause. Tu dois avoir tellement de travail à cause de moi… Mais en fait… Pourquoi tu n’as pas ton badge de lieutenante toi ? Il te quitte jamais généralement, héhé.
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Aokiji Yoshiko Miloë
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Aokiji Yoshiko Miloë
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MessageSujet: Re: I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé]   I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé] Icon_minitimeJeu 16 Mai - 21:09


i was so scared

Tōjō ... Son Tōjō. Elle était ravie de constater que ça allait de mieux en mieux. Elle se rappelait encore du jour où on l'avait ramené du Hueco Mundo dans un sale état. Mais vraiment sale état. Yoshiko s'était inquiétée comme pas deux. De peur de perdre sa moitié, il fallait bien l'avouer. Quand elle était revenue de la Terre, elle le considérait comme sa bouée de sauvetage. Celui qui l'empêchait de se noyer dans un monde qu'elle n'avait plus côtoyé depuis des siècles. Et Yoshiko avait repris du poil de la bête. En sa compagnie. Alors, le voir disparaître, non ... La brune ne pouvait pas l'imaginer. Tout irait bien. Ils iraient bien, pour sûr. Même si, maintenant, ils n'étaient plus vraiment dans la même Division. C'était bien dommage d'ailleurs. Mais à cause de ce nouvel assaut, il y avait eu, à nouveau, des pertes. A se demander ce que les hautes instances avaient derrière le crâne. Yoshiko n'avait pas compris cet assaut. Et encore moins le faut qu'on lui avait demandé de rester à la Soul Society. Tssss ... Y'a des coups d'pieds au cul qui s'perdent, j'vous l'jure ! Enfin, passons.

Appuyée dans l'encadré de la porte, Yoshiko attendait que les deux infirmières s'en aillent. Elles venaient d'apporter à manger à Tōjō qui clamait haut et fort qu'il se sentait mieux et qu'il avait envie de se tirer, au plus vite. Il en avait marre d'être cloîtré ici. De ne rien faire. Bien sûr, ses dires décrochèrent un sourire chez Yoshiko. Et les deux donzelles présentes s'étaient mises à rire. Un comique son Tōjō. Mais ça voulait dire que ça allait mieux. La brune secoua quelque peu la tête. "Ah, tu ne changeras jamais. Je sais que tu es impatient de sortir. Mais je ne veux pas que tu sortes trop tôt. Il faut que tu te reposes un peu. Imagine si tes blessures se rouvrent à nouveau." Tout en parlant, elle avait penché la tête sur le côté. "Ca ne serait pas bon pour toi. Je présume que tu n'as pas spécialement envie de revenir dans les locaux de la Quatrième pour un autre petit séjour, non ?" Donc, il fallait que Tōjō reste là. Quelques jours encore. Le temps que toutes ses blessures soient complètement cicatrisées. Ils seraient restés dans la même Division, alors là, oui, elle aurait autorisé à ce qu'il sorte plus tôt d'ici. Néanmoins, du fait qu'ils ne seraient plus ensemble, maintenant, elle ne pouvait pas, en son âme et conscience, le laisser tout seul. Et s'il faisait un faux mouvement et qu'il faisait sauter ses points ? Hmmm ? Non, Yoshiko ne pouvait pas. Oui, bon, peut-être qu'elle s'inquiétait un peu trop. Mais qu'importe. Elle avait le droit de s'inquiéter, non ? C'était bien normal.

Tōjō lui fit quelques compliments sur sa coiffure. Pourtant, ça n'avait pas tant changé que ça ... Enfin, si ça même. Elle avait un peu coupé les pointes pour les égaliser et elle les avait un peu plus brunis. Si, par le passé, c'était un peu plus châtain foncé, et bien, ce n'était plus le cas maintenant maintenant. Ils étaient bien noirs. Avec quelques reflets au soleil. Ca lui donnait un certain style. Et ça faisait ressortir ses jolis yeux. Quoi qu'il en soit, Yoshiko était souriante. Parce qu'il savait faire la différence et qu'il n'avait pas tardé à lui montrer qu'il voyait, qu'effectivement, elle était changée. Mais il n'avait pas encore tout vu. "Ravie que ça te plaise. Ca aurait dommage que tu détestes. Parce que tu vas me voir pendant un moment, un très long moment avec cette tête." Combien de temps ? Oh, elle n'aurait su dire. Mais un petit moment, pour sûr. Le plus important, c'était qu'elle était ravie. Ravie de voir qu'il allait bien. Ravie de voir qu'il reprenait des forces. Et ravie de voir qu'il n'avait pas perdu l'appétit. En toute circonstance, il restait lui-même, dans un certain sens. Elle secoua quelque peu la tête. "Je vois que tes blessures ne t'ont pas coupé l'appétit." C'était bien, pour sûr, elle ne dirait pas le contraire.

Lui faisant une place sur son lit, Yoshiko posa son fessier sur le matelas tandis qu'il lui faisait une remarque pertinente. Très pertinante d'ailleurs. Enfin, plusieurs. D'une, il était désolé de lui causer tant de soucis. Qu'elle avait beaucoup de boulot à cause de lui. Elle secoua légèrement la tête. "Pas tant que ça. Ca pourrait être pire." En fait, c'était pire puisque actuellement, elle avait la gestion de deux Divisions. La sienne. Et celle de Tōjō. Bien évidemment, c'était passager. Juste le temps qu'il se remette sur pied et qu'il retrouve ses fonctions. D'ici quelques jours, il retournerait derrière son bureau et il ferait son travail. Sauf que ... Yoshiko ne serait plus derrière lui. Ce qui amena la deuxième remarque qu'il venait de lui faire. Où était son badge de Lieutenante ? Comment ça se faisait qu'elle ne l'avait pas, elle qui l'avait généralement toujours sur elle. "Oui ... A ce propos ..." Elle se gratta l'arrière du crâne. Ce n'était pas facile à dire. Oui, bon, d'accord, il n'y avait pas mort d'homme. Mais bon. "Je ne sais pas si ce sera pour ton plus grand bonheur, ou non. Mais ... Je ne serais plus derrière ton dos pour te botter les fesses et t'obliger à faire la paperasse." Bonne ou mauvaise nouvelle pour Tōjō ? Oh, elle n'allait pas tarder à le savoir. "Je ne sais pas ce que le vieux bougre avait derrière la tête. Surtout qu'il y a, sans doute, des Shinigami qui se sont illustrés lors de la dernière bataille et qui auraient, sans doute, mérité d'être à ma place." Bah oui, parce qu'elle n'avait rien fait d’extraordinaire la miss Yoshiko. Enfin, comme on le dit souvent, les voix du Seigneur sont impénétrables. Pour sûr. "Et donc ... Tu vas te retrouver tout seul à la charge de ta Division. Pendant que je m'occuperais de la manière." Manière détournée pour dire qu'elle était devenue Capitaine. Et Tōjō avait, sans doute, dû comprendre l'allusion.
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Chikusa Heiji
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MessageSujet: Re: I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé]   I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé] Icon_minitimeSam 18 Mai - 20:02

    Lorsqu’elle se posa à mes côtés, j’oubliai deux secondes ma nourriture et ses mots pour me concentrer sur la vision de son popotin. En quelques jours d’absences seulement, il m’avait véritablement manqué, tant et si bien que j’eus un sourire béat aux lèvres. Le genre qui prévenait que je pouvais sauter sur elle d’un moment à l’autre, même si avec ma forme actuelle, vouloir lui faire des papouilles et tout, aurait été un peu laborieux. Je voulus le toucher, le palper, le sentir entre mes mains, mais je préférai me retenir, sans quoi elle m’infligerait certainement une petite tape sur le front, quelque chose du genre. Cependant et sans même trop penser sexe, sa présence auprès de moi était réconfortante. J’en vins à imaginer un peu ce qu’elle avait dû ressentir lorsqu’on lui avait annoncé mon retour et l’état dans lequel j’étais. La pauvre avait du frôler la crise cardiaque. Certainement que la pauvre Yoshiko n’aurait pas pu le supporter, si elle venait à vivre une deuxième fois le même cauchemar. Qui est-ce qui aimerait savoir sa moitié pratiquement sur un lit de mort ? Personne, bien évidemment, et c’est dans ce sens que je me promis sur le moment de devenir plus fort. Non seulement pour ne plus tomber au combat, mais aussi pour la protéger convenablement.

    - C’est pas de légères blessures qui peuvent me couper l’appétit !

    Je me suis mis à remuer la tête comme pour lui dire que j’étais un warrior, mais je me stoppai très vite, puisque l’un de mes reins commençait à me lancer. La mouise, je vous jure. Et puis, je m’étais mis à continuer à manger tranquillement pendant qu’elle continuait à me parler. La jeune femme vint à me dire qu’elle n’avait pas trop de boulots en secouant également la tête. Des dires que je ne croyais pas tellement. Yoshiko faisait office d’une bosseuse acharnée certes, mais après nos trois années passées à travailler ensemble, il m’arrivait de voir qu’elle n’arrivait pas à tenir le bon bout sans moi, ce pourquoi je m’extirpais de ma légendaire flemme pour pouvoir l’aider. Elle devait sans aucun doute débiter ce mensonge pour ne pas que je m’inquiète, et elle fonctionnait comme ça depuis toujours. Un bout de femme adorable, je vous jure. J’aurai été tenté de lui demander de m’envoyer certains dossiers pour l’aider, mais j’en vins à me dire que j’allais peut-être la retarder plus qu’autre chose, un truc du genre. Je m’étais senti un peu inutile, tout d’un coup, vraiment. Même si globalement, cela ne m’empêcha pas de continuer à manger comme je le faisais. Cependant, elle ne s’arrêta pas là, et se mit à continuer de parler. Avec un peu d’hésitation aussi…

    - Hein ?

    Au début, je n’avais pas totalement compris ce qu’elle venait de me dire, aussi avais-je ponctué mon incompréhension par une bouche à moitié ouverte et un air interrogateur. Je posai les couverts que j’avais en main sur le plateau posé sur mes cuisses, avant de pencher ma tête sur un côté comme elle avait l’habitude de le faire, d’approcher un index vers ma bouche et de cligner les yeux plusieurs fois comme un pauvre demeuré. Il fallait que je me ressasse tous ses mots une nouvelle fois encore, tous ses dires, avant de commencer à comprendre un peu où elle voulait en venir. Je me mis à écarquiller les yeux de surprise, avant de… « OUAAAAAAIIIIIIIIIS !!!!! » … Crier toute ma joie comme un gosse, en levant les bras en l’air. Cependant, l’effort m’arracha des douleurs au rang, avant que je ne me calme immédiatement, le visage tordu par la douleur. C’est à cet instant précis qu’une infirmière rentra brusquement dans notre chambre, l’air interloquée. Elle nous observa un moment, puis ferma la porte en sortant. Me voir entrain de souffrir avait dû calmer ses ardeurs. Je tombai sur mes coussins, avant de soupirer longuement. J’étais très content de la nouvelle malgré la douleur, aussi avais-je tendu les bras vers ma belle, tout en déclarant…

    - Peu importe la division, je suis fier de toi Yoshiko ! Viens dans mes bras me faire un câlin, toi.
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Aokiji Yoshiko Miloë
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Aokiji Yoshiko Miloë
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MessageSujet: Re: I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé]   I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé] Icon_minitimeLun 20 Mai - 11:49


i was so scared

Une joie incommensurable la parcourait. La joie de savoir Tōjō en vie. La joie de savoir qu'il allait bien, malgré la défaite qu'il avait pu subir. Quoi qu'elle ne lui avait pas demandé sa version des faits, pour le moment. Elle n'avait entendu que des "On dit" et elle savait très bien qu'il ne fallait pas se fier aux rumeurs. Pourquoi ? Parce que ce sont des rumeurs. Et celles-ci sont, bien plus souvent, infondées. Elle demanderait, sans doute, à un moment ou à un autre ce qui s'était réellement passé là-bas. Enfin, si Tōjō voulait bien lui en parler d'ailleurs. Et elle n'était pas certaine qu'il veuille bien le faire. Parce que ça allait rouvrir des blessures. Façon de parler, bien évidemment. Mais sa fierté avait dû en prendre un coup. Se prendre une déculotté, ce n'est pas ce qu'on apprécie le plus. Yoshiko l'avouait bien volontiers.

Quoi qu'il en soit, avant de parler du Hueco Mundo et des batailles, ils avaient d'autres choses à parler. Comme par exemple, la métamorphose de la belle. Si Tōjō avait relevé sa nouvelle coiffure, il n'avait rien dit concernant ses tatouages. Pour le moment. En même temps, son homme ne pouvait pas avoir les yeux partout. Il ne pouvait pas laisser traîner ses yeux de pervers n'importe où et il ne pouvait pas non plus regarder plusieurs choses en même temps. Surtout que, pour le moment, il était plutôt accaparé par le plateau qu'on venait de lui apporter. Trop pressé de tout engloutir. Ce qui la faisait sourire. Il ressemblait à un hamster. Les joues bien gonflées à cause de ce qu'il était en train de manger. Mais ce qui le plaisait le plus, dans tout ça, c'était qu'il était en vie. Et qu'il allait bien. Elle qui avait pensé le pire pendant plusieurs jours parce qu'il était en piteux état. Yoshiko n'avait pas été belle à voir. Les yeux rougis plus que de raison. Les cernes sous les yeux parce qu'elle n'avait pu trouver le sommeil. Mais maintenant, Tōjō était tiré d'affaire. Et il irait bien à présent. Elle voulait le croire. Non, elle en était certaine. "Ne te moque pas de moi Tōjō. C'était loin d'être des blessures légères." dit-elle en fronçant des sourcils. "J'ai bien cru à un moment que tu allais y passer." Elle avait harcelé un moment le personnel soignant, d'ailleurs, pour qu'ils fassent tout leur possible pour remettre Tōjō sur pied, et ce le plus rapidement. Ils avaient fait du bon travail. Et pas tant que ça en même temps vu les grimaces qu'il était en train de tirer. "Reste donc tranquille. Tu vas finir par faire sauter des points et tu vas te vider de ton sang." Quoi que Tōjō ne serait pas contre qu'une jolie infirmière vienne le tripoter mais bon. Heureusement que Yoshiko n'était pas jalouse pour un sou ... Ou du moins, elle ne le montrait pas.

La suite de la discussion tourna, ensuite, sur Yoshiko. Le travail qu'elle avait en ce moment. Et d'une manière plus ou moins détournée, elle avait fini par lui révéler qu'elle avait été nommée Capitaine, au final. Tōjō n'avait pas compris tout de suite ce qu'elle venait de lui dire. D'ailleurs, il la regarda avec un air ... ébahi. Ou du moins, il prenait ce même air qu'elle-même avait à certaines reprises. Sauf que des deux, c'était la plus mignonne (a). "Bien, je vois que tu arrives à m'imiter. Certes, ça te donne un côté kawaii mais c'est moi la plus mignonne." lui dit-elle en lui tirant la langue pour le taquiner un peu. De là, Tōjō se mit à hurler comme un grand malade, provoquant, par la même occasion, un sursaut chez la belle brune qui se demandait ce qui lui passait par la tête. Elle avait eu un léger mouvement de recul et elle le regardait avec l'air qu'elle possédait comme à chaque fois qu'il faisait un truc dingue. La porte s'ouvrit subitement. Yoshiko tourna la tête. Une infirmière. "C'est rien, c'est rien." dit Yoshiko avec un sourire quelque peu gêné à dire vrai. "C'est l'émotion." L'infirmière avait fini par repartir et Yoshiko se tourna à nouveau vers son homme. "Toi et la discrétion ..." Tōjō et la discrétion, ça faisait cinquante millions. Pas vraiment son genre.

Au moins, Yoshiko savait que Tōjō était heureux pour elle. Vu comment il avait gueulé, il ne pouvait être que content d'ailleurs. Peut-être qu'il ne voyait pas encore tous les aboutissants. Le fait qu'ils n'allaient plus pouvoir travailler main dans la main. Qu'ils ne seraient plus ensemble, du moins, pas toujours. Le fait aussi qu'il allait devoir se trouver un nouveau Lieutenant et le "dresser". Elle aussi d'ailleurs allait devoir le faire. Elle espérait tomber sur quelqu'un de fiable, en qui elle pourrait avoir confiance. Parce que travailler avec des gens pas fiables, c'était pas top. Quoi qu'il en soit, Tōjō avait tendu les bras vers Yoshiko pour un câlin, tout en la félicitant à sa manière, bien évidemment, et réclamant aussi ce câlin. Alors, lentement, elle s'était glissée dans les bras de Tōjō. Elle ne voulait pas lui faire mal en s'appuyant, par exemple, sur son torse. Elle ne voulait pas ouvrir, malencontreusement, ses blessures. "Je me doute que tu es fier. Après tout, tu t'es assez démené pour que j'accepte cette idée." Devenir Capitaine ... Ca lui avait fait peur. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de tout foirer. Bah ... Si jamais elle foirait, tant pis, hein, elle redeviendrait Lieutenante. Ou simple siège. C'était pas si dérangeant que ça, non ? Hormis si, bien évidemment, elle avait la mort de ses hommes sur la conscience. Ca, ça serait autre chose, pour sûr. "Je me pose la question ... depuis que le Commandant m'en parlé. Mais nous ... Enfin ... Tu sais, on ne sera plus ensemble à longueur de journée. Mais qu'est-ce qu'on va devenir ?" Ca l'inquiétait un peu. Et pas tant que ça non plus à dire vrai. "Je sais que nous deux, c'est du solide ... Enfin, qu'on ne va pas se laisser tomber comme ça." Mais elle se demandait ce qui allait se passer maintenant. Comment ils feraient pour se voir. Des futilités, peut-être bien. Mais bon. Yoshiko doutait que Tōjō ait toutes les réponses à ses questions. Dans le sens où il revenait d'un lourd combat et qu'il avait, sans doute, d'autres choses en tête.
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MessageSujet: Re: I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé]   I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé] Icon_minitimeMer 29 Mai - 20:42

    Yoshiko était belle, douce, délicate. La manière dont elle s’était lovée dans mes bras prouvait bien qu’il s’agissait d’une femme attentionnée. Là où d’autres se seraient jetées en pleurant toutes les larmes de leur corps, elle l’avait fait avec douceur. Une chance que j’avais. Moi le pervers. Moi le monstre qu’elle ne soupçonnait pas du tout. L’espace d’une seconde d’ailleurs, je vins à me demander ce qu’elle allait faire si jamais je lui montrais l’autre face de moi. Ce côté noir, torturé et malsain que cette pimbêche de vingtième siège avait réussi à réveiller. Une honte que j’avais réussi à refouler jusqu’il y a peu. Un déshonneur même. Mes pensées devenaient floues, épars, malgré toute la chaleur dont faisait preuve Yoshiko. Cette dernière se remit à parler, et sa voix me rappela ici-bas, dans la petite chambre où nous étions. A ce moment-là, j’eus un soupir puis un sourire. Tendrement, je me mis à caresser sa chevelure, toute en lui prêtant toute mon attention. Si sa première phrase me fit rire doucement, la seconde, elle me rendit plutôt perplexe. J’aurai pu être un peu choqué par ses préoccupations, mais je finis par avoir un sourire parce que je les comprenais parfaitement. Avec un homme volage comme moi, il y avait de quoi s’inquiéter, ouais…

    - C’est pas parce que tu es loin que je vais sauter sur tout c’qui bouge comme avant. On aura plus assez de temps pour nous deux, c’est juste, mais je ne pense pas que ça brisera le lien qui nous unit. Donc, ne t’inquiète pas pour si peu…


    J’aurai bien voulu lui lancer une blague sur son derrière ou ses loloches, mais je préférai me taire pour profiter de ce moment unique entre nous deux. C’était comme si on se retrouvait après de longs mois d’absence, alors que le tout n’aura duré qu’une semaine en gros. Je pense que c’est à ce moment-là que je remarquai ce énième changement chez elle. La coloration de ses cheveux je veux dire. Etait-ce par ce qu’elle était devenue capitaine qu’elle avait opéré tous ces changements, ou bien parce qu’elle voulait mieux me charmer ? Si la deuxième supposition était la bonne, autant dire qu’elle me plaisait. Elle avait complètement rajeunie, j’vous jure. A mes yeux en tout cas. Non pas qu’elle était vieille, mais bon… Aussi avais-je commencé à m’amuser avec sa chevelure de toutes les manières possibles. Elle était épaisse, mais soyeuse et brillante. Une femme comme on n’en faisait plus. Le rêve de chaque homme. D’ailleurs, je vins à penser à une chose qui m’alarma tout d’un coup… « J’espère aussi qu’on te tournera pas trop autour… » Mon murmure en disait long sur mes propres préoccupations, et c’est dès lors que je compris la portée plus profonde de ses phrases. Puis, j’eus finalement un haussement d’épaules. Yoshiko était sérieuse…

    - De toute façon, tu n’auras qu’à geler les prétendants trop entreprenants, héhé.

    J’imaginais un peu l’image dans ma tête, avant de commencer à éclater de rire. Ils la prendraient très certainement pour une démone à l’image d’Unohaha, si jamais elle venait à employer la force… Mais elle était tellement douce et gentille, que je doutai un instant qu’elle puisse leur faire du mal. C’était quasiment impossible… Cependant, je lui faisais tout de même confiance. Il n’y avait pas deux comme elle, même si une femme avait dernièrement réussi à me perturber très légèrement. Femme que je prévoyais d’ailleurs de tuer, avant de faire des bêtises qui seraient très regrettables. Suite à un soupir, je préférai chasser très loin ces idées noires que je remettais à plus tard, pour me concentrer uniquement sur l’instant présent. Aussi redressai-je la tête de Yoshiko vers la mienne à l’aide de quelques doigts, avant de poser mes lèvres sur les siennes. Juste un smack de rien du tout, et rien d’autre. Je ne voulais pas lui imposer mon haleine après ce que je venais de manger. Les papouilles et autres petites attentions allaient attendre un peu… Ou pas, tout compte fait. Car je posai mes mains sur son derrière que je me mis à pétrir. C’est pas pour dire, mais elle était très belle et elle donnait vraiment envie de le faire. Et puis, nous étions seuls dans la pièce…

    - Tu m’as manqué…


    Elle avait dû comprendre que je la désirais. En même temps, ma petite phrase et mon regard un brin lubrique ne laissait place à aucun doute possible. Mon envie devint alors grande, d’autant plus que les conditions pour une petite partie de jambes en l’air étaient réunies. Elle m’enivrait, me rendait presque fou. Mon désir n’était en rien malsain contrairement à celui que j’avais éprouvé avec Asuna. La preuve même que Yoshiko était parfaite pour l’imbécile que j’étais. J’avais vraiment le cul bordé de nouilles, héhé. Combien de shinigamis pouvaient-ils se targuer d’avoir une compagne aussi belle ? Compagne respectable qui plus est, puisqu’elle était maintenant capitaine. Un grade qui forçait le respect partout dans la soul society… Mais en pensant à cela, j’écarquillai les yeux en ayant soudainement une interrogation. Ok, elle était capitaine… Et sans aucun doute qu’elle avait dû abandonner son haori dans ses quartiers… « Me dit pas que tu t’occupes de nos deux divisions simultanément, hé… ? » Mon envie disparut aussi vite qu’elle était arrivée. En effet, maintenant que j’y repensais, la question m’était venue spontanément à l’esprit. Je fronçai les sourcils, l’air un peu embêté. Si c’était le cas, cette situation allait beaucoup me gêner. D’ailleurs…

    - Tu diriges quelle division en fait ?
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Aokiji Yoshiko Miloë
I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé] Shi-cap
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MessageSujet: Re: I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé]   I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé] Icon_minitimeJeu 30 Mai - 20:46


i was so scared

Douce et attentionnée, comme toujours, Yoshiko s'était lovée dans les bras de Tōjō sans chercher à lui faire mal. Elle y avait été doucement. Après tout, il avait été gravement blessé au Hueco Mundo et elle ne souhaitait pas que ses blessures se rouvrent. Oh que non. Elle avait besoin qu'il se remette d'aplomb vite. D'où le fait, d'ailleurs que tant qu'il ne serait pas sorti des locaux de la Quatrième Division, et bien ... Il ferait ceinture. Oui, bon, c'était quand même cruel, d'une certaine manière. Mais elle ne cherchait pas à l'épuiser, à lui faire mal ou que sais-je encore. Alors, pas d'efforts inutiles. Et il resterait tranquille. Elle l'avait décidé ainsi. Bien évidemment, s'il lui faisait son regard de chien battu, oui, là, peut-être bien, mais bon, ça ne serait sans doute pas facile de la convaincre, pour sûr.

Quoi qu'il en soit, contre lui, la belle brune lui faisait par de son inquiétude, de ce qu'ils allaient devenir. Elle était ... Oui, inquiète, tout simplement. Parce qu'ils ne travailleraient plus ensemble. Parce qu'ils ne veilleraient plus sur les miches de l'autre. Un grand changement dans la vie de Yoshiko, enfin, surtout par rapport à ces trois dernières années puisqu'elle avait toujours été avec Tōjō. Et maintenant ... Et bien, maintenant, tout se terminait, en quelque sorte. Leur collaboration. Mais pas leur amour. Non, ça, ça ne pouvait pas se terminer. Elle en était certaine. Tōjō et pas un autre. Et elle voyait mal Tōjō lui briser le coeur. "C'est pas vraiment à ça que je pensais." dit-elle en réponse par rapport au fait qu'il ne comptait pas sauter sur tout ce qui bougeait. "De toute manière ... Si j'apprends que tu vois quelqu'un d'autre en douce, gare à toi." dit-elle en redressant la tête et en lui jetant un regard noir dont elle avait le secret. "Tu risquerais de te retrouver avec tu sais quoi complètement gelé et inutilisable à vie." ajouta-t-elle dans un léger hochement de la tête. Est-ce qu'elle plaisantait ? Ca, c'était moins sûr. En tout cas, son regard avait, sans doute, du faire son effet et elle était pratiquement sûre et certaine que Tōjō n'allait pas s'amuser à cela. Yoshiko reposa sa tête contre son torse et dessina quelques petits cercles du bout de son index sur le corps de son homme. "Et puis, hein, ça serait dommage que je doive en arriver là, tu ne trouves pas ?" Est-ce qu'elle pourrait faire ça ? Pourrait-elle s'en prendre à Tōjō s'il lui brisait le coeur ? Hmmm ... Ca dépendrait ... Ca dépendrait ... On ne peut jamais dire ce qu'on ferait ou ce qu'on ne ferait pas tant qu'on est pas dans ladite situation.

L'inverse était aussi vrai. Après tout, si Tōjō se retrouvait seul, Yoshiko, ça allait être pareil pour elle. Et qui sait, comme il le disait si bien, d'autres pouvaient avoir des vues sur elle. Et La brune eut un rire amusé lorqu'il en vint à lui dire qu'elle pourrait très bien les gêler. "Effectivement, je pourrais en faire des statues de glace. Ca pourrait être marrant d'avoir des statues en grandeur nature dans mon jardin. Parmis les plantes qui pousseraient autour. Et avec le soleil, ils fondraient un tout petit peu, mais pas tant que ça non plus. Et ça arroserait les fleurs." Une idée intéressante. Mais bien sûr, elle ne le ferait pas. Sauf si quelqu'un se montrait bien trop entreprenant et qu'il ne comprenait pas le mot non. Là, à ce moment là, elle aviserait en conséquence. Attirant son visage près du sien, Tōjō l'avait embrassée. Un petit bisou. Pas d'efforts inutiles, elle gardait ça en tête. Seulement, monsieur ne semblait pas d'accord avec cette idée du fait qu'il la pelotait sans aucune gêne. "Et tu me manques tous les jours un peu plus." répondit-elle. "Il faut que tu te dépêches de te rétablir et de sortir d'ici pour de bon." Et ne pas y remettre les pieds ... avant un long mais très très long moment.

Tōjō se stoppa, finalement, dans ses mouvements lorsqu'il lui posa une question. "Qui ? Moi ? Meuh non. J'suis plus à la Septième. J'ai plus ta paperasse à faire." dit-elle d'un air plus que convainquant ... Et ce même si ce n'était pas le cas. Elle voulait que Tōjō la croit, même si elle se doutait que ... Et bien, il n'allait pas le faire. "Tu sais, tu as des hommes de confiance qui font ton boulot en attendant que tu te remettes." Enfin, l'homme de confiance, c'était Yoshiko actuellement. Elle avait sa division plus celle de Tōjō à maintenir à flot. Heureusement que Yoshiko avait une Lieutenante plus que compétente et qu'elle pouvait faire une partir du travail de la Huitième. Sans ça, la pauvre brune serait débordée. "Je suis à la Huitième. Et j'ai une Vice Capitaine. Très compétente et très gentille. Je ne la connais pas beaucoup ou du moins, je ne connais que très peu de choses sur elle. Mais elle est agréable." Bien évidemment, elle n'était pas autant à l'aise qu'avec Tōjō. Mais bon, c'était normal. Le temps qu'elle s'habitue à elle. "Je pense que j'aurais l'occasion de me reposer sur elle, de temps à autre. Un peu comme toi tu pouvais le faire avec moi. Et puis, j'ai des hommes ... de tous horizons sous mon commandement." Elle était plutôt ravie. Pour le moment. "Bien sûr ... Tu me connais ... j'essaie d'apprendre à tous les connaître. Rome ne s'est pas faite en un jour et je me doute que ça risque de prendre un peu de temps. Mais j'y arriverais." A les cerner, à apprendre à les connaître, à en savoir plus sur eux. Oui, elle y arriverait, d'une manière ou d'une autre.
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Chikusa Heiji
I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé] Shi-cap
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MessageSujet: Re: I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé]   I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé] Icon_minitimeVen 21 Juin - 11:31

    La huitième ? Est-ce à dire que ma petite sœur avait été vraiment rétrogradée comme les rumeurs l’affirmaient ? Voilà une position plutôt délicate pour moi. Certes, Otsu ne savait toujours pas que j’étais en réalité son grand frère, ni ma femme d’ailleurs, mais au fond de moi, j’avais un léger pincement au cœur. Je me demandais comment la pauvre devait être à l’heure actuelle… Sans doute abattue comme jamais, tel que je la connaissais. Elle avait beau jouer les dures, mais je la savais extrêmement fragile, tout comme la fleur qui se tenait à mes côtés. Il fallait impérativement que j’aille la voir dans les plus brefs délais. J’eus pendant quelques instants un air plutôt grave. Mais pendant quelques instants seulement. Car bien vite, je repris une mine réjouie et non hypocrite. J’étais vraiment content pour ma femme. Elle était enfin rentrée dans la cour des grands, ce qu’elle méritait bien au vu de sa grande force et de ses capacités à ne pas négliger. D’ailleurs, la force dont elle pouvait faire preuve me confortait largement dans le fait que cette sale troisième siège ne pourrait rien contre elle si jamais j’avais le dos tourné. En vérité, maintenant qu’elle n’était plus aussi proche de moi, j’avais un peu peur. Mais je ne devrais pas, n’est-ce pas ?

    - T’es pas si loin de moi, en fait. La huitième division est tout juste à côté de la mienne en même temps ! Donc je pourrais de temps en temps t’embêter, héhé. Je suis sûr que tu feras une bonne capitaine là-bas !

    Là comme ça, autant dire que je relativisais un peu le départ d’Otsu. Je me demandais d’ailleurs si elle resterait toujours à la huitième division. Ma pire crainte était le fait de la voir s’exiler. Beaucoup des miens l’avaient fait ces derniers siècles, ce qui avait contribué à rendre le monstre en moi encore plus instable pendant un bon moment. Bien entendu, je n’étais pas aussi pire que Aizen et ses sbires, mais j’étais au moins aussi sale qu’un Kenpachi et même un peu plus. Je me demandais même parfois quelle serait la réaction de Yoshiko si elle voyait le monstre qui sommeillait en moi. C’était pour elle que j’avais entrepris de devenir bon quelques années auparavant, mais son départ avait failli ruiner tous mes efforts et me précipiter au fond du gouffre. Encore un peu et j’aurai été allé défier Kiganjo qui était à ce moment-là, l’actuel Kenpachi. Un nullard que j’aurais vite fait de tuer avant de mourir sous la lame de Zaraki, un mythe parmi les mythes. Comme quoi, mes efforts avaient fini par payer, puisque j’étais toujours en vie, en plus d’avoir réussi à ramener ma bien aimée parmi les siens. J’aurai cependant aimé la voir avec un haori. Elle était sans aucun doute plus ravissante que jamais, avec l’auguste manteau blanc flanqué du numéro et du symbole de sa division.

    Mais alors que je comptais ouvrir la bouche pour la féliciter une nouvelle fois, ainsi que la galvaniser comme je le pouvais, des infirmières firent irruption dans ma chambre. L’heure de la visite devait être maintenant écoulée, ce qui eut pour effet de m’arracher un gros râle. L’une d’elles se mit à pouffer de rire devant ma mine rageuse mais plutôt rigolote dans le genre. J’allais encore m’ennuyer à mourir après le départ de Yoshiko. A ce rythme-là, j’allais très certainement fuguer d’ici. Je ne supportais plus d’être enfermé dans le coin, ni de respirer l’odeur persistante de l’alcool et des différents onguents qu’on utilisait pour me soigner. Je vivais un véritable cauchemar, je vous jure ! La plus jeune des infirmières s’approcha de nous en silence, avant de prendre mon plateau et le chariot qui allait avec. Elle s’éclipsa très vite ensuite. Il ne restait plus que deux infirmières. Plutôt canons, soit dit en passant. « Nous sommes désolés de vous interrompre, mais il va falloir nous occuper des blessures d’Himesaki-Taisho. Il devra ensuite se reposer. » Les guérisseuses finirent par s’incliner devant Yoshiko. Une manière polie de lui dire qu’elle devait déjà s’en aller. J’aurai voulu protester, mais certainement que ma femme aurait vite fait d’approuver. Solidarité féminine oblige.

    - Reviens vite me voir ! Que lui avais-je dit alors, sourire aux lèvres, certain qu’elle reviendrait surement bien plus rapidement que je ne le pensais.
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Aokiji Yoshiko Miloë
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MessageSujet: Re: I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé]   I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé] Icon_minitimeVen 21 Juin - 18:05


i was so scared

Effectivement, ils n'étaient pas très loin de l'un et de l'autre. Seulement, ce n'était pas pour autant que ça réconfortait Yoshiko. Dans le sens où ... Et bien, ça ne serait plus pareil. Du tout même. Elle serait plus loin de Tōjō. Elle ne pourrait plus veiller sur lui. Elle ne pourrait plus passer autant de temps avec lui. Tout allait changer. Et c'était sans doute cela qu'il lui faisait le plus peur. Peur de le perdre. Peur que leur relation change aussi. Si ça se trouvait, elle se faisait des idées. Bien trop de mauvaises idées d'ailleurs. Tout irait bien ... Oui, il fallait qu'elle se conforte dans cette idée. Après tout, Tōjō et elle, ça collait bien. Alors, pourquoi se faire du mauvais sang pour rien ? Sans doute que cette inquiétude serait toujours au fond d'elle. Peur de mal faire. Peur de le perdre aussi. C'était dans un coin de sa tête et ça n'y bougerait sans doute pas. Enfin, passons.

Parce qu'apparemment, il était temps ... Temps pour Yoshiko de s'en aller. Les infirmières venaient de rentrer dans la chambre du Capitaine blessé. D'ailleurs, la brune aurait bien laissé échapper un long soupir, lourd de sens, mais elle n'en avait rien fait. Dans le sens où Tōjō avait besoin de ces soins. Qu'il était blessé et qu'il fallait bien qu'on le soigne au plus vite. Parce que sans ça, il n'arriverait jamais à se remettre sur pied. Et Yoshiko avait besoin qu'il soit en forme. Parce que c'était bien mieux de le savoir en forme plutôt que souffrant, n'est-ce pas ? Elle se doutait qu'il n'était pas bien, là, à se faire dorloter. Oui, bon, façon de parler. Parce que y'avait quelques avantages tout de même. Et quelques inconvénients aussi, par la même occasion. Le fait de ne pas bouger. Le fait qu'on surveillait ses moindres mouvements, et tout un tas d'autres choses. A sa place, Yoshiko ne savait pas comment elle réagirait. Sans doute qu'elle enverrait tout le monde chier, ou presque, un peu comme Haiko l'avait fait d'ailleurs. Va trop savoir. Elle n'aimait pas ne rien faire, elle non plus. "Ok ok, j'ai compris." avait-elle répondu tandis que les deux infirmières s'étaient quelque peu inclinées pour la saluer. 

Yoshiko se rapprocha de Tōjō et elle déposa un baiser sur les lèvres de ce dernier. "Pas de bêtises, hein ?" avait-elle dit en se redressant. Elle se tourna vers les deux membres du personnel médical. "Prenez soin de lui. Qu'il soit en forme rapidement." Tōjō lui avait demandé qu'elle revienne le voir très vite. Elle eut un sourire. "Je ferais de mon mieux." Mais si ça se trouvait, d'ici quelques heures, elle serait de nouveau là, avec lui. Enfin, elle verrait bien. Quoi qu'il en soit, à contrecoeur, Yoshiko quitta donc la chambre de Tōjō, le laissant entre les mains expertes des deux infirmières.

Topic terminé ^^
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I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé]

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