Un Bar de la Soul Society comme on en fait que trop peu. A l’intérieur du Seireitei en plus, franchement je n’en revenais tout simplement pas. Pas qu’en deux cents ans ce bar n’ait pas changé d’un pouce. Ça faisait sérieusement bizarre d’abord, faut avouer qu’y rentrer et presque pouvoir y revoir les gens de l’époque était plutôt choquant. Du moins je trouve. Ça restait quand même l’un des endroits où je venais souvent quand j’étais Vice-Capitaine, j’trouvais ça normal. Par contre j’peux vous assurer que eux dans le bar ils ont pas trouvé ça normal. Pas normal qu’un Capitaine débarque dans leur bar, dans le seul endroit qu’ils leur restaient de tranquillité au Seireitei, loin des devoirs de leur Division respective. Loin de leur supérieur, et moi je venais et m’incrusté là, sur une table dans un coin que j’avais jugé tranquille, l’endroit exact où je m’asseyais il y a de cela plus de deux cents ans. Le barman n’en crut d’abord pas ses yeux, toujours ce petit vieux tout ce qu’il y a de plus coool, tout petit, arrivant tout juste au bar et qui pourtant travaillait ici depuis des centaines d’années. Il frappait quiconque essayé d’en parler, mais il devait selon les rumeurs qui circulait être vieux de presque un millier d’année.

SHU ?! C’est vraiment toi ?! On te croyait mort ! Espèce de Baka !

La scène était tout simplement sur-réaliste. Un petit vieux pas plus haut que trois pommes, qui venait de tutoyer un Capitaine, oubliant tout marque de politesse et qui comble du malheur venait de lui coller une mémorable claque derrière la tête. Oui, les gens avaient de quoi être choqué. Pourtant alors que leur yeux sortaient de leurs orbites et qu’il s’imaginait que le petit vieux venait de signer son arrêt de mort, un rire presque gras sortit de ma gorge. J’étais vraiment heureux de le revoir pour être honnête, il faisait partie des gens que j’appréciais vraiment et qui m’avait vraiment manqué, à l’instar de Kiyomasa-Taishô.

J’suis content de vous revoir aussi, Ayuzaki-san !

Lui dis-je en lui collant une tape amical dans le dos. Je n’avais en cet instant absolument que faire de ce que les hommes qui se trouvait là pouvait bien penser. Il ne restait de toute façon plus grand monde, la plus part ayant «subitement» eu envie de rentrer en me voyant arriver. Les derniers ne tarderait surement pas et c’était tant mieux. Pour l’instant je ne comptais que profiter de boire un ou plusieurs verre dans ce bar tranquillement.

Allez tournée du Patron, qu’est ce que je te mets !
J’suis sûr que vous le savez toujours Ayuzaki-san !

Lui dis-je avec un sourire amicale. Etre de retour à la maison avait du bon il fallait bien l’avouer. J’eus une petite pensé envers mon Mentor qui aurait probablement apprécié ce moment autant que moi s’il avait pu être là. Je savais bien que le vieux n’en parlait pas car il ne voulait pas me faire de peine, mais autant l’un que l’autre nous aurions aimé qu’il soit là...

Sérieusement ?! C’était tout ce qu’ils avaient en stock ? Un de mes sourcils s’arqua tout en observant ce Capitaine rentrer dans le bar. Voilà donc que maintenant, après le colosse de la Onzième, celui de la Neuvième qui était à peu près aussi sympa qu’un iceberg et de la maladroite de la Douzième, l’on me servait le rigolo de la bande. Au moins j’aurais tout vue, c’est sûr. Moi qui m’attendait à un groupe un peu plus hétéroclite je me retrouvais avec des gars tous plus bizarre les uns que les autres. Et dire que je ne les avais pas encore tous rencontré... Je ne sus exactement quoi répondre à cette «blague» de haut niveau. Mon visage - si l’on omettait le sourcil arqué - n’avait pas changé d’un pouce depuis son arrivée, je l’observais aller s’assoir au comptoir, là où il fut tout simplement dénigré par le ptit vieux, qui finit de me remplir un verre de son meilleur Saké, celui qu’il ne sortait que pour les gens qu’il considérait comment plus que des amis, ne faisant pas le moins du monde cas de ce Capitaine qui était arrivé.

J’aurais presque eu envie de rire devant la situation, lui ce Capitaine qui semblait aimé et reconnu de tous, du moins c’était ce que je déduisais de la réaction des quelques shinigamis encore présent, qui ne recevait pas la moindre attention du barman, qui lui même n’avait qu’une seule personne à choyer ce soir, moi. Je trouvais ça plutôt sympathique. Après tout je n’étais pas si «nouveau» qu’il voulait bien le laisser entendre. Je comprenais bien qu’il me parlait du fait que je sois un nouveau Capitaine, mais il ne savait rien de moi du moins je ne pensais pas.
Mon Saké arriva enfin et le papy en profita pour laisser échapper la Division de l’homme qui se trouvait là. Car bien qu’il n’en reste plus beaucoup que je n’avais pas rencontré je n’avais jamais eu les photos de tous mes collègues devant moi, n’ayant pu avoir que les noms, ce qui faisait que je n’avais pas la moindre idée de la personne à qui j’avais à faire.
Je me levais enfin pour me diriger vers le comptoir où se trouvait le Capitaine.

Bonjour à vous aussi Himesaki-san ! Je sais que vous savez déjà qui je suis, mais laissez moi donc me présenter. Igarashi Shu, nouveau Capitaine de la Dixième. Enchanté !

Lui dis-je avec un grand sourire, une petite courbette et des mouvements beaucoup trop amples pour être honnête. J’étais de nature légèrement exubérante, un trait que j’avais tiré de mon précédent chef, qui l’était lui aussi, fois mille ! Je l’observais ce costaud qui sans l’ombre d’un doute devait excellé dans le seul art que je ne maitrisais absolument pas, l’Hakuda. Son corps était façonné de telle façon qu’il ne laissait pas le moindre place au doute. Pourtant l’on voyait que malgré sa carrure il avait sacrement ramassé lors de la guerre qui venait de se produire. Oui, nous avions tous ramassé...

Venez donc à ma table je vous invite ! Ayuzaki-sempaï mettez lui donc la même chose que moi !

Dis-je tout en me dirigeant vers ma table, espérant simplement qu’il viendrait. Peut-être n’aurait-il pas apprécié quelque chose, ou tenait-il trop à sa place ? Je ne savais pas, et ne me retournerais même pas pour vérifier, ça faisait partie du fun après tout, non ? Car il était beaucoup plus amusant d’avoir la surprise, même si en soit je ne voyais pas vraiment ce qui l’empêcherait de se joindre à moi, je ne faisais que payer le peau d’arriver, je savais parfaitement qu’à ses yeux je n’étais que le bleu parmi les Capitaines, il ne tiendrait qu’à moi de lui prouver le contraire !

Oui Ayumi, c’est bien moi !

Lui répondis-je enfin alors que je réussissais à extirper ma tête de sa généreuse paire. Elle était toujours aussi énorme, et j’avoue qu’elle m’avait aussi manqué, même si la vue d’Ayuzaki-sempaï m’avait fait oublié les généreuses formes de sa fille. Je repensais un instant à ce qu’il s’était passé il y a plus de 200 ans, un sourire presque béat sur le visage. Faisant disparaître cette pensée de mon visage rapidement, probablement trop tard pour qu’elle échappe au yeux, semblerait-il expert, de mon confrère ici présent. J’avais apprécié sa façon de faire et changeais rapidement mon avis sur lui. Si je l’avais d’abord pris pour un espèce de rigolo il ne semblait n’en être rien et son comportement se rapprochait en quelque sorte du miens, à quelques différence prêt évidemment.

Je n’avais aucune raison de vous cracher au visage Himesaki-san. Et puis j’ai moi aussi revu mon avis sur vous, alors disons simplement que nous sommes quitte pour cette fois-ci.

Lui dis-je en hochant la tête comme témoigne que j’avais bien vu son signe de la main sur sa poitrine. J’acceptais ses excuses et grâce à cela nous pourrons chacun repartir sur de bonne base, alors que cela ne fait que cinq minutes que nous nous connaissons, plutôt amusant. J’attrapais ma coupole de Saké avant d’en boire une dose, savourant le plaisir de cet Alcool que je n’avais pu reboire depuis trop longtemps. Observant Tôjô qui lui même savourer sa fumée. Je reposais ma coupole sur la table pour enfin reprendre la parole.

Ahahah... Désolé de vous dire ça mais vous arrivez trop tard Himesaki-San. Le Capitaine Kireru m’a déjà fait goûté de votre thé qui je l’avoue est tout simplement divin ! Il m’en fait parvenir un peu de ses propre réserve le temps que je puisse venir vous voir ! Il faudra donc à tout prix que vous m’en procuriez je suis un genre de toxico du thé, lorsque je ne bois pas de Saké, évidemment.

Lui dis-je vraiment amusé par la tournure des événements. Je trouvais ça plutôt drôle qu’il en parle pour être honnête. Et puis ce Capitaine semblait vraiment quelqu’un de sympa, peut être un genre d’ami à en devenir ?! Je ne savais pas réellement les relations qu’il pouvait y avoir entre Capitaine mais si cela était possible ça pourrait devenir vraiment sympa. Et puis il me fallait un partenaire d’entrainement capable de résister à ma puissance, alors quitte à en avoir un autant en avoir un bon, non ?!

Malheureusement je n’ai pas grand chose à vous proposer en échange. A la rigueur si vous décidez de vous rendre à Karakura dites moi, je pourrais vous indiquer quelques lieu que vous devriez à tout prix visiter. Ici au Seireitei, j’ai bien l’impression que nous ayons les même adresses. Eh eh...

Lui dis-je tout en lui montrant la jeune Ayumi et son père. Il était au bar en train de discuter de nous. Ça se voyait totalement, entre la demoiselle qui semblait perdu dans ses sentiments, entre l’arrivé de son nouveau héros et de son ancien amour, car oui, Tôjô n’était pas le seul à s’être «amusé» avec la fille d’Ayuzaki... Je ne sais pas comment j’avais osé à vrai dire, mais c’était un soir où j’avais abusé du Saké et ou elle m’avait proposé de dormir chez elle, ici, pour me dépanner seulement, dans l’état dans lequel j’étais j’trouvais l’idée sympa. Fin vous imaginez la suite, j’ai surtout jamais vraiment su si son père fut un jour au courant de l’histoire, et ça je préférais pas savoir, car si c’était le cas il me passerait un savon mémorable. J’en frémissais d’avance, et ceux malgré que je sois devenu un Capitaine...

Je fus obligé de rire à ce qu’il me disait. Il me rappelait tellement mon ancien Capitaine. Il n’était de loin pas identique mais cette phrase était pratiquement la même que celle que mon Mentor m’avait lâché le jour où j’étais devenu son Vice-Capitaine. En publique nous gardions les règles de bases de comportement entre un gradé et son subordonné mais lorsque nous étions entre nous je le tutoyais. J’avais mis des années avant d’y arriver sans bafouiller, sans commencer par le vouvoyez, pour changer, pour réutiliser le vous et enfin redire tu. Pourtant aujourd’hui les circonstances n’était plus les même. Nous étions deux égaux, deux hommes qui avait exactement le même pouvoir. Même si je savais bien qu’avec l’ancienneté qu’il avait il jouissait de plus de respect et que je devrais encore me faire respecter par les 10 autres.

Ce n’est pas une question d’âge, mais si tu le désire faisons donc ainsi.

Lui répondis-je finalement après avoir effacé une fois de plus les pensés de Kiyomasa-Taishô qui trottaient dans ma tête. Je me devais d’avoir la tête tournée vers l’avenir, j’avais perdu bien trop d’année perdu dans le passé pour laisser cela se reproduire une fois de plus ! Je devais avouer ne le connaître que depuis quelques minutes seulement mais pourtant je commençais déjà à sérieusement apprécier l’homme qui se trouvait en face de moi. Une sorte de franchise à la Kenpachi, mais sans le côté très rustre de l’argenté. Et en même temps je sentais que malgré son ancienneté et son grade il ne se prenait pas autant la tête que beaucoup des autres capitaines. Chose que j’appréciais réellement. Je n’étais pas réellement du genre à être un féru de travail et je savais bien que les habitudes reprendraient vite leur place et que rapidement je me débrouillerais pour les refourguer à un de mes subordonnée ne m’occupant que de l’important et gardant le reste de mon temps pour d’autre activité plus «sympa» si l’on peut dire.

Oui m’a rencontre avec le Capitaine Kireru à été concluante, j’imagine que tu n’as pas de mal à cerner les raisons qui ont pu le pousser à me convoquer dans son bureau eh eh !

Je parlais bien évidemment du fait que je vienne du Kanshu, ce qui impliquait que j’étais aussi un ancien déserteur comme c’était marqué sur mon front depuis mon retour de là-bas. Personne ne l’avouait mais je savais bien l’image que l’on pouvait avoir de moi en cet instant... Cela passerait avec le temps, ou lorsque je le prouverait que je suis un élément essentiel du Gotei 13 !

J’étais préparé, mais bien qu’ils m’aient offert un accueil incroyable j’ai bien compris que j’aurais beaucoup à faire pour remplacer leurs anciens Capitaines. Malgré tout je suis réellement heureux d’être de retour dans ma division, et que malgré ce que tout le monde pense de moi j’ai été plutôt bien reçu...

Ayumi semblait jouait avec Tôjô alors que celui-ci lui tirait la langue. Il venait de la vexer et je ne savais que trop bien ce que cela signifiait. La riposte allait venir. Il était clair et net que cette jeune demoiselle au forme parfaite ne laisserait pas une occasion de se venger passer, aussi puérile l’attaque de départ puisse être. Et le plateau qui fusa dans la salle ne me choqua même pas, j’avais déjà vu bien pire de la part de cet ange de la mort... Il avait malgré tout eu beaucoup de chance, pas comme le Shinigami qui ce l’était ramassé et qui pissait maintenant du nez. Le pauvre allait pouvoir retourné chez lui alors qu’il ne venait que de rentrer dans le bar. Malgré tout à l’écoute de ce qu’il me disait par la suite je fus forcé de reprendre un air sérieux, ma face changeant complètement, prenant une mine grave.

Oui je faisais bel et bien partie du Kanshu. Néanmoins désolé de te l’annoncer ainsi et dans cet endroit, mais Juri Blake n’est plus de ce monde... Elle a périt lors de l’attaque du Kanshu par cette Mahô Tsukaï...

J’attrapais ma propre bouteille, buvant plus calmement que ce que le Capitaine venait de faire, n’étant pas ce genre de personne à descendre une bouteille d’une traite. Je lui laissais le temps de se remettre de la nouvelle, peut importe qu’il le prenne bien ou pas. Je l’avais vu mourir de mes propres yeux cette femme qui fut à un moment, un instant devrais-je dire au yeux de notre longévité millénaire, général du Kanshu...

Tu étais proche de cette femme ?!

Oui je voyais tout à fait le genre... Au vue de sa relation avec Ayumi je pouvais largement imaginer celle qu’il avait pu avoir avec cette femme. Pourtant si je pouvais facilement comprendre comment il avait fait pour avoir une relation avec Ayumi je ne captais pas comment il avait pu avoir une quelconque relation avec cette femme là. Elle était du genre hyper froide, a parler pour ne rien dire, et à en faire trop. Pas du moins du monde le genre de femme que je convoitais. Je pouvais avouer qu’elle n’était de loin pas désagréable à regarder mais bon de là à passer dans un lit avec elle il y avait une limite que je n’étais pas prêt à dépasser... Mais bon après tout chacun son truc hein, je n’allais pas non plus lui reprocher d’avoir eu une relation avec elle. Il parla d’ailleurs de leur place à l’époque dans leur division qu’était la Septième. A vrai dire je ne connaissais absolument rien de cette femme. Nous ne nous étions vu que deux fois, une fois où l’on avait discuté et la deuxième où je l’avais vu mourir... Je ne connaissais rien d’elle... Alors qu’elle était elle aussi une général du Kanshu, ce qui en prouvait encore une fois de plus les lacunes de cette organisation... Je ne le savais que trop bien mais c’était toujours dur de se faire jeter à la figure ses propres erreurs tous le temps depuis que j’étais ici...

A la leur !

Un petit hommage à ces deux personnes, l’une que je respectais énormément et dont la perte me peinait vraiment et l’autre que je n’avais malheureusement pas connu assez pour réellement être chagriné plus que la normal par sa perte... Mais malgré tout je le fis sincèrement, envoyant une pensée à ces deux Soldats disparu au combat. Je n’irais pas dire bravement car les deux ont disparu tué lâchement sans avoir la possibilité de combattre. Mort comme des chiens sur le champs de bataille. Des morts que chaque soldats redoutaient et qui pourtant arrivaient bien trop souvent... Malheureusement !

Je l’espère en tout cas ! Ahaha ! J’avais aussi pensé au Capitaine Yakushiji, me disant que j’étais plus sympa que lui peut être ça ira encore mieux... Ahaha... Néanmoins merci du conseil !

Il me détestait ouvertement, alors pourquoi aurais-je besoin de me cacher pour parler de lui ? Autant dire clairement ce que je pensais. Ce gars était froid, incroyablement froid et de surcroit ne m’aimait pas tous ça parce que j’avais fait mon boulot lorsqu’il était venu sur terre. Il ne pouvait d’ailleurs comprendre comment son subordonné et élève pouvait autant m’apprécier j’en étais sur. Nous avions oeuvré ensemble pour le bien de Karakura et ce quoi qu’il en pense ! Mais nous n’étions pas là pour parler de ce réfrigérateur ! Il semblait plus préoccupé par les raisons qui m’avaient poussé à déserter...

Premièrement non je ne peux pas te renseigner sur la désertion de Juri, je n’en ai pas la moindre idée. Nous n’avons jamais abordé ce sujet là ensemble...

Pour ne pas dire que nous n’avions presque jamais parlé du tout... Mais une fois encore, le sujet n’étais pas là...

En ce qui concerne ma propre désertion, c’est un brin plus compliqué... Ça c’est passé le jour de la purge, peut être y avez-vous aussi participé ?! Toujours est-il que le jour là, pour une raison qui m’est toujours inconnu un phénomène étrange c’est produit... Un phénomène qui a fait que je ne suis plus exactement le même et que l’on peut me considérer comme un Hybride... J’ai donc préféré devenir un déserteur plutôt que de mourir exécuté pour une quelconque traitrise envers les Shinigamis...

Je laissais un petit temps de battement lui laissant comprendre où je voulais en venir. Je n’allais pas le moins du monde faire apparaitre mon masque ici, Ayuzaki me tuerait, et je ne voulais pas qu’Ayumi voit ça, elle était tellement pure, je ne pouvais lui faire voir les horreurs du monde extérieur ! Il devrait de comprendre tout seul, mais je restait persuadé qu’il en était capable, il n’étais après tout pas capitaine pour rien...

Suite à quoi mon Capitaine m’a retrouvé et m’avait tué aux yeux de la Soul Society, du moins c’est ce que disais son rapport, mais il m’a simplement protégé jugeant que mes raisons n’étaient pas si mauvaises que ça et que je valais la peine qu’il me protège...

Je retournais un sourire charmeur à Ayumi ! J’étais de retour et semblerait-il que j’ai manqué à la charmante demoiselle ! Qui n’avait plus de regard pour Tôjô, tout ça à cause de qu’il avait préféré venir me parler. Jalouse ? Clairement elle l’était ! Et le coup du plateau, un classique ! Je me rappelais d’ailleurs que j’avais aussi été une cible de celui-ci plusieurs fois, mais bon après tout qui aime bien châtie bien comme on dit !

T’inquiète pas je me le demandais aussi lorsque je venais ici avant mon départ... Elle a toujours été comme ça et je crois pas qu’on soit capable d’y faire quoi que se soit. Alors autant en profiter, si tu vois ce que je veux dire... AHahah..

J’imagine qu’il devrait comprendre ce que j’entendais par en profiter... Si vous saviez ce que cette fille était capable de faire... Elle n’était clairement pas que folle dans cette situation, amenez là dans un lit et vous verrez que la folie peut créer des moments, comment dire... Intéressant ?! Je me remémorais d’ailleurs là dernière fois.... Non ! J’vais pas parler de ça ici, il y a des oreilles sensibles qui pourraient être choqué par ce qu’il s’est passé dans cette chambre le jour avant mon départ pour Karakura... Un sourire béat resta malgré tout incrusté sur mon visage alors qu’il me parla de celui dont je désirais ne surtout pas entendre parler... Tenzen...

Dirons nous simplement que sa fierté n’a pas aimé que je lui tienne tête à Karakura, mais bon c’est pas la fin du monde, un capitaine qui me déteste sur 13, j’crois que je vais réussir à m’en remettre !

Lui dis-je, amusé. J’allais arrêter de faire toute une histoire d’un événement qui n’était au final pas si grave que ça. J’avais pu le comprendre avec Kamui, et j’avais tellement plus important à me soucier que ça ! Alors je regardais vers le futur maintenant ! Stop les gamineries ! Et je lui prouverais par la même occasion que j’étais le Capitaine qu’il ne penserait jamais que je puisse être ! J’attrapais mon verre et le terminé d’une traite. Il était je pense temps d’en finir avec cette appréciable soirée. Du moins la partie avec le capitaine de la Septième ! J’avais d’autre plan et j’étais sûr qu’il comprendrait !

Bon et bien Tôjô ce fut un plaisir ! J’espère que nous nous re croiserons bientôt ! Oh et j’enverrais un de mes hommes chercher du thé si cela vous convient ainsi ? Donnez lui simplement le reçu avec et je vous ferais parvenir le payement. Sur ce, j’ai une importante affaire à régler !

Lui dis-je avec un clin d’oeil entendu. Il devait sans doute déjà savoir ce que je comptais faire mais après tout il serait au première loge ! Je retournais au bar pour saluer Ayuzaki, comme je le faisais d’habitude, pour lui signaler aussi que je reprendrais mes bonnes habitudes et qu’il pouvait d’ores et déjà rouvrir mon compte ici même ! Cela avait toujours parfaitement fonctionné et donc il n’y vit aucune objection !

Après quoi je repris la direction de la sortie faisant un détour pour passer prêt d’Ayumi et du Shinigami qu’elle avait frappé. Elle était en train de panser son nez qui était passablement amoché par le choc avec le plateau. Après tout n’était pas la fille d’un ancien Shinigami reconnu du Gotei 13 qui veut. Et il était évident qu’elle à partir du moment où elle n’avait pas hérité de la taille de son père elle avait du avoir quelque chose d’autre...

J’espère que votre oeil va mieux Shinigami, Ayumi a tendance à se laisser facilement déborder par ses émotions, hein Ayumi ?
SHU ! Qu’est ce que tu lui raconte HEIN ! J’suis pas comme ça moi ! Arrête ! Tu recommencera pas comme avant ! NON !

Je ne répondis même pas, lui répondant par mon sourire le plus charmeur, et un clin d’oeil. Tout fonctionné comme sur des roulettes. Je n’avais plus qu’à me lever et partir. Pour être suivi quelques secondes à peine par la demoiselle qui continuait de me crier dessus. Me disant que je n’avais pas à jouer mon charmeur, que je n’avais pas à dire de chose pareille devant ses clients ! Et qu’évidemment elle se maitrisait parfaitement. Une fois dehors du bar je me retournais, l’attrapais par les mains, et en lui soufflant de se taire l’embrassais comme je l’avais fait tant de fois avant mon départ... Puis me séparant de ses lèvres je lui susurrait quelques mots à l’oreille.

Retrouve moi chez moi ce soir.

Et je disparaissais d’un Shunpô. La laissant là, en plein désarroi, complètement submergé par ses émotions. Elle rentra dans le bar pour continuer de s’occuper de l’homme, comme si de rien n’était...